Journal C'est à Dire 159 - Octobre 2010

Le journal gratuit du Haut-Doubs

26 octobre 2010 N° 159

Le journal du Haut-Doubs

1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@groupe-publipresse.com I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S

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Fabi Automobiles bientôt vendu. L’éqiuipementier automobile basé à Morteau, prin- cipal employeur du Haut-Doubs horloger, s’apprête à changer de main. Le groupe Plastivaloire (Indre- et-Loire) est sur les rangs. (page 6) L’Harmonie, jeune centenaire. L’Harmonie Municipale de Morteau célèbre son centenaire en novembre. Retour sur une des nom- breuses sociétés musicales du Haut-Doubs qui a su se renouveler sans perdre son âme. (page 10) Cantonales, la course est lancée. Dix-huit des trente-cinq cantons du Doubs sont renouvelables en mars 2011, dont plusieurs dans le Haut-Doubs. Quasiment tous les sortants repar- tent, la parité est loin d’être atteinte. (page 28) Impôts : bons et mauvais élèves. Le journal C’est à dire a établi le palmarès exclusif des bons et des mauvais élèves de la fiscalité loca- le. Endettement des communes, taux d’imposi- tion… Le tableau commune par commune. (page 38) Les banques à la moulinette. L’association locale U.F.C.-Que Choisir a passé au crible 18 agences bancaires locales. Frais perçus, mobilité bancaire : carton rouge général. (page 20)

(Dossier pages 15 à 20)

R E T O U R S U R I N F O

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Une invention qui a du mordant

ÉDITORIAL

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Villers-le-Lac : le casino sera démoli en 2011

Irritation “Devaquet au piquet” vociférions- nous alors du haut de nos qua- torze ans, jeunes collégiens pas encore citoyens, sans vraiment trop comprendre pourquoi “on” nous disait de défiler, mais tout heureux de sécher une journée de cours. Cʼétait en 1986, la jeunes- se avait eu la peau dʼun secré- taire dʼÉtat, tout comme elle a su user huit ans plus tard les velléi- tés du gouvernement Balladur à imposer son contrat dʼinsertion pro- fessionnelle, C.I.P. mort-né. Tout comme elle a acculé le gouver- nement De Villepin à sacrifier en 2006 le C.P.E., un contrat de pre- mière embauche voté par le légis- lateur mais jamais promulgué. Quatre ans plus tard, cʼest au sys- tème de retraite quʼils en veulent. Pas plus que le jeune collégien de 14 ans ne se sentait concerné par la réforme voulue par Alain Deva- quet à son époque, les jeunes dʼaujourdʼhui ne se soucient de leur sort sur le plan pécuniaire dans quarante ans. Il serait même inquié- tant quʼà 18 ans la retraite soit la préoccupation majeure des lycéens. Alors quand on refuse dʼadmettre que la manipulation de quelques leaders étudiants politisés à outran- ce - et récupérés par les casseurs -, est responsable du mouvement dʼhumeur des jeunes et du blo- cage de lycées, on dépasse le sta- de de lʼhypocrisie. Arrêtons de grâ- ce de présenter la jeunesse com- me un acteur impliqué dans le dos- sier des retraites ! Cela étant dit, il faut éviter tout autant de pré- senter le monde des étudiants com- me une horde de pions écervelés. En cela le gouvernement se trom- pe lourdement aussi, lui qui ne prend cet accès de colère que com- me un mouvement dʼhumeur pas- sager et cyclique. À 18 ans on rai- sonne, on réfléchit et surtout on se forge ses idées politiques. Bien au-delà du dossier des retraites dont répétons-le ils se fichent roya- lement, les jeunes se hissent contre un système politique tout entier, et de lʼaffaire Bettencourt au bouclier fiscal, de la politique dʼexpulsion des Roms aux scandales bancaires et financiers, cʼest sans doute un système entier quʼils sont en train de refouler. Cʼest pourquoi il appar- tient tout autant aux gouvernants de ne surtout pas balayer lʼirritation de la jeunesse dʼun revers de main méprisant. J ean-François Hauser

V oilà une invention qui a du mordant ! Pour le compte de la société Dynadent de Mulhouse, les B.T.S. C.I.M. (conception et industrialisation en microtechniques) du lycée Edgar-Faure de Morteau ont développé un bridge auto-réglable. Il sʼagit dʼune petite pièce en plas- tique bio-compatible qui se fixe astucieusement entre deux dents. Une fois installée, elle sert de socle au chirurgien-dentiste. Il va lʼenrober de matière quʼil va façonner pour lui donner la for- me dʼune dent artificielle. Ce pro- cédé est une alternative à lʼimplant qui reste cher et au brid- ge classique qui oblige souvent les spécialistes à intervenir sur les dents saines situées de part et dʼautre de celui-ci pour le mettre en place. Le bridge auto- réglable a dʼautres atouts : “Il est esthétique et financièrement moins coûteux. En ce sens, il y a une dimension sociale dans ce produit” observe Thierry Tripard de la Plate-forme technologique de prototypage qui est lʼintermédiaire entre les indus- triels qui ont des idées et les

B.T.S. C.I.M. qui se chargent de les étudier jusquʼà la réalisation dʼun prototype. La commerciali- sation de ce produit est annon- cée pour mi-2011. Il est probable quʼil soit fabriqué dans une entre- prise du Val de Morteau. La création de ce bridge auto- réglable est une petite prouesse réalisée dans les ateliers de lʼétablissement scolaire qui montre lʼétendue du savoir-faire des filières techniques du lycée Edgar- Faure et la qualité de lʼenseignement en B.T.S. C.I.M. Le travail des élèves accompa- gnés par Philippe Jeannerod, pro- fesseur de construction méca- nique, a été couronné en sep- tembre par un Micron dʼor lors du salon Micronora. Après leur pas- sage en B.T.S, “60 % des élèves continuent leur parcours en licen- ce professionnelle, d’autres intè- grent une école d’ingénieurs” pré- cise Philippe Jeannerod. Ce Micron dʼor est une belle carte de visite. Depuis 2006, les B.T.S. ont réalisé 110 prestations pour le compte dʼindustriels. Elles ont mobilisé lʼattention de 260 élèves.

