Journal C'est à Dire 125 - Septembre 2007

Le journal gratuit du Haut-Doubs

25 septembre 2007 N° 125

Le journal du Haut-Doubs

5 BIS , G RANDE R UE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - F AX 03 81 67 90 81 I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S

LA RÉPUBLIQUE FÊTE SES 60 ANS Plongée au cœur du Saugeais

S O M M A I R E

Les collèges ont fait peau neuve. Les collèges Jean-Claude Bouquet de Morteau et Mont-Miroir de Maîche ont été entièrement réha- bilités après plus de trois ans de travaux. Inauguration le 19 octobre et le 22 novembre. (pages 10 et 19) Frontaliers, public à risque. Le nombre de dossiers de surendettement est en bais- se dans le Doubs. Mais fait paradoxal, il y aurait de plus en plus de travailleurs frontaliers confrontés à ce genre de difficulté. (page 29) La production de saucisse n’a jamais été aussi forte. Le leader local du marché, Morteau Saucisse, tourne à plein régime. Pour recruter du renfort, la société a dû chercher des intérimaires jusqu’en Haute-Saône. (page 32) Un importateur de chalets du Haut- Doubs condamné par la justice. La société “Demeures et chalets du Canada” a été mise au tribunal par un couple qui avait payé 100 000 euros mais n’avait jamais été livré de leur matériel. Depuis cette affai- re, d’autres victimes se font connaître. (page 34) Le boom du rachat de crédit. Le rachat de crédits de particuliers en difficultés concer- ne de plus en plus de monde. Ce secteur est porteur. Le point avec un des leaders nationaux du marché. (page 39)

(Dossier pages 10 à 16)

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R E T O U R S U R I N F O

ÉDITORIAL

L’actualité bouge, les dossiers

La délinquance est en baisse dans le Haut-Doubs et pourtant

Identité Existe-t-il une identité saugette ? Sans conteste oui. Et même aujour- d’hui si l’existence de cette Répu- blique d’opérette repose sur une vaste boutade, elle n’en a pas moins des fondements historiques qui s’enracinent dans le plus haut Moyen âge. Alors serait-on tenté parfois de ricaner en observant d’un œil d’ethnologue les rites et coutumes de ses habitants, il est néanmoins incontestable que la mentalité saugette existe bel et bien. Le folklore y est naturelle- ment pour beaucoup. Mais ce qui aurait pu apparaître comme un épi- sode franchouillard de la culture locale est beaucoup plus profond que cela aux yeux des intéressés. Et contrairement à d’autres parti- cularismes régionaux qui ne sont plus portés que par les anciens, l’âme saugette continue à être véhi- culée par la jeunesse. A-t-on déjà assisté à une soirée dans ces com- munes de Gilley ou Lièvremont qu’il est frappant de constater à quel point la fierté saugette est che- villée au corps de ses jeunes habi- tants. Pourtant, l’identité sauget- te repose, a priori , sur peu de choses. Assez pourtant pour en faire un motif de rassemblement, une sorte de ciment social inter- générationnel. Vu d’extérieur, le Saugeais est souvent vu avec éton- nement, parfois raillé avec mépris. De l’intérieur, l’affaire est prise très au sérieux. Si le protocole au trait un peu trop appuyé agace certains, d’autres sont admiratifs de ce que les Saugets ont réussi à faire à par- tir de leur particularisme. Notam- ment sur le plan de la valorisa- tion touristique. Est-ce un hasard si la République qui fête ce mois- ci son 60 ème anniversaire est réfé- rencée chez la plupart des auto- caristes ? Peut-on croire que le tuyé du Papy Gaby reçoit plus de visiteurs chaque année que le châ- teau de Joux, fleuron du touris- me local du Haut-Doubs ? Ce suc- cès tient sans nul doute à la fier- té des ressortissants saugets, dou- blée d’une certaine habileté sous leur apparence un poil rustre. Le Saugeais a ses détracteurs aussi, qui dénoncent une mentalité peu ouverte à recevoir quelque influen- ce de l’extérieur. Les anti-Saugeais ne sont pas vraiment bien vus dans ce territoire. Mais l’identité de cette république dans la Répu- blique a ses adeptes. Ils y voient une sympathique histoire qui a comme principal mérite d’unir ses habitants à des mêmes valeurs où la tradition est une notion qui confine au sacré. J ean-François Hauser

S uite à l’article paru le mois dernier consacré à la fer- meture d’une classe à l’école du Centre et à l’annon- ce de la suppression prochai- ne du transport scolaire du midi sur certains quartiers de Villers- le-Lac, le maire Jean Bourgeois n’a pas manqué de réagir. “Le maire n’est pas inspecteur d’aca- démie se défend-il. La décision de fermer une classe au Centre n’émane que de l’autorité aca- ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros,

L e 14 septembre, la bouche- rie de Montbenoît se faisait braquer. Ce genre de fait divers est plutôt rare dans le Haut-Doubs. Aussi déplorable soit-il, il ne saurait faire oublier que la délinquance recule sur l’ensemble du département. Par exemple, au mois d’août, dans le Doubs, 1 713 faits de délinquance ont été enre- gistrés, soit une chute de 4,25 % par rapport à août 2006. Plus géné- ralement, sur les huit premiers mois de l’année, les services de la pré- fecture remarquent que la délin- quance de voix publique est éga- lement en baisse de 6,88 %, ce qui correspond à 458 faits en moins. Sur la même période, le taux d’élu- cidation est de 42,92 %.

