La Presse Pontissalienne 265 - Février 2022

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l’événement en p. 6 à 9

Les tout derniers chiffres La population du Haut-Doubs au top le dossier p. 18 à 23

Les opposants se mobilisent Vent de fronde contre le projet éolien du Val d’Usiers sombacour p. 26

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La Presse Pontissalienne n°265 - Février 2022

Les propriétaires autour des puits de captage indemnisés

Carte scolaire : deux ouvertures et quatre fermetures de classes

L a mise en place de périmètres de protection rapprochée autour des puits de captage de Doubs, Dom- martin et Vuillecin (Champ du Vau et Contour de Bise à Vuillecin, ainsi que Dommartin 2 et 3 et Doubs 2) contraint certains exploitants agricoles à réduire leurs surfaces exploitables, d’où certaines

pertes de revenus pour les propriétaires ou exploitants concernés. Dans ce cadre, la Communauté de Communes du Grand Pontarlier (C.C.G.P.) a été tenue d’in- demniser ces exploitants agricoles. Pour chiffrer le montant de ces préjudices, la C.C.G.P. a mandaté la Chambre interdé- partementale d’agriculture Doubs-Terri-

toire de Belfort. Du rapport de la Chambre, il ressort deux types d’indemnités : les indemnités générales propriétaires pour contrainte “effluents liquides” établies sur 159,64 hectares à 294 euros par hec- tare, et les indemnités générales pro- priétaires pour contrainte “remise en herbe” sur 8,67 hectares à 147 euros par hectare. Le montant total des indemni- sations dues aux propriétaires concernés s’élève à ainsi à environ 48 000 euros. “Sur 72 propriétaires ou copropriétaires concernés, 56 ont rendu un dossier com- plet et ont déjà été indemnisés pour un montant total de 40 824,96 euros” pré- cisent les services de la C.C.G.P. 15 pro- priétaires ou copropriétaires ne s’étaient toujours pas manifestés fin janvier. “Le montant restant dû s’élève à environ 7 000 euros.” ■

L’ inspection académique de Besançon a présenté le 28 janvier la nouvelle carte scolaire des écoles et collèges du département pour la rentrée 2022. L’effectif départemental sera de 50 824 élèves. Il baisse de 1 195 élèves dans le premier degré et de 185 élèves dans le second degré. Le nombre de postes reste néan- moins quasiment stable avec la création de deux postes dans le premier degré et la suppression de 1,63 poste dans le second degré. Le nombre d’élèves par classe sera de 21,17 au premier degré et 25,3 élèves en collège dans l’académie. Le bilan de cette nouvelle carte sco- laire comprend 27 ouvertures de classes et 53 fermetures de classes. “Cette liste approuvée par les orga-

nisations syndicales est provisoire” comme l’a indiqué Patrick Durand, l’inspecteur académique. “Elle sera discutée à nouveau fin juin en sachant qu’il n’y aura pas de fer- meture supplémentaire” , explique le service communication de l’ins- pection académique. Le Haut-Doubs forestier est concerné par deux ouvertures et quatre fermetures. Une ouverture de classe à l’école maternelle de Jougne. Une autre ouverture à l’école élémentaire de Vaux-et-Chantegrue. Les fermetures se feront à l’école élémentaire intercommunale d’Évil- lers, à l’école élémentaire de Goux- les-Usiers, à l’école maternelle inter- communale des Hôpitaux-Neufs et à l’école maternelle Joliot-Curie à Pontarlier. ■

72 propriétaires sont potentiellement concernés par des indemnisations autour des puits de captage de l’eau (photo archive L.P.P.).

Transparence autour de l’eau à Reculfoz

C omme la commune de Reculfoz s’y était engagée (La Presse Pontissalienne de novembre), des travaux ont été engagés en décembre sur le réseau d’eau potable de la commune. Notre article révélait que l’eau potable était gratuite pour l’abreu- vement des vaches dans les pâtures, et ce pour les deux exploitations agricoles du village. Ceci en raison d’un accord tacite avec la commune comme nous le précisions. L’une d’elles, le G.A.E.C. Michaud, tient à réagir. Incriminé par un conseiller municipal sur le fait qu’un de ses compteurs ne tournait pas et n’était pas relevé, le G.A.E.C. lève tout soupçon. Facture à l’appui, il nous montre qu’il paie bien l’eau consommée sur son nou- veau bâtiment et sur l’ancienne ferme devenue une maison d’habitation. “Tout

Patrice Durand l’inspecteur d’académie a présenté les prévisions d’ouverture et de fermeture de classes pour la rentrée 2022 (photo archive L.P.P.).

La mairie de Reculfoz a engagé des travaux sur le réseau d’eau potable.

est transparent, relate Anaël Michaud. En 2015, nous avons installé des comp- teurs en accord avec l’ancienne munici- palité lors de l’agrandissement de notre exploitation justement pour permettre à terme à la commune de savoir les mètres cubes consommés dans les pâtures

(N.D.L.R. : ce que la ferme n’était pas obligée de faire). Tout est clair. Il y a un bien un compteur qui ne tourne pas mais il s’agit de l’ancienne ferme (au village) qui n’est plus utilisée.” Dont acte. À Recul- foz, tous les agriculteurs sont sur un pied d’égalité. ■

L e ski, c’est fini ? Ou alors sans le ski, tout est fini ?… Avec cette for- mule et comme le résumait dans un rapport publié l’an dernier, le syn- dicat mixte du Mont d’Or (S.M.M.O.) qui gère la station de Métabief, la vérité est sans doute entre ces deux affirmations. Cet hiver encore, la neige apporte toujours son lot de loisirs et de touristes. Pour les prestataires et commerçants locaux, la neige a ici depuis cinquante ans un petit goût d’or blanc. Il est évident que la plupart d’entre eux, ainsi que certains élus locaux, ne verraient pas d’un très bon œil que l’on décide brutalement de stopper l’activité neige après avoir lourdement investi dans des installations d’enneigement artificiel qui viennent combler à merveille les chutes de neige quand cette dernière vient à man- Éditorial Anticipation