“L a démolition du casino est vivement envisagée pour l’an prochain”

résume Jean Bourgeois, pré- cautionneux parce que la déci- sion nʼa pas encore été offi-

ciellement validée par le conseil municipal. Un temps, la mairie de Villers-le-Lac avait envisagé de transformer le bâtiment en maison médicale. Un long feuille- ton qui a fini par capoter avant que la mairie redéploie le projet de maison médicale dans lʼancien bâtiment des douanes. Que faire dès lors de lʼanciennne salle des fêtes ? Le réhabiliter ou le démolir ? Cʼest donc la deuxième option qui sera choi- sie. “Cette solution permettra de faire de la place au centre de Villers. L’idée est d’utiliser cet espace en jardin et lieu d’accueil pour la détente, une sorte de petit parc public au bord du Doubs” confie le maire.

Le vieux casino de Villers vit ses derniers mois.

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Le bridge auto-réglable se fixe entre deux dents, à la place d’une dent manquante.

Suivez en direct l’évolution des crues du Doubs

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C e nʼest pas un scoop : nombreuses sont les zones inondables dans la vallée du Doubs. Désormais, les habitants qui vivent dans ces périmètres à risque (en Franche-Comté, 34 % des zones inondables sont urba- nisées et 20 % des zones urba- nisées sont en zone inondable) peuvent consulter un site Inter- net qui les renseignera en temps réel sur la hauteur dʼeau du Doubs. En ce sens, ce site de lʼobservatoire des inonda- tions du Doubs est original et unique en son genre en Fran- ce. Il a été imaginé par lʼE.P.T.B. (établissement public territorial du bassin Saône- Doubs) en partenariat avec la D.R.E.A.L. de Franche-Com- té (direction régionale de

lʼenvironnement, de lʼaménagement et du loge- ment). En quelques clics, un internaute peut tout connaître de la situation de la rivière et prendre les dispositions nécessaires en cas de crue. Grâce à une base de données fournie en fond de carte, les internautes peuvent localiser les champs dʼinondation sur leur commune et en prendre la mesure. Les concepteurs du site ont eu lʼidée de lʼagrémenter dʼune rubrique “histoire” qui donne la possibilité à chacun de tout connaître des crues du Doubs. Il est aussi participatif puisque les riverains peuvent témoigner de lʼétat de la rivière à un instant donné. www.inondations-doubs.fr

est édité par “C.H.T. Diffusion” 1, rue de la Brasserie

B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Octobre 2010 Crédits photos : C’est à dire,Horlo’troc, Paul Moureaux,Bernard Pourchet. A collaboré à ce numéro : Jean Hauser (mots fléchés), Justine Docquoy, Ségolène Laubert.

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À 58 ans, l’adjoint au maire de Morteau et militant de la première heure, s’apprête à endosser la fonction de délégué de circonscription à l’U.M.P. Alors que nous entrons dans une période pré-électorale, l’élu a du pain sur la planche. Pierre Vaufrey prend des responsabilités à l’U.M.P.

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C ela ne fait aucun dou- te. Pierre Vaufrey sera élu délégué de la cin- quième circonscription. ’est Michel Vienet, le secré- taire départemental de l’U.M.P. qui l’affirme avant même que n’aient eu lieu les élections internes au parti. En effet, les 400 adhérents du Haut-Doubs

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seront appelés aux urnes le 29 octobre à Morteau et Pon- tarlier pour élire l’essentiel des cadres du comité de circons- cription. Pierre Vaufrey sera élu car il est le seul candidat à la fonction de délégué de circons- cription, tout comme Denise Adréani à Pontarlier est la seu- le à briguer le poste de conseiller

national. En général, les candidats ne se bousculent pas au portillon pour prendre ces mandats de trois ans car la mission est bénévo- le et demande beaucoup de temps. “Le délégué de circons- cription est la cheville ouvriè- re du mouvement. C’est lui qui organise par exemple les cam-

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taires départementaux de mettre les bouchées doubles. “Les gens qui s’engagent dans des postes à responsabilité doi- vent avoir envie de faire le job. Cela demande une grande impli- cation de quatre à cinq heures par jour lorsqu’il s’agit de pré- parer l’élection présidentielle” explique Michel Vienet. C’est d’ailleurs en vue de pré-

pagnes électorales, les tractages. Il est celui qui suit les adhé- sions…” poursuit Michel Vie- net. La fonction sera plus chrono- phage encore puisque nous entrons dans une période élec- torale qui s’ouvrira avec les élec- tions cantonales et qui se refer- mera avec l’élection présiden- tielle de 2012. Pierre Vaufrey,

Pierre Vaufrey est aussi le bras droit d’Annie Genevard à la mairie de Morteau.

adjoint au maire de Morteau, est prêt à s’emparer de la tâche qui l’attend. “Je suis un militant de la pre- mière heure, c’est ce qui m’a motivé. Cela

parer ce rendez-vous que les élections internes à l’U.M.P. ont été avancées d’un an. Fin octobre donc, les militants éliront les cadres de la cinquième circonscription qui iront

“J’ai l’habitude de déléguer” dit-il.

va me prendre du temps. J’ai l’habitude de déléguer aussi beaucoup. Je vais réussir à fai- re face” explique-t-il. Attaqué de toutes parts depuis cet été avec l’affaire des Roms, et maintenant dans le débat sur les retraites, l’U.M.P. a du pain sur la planche pour conquérir le cœur des électeurs. Xavier Bertrand, le secrétaire général du parti, a demandé aux secré-

“à la bataille pour la présiden- tielle” termine Michel Vienet. Quant au président départe- mental de l’U.M.P., il sera élu plus tard le 18 novembre à Ver- cel. Pour l’instant, la fonction est occupée par un certain Jean- Marie Binétruy. À l’U.M.P., beau- coup souhaitent qu’il soit can- didat à sa succession.

T.C.