En revanche, le nombre de faits de violence aux personnes reste constant dans le Doubs puisqu’il recule de seulement 0,11 %. “Ces violences restent trop nombreuses” remarquent les services de l’État. Le bilan est en revanche plus miti- gé du côté de l’insécurité rou- tière. Malgré une diminution du nombre d’accidents sur les routes du Doubs depuis le début de l’an- née de 3,59 %, ceux-ci sont plus violents. Le nombre de blessés progresse de 1,70 %, au même titre que celui des tués qui aug- mente de 11 % En huit mois, 27 personnes ont trouvé la mort sur les routes du Doubs en 2007 contre 24 sur la même période en 2006.

Écoles de Villers-le-Lac : le maire se défend

sauver le circuit méridien du Montot, j’ai accepté de prendre une année durant et à titre exceptionnel, la charge de la moitié du coût, soit 4 900 euros. Et maintenant, il m’est fait

reproche de machination. C’est consternant” , déplore Jean Bourgeois, irrité par des per- sonnes qui selon lui, énoncent “des contrevérités proprement scandaleuses.”

démique, quand bien même le maire et le conseil municipal auraient été consultés. La fer- meture d’une école comme cel- le de Chaillexon dont les effec- tifs ne sont pas inférieurs au seuil minimum est soumise à l’accord de la commune et de tous les parents. Il s’avère donc que les conditions n’étant pas réunies, l’inspecteur d’acadé- mie a retenu la fermeture d’une classe au Centre puisque le

chiffre de 209 élèves pour main- tenir les 9 classes n’était pas atteint” poursuit Jean Bourgeois. Le maire revient également sur “l’amalgame” concernant les transports scolaires du midi. Il apporte ses explications : “Le Conseil général a décidé la remi- se à plat des circuits pour 2009. De plus, il souhaite supprimer tous les transports de midi qui font doublon avec une possibi- lité de restauration scolaire. Pour

Alain Marguet défend la Suisse

S uite au dossier consacré le mois dernier à cette thé- matique, où était pointé du doigt le “danger” potentiel que pouvait représenter la gran- de dépendance du Haut-Doubs par rapport à la Suisse, le pré- sident de l’Amicale des fron- taliers tient à défendre la Suis- se. Concernant les paradis fiscaux : “L’accord de libre-échange de 1972 entre l’U.E. et la Suisse ne donne aucune base légale à la Commission européenne d’in- tervenir. La Suisse n’est pas membre de l’U.E., elle n’est donc pas contrainte d’éradiquer la concurrence fiscale” argumen- te M. Marguet. Concernant les accords bilaté- raux, “la remise en cause de ceux-ci semble difficile, car ils ont constitué une véritable révo- lution en 2002, dans 26 cantons et la Confédération, avec autant de constitutions à modifier. En application depuis cinq ans, c’est une réussite, et les Suisses ont tenu leurs engagements : ver- sement à l’Union Européenne de 300 millions de francs suisses sur la fiscalité et l’épargne, et d’1 milliard de francs suisses de cohésion sociale pour l’arrivée des pays de l’Est” ajoute-t-il. Pour la formation profession- nelle, Alain Marguet prône la “contractualisation entre l’en- treprise française et l’apprenti afin d’obliger celui-ci à travailler au moins deux ans pour elle après l’obtention du diplôme, contribution suisse à définir en fonction des diplômes.”

“Le problème est franco-fran- çais” estime le représentant des frontaliers. “En France, ce sont les entreprises qui financent les collectivités (taxe profession- nelle, taxe foncière), la sécurité sociale. On ne va quand même pas reprocher aux Suisses de soutenir leurs entreprises (impôt société à 20 % faible taxe fon- cière). La seule manière de main- tenir un tissu industriel dense côté France est de mettre en place une zone franche en exo- nération partielle de charges” martèle-t-il encore. Le président de l’Amical rap- pelle les bienfaits de cette fron- tière commune pour la Franche Comté avec une manne finan- cière annuelle de 500 millions d’euros, la prospérité du ter- tiaire, le développement des villes et des villages. “C’est pour- quoi, il faut arrêter de stigmati- ser les 18 000 frontaliers, qui ne représentent que 3 % de la population active franc-com- toise, et de cristalliser, tous les malheurs sur leur dos” dit Alain Marguet. Il termine par une com- paraison : “En 20 ans, le direc- teur de la promotion écono- mique Karl Dobler, a implanté 500 entreprises sur le canton de Neuchâtel, nécessitant régu- lièrement des voyages de pros- pection aux États-Unis. En Fran- ce, dans le même temps, on reprochait quelques déplace- ments, au Japon, à l’agence de développement économique du Doubs (A.D.E.D.). Il faut savoir se donner les moyens de réus- sir.”

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B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Ont collaboré à ce numéro : Jean-Marie Steyner (mots fléchés) Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Septembre 2007 Crédits photos: C’est à dire, Georgette Bertin, Démocrate, Henri Leiser, Morteau Saucisse, Julien Pagnot, Claude Verdan, Ville de La Chaux-de-Fonds.

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V A L D E M O R T E A U

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Morteau

Dans quelques semaines, le café du Commerce cessera son activité. Le propriétaire Jean-Pierre Renaud prend sa retraite. Le Commerce tire le rideau

Jean-Pierre Renaud tourne la page tranquillement après 26 ans passés derrière le comptoir.

mairie avait trouvé sa place à Morteau avec son lot d’habitués. Il était le point de rencontre des marchands de farine et de bes- tiaux avant d’être le quartier général du handball, du tennis, des anciens combattants ou des classes. “C’était un lieu de ren-

tir, le Commerce figurait encore parmi les lieux incontournables. “Parfois, lors de lotos, il y avait des gens dans les trois salles de l’établissement : dans le café, à la cuisine et dans la grande sal- le à l’étage.” L’organisation était au point pour faire circuler d’une pièce à l’autre les numéros tirés du sac. Mi-octobre donc, le Commerce tire sa révérence avec Jean-Pier- re Renaud. L’homme est serein, sans émotions particulières. “Je tourne la page tranquillement. Il ne faut pas regarder derrière.” Une nouvelle vie se profile pour lui, faite de sport et de voyages. Quant au bâtiment construit en pierres de Montlebon, il sera ven- du et transformé en logements. T.C.

géraient le café pendant que les hommes étaient à la vente de char- bon ou de légumes” raconte Jean- Pierre Renaud qui s’est inté- ressé de près à cette histoire. Le Commerce existait déjà. En 1885, la maison de la Grande rue abritait un marchand de vin.