en usine à touristes asiatiques ou améri- cains. En faisant le choix de l’abandon de l’alpin d’ici une douzaine d’années,Métabief s’est donné le temps, sans précipitation, pour réussir à conjuguer les deux piliers d’une stratégie qui consiste à concilier éco- nomie et écologie et construire un nouveau modèle touristique ne dépendant plus qua- siment à 100 % du produit neige. La stra- tégie du S.M.M.O. est de réinventer dans les années à venir une nouvelle stratégie touristique basée sur une offre complé- mentaire mêlant outdoor et patrimoine, le tout basé sur des activités hiver et été. En attendant, Métabief et le Haut-Doubs qui ont décidé d’anticiper plutôt que de subir, donnent aux visiteurs pour ces vacances d’hiver 2022 les meilleurs argu- ments pour venir profiter, une fois encore, des joies de la neige dans un environnement que la station compte bien préserver et dont elle veut faire un atout de taille pour les années futures. ■ Par le directeur de la rédaction Jean-François Hauser

quer. Par la décision qu’il a prise l’an der- nier, le S.M.M.O. ne raye donc pas d’un trait de plume la longue histoire qu’a écrite le massif du Mont d’Or autour des sports d’hiver. En revanche, en décrétant vouloir programmer la fin du ski alpin à l’horizon 2030 à 2035, c’est un choix politique mesuré et sans doute audacieux qu’ont fait les élus responsables de la station. La station de Métabief semble ainsi montrer la voie à de nombreuses autres stations, y compris alpines, dont certaines s’obstinent à vouloir investir les yeux fermés dans l’activité ski alpin en tentant d’attirer des investisseurs immobiliers (genre Club Med) et autant de touristes du monde entier. Ceux-là ne se trompent sans doute pas à court terme, mais à moyen et long terme si. Des stations alpines ont dit non au Club Med (comme La Clusaz), d’autres y ont succombé (Val- loire) avec une opposition assez virulente d’une partie de la population qui refuse de voir leur station-village transformée

Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Jean-François Hauser. A collaboré : Magalie Michel-Troutet. Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Conception pubs : Alexandra Tattu. Équipe commerciale : Anne Familiari, Aurélie Robbe, Anthony Gloriod. est éditée par la société “Publipresse Médias” Rédaction et publicité : 03 81 67 90 80 E-mail : redaction@publipresse.fr S.I.R.E.N. : 424 896 645 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, A. Charlier, S. Cousin - Doubs Tourisme, Écomusée Chapelle-des-Bois, I.N.S.E.E. Bour- gogne-Franche-Comté, J.-M. Lhommé à Gennes, S.T.R.I.D. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1298-0609 Dépôt légal : Février 2022 Commission paritaire : 0227 D 79291

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4 L’interview du mois

La Presse Pontissalienne n°265 - Février 2022

ÉVÉNEMENT

Daniel Prieur

“Une médaille à Paris, c’est quelque chose !” Le prochain Salon de l’agriculture se tiendra du 26 février au 6 mars. Une très bonne nouvelle pour

L a Presse Pontissalienne : Quelle impor- tance revêt selon vous le Salon de l’agri- culture ? Daniel Prieur : Pour moi, c’est de la même nature que les comices mais à l’échelle nationale. Ce salon porte en lui une dimension historique avec les concours, les expositions…C’est aussi l’occasion de montrer l’agriculture sur un front uni avec les syndicats, les organisations professionnelles, les représentants des territoires. L’agriculture n’a pas de frontière. Elle reste universelle et conti- nue à faire résonner des choses dans les campagnes. Il y a quelques années de cela, au début de l’agri-bashing et des scandales dans les abattoirs, je remontais les allées duHall 1 aumilieu des vaches, des moutons, des cochons. Et là, je me suis dit c’est impossible que cela s’arrête. Que serait la France des territoires sans son agriculture ? L.P.P. : C’est le paysan philosophe qui s’ex- prime ? D.P. : L’agriculture reste un symbole de notre histoire. On a célébré les 200 ans de la mort de Napoléon qui ne partait jamais sur les champs de bataille sans emporter avec lui des bouteilles de Gevrey-Chambertin ! Je lisais récem- ment un livre sur les syndicats de frui- tière en 1902 avec des commentaires de Comtois expatriés à Paris pour qui le Salon de l’agriculture était d’abord un lieu de retrouvailles. Le salon reste l’endroit où il faut être, surtout en cette année électorale. C’est un lieu de pas- sage incontournable pour les hommes politiques. Emmanuel Macron est resté plus longtemps sur le salon que Jacques Chirac. L.P.P. : Tous ne sont pas aussi bien accueillis ! D.P. : Effectivement car le salon est aussi un lieu de controverses. J’ai eu l’occasion dans mes mandats syndicaux de rece- voir des personnalités comme Nicolas Hulot avec qui nous avions échangé sur la traçabilité des produits phyto- sanitaires. Comme quoi, la cause envi- ronnementale et la cause agricole sont capables de progresser ensemble. Ceux qui se retrouvent au salon professionnel du S.P.A.C.E. estiment parfois que le salon de la Porte de Versailles s’appa- rente plus à une ménagerie qu’autre chose. Ce à quoi je leur réponds, loin s’en faut car c’est l’ensemble qui donne un équilibre entre les territoires, les producteurs et les techniques. On le voit bien dans le Doubs avec les Projets Alimentaires Territoriaux mis en place sur Besançon, Montbéliard, Pontarlier et bientôt au niveau de la com’com des Portes du Haut-Doubs. Daniel Prieur le président de la chambre d’agriculture interdépartementale Doubs et Territoire de Belfort. Rencontre et confidences.

“Ceux qui s’occupent des concours d'autres races nous demandent : qu’est-ce qu’ils ont les “montbéliards” ? Je réponds que les racines sont profondes”, sourit un Daniel Prieur impatient de remonter à Paris.

liards” ? Je réponds que les racines sont profondes. L.P.P. : Et toujours vivaces ? D.P. : Plus que jamais. Dans les élevages sélectionnés, on retrouve des habitués mais aussi des nouveaux. Il y a de l’émulation. Je suis également surpris de la féminisation des jeunes dans les concours, les fêtes agricoles. Ce n’est plus seulement une affaire d’hommes. Le président que je suis est ravi de représenter un état d’esprit où les jeunes s’expriment. L.P.P. : Tout n’est pas rose pour autant sur la planète comté ? D.P. : Non. Il faut aussi prendre en compte le revers de la médaille avec des producteurs de comté qui sont néanmoins prêts à discuter pour trou- ver des solutions pour avoir une région d’excellence. L.P.P. : On constate encore des dérives avec des fromageries aux rejets polluants ! D.P. : On ne peut pas ignorer l’impact sur l’environnement. Sur ce dossier, la Chambre d’agriculture s’est positionnée pour recueillir les plaintes et éviter que les uns et les autres ne fassent des conneries.