Parlementaires : la fin d’un régime doré ? La réforme du régime des retraites très spécial des députés se fait attendre alors qu’elle devait être arrêtée début octobre. Le projet finira par aboutir, reste à savoir sous quelle forme. Retraite

“C’ est une question de justice sans doute. Maintenant, je ne sais pas encore ce qu’il ressortira des débats.” Le commentaire de Jean-Marie Binétruy à la sortie de l’Assemblée Nationale est succinct. Mais le député de la 5 ème circonscription paraît favo- rable à une réforme du régime de retraite des parlementaires. En même temps, dans un contex- te où le gouvernement deman- de aux Français de concéder des efforts pour sauver les retraites, on voit mal comment pourrait subsister le système très pri- vilégié dont bénéficient députés et sénateurs. Les élus ne devraient donc pas prendre le risque de nourrir plus longtemps l’exaspération de leurs conci- toyens. La réforme est lancée, mais elle traîne. Engagée en juin, elle devait aboutir début octobre. Son épilogue a déjà été repous- sé à deux reprises sans véri- tables raisons. Bernard Accoyer, le président de l’Assemblée Nationale a indiqué récemment qu’il annoncerait le 27 octobre le contenu de cette réforme, fruit de la réflexion portée par le

bureau de la même Assemblée. Pour l’association Sauvegarde Retraites, ces retards ne font aucun doute : “S’ils ne traînent pas les pieds, les députés jouent au minimum la montre” a-t-elle écrit le 20 octobre après que Ber- nard Accoyer ait annoncé un nouveau report. “Tandis que la réforme des retraites est étu- diée au Parlement en procédure accélérée, les députés prennent octobre 2008, intitulé “Retrai- te des députés : la Rolls des régimes spéciaux”. Leur système est tel, que des élus ont quelques réticences com- préhensibles à le voir modifier en profondeur, ou pire, à le voi- re disparaître. Parmi les privi- lèges dorés qui caractérisent le régime auquel sont soumis les députés, il y a les années de cotisation qui comptent double. Résultat : il suffit à un député d’effectuer vingt-deux ans et demi de mandat pour vali- der l’équivalent de quarante tout leur temps pour réformer leur propre régime” ajoute l’association qui a publié un dossier argumenté sur ce sujet en

annuités, ce qui porte dans ce cas le montant de la pension à 6 198 euros mensuels. “Après un seul mandat, un député perçoit une pension de retraite de près de 1 550” indique l’association Sauvegarde Retraites. Ajoutons à cela que le rendement du régi- me des députés est quatre à sept fois supérieur à celui d’un sala- rié du privé. Pour un euro coti- sé, l’élu perçoit 6,10 euros. René te inférieure à 2 000 euros, contre seulement 10 % qui en perçoi- vent une de 5 000 euros.” Toutefois, ce régime est supporté en grande partie par les contri- buables. L’association citoyen- ne annonce qu’en 2006, “les pres- tations versées par la caisse de retraite des députés se sont éle- vées à 60,4 millions d’euros. Or, seulement 12,3 % de cette som- me étaient couverts par les coti- sations des affiliés. Le reste, c’est- à-dire 52,9 millions, a été mis à la charge du contribuable. Le plus extraordinaire dans cette Dosière, député de l’Aisne, connu pour scru- ter à la loupe le train de vie des élus, rappelait en 2008 que “50 % des dépu- tés perçoivent une retrai-

La pension du député est de 6 198 euros.

Le député Jean-Marie Binétruy paraît plutôt favorable à cette réforme (photo archive Càd).

servé. D’ailleurs, quelques élé- ments sur le contenu de la réfor- me commencent à filtrer. Serait prévu un report de l’âge légal de la retraite de 60 à 62 ans, une augmentation du taux de coti- sation de 7,85 % à 10,55 %, la suppression du principe de double cotisation ainsi que la diminution de la pension de

réversion dont bénéficient les conjoint(e)s en cas de décès du député(e). Attendons de voir maintenant si ce régime spécial sera en effet vidé de ses avantages dorés, où s’il se prépare une demi-réfor- me aux allures d’un écran de fumée. T.C.

affaire reste l’opacité générali- sée qui entoure un secret qui pen- dant plus d’un siècle a été un des mieux gardés du monde poli- tique.” Alors que le gouvernement bran- dit l’étendard de l’équité entre tous les Français, il n’y a pas de raison objective à ce que ce régi- me des parlementaires soit pré-

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V A L D E M O R T E A U

La Maison Klein, futur pôle culturel Les travaux démarrent en novembre. Le projet de la mairie : transformer ce bâtiment à vocation associative en bibliothèque-médiathèque. Plus d’1 million d’euros investis. Morteau

C’ est un des bâtiments les plus embléma- tiques deMorteau qui s’apprête à changer de visage. Lieu “mythique” de tous les lotos, siège social des syndicats et haut lieu du monde associa- tif, lamaisonKlein deviendra dans quelques mois la nouvelle biblio-

thèque-médiathèque deMorteau et un des principaux pôles cul- turels de la ville. C’est l’exiguïté des locaux de l’actuelle bibliothèque rue Bar- ral qui a motivé la naissance du projet. Plus de 1 400 lecteurs fréquentent les lieux, devenus beaucoup trop étriqués pour

accueillir le public dans de bonnes conditions. Centrale, la maison Klein, robuste bâti- ment du milieu du XIX ème siècle, servira donc d’écrin à la nou- velle bibliothèque qui doit ouvrir ses portes début 2012. Au rez-de-chaussée, le public pourra y trouver tout ce qui

Réunion avant le démarrage du chantier entre Arnaud Reymond (responsable des services techniques), l’architecte Régis Bretillot et Gérard Feuvrier, le tout nouveau ex-directeur des services (il quitte la mairie cette semaine).

concerne l’actualité (pério- diques…), une vidéothèque, une discothèque (bibliothèque à disques) pour consultation sur place ou emprunts, une salle multimédia et un espace jeu- nesse. Au deuxième niveau, l’espace adulte avec la biblio- thèque proprement dite, les B.D. et la documentation, ainsi que des locaux techniques (prépa-

auditorium sera aménagé, notamment à destination des chorales, ainsi qu’une salle d’arts plastiques et trois locaux asso- ciatifs. Le coût du projet a été légère- ment revu à la hausse suite à un avis défavorable des pom- piers, hostiles à la création d’une mezzanine pour raison de sécu- rité. “Le coût passe d’1,057 à

sième âge occupera provisoire- ment la salle des fêtes avant d’intégrer l’actuelle bibliothèque de la rue Barral quand elle aura déménagé. Les fameux lotos, eux, auront lieu à la salle des fêtes et d’autres à la Saint-Michel. Les syndicats sont déjà relogés rue Barral. Quand la bibliothèque aura déménagé, c’est le C.C.A.S. qui reprendra les lieux. “Les pôles seront bien distincts : dans la rue Barral le pôle social et services à la personne et dans la maison Klein un pôle culturel” résume le maire. La fin des travaux à la maison Klein est programmée à la fin de l’année 2011, après 14 mois de travaux.

ration des livres, stoc- kage) et des espaces de travail et postes de consultation. “Au total, la nouvelle médiathèque se déploiera sur 370 m 2 , contre à peine 100 m 2 actuellement” précise

1,082 million d’euros, précise Annie Genevard. Nous avons obtenu 54,5 % de subventions.” Plusieurs associations mortuaciennes garde- ront leur siège social dans la maison Klein :

Le coût du projet légèrement revu à la hausse.