Le Commerce ainsi que plusieurs maisons de la Grande rue a été dévasté par le feu en 1865.

U ne page se tourne dans le petit monde des cafetiers mortuaciens. Le Commerce, l’en- seigne, emblématique du haut de la Grande rue s’apprête à fer- mer définitivement ses portes. À 62 ans, le propriétaire Jean- Pierre Renaud aspire à la retrai- te après avoir tenu l’établisse- ment pendant 26 ans. Il n’y aura pas de repreneur. “Avant, je tra- vaillais à la boucherie qui était

C’est aux environs de 1910 que l’établisse- ment devient un café- restaurant tenu par la famille Rième. L’adresse logeait alors

dez-vous. Les jours de foire, toutes les transactions se fai- saient là entre les cul- tivateurs qui ven- daient leurs bêtes et

juste à côté” précise-t-il. C’est donc avec lui que s’arrête l’his- toire de cette affaire familiale qui a débuté il y a un demi-siècle avec Henri Renaud. À l’époque, le café faisait partie de ces endroits qui permettaient de tis- ser du lien social. On venait y rencontrer l’autre, boire une cho- pe, le tout dans un joyeux brou- haha les jours de foire. Aujour- d’hui, le métier a changé, bridé par une législation qui interdi-

ra bientôt la cigarette dans ces lieux, après y avoir limité la consommation d’alcool. La télé- vision, Internet, et le rythme d’une société individualiste se chargent de vider ces cafés de leur clientèle. Pourtant, avant la guerre, cet- te activité était florissante à Mor- teau. “En 1930, la ville comptait 48 bistrots pour 3 000 habitants. Les tenanciers avaient une double activité. En général, les femmes

“ Il y avait des écuries dans cette maison.”

le passant “à pied et à cheval. Pension, chambres, repas à tou- te heure” peut-on lire sur une ancienne affichette écrite à la main. “Il y avait des écuries dans cette maison” poursuit Jean-Pier- re Renaud. Ce café situé à deux pas de la

les acheteurs” se souvient le cafe- tier. L’établissement sera l’an- nexe dumaquignonnage jusqu’en 1995 le premier mardi de chaque mois. Dans les années cinquante, où il n’y avait guère à Morteau que le cinéma et les lotos pour se diver-

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V A L D E M O R T E A U

Événement La Force T fait escale à Villers-le-Lac Les 7 et 8 décembre prochains, le Téléthon du Val de Morteau poursuit son tour des communes. L’édition 2007 fera escale à Villers-le-Lac. Une réunion de préparation est programmée le 22 octobre.

Agriculture Menaces O.G.M. aux portes de la Franche-Comté Des cultures de maïs transgénique sont pratiquées dans le département de l’Ain. Elles s’inscrivent dans l’aire d’appellation du comté, ce qui suscite bien des inquiétudes chez les défenseurs des A.O.C.

C hez Serge Riotte, le respon- sable de l’association comité des fêtes-Téléthon 2007, c’est déjà l’ébullition. À près de trois mois de l’événement, la force T est déjà en marche. Normal, il s’agit de pré- parer la plus grosse manifestation de l’année pour le Val de Morteau. À chaque

lérienne. Des ventes de torchons à l’ef- figie du Saut du Doubs et agrémen- tés d’un calendrier 2008 seront mises sur pied avant le jour J, à 5 euros piè- ce. La marche aux flambeaux partira de la salle des fêtes de Villers-le-Lac, fera une boucle avant de rejoindre le site de la Griotte. Le samedi matin, parmi les temps forts, les enfants des écoles proposeront des animations. Afin de peaufiner le programme et pour mobiliser le plus de monde, une réunion de la Force T est programmée à Villers- le-Lac le 22 octobre prochain. “Nous recherchons des bénévoles !” annonce Serge Riotte. Si vous souhaitez parti- ciper à l’aventure, il est possible de contacter Irène Bergeon (03 81 68 05 18), Mireille Billod-Girard (03 81 68 03 85), Georgette Lefebvre (03 81 68 03 68) ou Serge Riotte (03 81 68 48 38 ou 06 08 18 15 60).

Les 7 et 8 décembre, le centre névral- gique de la manifestation sera la pla- ce de la Griotte. La salle des fêtes jugée trop petite laissera donc la place à un immense chapiteau de 2 100 m 2 , place de la Griotte. “Il sera beaucoup plus grand encore que celui de Morteau l’an dernier. Le Téléthon reçoit de plus en plus de monde” constate M. Riotte. me d’habitude, tous les plaisirs gus- tatifs pourront être satisfaits. Parmi les nouveautés annoncées, un bar à cocktails, un salon de maquillage, un salon de thé et un stand péruvien avec soupe locale. Les bassins du Doubs reconstitués en puzzle géant consti- tueront le fil rouge de cette édition vil- Une quinzaine d’associa- tions du Val de Morteau ont déjà signifié leur partici- pation. Sur les stands, com-