D.P. : La France n’est plus majoritaire- ment agricole, elle a aujourd’hui de multiples visages. Mais pendant une semaine, le temps du Salon, elle rede- vient la France Agricole. Tous les médias sont présents. L’onde de choc se répercute aussi sur les réseaux sociaux comme j’ai pu le constater moi- même. L.P.P. : Dans quelles circonstances ? D.P. : Au dernier concours de la mont- béliarde organisé lors du salon 2020, un juge a perdu le talon de sa chaus- sure, ce qui l’empêchait de se déplacer correctement autour des bêtes. Je lui ai prêté l’une de mes chaussures et cette anecdote est passée sur les réseaux. J’ai reçu un nombre invrai- semblable de commentaires sur la cou- leur de mes chaussettes. L.P.P. : L’agriculture est toujours dans le cœur des Français ! D.P. : C’est le président bientôt en retraite (en septembre prochain) de la chambre d’agriculture qui parle. Pour moi, cela reste un sujet de société à part entière. On a tous entendu parler des steaks au pétrole, du mouvement vegan qui prône une alimentation non carnée. L’alimentation, donc l’agriculture, est toujours au cœur de discussions.

L.P.P. : Le Salon ne se limite pas aux animaux ? D.P. : Effectivement. Il ne faut surtout pas oublier les autres concours qui per- mettent de valoriser les produits. Une médaille à Paris, c’est quelque chose. C’est vrai, bien sûr, pour les fromagers, les affineurs qui y voient la récompense d’un savoir-faire. Il y a la tradition, l’innovation, la diversification. Les éta- blissements agricoles du Doubs sont présents à Paris. Ils participent au tro- phée national des lycées agricoles. Dan- nemarie est souvent récompensé. On a de belles surprises avec des Francs- Comtois qui s’illustrent parfois aux Olympiades des bergers. L.P.P. : Quelques mots sur l’autre flambeau de l’élevage local : les chevaux comtois. D.P. : Cette filière a retrouvé de la crois- sance au Japon depuis que la pêche au thon rouge est réduite. La viande de cheval devient une protéine de subs- titution. L.P.P. : Le cadre sanitaire peut-il réduire l’at- tractivité du salon 2022 ? D.P. : Ce volet sanitaire m’inquiète, même si on ne connaît pas encore le détail des mesures. Si la fréquentation passe de 800 000 à 300 000 visiteurs, ce ne sera pas un bon indicateur. n Propos recueillis par F.C.

L.P.P. : Pourquoi le Doubs est toujours présent en force au salon ? D.P. : C’est le reflet de la vitalité de ces filières. Le concours de la race mont- béliarde cristallise l’attention. C’est le point d’orgue. 1 500 personnes viennent assister au chargement de la sélection des vaches qui défendront les couleurs de l’élevage local. Quand on se promène

dans les allées du Salon, on se rend vite compte qu’il y a des départements plus accros que d’autres. Ce concours montbé- liard est l’expres- sion d’une passion commune qu’on retrouve aussi autour du biathlon. On peut y voir un certain chauvi- nisme, une valeur refuge, un senti- ment d’appartenir à un territoire. Ceux qui s’occupent des concours d’autres races nous deman- dent qu’est-ce qu’ils ont les “montbé-

“Le Salon de l’agriculture est un lieu de retrouvailles.”

L.P.P. : Pourquoi le Salon est-il si populaire ?

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pourquoi les espriTs s’échauffenT ? TransiTion climaTique

La station de Métabief, pionnière dans l’évolution et la transition climatique, déploie son plan d’action pour éviter l’hyper dépendance à la neige sans renier l’alpin. Le sujet divise. C’est la peur de l’inconnue pour certains professionnels alors que d’autres ont déjà engagé la mutation. Anticiper les hivers plus doux Maintenir une station sous perfusion, c’est fini l Ski

L’hyper-communication autour du changement de modèle de la station de Métabief crée des fric- tions. Les projets ont pourtant de quoi rassurer.

par exemple dans la construction d’une nouvelle entrée de station dont le projet doit bientôt être présenté. Des élus - à l’image de Philippe Alpy - ont choisi de faire de cette transition climatique une force, quitte à bousculer des habitudes locales. Au passage, il reçoit des coups, assumés. “C’est se tirer une balle dans le pied que de le rabâ- cher dans la presse que nous ne ferons plus de ski, fulmine un loueur. Des personnes m’ont appelé pour savoir s’il y avait encore des remontées mécaniques ou si elles avaient été démontées !” Ce der- nier en rajoute sans doute. La stratégie affichée de Métabief “est bien de limiter les investis- sements sur le ski alpin tout en

E n ski, comme en poli- tique, difficile d’anticiper un obstacle lorsqu’il est caché par une bosse. Le manque de neige annoncé en est un, de taille, que la station de Métabief appuyée par le Département du Doubs a choisi de surmonter. Premier choix courageux et assumé : ne plus investir les 24 millions d’eu- ros prévus dans des équipements dédiés à la neige mais 7 millions. L’argent qui n’est plus injecté par exemple dans un nouveau télé- siège pour Piquemiette le sera

Le poids de la neige L’activité neige génère 107 millions d’euros de dépenses des touristes l’hiver dans le Haut-Doubs, dont 72 millions pour le secteur du Pays du Haut-Doubs (du Saugeais à Mouthe) et 35 millions uniquement pour Métabief. Chiffre d’affaires en hiver pour Métabief : 4,5millions d’euros. Chiffre d’affaires en été : 500 000 euros (en progression chaque année)

Arrivée en janvier à la station dans le cadre du Plan “Avenir Montagnes”, Claire Leboisselier dirige le projet de transition touristique à l’échelle du Haut-Doubs.

ski de rando, V.T.T. “Oui, la tran- sition peut faire peur, admet Phi- lippe Alpy, président du syndicat mixte qui gère Métabief. Mais qui, à part nous, élus, pouvons porter cette transition et cette ingé- nierie afin de continuer à faire vivre nos montagnes dans les années à venir ? Nous ne voulons

à 2019 à Piquemiette), Métabief aurait fermé depuis belle lurette ! À quand remonte le plus bel hiver ? À la saison 2012-2013. De grandes sociétés à l’image de l’équipementier Rossignol, réfé- rence de la piste, prennent le virage avec son label “Outdoor expériences” qui promeut trail,

le faisant durer le plus longtemps possible !” précise le directeur, Olivier Érard, moteur de cette transition. Preuve en est : 1 mil- lion d’euros par an est investi pour éviter l’obsolescence du matériel. Beaucoup l’ont oublié : sans les canons à neige (dont le dernier investissement remonte

L’événement 7

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l Étude Lucie Brelet, une doctorante au chevet de la station Elle étudie les conflits d’usage pour mieux les régler Favoriser le tourisme

4-saisons sans empiéter sur la tranquillité des uns et des autres n’est pas simple.