Arnaud Reymond, le directeur des services techniques de la vil- le. Au troisième étage, un petit

la généalogie, la chorale et la phi- latélie. Aux autres, il a fallu trou- ver une solution : le club du troi-

Des ouvertures seront faites sur le toit avec l’aménagement des combles, sur la façade donnant sur la place (document Régis Bretillot).

J.-F.H.

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V A L D E M O R T E A U

Morteau Fabi Automobile change de pilote L’équipementier automobile, principal employeur du Val de Morteau, est sur le point de changer de main avec l’acquisition annoncée du grou- pe Bourbon par le plasturgiste Plastivaloire.

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conseils d’administration respec- tifs des deux groupes -

verser la crise. Ce fonds inter- vient auprès des entreprises “qui ont le meilleur potentiel technique, le meilleur poten- tiel de croissance, d’exportation et de savoir-faire” , ce qui serait donc le cas de Plastivaloire. Le rachat du groupe Bourbon devrait être confirmé avant la fin de l’année. J.-F.H.

moderne avec un pôle recherche et développement et l’entreprise a la chance d’avoir des équipes compétentes. Pour l’instant, je n’ai pas d’inquiétude sur la pérennité du site à Morteau” commente Annie Genevard, maire de la ville. Avec le rachat du groupe Bour- bon, Plastivaloire s’apprête à doubler sa taille. Le chiffre d’affaires du plasturgiste du Val de Loire a atteint les 164 mil- lions d’euros l’an dernier, tan- dis que Bourbon affichait 187 millions d’euros. Selon les analyses d’une société françai- se de notation, récemment publiées dans les milieux éco-

Bourbon, propriétaire de Fabi Automobile et Plastivaloire - sont en phase de finalisation pour le rachat de Bourbon par Plastivaloire, un groupe de plas- turgie basé en Indre-et-Loire. Dans la transaction figure une des entreprises fleuron du grou- pe Bourbon, Fabi Automobile à Morteau qui changerait donc de propriétaire. Du côté de l’entreprise mortuacienne, c’est encore l’incertitude : “Nous n’avons aucune information pré- cise. La seule chose que l’on nous a dite, c’est que Bourbon est entré

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Politique

Annie Genevard et les ministres…

nomiques, le risque de défaillance du groupe Bourbon serait “élevé.” D’où le rapprochement avec le groupe Plasti- valoire et également l’intervention de l’État dans les discussions par

en négociation exclu- sive avec le groupe Plastivaloire, c’est tout” résume Thierry Par- donnet, représentant du personnel. Du côté de la mairie de Morteau où on suit

S a visite est passée inaper- çue…Normal, elle n’était pas officielle. Jeudi matin 21 octobre, Pierre Lel- louche, le secrétaire d’État aux Affaires européennes a fait une escale à Morteau avant de se rendre à Pontarlier où il était offi- ciellement attendu cette fois pour participer au 26 ème congrès des élus de la Montagne. La veille, le député Jean-Marie Binétruy, un tantinet gêné par le sujet, expliquait qu’il ne s’agissait que d’une visite de courtoisie de quelques minutes. Or, la rencontre n’était pas tout à fait innocente. Le secrétaire d’État est resté environ une heu- date, Pierre Lellouche le 21 octobre dernier. re à Morteau.Après la mai- rie, le rendez-vous s’est poursuivi par une visite devenue incontournable lorsqu’un représentant de l’État vient à Morteau : cel- le de l’entreprise Péqui- gnet. Pierre Lellouche s’y est rendu en compagnie d’Annie Genevard, entre autres, pour Rarement une ville de la taille de Mor- teau n’avait reçu la visite d’autant de représentants de l’État. Le dernier en

Le risque de défaillance du groupe Bourbon.

de près ce dossier, on reste confiant. “Je suis en relation avec la direction de Fabi qui se dit confiante sur l’avenir du site. Morteau présente plusieurs atouts : c’est un site proche des donneurs d’ordre, notamment de Peugeot, Fabi est un site

l’intermédiaire du Fonds de modernisation des équipemen- tiers automobiles (F.M.E.A.). Ce fonds de 300 millions d’euros abondé à parts égales entre l’État, P.S.A. et Renault avait été créé en janvier 2009 pour aider les équipementiers à tra-

Annie Genevard lors de la visite de Nicolas Sarkozy en mars dernier (photo archive Càd).

évoquer le projet de manufac- ture.

ment une ville de cette taille avait reçu la visite d’autant de repré- sentants de l’État, dont le pré- sident de la République lui-même. Hubert Falco, Alain Joyandet, Nicolas Sarkozy, Laurent Wau- quiez, et maintenant Pierre Lel- louche qui s’intéresse de près aux problématiques transfrontalières. Au bout du compte, pour quels objectifs ? T.C.

ténor de l’État vient à Morteau.” Les mots sont durs. Certains par- lent d’un “camouflet qui ne fait plaisir qu’àAnnie Genevard. C’est une politique de monarque” pour- suit ce militant U.M.P. de longue date. Madame le maire pourra tou- jours répondre à ses détracteurs qu’elle agit pour défendre les intérêts du Haut-Doubs. Mais force est de reconnaître que rare-

Cette visite de Pierre Lel- louche a agacé des mili- tants locaux de l’U.M.P., exaspéré surtout de ne pas en avoir été informé. “On ne peut pas d’un côté nous demander de nous

“Nous tenir à l’écart.”

Les 400 salariés de Fabi Automobile n’ont pour l’instant pas de raison de s’inquiéter (photo archive Càd).

mobiliser quand il s’agit de fai- re des campagnes et de l’autre nous tenir à l’écart quand un

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Daims empoisonnés : le mystère s’épaissit L’affaire des daims empoi- sonnés a pris une tournu- re dramatique après le décès en garde à vue d’un habitant d’Éternoz convo- qué en juin dernier à la gen- darmerie d’Amancey dans le cadre de l’enquête. Les Fins - Éternoz 11 daims appartenant à Jean-Paul Guillaume ont été empoisonnés. .