L e nouveau décret de l’A.O.C. comté inclut l’interdiction for- melle d’aliments O.G.M. dans l’alimentation des vaches. En découvrant au printemps 2007 que plusieurs dizaines d’hectares de maïs transgénique étaient mis en cultu- re à la limite du Jura, notamment sur le canton de Coligny, la Confé- dération Paysanne n’a pas manqué d’alerter le Conseil régional de Franche-Comté. “On a choisi d’in- O.G.M.” en se déclarant ainsi oppo- sée aux cultures en plein champ d’or- ganismes génétiques modifiés” , indique Attale Mottet-Boesch, porte-parole régionale du syndicat. Par courrier en date du 24 août 2007, le président du Conseil régional a décidé lui aussi d’alerter Michel Bar- nier sur les risques qui pèsent sur les produits franc-comtois et notam- ment le comté. Il lui rappelle égale- ment qu’il a signé en juin 2005 la charte de Florence fondée sur un réseau européen de Régions sans O.G.M. “D’après le registre gouver- nemental des cultures O.G.M. recen- sées en France, cinq parcelles d’une superficie de 54,27 hectares sont iden- terpeller Raymond Forni car la Région est l’une des premières collectivités ter- ritoriales à avoir adopté une motion “Pour une Franche-Comté sans

édition et quelle que soit la commune organisatrice, des milliers de personnes affluent à la grande fête de la soli- darité. Plus qu’une mani- festation caritative, le Télé-

Les bassins du Doubs reconstitués en puzzle géant.

tifiées dans le canton de Coligny. Il ne s’agit pas de cultures expérimen- tales ou scientifiques mais bien d’une production en bonne et due forme” , précisent les services du Conseil régio- nal. Ces cultures ne sont pas le fait d’un producteur de lait à comté mais se situent quand même à l’intérieur de l’aire d’appellation, d’où les craintes d’éventuelles contaminations. Un sujet sur lequel personne n’ose vrai- dans les aliments donnés aux vaches. C’est le rôle d’un technicien spécia- lement affecté à des opérations de prélèvement et d’analyses. “L’inter- profession pilote également une étu- de financée par la Région et qui por- te sur l’autonomie protéique. L’objectif est d’étudier la possibilité de substi- tuer des cultures fourragères à base de luzerne ou féverole aux importa- tions de tourteaux de sojas. C’est une autre manière de se prémunir vis-à- vis des O.G.M.” , détaille un respon- sable du C.I.G.C. D’une durée de deux ans, l’étude est en cours de réalisation dans plusieurs fermes pilotes. Un rapport devrait être rendu et publié courant 2008. ment se prononcer avec certitude. Au C.I.G.C. (comité interprofession- nel du gruyère de comté), on vérifie depuis long- temps l’absence d’O.G.M.

thon est devenu l’occasion pour tous de faire la fête. Pour la bonne cause. Cette année, c’est donc au tour de Vil- lers-le-Lac de reprendre le flambeau de l’organisation. “Ça se prépare acti- vement, les tâches de chacun au comi- té d’organisation sont réparties” com- mente Serge Riotte.

Des craintes d’éventuelles contaminations.

Pour faire face à l’affluence, le chapiteau de Villers sera encore plus grand qu’à Morteau l’an dernier.

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5 000 crises cardiaques par an en Franche-Comté Le club “Cœur et santé” du Haut-Doubs organise le tout premier Forum santé à Mor- teau, pour sensibiliser à la première cause de mortalité en France. Un rendez-vous incontournable, vendredi 28 septembre, à la salle des fêtes entre 9 heures et 17 heures. Santé

Thierry Vieille : “Je connais tous les produits et leur évolution.”

L’ infarctus du myocarde, ou crise cardiaque, pro- voque le décès de 5 000 Franc-Comtois tous les ans, soit 31 % des décès enregistrés dans notre région. En France, le mal frappe 160 000 personnes tous les ans. Un vrai fléau, plus gra- ve encore que le cancer. Le pire, c’est que cette cause de mor- talité ne fait pas de distinc- tion entre jeunes et moins jeunes. Bien sûr, il existe des facteurs aggravants comme le tabac. En effet, 80 % des vic-

diabète. On proposera de la pri- se de tension, de tests de vue, de tests auditifs. Une douzaine de partenaires donneront leurs conseils ou feront des démons- trations” développe Chantal Journot, responsable du club “Cœur et santé”. Cette jour- née de sensibilisation se ter- minera par une conférence à 18 heures au théâtre de Mor- teau sur le thème “Halte à l’in- farctus, cœur sans tabac”. Depuis cinq ans, cette mani- festation est organisée à Pon- tarlier, elle rencontre un succès grandissant. “Nous misons vrai- ment sur la prévention car cer-

taines personnes viennent nous voir, sans motifs apparents, et ils s’aperçoivent après avoir fait des tests, qu’ils font partie d’un public à risque. Par ailleurs, le problème de l’obésité chez les enfants est devenu un réel souci. Tous les facteurs de risques seront bien expliqués” ajoute Chantal Journot. En matière de maladies cardio- vasculaires, la prévention est capitale. Car en France, dernier pays en la matière, seuls 6 % des Français connaissent les gestes de premier secours, sou- vent indispensable à sauver une vie.