L a vie est faite de paradoxe. Vouloir développer le tou- risme 4-saisons comme s’y engage la station tout en pro- tégeant la nature, c’est le dif- ficile équilibre que Métabief doit réaliser. Pour y parvenir, le syndicat mixte de la station en partenariat avec la fédé- ration départementale des chasseurs du Doubs fait appel à Lucie Brelet, doc- torante à l’Université de Nîmes au sein du département “Psychologie sociale et environnementale”. Sa mission : évaluer - dans le cadre de sa thèse - les conflits d’usage en moyenne montagne, en par- ticulier sur le Mont d’Or. Elle a inter- viewé 52 personnes du cru, des chas-

seurs, des agriculteurs, des locaux… Le V.T.T. électrique, c’est un exemple, a permis à des personnes qui ne pen- saient pas avoir la force dans les jambes de grimper jusqu’au Morond, ou de

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découvrir les alpages. Malheureusement, cer- tains empiètent sur des espaces protégés au titre de la faune ou de la flore ou gênent le travail des agriculteurs. “Mon stage a mis en évidence trois facteurs accentuant ces conflits, rapporte Lucie Brelet. On note une délo- calisation des pratiques

“Ne pas en venir à de la coercition.”

V

Une nouvelle offre touristique primée pour son côté éco-touristique Doubs Tourisme suit la même pente que la station de Métabief en publiant une nouvelle offre touristique visant à “vivre la montagne autrement”. Le séjour 3 jours et 2 nuits intitulé “Transition vers le bonheur” a obtenu le coup de cœur du challenge des Territoires initié par la fédération A.D.N. Tourisme pour son côté éco-tourisme. Ce produit exclusif en Bourgogne-Franche-Comté est né après les échanges du colloque européen des 16 et 17 mars 2021 à Métabief où il a été question de la transition écologique en montagne pour lutter contre le changement climatique. “Nous avons souhaité transformer les paroles en actes suite à ce colloque, résume Stéphane Gros, responsable commercial à Doubs Tourisme. En proposant ce séjour, on répond à la demande d’une clientèle qui recherche ce type de séjour proche de la nature, avec une faible utilisation de la voiture ou des remontées mécaniques. C’est une façon également de montrer l’exemple afin que ce séjour fasse valeur d’exemple et qu’il se développe ailleurs sur notre territoire” estime le professionnel. La commercialisation démarre. Une famille (parisienne) s’est montrée intéressée. Doubs Tourisme va s’attacher les services d’une agence de communication parisienne pour valoriser ce produit. n

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détériorées par les engins utilisés dans le cadre de l’activité sylvicole. “Dans ces conflits, qui a tort, qui a raison ? Tout dépend de quel point de vue on se place…C’est pourquoi on est typiquement dans le cadre de conflits d’usage et dans des confrontations de différentes visions de la nature” analyse la doctorante dont la mission n’est pas de dire ce qui est autorisé et interdit. “L’idée n’est claire- ment pas de venir à des mesures de res- triction mais de donner la parole aux usagers.” Au Mont d’Or comme ailleurs, la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres. n E.Ch.

sportives ou récréatives de la station vers les zones d’alpages et de forêts, une émergence de nouvelles portes d’entrée sur le Mont d’Or, et l’évocation d’un sen- timent de déambulation grandissante sur le massif” poursuit-elle. Parmi les témoignages récoltés, quelques exemples, comme les chasseurs qui ont des difficultés à organiser des temps de chasse sur certaines parties dumassif, ou à l’inverse, de nombreux promeneurs qui évoquent une peur d’aller sur le massif lors des périodes de chasse. Quant aux agriculteurs, ils se plaignent des barrières (l’été) non refermées. À l’in- verse, les V.T.Tistes les trouvent trop difficiles à ouvrir, ou des pistes parfois

Lucie Brelet mène une thèse sur les conflits d’usage en moyenne montagne, à Métabief particulièrement.

pas d’une montagne avec des télé- sièges désaffectés. Des moyens humains et financiers avec Avenir Montagnes sont mis en place et vont permettre de gagner tous ensemble, de Métabief à Montbe- noît jusqu’à Levier, Frasne, et Pon- tarlier” poursuit le conseiller départemental. Les stations de ski de Foix (Ariège), du massif des Bauges (Savoie), les collectivités de Nice ou de Grenoble sont venues (ou viendront) à Métabief prendre des notes pour anticiper la fin de la neige annoncée pour 2035 en moyenne montagne. Là-bas, le développement des “lits froids” lié à la surcapacité d’hébergement interroge autant qu’il inquiète. C’est une réalité qui s’explique par une désaffection des jeunes générations sur l’alpin et des coûts toujours plus élevés des vacances. “Les gens veulent vivre une expérience” témoigne un pro- fessionnel du tourisme. Dans le Haut-Doubs, ils l’ont : “Nous avons la chance d’avoir une montagne habitée, avec des activités annexes. Les gens n’achètent quasiment plus le forfait une semaine mais se tournent vers d’autres activités” convient Damien Mouchet, pour Doubs Tourisme. Il faut coordon- ner tout cela. De nombreuses