En bref…

Horlogerie 4 ème Journée du Patrimoine hor- loger le 6 novembre à La Chaux-de-Fonds et au Locle. Pas moins de 46 entreprises et institutions ouvrent leurs portes à cette occasion, dont 31 à La Chaux:de:Fonds et 15 au Locle. Le programme est en ligne en activant lʼadresse électronique suivante : http://www.urbanisme-horlo- ger.ch/index.asp/3-0-75-8023- 131-207-1/ Renseignements au 00 41 32 967 62 35. Cinéma 21ème Festival du film de Mor- teau du 27 octobre au 6 novembre. 21 films à lʼaffiche. Thème de cette édition 2010 : le cinéma actuel suisse. Ren- seignements au 03 81 67 04 25. Théâtre 4 textes, 4 metteurs en scène, 1 comédienne : la pièce “4” sera jouée au Théâtre de Mor- teau jeudi 25 novembre à 20 h 30. Dans un même spec- tacle, le public pourra décou- vrir une interprète de talent, la Suissesse Aurélie Candaux, qui donnera vie à 4 histoires différentes construites dans 4 univers distincts. Renseigne- ments au 03 81 67 18 53.

A ncien commerçant des Fins, Jean-Paul Guillau- me a choisi de déménager en 2005 à Éternoz où il pour- suit son élevage de daims, une passion amorcée dans le Haut- Doubs. Les animaux sont élevés à des fins bouchères. La premiè- re anomalie survient le 21 décembre 2006 quand un daim est retrouvé mort sans raison

apparente. Pas de quoi s’affoler cepen- dant. L’incident est classé sans suite. L’affaire se com- plique quelques mois plus tard

Les rumeurs les plus contra- dictoires.

quand trois autres daims suc- combent le 16 mars 2007. Les décès deviennent suspects. La série se poursuit le 28 août 2009 et frappe cette fois-ci Ran- ka, le Saint-Bernard de l’éleveur. Aujourd’hui, 11 daims ont été empoisonnés sans qu’on puis- se identifier le ou les coupables. Le mystère alimente les rumeurs les plus contradictoires. Deux

habitants d’Éternoz : Joseph Peti- thuguenin et Dominique Blanc ont été convoqués le 22 juin der- nier par la gendarmerie d’Amancey dans le cadre de l’enquête. Ils ont été placés en garde à vue. Après son audition à 13 heures, Joseph Petithugue- nin a été remis en cellule où il

a été retrouvé allongé sur le sol et inconscient à 13 h 30. Immédiatement dépêché sur les lieux, le S.M.U.R. a tenté de le ranimer. En vain. “Le décès pour- rait provenir d’un accident car- diaque” , a précisé Alain Saffar, procureur de la République du T.G.I. de Besançon.

En août dernier, la famille de la victime a déposé plainte contre X pour“homicide involontaire”,repro- chant notamment aux gendarmes d’avoir laissé seul le gardé à vue, sans le présenter à un médecin. Le parquet du tribunal de gran- de instance de Besançon, qui confirme le dépôt de plainte, a

indiqué attendre les conclusions d’une enquête de l’Inspection générale de la gendarmerie pour décider des suites à donner. Jean- Paul Guillaume, lui, n’a pas sou- haité se prononcer sur l’affaire tant que le mystère n’est pas élucidé. F.C.

V A L D E M O R T E A U

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Vitesse automatiquement contrôlée La municipalité vient d’investir dans un sys- tème de contrôle automatique de la vitesse qui renseigne instantanément les automo- bilistes sur leur allure. En cas de dépassement, ils sont invités à lever le pied. Les Fins

L es automobilistes qui descendent la côte des Fins auront sans dou- te remarqué la présen- ce d’un panneau par- ticulier, sur la droite de la dépar- tementale, un peu plus bas que la marbrerie Radix. La municipa- lité a fait installer à cet endroit un dispositif de contrôle automatique de la vitesse. Il ne s’agit pas d’un radar mais d’un système alimen- de dépassement, le chiffre cligno- te et le conducteur est invité à ralentir. “Avec cet appareil, les gens prennent conscience de la vitesse à laquelle ils roulent. Nous avons décidé de le mettre là dans le but de sécuriser le passage des écoliers qui traversent la route un peu plus bas” explique le mai- re Gérard Colard. 11 000 véhi- cules circulent sur cet axe rou- tier bordé d’habitations. En fonc- tion de l’efficacité de ce disposi- tif, la municipalité n’exclut pas d’en installer un second, ailleurs té par des petits panneaux photovoltaïques,qui indique la vitesse instantanée à laquelle roule un automo- biliste dans un secteur limité à 50 km/h. En cas

dans le village. “Je pense que c’est dissuasif. Si c’est efficace, je crois que nous pourrons imaginer renouveler l’opération” ajoute-t- il. Ce premier équipement a coû- té 7 000 euros à la collectivité qui ne devrait pas en rester là dans sa politique d’amélioration de la sécurité. C’est ce qu’espèrent en tout cas les habitants de la côte des Fins. Dans la précédente édition du dent survenu en mai (une voi- ture a quitté la route pour s’écraser à deux pas d’une mai- son du lotissement de la Dame Blanche). Une réunion a eu lieu en mairie début octobre en pré- sence de représentants du Ser- vice Territorial d’Aménagement. Outre un rappel de la limitation de la vitesse, ainsi qu’une exten- sion probable de la ligne blanche et de la barrière de sécurité, aucune mesure importante n’a été arrêtée. T.C. journal C’est à dire, nous avons fait le point sur les inquiétudes de quelques riverains qui demandent plus de sécu- rité à la suite d’un acci-

Le dispositif est installé dans la côte des Fins plus bas que la marbrerie Radix. Ce n’est pas un radar !

“Je pense que c’est dissuasif.”

Villers-le-Lac Le collège en voie de sauvetage Le rectorat de Besançon assure que le collège de Villers-le-Lac ne fermera pas ses portes. Les craintes des Villériers sont pour le moment dissipées. M algré la baisse régulière des effectifs, l’avenir du collège de Villers-le-Lac semble assuré. Ce sont en tout cas les propos plutôt rassurants d’Élisabeth Bisot, inspectrice académique du Doubs, qui le laissent supposer. Le rapprochement des collèges de Villers-le-Lac et de Morteau, voisins de 6 km, se confirmera, mais il n’est pas question de fermer le site de Vil- lers. “L’étape suivante de la mise en réseau consistera en une fusion des deux conseils d’administration avec maintien des deux

sites” confirme M me Bisot. Les baisses d’effectifs constatées depuis plusieurs années, avec notam- ment la “fuite” de nombreux collégiens vers Jean- ne-d’Arc à Morteau, semblent jugulées. “Tels que nous pouvons projeter les effectifs dans les années à venir, cela ne laisse pas planer d’inquiétude” ajou- te l’inspectrice, même si elle reconnaît qu’au niveau de l’Éducation Nationale, “il n’y a aucune visibili- té au-delà de six ans.” L’inspection académique pous- se néanmoins à poursuivre le rapprochement avec Morteau pour une question “d’efficience pédago- gique.” La fusion des deux conseils d’administration et des deux conseils pédagogiques pourrait se fai-