D epuis novembre 2006, Thierry VIEILLE a crée son entreprise de Vente Dépannage Ménager et ce sont plusieurs centaines de clients qui ont déjà pu bénéficier des ser- vices d’un véritable spécia- liste de l’électroménager. Lave linge, lave vaisselle, réfrigérateur et autres appa- reils ménagers font partie intégrante de notre vie moderne et la moindre pan- ne se transforme vite en cas- se tête. Heureusement, grâce aux treize années passées à la

tête du service après ven- te du magasin FAVRE de Morteau, il a gardé des liens avec les techniciens des plus grandes marques afin de pouvoir poursuivre les évo- lutions technologiques de tous ces appareils toujours plus performants, plus éco- nomiques mais aussi plus compliqués à dépanner vu l’électronique qui les équipes tous désormais. C’est donc en toute confian- ce que vous pouvez le contac- ter pour tous vos problèmes d’électroménager avec l’as- surance d’une prise en char- ge très rapide pour les appa-

reils indispensables comme lave linge, réfrigérateur et congélateur pouvant néces- siter la mise à disposition d’un prêt. Mais il arrive toujours un moment où la réparation n’est plus possible ou trop onéreuse. Vous pouvez alors profiter des meilleurs conseils autant techniques que pratiques pour choisir, avec lui, vos nouveaux équi- pements sur catalogue en attendant la création d’un magasin qui, si tous les fac- teurs sont réunis, pourrait se réaliser en 2008.

times d’infarctus avant 45 ans sont fumeurs. Face à ce constat, le club “Cœur et santé” basé à Pontarlier a décidé de sen- sibiliser la popu-

“Le public pourra bénéficier de d épistages gratuits.”

lation du Haut-Doubs en orga- nisant pour la première fois un Forum santé à Morteau, sous l’égide de l’association de car- diologie de Franche-Comté. Cet- te journée, parrainée par les trois cardiologues de Pontarlier, est destinée à “sensibiliser tout le monde à la prévention des maladies cardio-vasculaires. Le public pourra bénéficier de dépis- tages gratuits du cholestérol, du

Forum santé Vendredi 28 septembre de 9 heures à 17 heures Salle des fêtes de Morteau Accès gratuit

06 82 06 57 00 03 81 67 99 26

Étant le plus souvent en clientèle, laissez un message et votre numéro, rappel assuré dans la journée.

Les pompiers seront là pour présenter les gestes qui sauvent.

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V A L D E M O R T E A U

Agriculture Le monde agricole toujours en lutte contre le campagnol Les exploitants du Haut-Doubs commencent, quand ils le peuvent, les campagnes de traitement contre les rongeurs. Pour l’instant, le campagnol est plutôt centré dans le secteur de Levier.

A près un hiver 2005- 2006 long et neigeux, de nombreux exploi- tants du Haut-Doubs horloger ont découvert au prin- temps avec stupeur l’ampleur des dégâts causés dans leurs prés par les campa- gnols. À l’époque, les rongeurs abrités sous un épais manteau nei- geux ont dévasté des hectares de terres compromettant les foins dans les fermes les plus touchées. Le spectacle de la détresse des agriculteurs du Val de Morteau et du plateau de Maîche plane toujours. Mais en ce moment,

c’est plutôt dans les secteurs de Levier et d’Amancey que la bête grise préoccupe les exploitants. Car c’est ici, dans ces zones géo- graphiques, que l’on redoute un pic de pullulation de campagnols (250 rongeurs à l’hectare) dans les mois à venir avec toutes les

indiquent les services de la fédé- ration régionale de défense contre les organismes nuisibles (F.R.E.D.O.N.). Actuellement, ces experts indi- quent “que nous sommes dans la phase ascendante du cycle.” Cela signifie que les agriculteurs doivent agir dès maintenant pour éviter d’avoir à subir les assauts du rongeur. Ils ont à leur disposition plu- sieurs méthodes de lutte. Si il y a une dizaine d’années les exploi- tants utilisaient massivement la bromadiolone, un puissant anti-coagulant (qui fut au cœur de toutes les polémiques), ils ont recours désormais à d’autres moyens. L’alternance fauche- pâture en est un, comme l’ins-

tallation de perchoirs dans les champs pour permettre aux pré- dateurs de guetter leurs proies. Le respect de la chaîne alimen- taire a donc son importance. La lutte chimique à base de bro- madiolone existe toujours, mais elle est rigoureusement contrô- lée et vient une fois encore en complément d’autres méthodes. “La lutte chimique n’est qu’un outil parmi d’autres” estime la fédération régionale de défense contre les organismes nuisibles. Dans tous les cas, la règle est de commencer les traitements suf- fisamment tôt pour qu’ils soient efficaces, sachant qu’au-delà d’un certain seuil de pullulation, les efforts sont vains. “La période favorable au traitement est l’au- tomne après la récolte des foins et des regains. C’est à ce moment- là que l’action est la plus effi- cace.” Le problème est qu’il faut que toutes les conditions météo soient réunies pour agir. Or, les fortes pluies compliquent l’interven- tion des agriculteurs dans les prés où les premiers signes de la présence de l’animal sont visibles. Ceux dont les parcelles sont concernées espèrent pou- voir lutter sans traîner contre le campagnol, tout en espérant que l’hiver ne s’installera pas pour longtemps comme ce fut le cas en 2006. T.C. Aujourd’hui, le campagnol colonise le secteur de Levier, demain ce sera peut-être l’autre partie du Haut- Doubs.

TOUTES ASSURANCES Auto - Moto - Vie - Habitation - Entreprise - Loisirs Commerce - Retraite - Epargne Complémentaire maladie (sans délai d’attente)

conséquences que cela implique pour l’activité des exploitations agri- cole. Les conditions météo de cet été ont retardé les foins et les regains, et

“La période favorable au traitement est l’automne.”

