Journal C'est à Dire 125 - Septembre 2007

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É C O N O M I E

Tendance

La Mortuacienne Sandrine Schneiter a créé Performances Coa- ching à Montlebon. Son job : intervenir auprès des particu- liers et des entreprises pour les aider à trouver des solutions à des problèmes humains. Le coach dans l’air du temps

A ltruiste. Il faut l’être un minimum pour exercer la profession de coa- ch . Sandrine Schneiter a ce trait de caractère, elle qui a travaillé pendant quinze ans dans le management. S’adapter aux tempéraments de chacun, gérer une crise, comprendre et écouter une personne, donner du punch à une équipe, cette femme énergique à l’allure de cadre dynamique s’est frotté à toutes ces situa- tions dans sa carrière. C’est cette expérien- ce qu’elle a valorisée et affinée en décro- chant un master en coaching à l’Institut International de Coaching de Paris. Sur la base de ses compétences, elle vient coach est là pour aider à construire un pro- jet personnel ou professionnel en accord avec la personnalité de l’individu, de ses compétences et de ses motivations profondes” explique Sandrine Schneiter. Le coach n’est ni un thérapeute en mesu- re de soigner une déprime, ni un gourou qui cherche à mettre son interlocuteur sous contrôle, mais un éveilleur d’idée et de conscience. “Nous travaillons exclusi- vement sur l’objectif et la motivation de la personne” ajoute-t-elle. Sandrine Schnei- ter n’apporte pas de solution à son client mais l’aide à cheminer pour qu’il trouve lui-même la solution qui convient à son projet de vie par exemple. “Dans le coa- ching , on part du principe que la person- ne a la solution en elle.” de créer à Montlebon “Perfor- mances Coaching”, un cabinet où Elle reçoit des particuliers à la recherche “d’un guide” pour les aider dans leurs choix. “Beaucoup de gens se laissent vivre, par faci- lité, par défaut ou par dépit. Le

Chacun, quels que soient son âge et sa pro- fession, peut éprouver le besoin d’être épau- lé par un coach . Le job est à la mode dans une société concurrentielle à bien des égards où les raisons de se sentir coupable ou mauvais sont nombreuses. “Nous vivons dans un monde où l’on n’écoute plus l’autre. On parle de rentabilité et le potentiel humain n’a plus beaucoup de place. Je m’adresse tant à la ménagère de 50 ans qui cherche à donner un nouvel élan à sa vie, qu’à la personne qui part en retraite et qui s’in- quiète de la façon dont elle va occuper son temps, ou encore à l’adolescent en qui je vais chercher les talents.” Dans tous les cas, le coach tente de motiver son interlocuteur. fessions libérales ou des sportifs. “Dans les sociétés, je travaille sur la cohésion de l’équipe. Si par exemple des éléments sont perturbateurs dans un groupe, il faut trouver le moyen de le remettre sur pied. Je constate que l’on demande de plus en plus de choses aux employés. Il suffit de les écouter pour trouver des solutions à un certain nombre de problèmes.” Au boulot comme à la maison, le coach est donc là pour nous aider à sortir de l’im- passe si l’on n’y parvient tout seul. Il peut être considéré comme celui qui aide à sau- ter le pas, à oser changer de voie à un moment de vie. Sandrine Schneiter consi- dère qu’il faut une dizaine de séances envi- ron pour atteindre un objectif. T.C. C’est aussi dans le but que des équipes retrouvent une nouvelle dynamique et un mental de gagnant qu’elle intervient dans les entreprises, auprès des pro-

“Je travaille sur la cohésion de l’équipe.”

Sandrine Schneiter : “Nous vivons dans un monde où l’on n’écoute plus l’autre.”

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