La fusion dès la rentrée 2011.

re dès la rentrée 2011. Les représentants du collège de Villers-le-Lac ont été reçus par le recteur d’académie le 24 septembre dernier. Le maire Jean Bourgeois dit avoir apprécié “les propos rassurants du recteur. Le collège de Villers-le-Lac n’est plus menacé, on a com- pris l’intérêt de faire une fusion entre Morteau et Villers pour créer un grand collège de 800 élèves plutôt qu’un collè- ge moyen et un petit.” Aujourd’hui, le maire estime donc qu’il n’y a “plus aucune raison pour que les travaux prévus au collège de Villers ne soient pas engagés.” Entre-temps, c’est le collège du Russey qui a bénéficié des financements du Conseil général. Villers attend son tour. J.-F.H.

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V A L D E M O R T E A U

L’Harmonie municipale, alerte centenaire La société musicale mortuacienne souffle ses cent bou- gies fin novembre. 100 ans, et toute sa jeunesse. Musique

d’existence. La célébration aura lieu les 27 et 28 novembre. Aujourd’hui, 45 musiciens for- ment les rangs de l’Harmonie ainsi qu’un orchestre junior de 25 jeunes pousses. Les liens intergénérationnels constituent la richesse indéniable de l’association. De Raymond Matt-

1 832 : Louis Philippe, roi des Français, offre une grosse caisse à la Fanfa- re de Morteau. Premiè- re trace officielle de l’Union

Musicale de Morteau, associa- tion qui deviendra en 1910 l’Harmonie Municipale de Mor- teau et qui s’apprête à fêter, sous ce nom, ses cent ans

La formation musicale est riche de 45 musiciens.

lé, entré à l’Harmonie en 1946, aux plus jeunes membres d’à peine 14 ans, aucun fossé, des liens étroits et respectueux.

naire aura lieu les 27 et 28 novembre. Au programme du samedi soir, grand concert au théâtre de Morteau. Premiè-

Ferez) qui charmera l’auditoire notamment avec du Beethoven et des valses de Strauss. Le dimanche, place aux festivités avec un grand repas organisé à la salle des fêtes. “L’occasion de réunir toute la grande famille et les amis musiciens.” Une expo- sition de photos et un diapo- rama retraceront la longue his- toire de cette harmonie toujours aussi vivante, cent ans après sa naissance. J.-F.H.

re partie assurée par l’Harmonie (direction Antoine Salvi), avec des solistes, des vio- lons et du chant. “Nous jouerons

“C’est ça qui fait la for- ce de ce genre d’associations, de voir que les plus anciens transmettent aux plus jeunes, comme l’a fait

“L’Harmonie, c’est une grande famille.”

longtemps Claude Maille, tou- jours membre de l’Harmonie. L’Harmonie, c’est en fait une grande famille” se félicite Vin- cent Colard, président depuis 2006. Le grand week-end du cente-

notamment la musique du film La Liste de Schindler et Alice au pays des merveilles” note le président. En deuxième par- tie, l’Harmonie laisse la scène à l’orchestre philharmonique de Besançon (direction Fabrice

Renseignements au 03 81 67 52 25

L’Harmonie en 1911, moins d’un an après sa création officielle.

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V A L D E M O R T E A U

Les voitures ont souffert des gravillons C’est le grand retour du gravillon sur les routes du Haut- Doubs. Revêtement efficace, plus économique que le bitume, il cause aussi plus de dégâts sur les voitures… Routes

En bref…

Frontaliers La Maison transfrontalière euro- péenne organise une confé- rence sur les dossiers dʼactualité du Groupement transfrontalier européen mercredi 27 octobre à la salle des fêtes de Mor- teau, de 18 h 30 à 20 heures Seront abordés les thèmes sui- vants : la retraite, les alloca- tions familiales, lʼA.V.S., le 2ème pilier, le marché de lʼemploi. Cette conférence est ouverte à tous. Renseigne- ments et inscriptions au 03 81 68 55 19. Racontotte Le numéro 89 de la Racontot- te est sorti. La revue “Nature et traditions comtoises” est entièrement dédiée au thè- me de lʼabsinthe. Il a été en grande partie écrit par Benoît Noël, grand spécialiste de la Fée Verte. Loto Le 14 novembre, le loto de lʼA.D.M.R. se déroulera à la salle polyvalente des Fins à 15 heures (ouverture des portes à 14 h 30). De nom- breuses quines sont à gagner comme des produits régionaux, petit électroménager et des bons dʼachat.

D es graviers qui s’écrasent sur les pare- brise et qui claquent sur la carrosserie, le tout enrobé d’un épais nuage de pous- sière. Pendant quelques jours, on se serait cru sur une piste. Ces dernières semaines, c’est dans ces conditions que les automobilistes ont circulé sur les routes du Haut- Doubs et en particulier sur celle des Microtechniques, qui ont fait l’objet d’un programme de réno- vation. Beaucoup de conducteurs ont été surpris du procédé utili- sé par les services techniques de

Objectif : faire bien, au meilleur coût et pour longtemps. Plutôt que de poser des tacons ici et là sur les trous, ce qui aurait été la solution la moins onéreu- se, le Conseil général a préféré reprendre de longues portions de routes endommagées en choi- sissant des procédés techniques économiques. “Le gravier n’est pas moins pérenne que l’enrobé, c’est juste une technique routiè- re différente” précise le service des routes du Département qui ont diagnostiqué la chaussée avant de définir le procédé d’intervention le plus approprié. “Les routes ont souffert l’hiver der- nier. La plupart n’étaient pas étanches. Elles ont subi les effets du gel et du dégel auxquels sont venues s’ajouter les agressions mécaniques du chas- se-neige.” Lorsque la structure de la route était saine, la chaussée a été cou- verte d’un enduit qui garantit l’étanchéité de celle-ci sur lequel ont été déversés des graviers. Ce tapis de roulement est stable, il offre une meilleure adhérence aux automobiles mais il est aus- si plus bruyant. C’est notamment pour cette raison qu’on utilise du

l’État et duConseil géné- ral pour rénover des routes dégradées l’hiver dernier.Au lieu d’un tapis de roulement en bitu- me noir et lisse, ils se retrouvent à circuler par- fois sur un tapis gris, rugueux et bruyant.