CONTRAT SPECIAL FRONTALIER

ASSURANCE DEPENDANCE : “Suisse autonomie” ASSURANCE OBSEQUES : “Suisse obsèques” Adhésion possible jusqu’à 80 ans, garantie à vie immédiate, sans délai d’attente, quelque soit votre état de santé. Christian JOUILLEROT 25 bis, Grande Rue - ORCHAMPS-VENNES Tél. 03 81 43 52 56 - Fax : 03 81 43 63 05

ont favorisé ainsi l’avancée de cet animal qui ne migre pas. “Il ne se déplace pas. Ce sont des populations qui à un moment donné montent en flèche dans un secteur, avant de redescendre”

Anniversaire 20 ans d’accords

L e club d’accordéon Accords des Monts fête son vingtième anni- versaire samedi 29 septembre. Pour l’occasion, le club dirigé par Magali Cuenin et Fabienne Bettinelli donnera un grand concert au théâtre de Morteau. Après la première partie assurée par Accords des Monts et Sonatina (une formation des plus anciens du club), la secon- de partie permettra aux spectateurs de découvrir le club allemand de Vöhrenbach, jumelé aux accordéonistes mortuaciens. Accords des Monts, riche de 17 membres, se propose de faire découvrir l’accor- déon, sous toutes ses formes. “Chez nous, l’accordéon, ce n’est pas que du musette. Cet instrument peut avoir de nombreux visages, de la musique classique à la variété” indique Magali Cuenin.

H eureux qui commu- nique ! Encore faut-il frapper à la bonne por- te pour trouver le pro- fessionnel capable de vous accom- pagner dans un projet de commu- nication. Choisir Créacom Ser- vices à Houtaud (à côté de Pon- tarlier), c’est avoir l’assurance de ne pas se tromper. Cette agen- ce, créée il y a quatre ans par Dolores Élouard, est le partenai- re idéal pour bâtir votre projet publicitaire. Créacom Services met à la disposition de sa clien- tèle plusieurs supports sur les- quels peuvent être déclinés une communication à chaque fois per- sonnalisée. Réalisation de logo, cartes de visite, plaquettes, enseignes, décoration de véhi-

cule et de vitrine, mailing, affiches, banderoles, sérigraphie sur tex- tiles, objets publicitaires, chacun de ces outils est un moyen pour communiquer malin et soigner son image. Mais avant la technique, l’essen-

faitement la communication à ses attentes et trouver le ton qui lui correspond.” L’intérêt est, qu’avec un seul interlocuteur, un pro- fessionnel peut donner plusieurs facettes à sa publicité. Il gagne aussi du temps et économise de l’énergie.

ce même de cette agen- ce c’est d’abord “une écoute, un conseil et la qualité” explique la gérante Dolores Élouard. C’est à partir de ces trois grands principes qu’avec

Qu’il s’agisse de publi- cité adhésive, de séri- graphie ou de concep- tion de logo, tout est réa- lisé à Houtaud où Dolores Élouard a amé-

“Une écoute, un conseil et la qualité”

nagé un pôle d’infographie et un atelier. La petite équipe compo- sée pour l’instant de deux per- sonnes devrait bientôt s’étoffer puisque Dolores Élouard recherche un commercial.

sa collaboratrice Dorothée Gage- lin, elles mettent en place “le pack identité” résultat d’un travail étroit entre l’agence et le client exigeant. “On réalise la maquet- te à 80% et on la finalise toujours avec le client afin d’adapter par-

V A L D E M O R T E A U

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Loyers impayés, bailleurs lésés Payer son loyer n’est apparem- ment pas la priorité de tous les locataires. Ceux qui ne payent pas le font souvent par mauvaise foi. Immobilier

Montlebon Les Fontenottes sont en fête ! Le 30 septembre, ce hameau de Montlebon vous accueille pour sa fête annuelle. Au programme, des animations et un hommage ren- du au cheval comtois. À Montlebon, les hameaux sont d’hu- meur festive. Après Derrière-le- Mont, c’est au tour des Fontenottes d’entrer dans la danse. Le petit village situé sur les hauteurs de la commune en direction de la Suisse organise sa fête annuelle le tions à commencer par l’apéritif concert orchestré par l’Écho de la Montagne à 11 heures, juste après la messe. Cette fête a assis sa réputation dans le Haut-Doubs en rendant hommage aux chevaux présents tout au long de la jour- née. Le public pourra assister au ras- semblement de chevaux de selle et d’at- telage, et à une course de comtois atte- lés dont la réglementation a changé cet- te année. Les autres animations perpétuent éga- lement la tradition rurale du Haut-Doubs, puisque l’on pourra observer le travail du lait à l’ancienne qui conduit à la fabri- cation du beurre. Des pains et des gâteaux seront également fabriqués et cuits sur place. Pour se divertir après le repas, chacun aura l’occasion de mettre son agilité à l’épreuve en participant au tir à l’arc, au jeu surprenant de la pou- pée téléguidée, au pousse-palet, à la pêche à la ligne ou encore au jeu du roi. Rassemblement de chevaux de selle et d’attelage. dimanche 30 sep- tembre. La journée est populaire, jovia- le et familiale. Elle est ponctuée de dif- férentes anima-

En bref…

Concert Dans le cadre du 60 ème Festi- val international de Musique Besançon Franche-Comté, la Communauté de communes du Val de Morteau invite le Chœur de l’opéra de Lausan- ne. Mardi 25 septembre à 20 h 30, église de Morteau. Au programme, Bach, Mendels- sohn, Messiaen. Tarifs : 20 euros, 15 euros, 10 euros et gratuit moins de 12 ans. Réservations : Office de tou- risme de Morteau au 03 81 67 18 53. Enfance Le Relais Parents Assistantes Maternelles de Morteau pro- pose, par l’intermédiaire du site Internet de la mairie de Mor- teau, un accès gratuit à un nou- veau service d’offre et de demande en matière d’accueil de l’enfant chez une assistan- te maternelle agréée. Les parents à la recherche d’une assistante maternelle et les assistantes maternelles dis- ponibles pour l’accueil d’un enfant peuvent déposer leur annonce sur le site Internet de la ville de Morteau : www.mor- teau.org. Loto La M.J.C. de Villers-le-Lac orga- nise un super-loto (animé par Michel), dimanche 7 octobre à 16 heures à la salle des fêtes de Villers-le-Lac. Ouverture des portes à 15 heures.