Le coût de la neige C’est le Département du Doubs qui abonde financièrement le fonc- tionnement et les investissements de la station, et depuis 2019, la communauté de communes des Lacs et Montagnes du Haut-Doubs dont l’effort financier de cette dernière peut monter jusqu’à 500 000 euros en cas de déficit, ce qui correspond à un hiver sans neige. Lorsque la station réalise un bel hiver (petit équilibre), la collectivité n’a pas à combler de déficit. Les mauvaises saisons, elle abonde à hauteur d’1 million. n

offres existent déjà comme le révèle notre enquête, mais ne sont pas encore connues. Lauréat du plan Avenir Mon- tagnes initié par le gouvernement, Métabief avec le Pays des Portes du Haut-Doubs et le Commissa- riat de Massif accueille Claire Leboisselier comme chef de projet en transition touristique, un poste co-financé par l’État. Sa mission : apporter de l’ingénierie et de la méthode pour imaginer la mon- tagne de demain de Montbenoît à Mouthe. Originaire des Longe- villes-Mont-d’Or, elle a travaillé à Paris dans un grand groupe. Arrivée en janvier, elle rencontre tous les socio-professionnels et acteurs du tourisme, les chambres de commerce et d’agriculture, pour engager une phase de diag-

nostics. Des propositions en décou- leront. Co-président du comité de pilo- tage pour “Avenir Montagnes”, Patrick Genre (président du Pays duHaut-Doubs) estime queMéta- bief fait “office de locomotive à l’échelle du territoire.” “La neige reste un produit d’appel, confirme l’élu pontissalien, mais il n’est plus le seul. Cette réflexion et cette ingénierie doivent nous permettre de valoriser le tourisme. Dans 30 ans, la moyenne montagne sera sans doute différente, et j’en suis sûr, pleine d’atouts.” Le Haut- Doubs entame un virage en dou- ceur. C’est toujours mieux que de l’engager au pied du mur… cli- matique. n E.Ch.

Pour Fanny Laithier (magasin Roger Maire), le ski alpin a encore de beaux jours devant lui à Métabief.

8 L’événement

La Presse Pontissalienne n°265 - Février 2022

l Les Hôpitaux-Neufs Un gîte en autosuffisance Elle vend une reconnexion à la nature et à la montagne Dans ce chalet d’alpage qui fonctionne en autonomie complète, Christine Delcey accueille toujours plus de clients désireux d’appréhender la montagne différemment. La hutte, sans eau ni électricité, fait régulièrement le plein. Un retour à l’essentiel

P our accéder à ce cha- let d’alpage en hiver, ne cherchez pas la route. Il n’y en a pas. L’accès à “la Cham- pagne” se fait uniquement à pied, à ski, en raquettes. Pour ce qui est du fer à lisser ou du sèche-cheveux, enlevez-le de votre valise ! Il consommerait trop d’électricité dans cet espace alimenté par des panneaux pho- tovoltaïques. Perché à 1 267 mètres sur la commune des Hôpitaux-Neufs, le gîte d’alpage “la Champagne”

De plus en plus de monde visi- blement. “Dès le début de mon projet, je souhaitais développer un projet touristique éco-respon- sable, où l’on peut vivre en auto- suffisance, en adéquation avec ma philosophie. Aujourd’hui, je peux dire que je reçois énormé- ment de personnes qui veulent consommer différemment ! J’ai l’exemple de personnes très bien placées qui viennent ici pour se poser, pour se reconnecter à la nature” dit Christine Delecey. Son choix semble le bon au regard du taux de réservation

est un havre de paix de 15 hec- tares composé de trois gîtes et d’une hutte qui ne sont reliés ni à l’eau courante, ni à l’élec- tricité. Tout a été pensé et réflé- chi pour se fondre dans le pay- sage, sans le dénaturer. Ce royaume, c’est celui de Christine Delcey, agricultrice spécialiste des plantes médicinales. Quand elle s’est lancée il y a une quinzaine d’années dans l’accueil de pensionnaires dans ce lieu perdu, elle passait pour une farfelue. Qui oserait dormir ici dans un endroit isolé de tout ?

La hutte où l’éclairage se fait grâce à des bougies et une lampe solaire dans un souci de respect de l’environnement.

06/01/2022 – Raymonde MAUGAIN, 87 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Michel QUERRY. 07/01/2022 –Michel TAURINES, 69 ans, retraité, domi- cilié à Pontarlier (Doubs). 06/01/2022 – Lakhdar TAR, 76 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs). 07/01/2022 – Adrienne VAUFREY, 88 ans, retraitée, domiciliée à Flangebouche (Doubs), veuve deMaurice BEZ. 07/01/2022 – Simone AEBISCHER, 95 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), célibataire. 08/01/2022 – Annie JOËGNE, 84 ans, retraitée, domi- ciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Alain CHABOD. 08/01/2022 – Noël CHEVALIER, 64 ans, retraité, domi- cilié à Pontarlier (Doubs), célibataire. 12/01/2022 – BernardPOURET, 58 ans, sans profession, domicilié à Levier (Doubs), célibataire. 11/01/2022 – Gérard BRETILLOT, 54 ans, agriculteur, domicilié à Les Combes (Doubs), célibataire. 12/01/2022 – Arlette GUY, 78 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Jean HUGUENIN. 13/01/2022 – Christian GLORIOD, 67 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Andrée BEN- GUIGUI. 15/01/2022 – JacquesWIART, 86 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Francette LESSIRE. 15/01/2022 – Joël GREUSARD, 89 ans, retraité, domi- cilié à Pontarlier (Doubs), époux de Monique MOU- RAUX. 18/01/2022 – Gérard GAUTHIER, 71 ans, retraité, domicilié à Levier (Doubs). 19/01/2022 –MarieGUYON, 90 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Lin TEMPESTA. 20/01/2022 – Rosa PIEMONTESE, 73 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Vincenzo SAPONE. 21/01/2022 – Emmanuelle BILLAMBOZ, 52 ans, assis- tante de direction, domiciliée à Septfontaines (Doubs). 22/01/2022 – Gisèle PERRIN, 91 ans, retraitée, domi- ciliée à Bugny (Doubs), veuve de Pierre LAITHIER. 23/01/2022 – Augustine RÉMY, 96 ans, retraitée, domi- ciliée à Les Grangettes (Doubs), veuve de René MOREAU. 27/01/2022 – Madeleine DESCOURVIÈRES, 93 ans, retraitée, domiciliée à Goux-les-Usiers (Doubs), épouse de André BORDE. chauffé grâce à la cheminée vitrée. Pour manger, il y a une plaque de cuisson, un brasero à l’extérieur pour un barbecue. Bref, un vrai contact avec la nature. “Un couple de Parisiens avait prévu de passer deux jours… Il est finalement resté deux de plus.” Preuve que le concept plaît et ce même si la neige est absente. Les réserva- tions chez cette professionnelle sont quasiment bouclées jusqu’au mois d’avril. n E.Ch.

en lisière de la forêt. Ici, pas de superflu. Les toilettes sèches sont à l’extérieur et sont acces-