“Les gra- villons ont posé quelques soucis.”

La route des Microtechniques a été rénovée. Les services techniques l’ont couverte d’enduit avant d’ajouter les graviers. La route est étanche, stable mais bruyante.

Cette technique est moins luxueuse, mais elle est aussi moins coûteuse et tout aussi effi- cace. Rappelons qu’au printemps dernier, le Conseil général a déga- gé un budget exceptionnel de 20 millions d’euros pour régéné- rer les chaussées départemen- tales. Un crédit à consommer sur quinze mois pour un program- me englobant 320 opérations.

bitume plutôt que du gravier pour rénover les routes en agglomé- ration. Ce sont les automobilistes qui ont fait les frais des gravillons le temps que le tapis de roule- ment soit stabilisé. Beaucoup se sont tournés vers leur assureur après que leur pare-brise ait été endommagé. Une tendance

confirmée par un cabinet d’assurance A.G.F. à Pontarlier. “Les gravillons ont posé quelques soucis. Nous avons payé beau- coup d’optiques avant et de pare- brise. Le nombre de sinistres pour bris de glace est plus important.” Les assurances ne peuvent pas se retourner contre le proprié-

taire de la route. “À partir du moment où la présence de gra- vier est signalée sur la chaus- sée par un panneau, c’est inat- taquable.” Heureusement, un phare cassé ou un pare-brise n’engendre pas de malus pour un automobiliste. T.C.

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V A L D E M O R T E A U

Passion lapin pour deux Mortuaciens Deux habitants du Val de Morteau, Xavier Gattaud et Jean-Paul Mainier, ont contrac- té le virus de la cuniculture. Passion d’adolescent orientée sur les lapins de concours. Morteau

X avier Gattaud est plu- tôt branché sur les lapins Gris de Vienne, une race d’origine alle- mande au pelage gris brun clair. Il en élève une bonne trentaine chez lui. Jean-Paul Mainier pré- fère le Géant Blanc de Bousca, d’un format un peu plus développé et au pelage d’un blanc imma- culé. Les deux copains adhèrent à l’Association franc-comtoise des amis de la basse-cour qui regrou- pe pêle-mêle des éleveurs de volailles, lapins, cobayes… Le goût de l’élevage, on l’a ou pas. Certains agriculteurs dor-

miraient presque avec leurs vaches tant ils ont la passion d’une race et d’autres préfèrent les travaux des champs. “J’ai toujours été attiré par les lapins

ciper aux concours. “L’association des amis de la basse-cour regrou- pe environ 80 membres. On orga- nise par exemple chaque année une exposition pendant la Foire

Comtoise.” Il existe dif- férents types de concours axés soient sur toutes les races ou ciblés uniquement sur

gris et blanc, témoigne Xavier Gattaud. Tout a com- mencé à l’adolescence quand on nous a

Un beau mâle primé cham- pion de France.

une seule race. Les concours généraux sont segmentés en cinq catégories définies en fonction de la taille ou du pelage : Gran- de race, race à poils longs, race naine…Différents trophées sont attribués. Ils récompensent le champion de l’exposition, les vainqueurs de chaque race. L’éleveur peut aussi participer aux concours par type de race. Xavier détient par exemple dans ses clapiers un beau mâle pri- mé champion de France. “J’adhère aussi au club des Gris de Vienne. C’est pratique si l’on souhaite procéder à des échanges de mâles. Il faut compter une bonne année pour faire un beau lapin dans cette race.” L’éleveur d’animaux d’exposition a forcément l’esprit de compé- tition. Il ressent toujours ce fris- son à l’idée de se confronter aux autres éleveurs. Dans tout éle- veur sommeille bien sûr un sélec- tionneur qui procède à des croi- sements de façon plus ou moins empirique. “Il faut simplement

ramené deux lapins à la mai- son.” Un vrai coup de foudre. La finalité de la passion est bien sûr de sélectionner des lapins les plus proches du standard de la race. Ce qui signifie pour Xavier et Jean-Paul de parti-

Jean-Paul Mainier et Xavier Gattaud partagent la même passion du lapin.

amateurisme. “Comme on dit, lapin, bête à chagrin” , sourit Xavier en évoquant les tracas liés à cet animal très craintif et qui nécessite d’être assez vigi- lant sur le plan sanitaire. Un simple courant d’air peut se transformer en véritable épi- démie. Mieux vaut alors remé- dier rapidement à la situation, sinon le pire est à craindre. Tou- jours sur ses gardes, le lapin panique vite face au danger que

représente un prédateur pré- sumé. Il réagira de la même façon s’il est surpris par un éclat de voix, un geste brusque. C’est aussi le charme et les risques de travailler avec du vivant. Nos deux éleveurs s’en accommodent facilement tant la passion est, elle aussi, bien vivante en eux. F.C.

veiller à ne “polluer” les souches pures.” Ce qui signifie que les hybrides finissent forcément à la casserole, comme les autres d’ailleurs. On peut élever des lapins de concours et appré- cier aussi de déguster un bon civet. C’est en tout cas le fait de Xavier et son confrère cuniculteur. L’un comme l’autre restent assez rai- sonnables dans leur passion pra- tiquée bien sûr dans le plus pur

Xavier Gattaud s’est spécialisé dans l’élevage du Gris de Vienne. Une race d’origine allemande à la jolie fourrure de couleur gris brun clair.

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V A L D E M O R T E A U

La route forestière aux 75 propriétaires privés Le morcellement de la forêt privée comtoise constitue probablement l’un des principaux freins à la valorisation de cette ressource. Exemple aux Combes avec un projet de desserte forestière difficile à mettre en place. Les Combes

C e projet encore au stade embryonnaire illustre néanmoinsassezbienles conséquences liées au morcellement forestier. Tout part d’un propriétaire soucieux d’améliorer l’accessibilité à sa par- celle. “Je lui ai conseillé d’étendre son projet de façon à desservir la forêt située entre la fromage- rie des Combes et le tunnel fer- roviaire au-dessus de Remonot. Ce massif de 86 ha comprend 140 parcelles réparties entre 75 propriétaires” , explique Pierre