I l semble que la tendance soit à l’aug- mentation. S’il n’existe cependant pas de statistiques précises, les agences immobilières avouent devoir faire face à une évolution croissante du nombre de locataires qui paient leur loyer avec du retard ou qui omettent tout sim- plement de s’en acquitter. “On remarque effectivement que les locataires ont de plus en plus difficultés à payer. Ils demandent un échelonnement” indique Mathieu Ser- tout, directeur de l’Immobilière Comtoi- se et vice-président de la F.N.A.I.M. Dans un Haut-Doubs où le pouvoir d’achat est pourtant plus élevé du fait de la proxi- mité de la frontière, le constat est le même. Des revenus confortables ne garantis- sent pas au bailleur de percevoir son loyer. “Gérer son bien soi-même devient très difficile. On peut toujours se proté- ger, il y a malgré tout des locataires qui passent entre les mailles du filet. Ce ne sont plus les gens les moins fortunés qui ne paient pas leur loyer” observe une agence immobilière du Haut-Doubs. Tous les moyens sont bons pour ne pas s’ac- quitter de son dû en invoquant par exemple un problème de chauffage. L’endettement des foyers lié notamment à l’abondance des crédits à la consom- mation est aussi une des raisons avan- cées par les observateurs de l’immobilier pour expliquer cette dérive. “Des per- sonnes qui ne savent pas gérer leur bud- get, on en voit de plus en plus. Elles font passer en priorité leurs loisirs personnels sans se soucier des charges courantes” remarque l’agence départementale d’in- formation sur le logement (A.D.I.L.). Un constat que tempère l’antenne locale

Les locataires ne sont plus expulsables entre le 31 octobre et le 16 mars.

de l’association C.L.C.V. (consommation logement et cadre de vie) qui pointe du doigt la pauvreté qui s’accroît dans un “contexte où les aides au logement aug- mentent peu comparé au coût de la vie.” En 2006, les loyers ont fait un bond de 2,5 %, alors que le montant des A.P.L. était en même temps revalorisé de 1,5 %, un taux équivalent à celui de l’inflation. Pourtant, sur le marché de la location, les prix tendent à se tasser aujourd’hui comparé à 2004 (+ 3,2 %) et 2005 (+ 3,3 %). Si l’on ajoute au montant du loyer un ou plusieurs crédits à la consommation, il n’y a rien d’étonnant à ce que des ménages au revenu modeste se retrouvent dans une impasse financière, incapables d’ho- norer leurs dettes. Cependant en immobilier, les spécialistes font le distinguo entre les locataires de bonne foi qui ont de bonnes raisons de ne pas payer leur loyer et les autres, de mauvaise foi, qui exploitent les rouages d’un système qui assure leur protec- tion jusqu’à un certain point (entre le

31 octobre et le 16 mars il est interdit d’expulser un locataire). “La mauvaise foi est de plus en plus présente. Il y a dix ans on ne parlait pas de cela” observe Mathieu Sertout. Il ajoute : “On voit maintenant des locataires qui partent de l’apparte- ment sans faire l’état des lieux, sans remettre les clefs, et sans laisser d’adres- se. Toute la difficulté pour nous est de fai- re constater l’absence au logement, car tant que le bail court, le propriétaire ne peut pas relouer son bien.” Dans le métier, ces locataires défaillants s’appellent “les cloches bois”. Face aux cas les plus difficiles, la sollici- tation des cautions et le travail d’enquê- te permettent de retrouver la trace de la personne qui a souvent plusieurs mois de loyers impayés derrière elle. Il arrive que le propriétaire entreprenne une action en justice pour obtenir un dédommage- ment et l’expulsion de son locataire qui ne paie pas. Mais la procédure, longue et complexe, est décourageante. T.C.

Le soin “Quatre mains au chocolat”, une nouvelle sensation de bien-être.

P U B L I - I N F O R M A T I O N

Trois nouvelles sensations de bien-être

chez Évasion Beauté Le salon d’esthétique Évasion Beauté propose trois nouveaux soins bien-être aux noms évocateurs. Découvrez des sensations nouvelles, de douces caresses aux saveurs subtiles et aux bienfaits apaisants.

L aissez-vous aller au bien-être. Oubliez l’espace d’une heure ou deux le stress et les soucis du quotidien. Venez vous ressourcer en toute quiétude dans un endroit propice à la détente. Pour cela, pous- sez la porte du 13, rue René Payot à Morteau. Et dès l’entrée, bercé par une douce musique aux tonalités orientales, envoûté par les sub- tils parfums que distille le salon, vous confie- rez alors votre visage ou votre corps à une des sept esthéticiennes d’Évasion Beauté. L’institut de beauté mortuacien dirigé par Danielle Roussel-Galle propose depuis la rentrée trois nouveaux soins bien-être aux noms évocateurs. Le premier s’intitule “Quatre mains au chocolat”. “C’est un soin très relaxant, un massage d’une heure avec deux esthéticiennes, à base de chocolat et de beur- re de karité fondu, très nourrissant pour la peau. Rien que l’odeur donne déjà une sen- sation de détente” promet Danielle. En effet, la stimulation apaisante des ingrédients du cacao agit sur les capteurs sensoriels de la