19/01/2022 – Timéo de Guillaume DUVAL, électricien et de Stéphanie CATEL, assistante de direction. 18/01/2022 – Jeanne de Johan JAVAUX, agriculteur et de Charlène CUCHE, agricultrice. 18/01/2022 – Rose de John ROYET, agriculteur et de Camille TARBY, employée de commerce. 19/01/2022 – Raven de Stan LABATTUT, opérateur sur commande numérique et de Manon LÉGER, res- ponsable de magasin. 19/01/2022 – Louna de Dylan DHAILLE, saisonnier et de Elodie PASTEUR, agent de fabrication. 21/01/2022 – Loan de Rémi BERNARD, canalisateur et de Camille MERCET, ouvrière. 21/01/2022 – Elma de BashkimMURSELI, charpentier et de Feime REXHEPI, sans profession. 23/01/2022 – Clémence de Anthony BONNEFOY, aide-fromager et de Violette RAMPANT, aide-soi- gnante. 25/01/2022 – Amélia de Fabien BARNEOUD, technicien qualité et de Dhammika PARRIAUX, animatrice en accueil de loisirs. 23/01/2022 – Jules de Thomas GALIBERT, agent de circulation et de Cécile WATRIN, agent d’expédition. 25/01/2022 – Joyce de Johan CLÉMENT, fromager et de Floriane FAIVRE, aide-soignante. 26/01/2022 – Eliott de Michaël LEMMEL, chef de projet et de Aurelie GALINDO, acheteuse. 25/01/2022 – Austin de Stéphane DUPLAY, responsable service après-vente et de Emilie GRENET, esthéticienne. 26/01/2022 – Ivana de Yohan HUGUENIN, agent de sécurité et de Cindy BIALEK, toiletteuse. 25/01/2022 – Ethan de David KUENZI, décolleteur et de Loukou KOUADIO, employée commerciale. 26/01/2022 – Ela de Muhliz ÇINAR, opérateur et de Dilek SEVING, ouvrière. 26/01/2022 – Julia de Eric JOLY, ingénieur alimentaire et de Rachida DERBAL, agent de service hospitalier. 26/01/2022 – Kristen de Cyril MIDEY, chauffagiste et de Diane MALAYIKA, aide-soignante. DéCèS 26/12/2021 – Suzanne PETIT, 97 ans, retraitée, domi- ciliée à Doubs (Doubs), veuve de Rémond JEANNIER. 26/12/2021 – Elisabeth FONTAINE, 77 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Gérard CORDIER. 26/12/2021 – Christiane BLONDEAU, 86 ans, retraitée, domi- ciliée à Courvières (Doubs), veuve de René JOUFFROY. Ouvert il y a quatre ans, ce lieu prévu pour deux à quatre per- sonnes est ce que l’on nomme un “hébergement insolite” perdu qui avoisine les 100 %. Si des commodités ont été appor- tées depuis le lancement - comme l’électricité ou le sauna chauffé au bois -, la propriétaire n’a jamais failli à ses convictions. “Ici, pas de bling-bling. S’il n’y a pas d’eau, on fait fondre la neige” témoigne Christine. L’exemple parfait est celui de la hutte.

sibles par la ter- rasse. L’éclai- rage se fait grâce à des bou- gies et une lampe solaire. Un jerrican d’eau ou de neige est ins- tallé “pour une toilette de chat” dans un espace

“Les gens souhaitent se reconnecter à la nature.”

Un lieu isolé, avec vue sur le Mont-Blanc.

État civil de janvier 2022

26/12/2021 – Hanka BRYLINSKA, 67 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs). 28/12/2021 – Antoinette VILLIER, 88 ans, retraitée, domiciliée à Les Fins (Doubs), veuve de Léandre CHO- PARD-LALLIER. 28/12/2021 – Just CHAPUIS, 83 ans, retraité, domicilié à Saint-Antoine (Doubs), époux de ChristianeMILLOT. 29/12/2021 – Jeanne CNOCKAERT, 93 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve deOvide RYCKE- WAERT. 28/12/2021 – Fouad LOUAÏL, 49 ans, sans profession, domicilié à Pontarlier (Doubs), célibataire. 30/12/2021 – Marize GENOUD, 74 ans, retraitée, domiciliée à La Ferrière-sous-Jougne (Doubs), épouse de Georges CORNALI. 30/12/2021 –Maria ROSADE JESUS, 87 ans, retraitée, domiciliée à Doubs (Doubs), épouse de Antonio DE JESUS DA COSTA. 01/01/2022 – SlimaneNADJAÏ, 76 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Fatiha MÉRAH. 01/01/2022 – Laurent VERNIER, 74 ans, retraité, domi- cilié à Labergement-Sainte-Marie (Doubs) époux de Odile PAULIN. 31/12/2021 – Auguste HUGUENIN, 66 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Simone BECKERT. 02/01/2022 – Pierre COURVOISIER, 74 ans, électricien à la retraite, domicilié à Remoray-Boujeons (Doubs) époux de Christiane VENTURINI. 04/01/2022 – Jeanne LÉCHINE, 93 ans, retraitée, domiciliée à Arc-Sous-Cicon (Doubs) épouse de André DHÔTE. 04/01/2022 – René ANGONIN, 90 ans, retraité, domicilié à Orchamps-Vennes (Doubs) époux de Josette FER- RER. 05/01/2022 – ColetteMARION, 98 ans, retraitée, domi- ciliée à Villeneuve-d’Amont (Doubs) veuve de Claude DUMONT. 05/01/2022 – SANCEY-RICHARD Adrienne, 86 ans, retraitée, domiciliée à Les Premiers Sapins (Doubs) veuve de Jules TROUF. 05/01/2022 – Charles DÉCHAUX, 90 ans, retraité, domicilié à Villers-Le-Lac (Doubs) époux de Anne BRETILLOT. 06/01/2022 – GillesMATHIEU, 81 ans, retraité, domicilié à Bief des Maisons (Doubs) époux de Simone BOUR- GEOIS.