Roy, technicien forestier indé- pendant. On entre alors dans le cadre d’une création d’Association Syndicale de desserte forestière (A.S.A.). Le projet est piloté par la Chambre

espace et territoire à la Chambre d’agriculture. La première réunion a eu lieu fin 2008, la seconde courant 2009, sans susciter l’amorce d’une

mage car les fonds alloués aux dessertes forestières vont dimi- nuer.” Pierre Roy n’est qu’à moitié sur- pris de ce désintérêt. Il cite pour exemple le projet d’A.S.A. àArçon qui a mis presque 10 ans avant d’aboutir. 131 propriétaires, dont 3 communes étaient concernés sur une forêt de 312 ha… “Une desserte forestière peut générer quelques nuisances mais elle per- met aussi de valoriser des par- celles laissées parfois à l’abandon car inaccessibles” termine le spé- cialiste. F.C.

dynamique collective. “Il s’agirait de réali- ser 2 km de desserte avec un accès pour les grumiers. Cela repré- sente 3,5 m de largeur

Quelques propriétaires farouchement opposés.

d’agriculture du Doubs. “On est seule- ment en phase de pros- pection. Il y a encore quelques propriétaires

farouchement opposés. On est sur des échéances de réalisation à 3, 4 ou 5 ans” , confie Sabine Lefèvre, conseillère forestière au service

de chaussée et presque le double en emprise. On était parti sur 70 à 80 % de subventions mais les gens hésitent encore. C’est dom-

160 000 propriétaires privés Le morcellement forestier ne facilite guère la création de desserte forestiè- re car les petits propriétaires ne voient pas toujours l’intérêt d’investir dans une route qu’ils utiliseront finalement très peu. L a forêt privée comtoise couvre 320 000 ha appar- tenant à 160 000 pro-

Ce soir, c’est soirée “disco” ! Morteau Collectionneur de vinyles, Alain Coste s’apprête à sortir des cartons les perles des années 70, 80 et 90 dans le cadre d’une soirée “vintage” organisée au Terminus le 30 octobre.

descendants. “Dans certains coins de Franche-Comté com- me dans la vallée de la Loue, le morcellement est tel qu’on n’arrive même plus à retrou- ver les propriétaires. C’est moins vrai dans les forêts de résineux qui ont plus de valeur que les anciens vergers de la Loue.” Le morcellement est avant tout lié à un problème de transmission. Le syndicat présidé par Jean- François Joriot milite pour le regroupement des parcelles. “Un paragraphe de la loi de modernisation agricole pro- mulguée en juillet dernier octroie un droit de préférence aux voi- sins pour l’acquisition de par- celles de moins de 4 ha.” Il exis- te aussi des mesures fiscales proposées par les Conseils

généraux qui prennent en char- ge les frais de notaire dans les transactions forestières. Des dispositifs incitatifs car les frais pour une surface de 10 ares approchent parfois la valeur de la parcelle. “Le Conseil général du Doubs mène actuellement une vaste opération de restruc- turation dans la vallée du Des- soubre” précise Jean-François Joriot qui confirme aussi la dimi- nution des aides pour les des- sertes forestières. “Les crédits ont été divisés par trois. C’est en pleine contradiction avec le discours du président Sar- kozy qui annonçait vouloir favo- riser les dessertes forestières dans l’objectif d’aller vers une meilleure exploitation de la forêt privée.”

priétaires, soit une surface moyenne de 2 ha. “On parle bien de moyenne car la four- chette varie de 1 000 ha à des parcelles de 1 ou 2 ares. À titre indicatif, la surface moyenne en France avoisine 3 ha et le cham- pion d’Europe c’est la Suède avec une moyenne de 94 ha” , annonce Jean-François Joriot, le président des forestiers pri- vés de Franche-Comté. Sachant quʼun petit propriétai- re retourne en général dans ses coupes seulement tous les 30 ans, on peut comprendre ses réticences à participer au finan- cement dʼune route qui profite- ra peut-être uniquement à ses

Parmi les centaines de vinyles qu’il possède, Alain Coste choisira ceux qui ont marqué leur époque.

C’ est à la suite d’une soi- rée en discothèque qu’AlainCoste a eu envie de ressortir des cartons ses vinyles qu’il possède par centaines. Ce trentenaire est un passionné de musique. “Il y en a que je n’ai pas écouté depuis vingt ans” dit- il, savourant déjà le plaisir de faire tourner ses disques sur une platine. Il aura bientôt l’occasion de la faire en public ! Le samedi 30 octobre, il ins- talle ses machines au bar le Ter- minus à Morteau pour une soi- rée “vintage” qui débutera à par- tir de 21 heures. Le sujet devrait sans peine convaincre les fans nostalgiques des années 80, une époque où la création musicale était une des plus inventives. Mais Alain Coste va explorer d’autres périodes. Si les années 80 sont la colonne vertébrale de son pro- gramme, le mégamix qu’il pré- pare fera des sauts dans le

temps, explorant aussi les années 70 et 90. U2, Police, Gold- man, Alphaville, Midnight Oil, Indochine, MC Solaar, A-Ah, les Rita Mitsouko, les Doors, les Rolling Stones, et même Daft

premier vinyle. Un disque d’Alphaville, sur lequel figurait le tube Forever Young. Vinrent ensuite War de U2, et Thriller de Mickaël Jackson. Le garçon a plutôt bon goût.

Punk ou Nirvana, dur- dur de ne pas céder à la tentation. “Là, je me fais plaisir. Beaucoup de mor- ceaux que les gens enten- dront sont passés au Top

Au lycée à Pontarlier, il passait son temps chez les disquaires. ça ne s’invente pas ! “Pour la petite histoire en 1989- 1990, j’ai été animateur

“Là, je me fais plaisir.”

50. ce sont des musiques qu’ils connaissent” annonce le D.J. d’un soir, qui n’exclut pas d’ailleurs de reprendre du ser- vice à la suite de ce rendez-vous. Un retour aux sources ? Sans doute. Appelé à d’autres occu- pations, Alain Coste a laissé de côté la musique ces dernières années, alors que cette passion a longtemps guidé sa vie. Gamin, il rêvait devant le rayon disque des supermarchés où s’étalaient les 45 tours (hé oui, ça a exis- té !). À 12 ans il a acheté son

sur R.G.D. (Radio Grande Dif- fusion)” se souvient-il. Une autre époque. Claude Gyss, le patron du Terminus ne pouvait pas lui faire de plus grand plaisir que celui de le laisser faire tour- ner une nouvelle fois ces vinyles sur les platines. Quelque chose nous dit que ce ne sera pas la dernière. T.C.

Renseignements : Alain Coste : 06 33 60 76 98

Le morcellement ne facilite guère la création de dessertes forestières car les petits pro- priétaires ne veulent pas investir dans une route qu’ils n’utiliseront que très peu.

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