Journal C'est à Dire 159 - Octobre 2010

P L A T E A U D E M A Î C H E

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Maîche Petit cabas, grand cœur L’épicerie sociale à Maîche aide aujourd’hui 35 familles du Plateau à se nourrir alors qu’elles n’étaient que 4 à bénéficier de l’aide lancée en mai dernier. Le point.

D epuis le 25 mai et l’ouverture de l’épicerie sociale“Petit cabas” située dans l’ancienne poisson- nerie deMaîche,les allées et venues de personnes venant acheter à moindre coût des denrées ali- mentaires se font toujours plus nombreuses chaque mardi. “On prévoit même d’ouvrir le jeu- di” explique Renée Bailleux, présidente du syndicat d’action sociale du plateau de Maîche et adjointe au maire chargée de l’action sociale. Au départ, seulement quatre familles bénéficiaient de ce ser- vice d’urgence. Cinq mois plus tard, elles sont quasiment dix fois plus nombreuses, preuve que cet appui de courte durée a sa raison d’être alors que “Les Restaurants du cœur” vont ouvrir à Maîche le 29 novembre. En outre, 35 paniers d’urgence

ont été livrés pour répondre à des besoins immédiats. Les critères pour bénéficier de cette aide apparue en complé- ment de l’appui au mouvement lancé par Coluche sont cadrés : “Il faut que le revenu de reste à vivre ne dépasse par 240 euros par mois pour une personne. En

clair, cela fait 8 euros par jour et par per- sonne. En plus, les personnes s’engagent dans un projet et acceptent de travailler avec une conseillère

8 euros par jour et par personne.

nent prêter main-forte. D’autres sont bienvenus. Il faut en effet aller rechercher les denrées don- nées par la Banque alimentai- re du Doubs. “Nous les achetons 70 euros la tonne” calcule Renée Bailleux. Financé par la publi- cité et l’aide d’entreprises maî- choises, le camion de ramas- sage multiplie les allers et retours pouvant agrémenter les rayons de produits frais. Une association s’est créée pour gérer ce nouveau service, présidée par Pascal Blot-Fallot. E.Ch.

Les bénévoles du Petit cabas : Maurice, Denise, Jeannine (qui se cache), Marcel, Yolande, André, Renée, Pascale, Danyel, Gérard et Daniel, les deux livreurs du jour.

Logement H.L.M. vacants : Maîche en fin de classement Dans le Doubs, Maîche détient le plus fort taux de vacance (9,3 %) avec 29 logements H.L.M. vides sur 317. Une mauvaise note qui s’explique. L es enquêtes nationales prouvent leur limite. Dans un récent rapport consacré aux habitations route de Charquemont. L’ancienne maison des douanes située à proximité d’Intermarché sera de son côté réaménagée avec 15 logements dans lesquels les habitants du Clos Saint-Michel seront relogés. Bailleux, adjointe chargée de l’action sociale. Démolie, la bar- re d’immeuble laissera place à des bâtiments plus petits et flam- bant neufs “qui seront toujours des H.L.M.” précise l’adjointe. Avec 300 personnes, le Clos Saint- Michel représente 10 % de la population de la ville mais son à logement modéré (H.L.M.), le quotidien “Aujourd’hui en Fran- ce” épinglait la commune de Maîche comme étant la seule ville du Doubs où le taux de

pour mieux gérer leur argent ou participent à des ateliers cuisi- ne” dit l’adjointe. L’épicerie, c’est aussi un moyen de créer du lien social. Les personnes qui achè- tent les denrées à faible coût peuvent profiter de l’aide soit 3, 6 ou 9 mois. Un énorme élan de solidarité s’est créé autour de cette nou- velle structure et ce ne sont pas moins de 35 bénévoles qui vien-

En Franche-Comté, la palme revient à la ville de Beaucourt, dans le Territoire-de-Belfort, où 80 logements sont vacants, ce qui représente un taux de vacan- ce de 13,60 %. À côté de Maîche, on retrouve Audincourt avec 169 logements vides sur 2 323, soit un taux de 7,3 % et Grand-Char- mont (59 sur 1 029 avec un taux de 5,8 %). En France, 700 000 personnes sont actuellement en attente d’un logement social. E.Ch.

vacance des H.L.M. avait explosé. La ville de Joseph Parrenin (P.S.) n’est-elle pas sociale ? Rien à voir,

importance devrait diminuer avec cette restructuration (56 appartements seront démolis, 73 rénovés et

FRONTALIERS L’assurance santé HAUT DE GAMME

56 appartements démolis.

20 reconstruits). Fin de l’opération en 2014 dont l’objectif est d’améliorer non seulement les conditions de logement,mais éga- lement d’ouvrir ce quartier vers l’extérieur en détruisant l’immeuble situé le long de la

“c’est simplement que nous enga- geons un programme de restruc- turation avec Habitat 25 du Clos Saint-Michel. Des logements sont vacants car ils vont être détruits ou ne répondent pas ou plus aux normes actuelles” annonce Renée

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Habitat 25 rénove des H.L.M. au Clos Saint-Michel, expliquant le fort taux de vacance.

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