09/01/2022 – Stella de Loïc TERRIER, magasinier cariste et de Amandine FRELET, opératrice en indus- trie. 10/01/2022 – Aïden de David TOURNAY, manager en restauration et deOlena DOLGOVA, équipier polyvalent. 08/01/2022 – Lou de Philippe ROSSIGNOL, horloger et de Claire COURTOIS, approvisionneuse. 08/01/2022 – Issa de Mahdi ALMOU, ouvrier et de Chloé VUITTENEZ, assistante ressources humaines. 11/01/2022 – Charly de Grégory MOULET, chef d’entreprise et de Marie-Pierre LEHMANN, profes- seure des écoles. 10/01/2022 – Alice de Cyril GAIFFE, mécanicien et de Emilie BOISSENIN, secrétaire. 12/01/2022 – Rosalie de Romain GEORGEON, tech- nicienmaintenance chauffage ventilation et de Eloïse GROS, assistante qualité. 13/01/2022 – Enzo de Christophe BOURQUIN, décolleteur et de Consuelo GRANDJACQUET, sans profession. 13/01/2022 – Fanny et Frida de Koudjo ADJEI, étudiant et de Adjo FUMEY, employée commerciale. 14/01/2022 – Ethan de Karine JOBARD, opératrice. 15/01/2022 – Léna de Loan BORNE, technicien de maintenance et de Mylène LEHMANN, maître d’hô- tel. 13/01/2022 – Enzo de Antoine VOYNNET, conseiller principal d’éducation et de Charline BOURDIN, pro- fesseur des écoles. 16/01/2022 – Wyatt de Ilan KRAHENBÜHL, sans profession et de Brenda COMBES, sans profession. 14/01/2022 – Gabriel deWilliamDUVAL, agriculteur et de Ingrid TONLIEU JIONONG, sans profession. 14/01/2022 – Joshua de ReynaldGANNARD, conseil- ler bancaire et de Maeva PERRIN, contrôleuse qua- lité. 16/01/2022 – Maëlo de Guillaume CHASSIGNOL, monteur en ventilation et de Pauline BAILLON, sans profession. 16/01/2022 – Noa de Thomas BOSCHETTI, infirmier et de Marion DA CUNHA, conseillère beauté. 15/01/2022 – Alan de Cassandra LECLERC, aide à domicile. 15/01/2022 – Élya de Hélène FAIVRE, opératrice en horlogerie. 19/01/2022 – Clarisse de Jérôme GAGELIN, res- ponsable qualité et de Emmanuelle SANCHEZ, magasinier cariste.

01/01/2022 – Gianni de Pascal SPISSO, responsable logistique et de Julie GERARD, préparatrice de com- mandes. 02/01/2022 – Nino de Antoine JUILLERET, employé de commerce et de Lisa SANTAGATA, employée com- merciale. 03/01/2022 – Élian de Julien LINARD, technicien de maintenance et de Sophie DENIDET, professeur des écoles. 04/01/2022 – Raphaël de Kevin CHEBRET, gendarme et de Anca-Mariana LUPU, sans profession. 04/01/2022 – Guilyana de Adrien RIBEIRO, chauffeur poids lourds et de Sabrina JANES, animatrice péris- colaire. 04/01/2022 – Calie de Jordan MARTIN, technicien métallurgiste et de Charlotte XOLIN, préparatrice en pharmacie. 05/01/2022 –Margot de Valentin COMPAGNE, infirmier et de Anne-Claire LINDERME, infirmière. 04/01/2022 – Mylan de Théo VUILLIER, cuisinier et de Elora MARADAN, hôtesse d’accueil. 06/01/2022 – Tao de Franck RENAUD, gérant de salle de sport et de Eva SALVI, éducatrice sportive. 05/01/2022 – Alix de Dimitri JEANNIER, gérant de magasin et de Laurine BARDEY, auxiliaire de vie. 03/01/2022 – Serena de Julien ZEMB, ouvrier et de Coralie CHAGROT, illustratrice. 05/01/2022 – Ninon de Nicolas CHENEY, ingénieur informatique et de Flora SCHILLING, infirmière bloc. 05/01/2022 – Neva de Jorge BULAS, ingénieur en développement informatique et deMarielle BOURDIN, assistante maternelle. 05/01/2022 – Lilian de Raphaël GALLIOT, agriculteur et de Aline BEZ, responsable de rayon. 06/01/2022 – Suzanne de Joseph SCHOEPFER, viti- culteur et de Marie GOULAIEFF, joaillière. 07/01/2022 – Maloé de Thomas QUERRY, employé dans l’horlogerie et de Emilie FRÉLÉCHOUX, prépa- ratrice en pharmacie. 07/01/2022 – Niels de Gaetan SCHÖNLEBER, res- ponsable commercial et de Sarah VAN LIERDE, res- ponsable marketing. 08/01/2022 – Jean de Pierre-Emmanuel FERREUX, menuisier charpentier et de Amandine ROBBE, infir- mière.

NAISSANCES 23/12/2021 – Loan de Sébastien RIFFIOD, électricien et de Elsa FLEURY, secrétaire médicale. 23/12/2021 – Mahé de Guillaume JOLY, technico- commercial et de Lucie FORESTIER, ostéopathe ani- malier. 23/12/2021 –Manon de Aurélien VERNEREY, menuisier et de Camille BERNARD, assistante sociale. 24/12/2021 – Noemi de Adrien CLAVIER, vendeur et de Luana HULIN, réceptionniste. 25/12/2021 – Mia de Jimmy QUEVENNE, boucher traiteur et de Mégane JACQUOT, éducatrice spécia- lisée. 25/12/2021 – Maé de Jérémie FLUCHOT, ingénieur développement et de Amandine CUBY, ingénieur développement. 26/12/2021 – Agathe de Quentin PERNOLLET, bou- langer et de Chloé VISENTINI, assistante administra- tive. 28/12/2021 – Robin de Damien MARCEAU, chauffeur d’engins et de Audrey ROUSSEL, secrétaire de direction. 27/12/2021 – Bilal de Muhammed GEDIK, ouvrier en fromagerie et de Gülkiz ÖZEN, vendeuse. 27/12/2021 – Yliana de Jean-Louis SOUDIÈRE, chauf- feur poids lourds et de Manon HUOT-MARCHAND, assistante maternelle. 27/12/2021 – Louise de Romain VIENNET, agriculteur et de Mathilde BILLOT, professeur des écoles. 28/12/2021 – Colette de Yann THIRION, courtier en assurances et de Lara MESNIER, dentiste. 29/12/2021 – Esilya de Erhan ASLAN, artisan et de Esma GÖKTAS, sans profession. 30/12/2021 – Elio de Arnaud VUILLEMIN, décolleteur et de Gaëlle DENOUAL, aide à domicile. 30/12/2021 – Ayaz de Mustafa UGUR, opticien et de Gülüzar CETIN, sans profession. 01/01/2022 – Agathe de Jordan FOURCAULT, employé de cave et de Charline LACROIX, sommelière. 01/01/2022 – Isaac de Vincent TATONE, peintre en bâtiment et de Fahtamiya YAHAYA, sans profession. 01/01/2022 – Éliot de Benjamin POUX-BERTHE, salarié marquage routier et de Amandine PAGET, secrétaire médicale. 01/01/2022 – Bonnie de Geoffrey ZANARDELLI, ven- deur et de Mélyssa LAPORTE, assistante vétérinaire.