peau et la sensation de ce courant chaud et de sa propagation est tout simplement incom- parable. La deuxième nouveauté à découvrir chez Évasion Beauté, c’est le soin à base de bal- lottins aromatiques intitulé “Herbal Siam”. Chauffés à la vapeur, ces derniers sont pas- sés sur le corps par un long massage de deux heures* exhalent alors tous leurs parfums bienfaisants. La chaleur bienfaisante de ces coussins tampons caresse le corps volup- tueusement. La troisième innovation Évasion Beauté est née de la rencontre de la tradition et de la modernité. Le soin “Ba Guan”, nouveau sys- tème de massage par ventouses, est une méthode née de la médecine traditionnelle chinoise, pratiquée depuis les temps anciens. Ba Guan a un effet positif sur la peau et la circulation. “Selon la pression que l’on met aux ventouses, ce soin peut être très relaxant ou avoir des vertus amincissantes” . Évasion Beauté offre 20 % sur le prix d’un

des trois soins. Les vingt premiers clients pourront bénéficier de ce tarif découverte en présentant le coupon ci-dessous au salon. Ces trois soins proposés en exclusivité par Évasion Beauté enrichissent encore l’offre de ce salon qui propose désormais un éven- tail complet de prestations : soins, manucu- re, épilation, pose d’ongles, pose de gl sur ongles naturels, maquillage semi-permanent, bains hydromassant, hammam, douche à infusion… Le bien-être à l’état pur. La chaleur bienfaisante des coussins remplis d’herbes exotiques.

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V A L D E M O R T E A U

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Morteau Le collège de Morteau sera inauguré le 19 octobre Le collège Jean-Claude Bouquet, comme 40 autres dans le département, a fait l’objet d’une vaste opération de réhabilitation. Les travaux ont duré trois ans. La facture dépasse les 15 millions d’euros.

Morteau

Julien Pagnot : passion mécanique Le jeune mortuacien de 23 ans vient de participer à la finale nationale de slalom. La course automobile est sa passion, qu’il devra néanmoins mettre entre parenthèses pendant quelque temps.

L e premier coup de pioche a été donné en juillet 2004. Les dernières finitions sont intervenues en août der- nier. “Il reste juste quelques petits aménagements à faire mais les 640 élèves sont bien dans leurs nouveaux locaux” confirme la principale adjointe du collège mortuacien. La surface de l’éta- blissement construit en 1978 atteint désormais les 8 400 m2. À part la réhabilitation de l’in- ternat au milieu des années quatre-vingt-dix, le collège Bou- quet n’avait jamais été réno-

vé. L’établissement dont une par- tie a été déconstruite puis reconstruite a désormais une capacité d’accueil de 680 élèves.

tés en totalité par le Conseil général du Doubs qui investit 54 millions d’euros par an dans la rénovation de ses collèges. “C’est une ambition forte de notre

Il comprend un internat de 23 places ainsi qu’une S.E.G.P.A. de 64 élèves. Une salle polyvalente de 250 m2 a été construite ainsi qu’un foyer destiné aux 385 élèves demi-pen-

politique, commente Claude Jeannerot, le président du Conseil général. Au total, nous investirons 428 millions d’euros jusqu’en 2011 dans les collèges de ce

Un foyer destiné aux 385 élèves demi-pen- sionnaires.

sionnaires. Des espaces couverts plus volumineux ont été édifiés. Les travaux auront coûté 15,3 millions d’euros, suppor-

département. C’est désormais notre budget d’investissement annuel le plus important.”

Julien Pagnot est soutenu par des partenaires locaux, et sa petite famille qui le suit sur toutes ses courses.

U ne saison seulement et déjà dans lesmeilleurs. Certes, le slalom est une des disciplines les plus confidentielles de la course

la saison qui vient de s’écouler, ce qui lui a donc valu cette qua- lification à la finale nationale de slalom. “J’ai commencé cette discipline en 2005 seulement en

née par un paramètre inévitable dans le sport mécanique : le bud- get. “Le budget de cette saison, hors finale, atteint les 12 000 euros. Et même si j’ai des partenaires très sympas, que je remercie, c’est très compliqué de réunir une tel- le somme. Cette année, je serai obligé de mettre ma passion entre parenthèses.” Entre une nouvelle saison pro- metteuse et l’acquisition d’un appartement, Julien a dû tran- cher. La raison l’a emporté. Avant que le cœur ne reprenne le des- sus. Le pilote songe déjà à s’en- gager en rallye d’ici quelques années. “J’ai montré que je savais tenir un volant. Je ne veux pas en rester là” dit-il.

automobile, moins média- tisée encore que le rallye ou la course de côté, les autres composantes de ce sport. Mais figurer dans les tout premiers nationaux pour sa première saison, parmi 388 pilotes inscrits cette année dans les com- pétitions de la zone Grand

tant que co-pilote. Très vite, l’envie de passer à gauche, au volant, m’a titillé. J’ai fait mes premières courses en septembre 2006” racon- te le jeune pilote avant de se rendre à la finale natio- nale qui se déroulait le 23 septembre enMeurthe- et-Moselle. Gonflé à bloc

“Le budget de cette saison atteint les 12 000 euros.”

Est, est déjàunpetit exploit. Julien sait de qui tenir : son père, Jean- Pierre, est un ancien champion de Franche-Comté de trial. Julien Pagnot a gagné sept des neuf courses du calendrier de

par ces performances étonnantes, Julien n’avait qu’une idée en tête à l’approche de la finale : le titre. Après cette première saison en fanfare, la passion de Julien risque cependant d’être quelque peu frei-

L’entrée de l’établissement scolaire ne se fait plus rue du Collège mais rue Aristide Grappe.

PRÉPARÉ ET ANIMÉ PAR MICHEL Ouverture des portes : 15 heures.

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