L’événement 9

La Presse Pontissalienne n°265 - Février 2022

l Commerçants

Ils s’adaptent déjà à la transition

Le vendredi soir, c’est “ski rando” puis apéro Le magasin Gliss Sport à Métabief développe des rendez-vous conviviaux autour de cette activité proche de la nature, moins dépendante des remontées mécaniques.

ver, le V.T.T. et le trail l’été. Par chance, je peux dire que mes choix se sont croisés avec ceux du Covid” , présente le commer- çant. D’autres de ses collègues ont fait ce choix, qui semble payant aujourd’hui. La question est de savoir si le ski de rando, ou le ski de fond, attirent malgré le retour en fonction des remontées mécaniques depuis le début d’hi- ver. La réponse est oui. “Les per- sonnes souhaitent une approche de la montagne plus solitaire, proche de la nature. C’est encore plus vrai depuis le Covid” témoigne le professionnel. Chaque vendredi soir, à 19 heures, ils sont une dizaine, parfois un peu plus, à se retrou- ver sur le front de neige deMéta- bief avec les skis au pied et la frontale vissée sur le bonnet. “C’est un rendez-vous gratuit que le magasin organise pour les clients, les locaux, unmoment où l’on se retrouve. Les personnes sont contentes. On propose pour ceux qui n’ont pas de matériel un tarif spécial (30 euros). À la fin de soirée, on se retrouve autour d’un verre” explique le gérant. Si la neige fait défaut, la sortie se transforme en ren- dez-vous trail. Preuve que la neige peut manquer à Métabief, pas les idées. n E.Ch.

I l fait partie de cette nou- velle génération qui croit en la station. C’est d’ail- leurs pour cette raison qu’il a investi à Métabief. Lorsque Pierre-Henri Robbe reprend en juin 2020 le magasin Gliss Sport et le bar-café atte- nant, il doit, comme ses col- lègues, relever rapidement de nombreux défis. Le premier : le Covid et la fermeture des remon- tées mécaniques annoncée en décembre 2020 par le gouver- nement. Lorsque nous l’avions rencontré à cemoment, le gérant - comme d’autres de ses collègues - craignait de devoir affronter une saison hivernale sans remontées mécaniques et donc sans chiffre d’affaires. Métabief Rénovation du télésiège de Troupézy cette année Le projet adopté en décem- bre 2020 par le Département comprend le maintien des ins- tallations du ski alpin sur 2021- 2025 (4 millions d’euros, soit 800 000 euros par an), la luge 4 saisons (4,2 millions), la réno- vation lourde du télésiège de Troupézy (1,8 million, travaux en 2022) et un bâtiment multi- fonctions à Chaux-Neuve (1 mil- lion, travaux en 2023). Cela fait un programme à 11 millions d’euros, financé à hauteur de 7 millions par le Département et 1,8 million par le Plan Mon- tagne de l’État et le Plan de Relance de la Région. n

Heureusement pour lui, son concept commercial lui a permis d’amortir une crise annoncée : “Je fais partie d’une génération qui a conscience du changement climatique, témoigne le respon- sable.Mon idée, lorsque j’ai repris l’activité, c’était de me spécialiser sur des sports qui nécessitent

Une communauté du ski de randonnée s’est créée.

Tendance “Une nouvelle clientèle moins habituée à la montagne”

moins de dépen- dance à la neige et à la station. Lorsque les remontées méca- niques ont été fermées, nous avons pu propo- ser du ski de randonnée à la location ou du ski de fond l’hi-

gamme, puis sur ceux qui recher- chent de l’esprit nordique, Mon- tagnes du Jura a travaillé sur la clientèle dite de la “première fois” qui a les moyens financiers de partir à la montagne” témoigne Damien Mouchet, pour Doubs Tourisme. n

Les professionnels remarquent une nouvelle clientèle de skieurs, plus urbaine, plus jeune mais peu rompue aux codes de la mon- tagne. “Il n’est pas rare de voir des personnes vouloir louer en plus du matériel de ski, un blou- son, un bonnet, voire des gants”

témoigne un professionnel. Cela s’explique. “Montagnes du Jura” a mené des actions de promotion de la station à Paris ou sa proche banlieue dans des magasins de sport. “Après avoir travaillé sur les “voyageurs découvreurs” qui cherchent un tourisme haut de

“Moins de dépendance à la station.”

l Les Fourgs Un jeu d’exploration Sur la piste de l’insaisissable Bourri

Soucieuse d’avoir une offre d’activités avec ou sans neige, la station familiale des Fourgs propose aux familles et aux groupes une application numérique mêlant parcours d’orientation, défis et énigmes.

P eut-on concilier les écrans et les activités de pleine nature ? C’est l’ambition de cette application conçue d’abord pour inviter les utilisateurs à sortir, prendre l’air, sans qu’il soit forcément nécessaire d’être en permanence rivé sur sa tablette en continu. Les parents apprécieront. “Pour des raisons techniques, on a pré- féré investir dans une dizaine de tablettes mises à disposition des participants. On évite les problèmes des portables qui ne sont pas assez chargés pour jouer jusqu’au bout” , argumente Mathieu Lancia, l’un des trois associés à la tête de la station. Explor Games, la société à l’ori-

ludique, accessible. Le chantier a duré une année avec des réu- nions tous les deux mois pour faire le point. Création des per- sonnages, choix des couleurs, des activités interactives… Après quelques tests, Les Fourgs Explor Games devenaient une réalité aux vacances de Noël. Ce jeu est accessible à partir de six ans. Sans tout dévoiler, l’his- toire met en scène les frères Louis et Auguste Lumière qui sont sur le point de réaliser leur première projection publique à Paris. Ils cherchent un sujet qui marquera les esprits. De passage dans leur région natale de Franche-Comté, les inventeurs du cinématographe découvrent un article à propos d’un étrange animal aperçu non loin de la station des Fourgs. “Au-delà de l’intrigue, on voulait inviter les gens sur le secteur des Granges- Berrard pour découvrir les pistes et le chalet du Sentier où nous faisons aussi de la restaura- tion.” La prise en main de la tablette est très facile. Les explications permettent de se familiariser avec le jeu et la manière de trai- ter les intrigues. “La tablette est

gine de ce jeu d’exploration a eu raison d’en- voyer un cour- rier de présen- tation aux Fourgs. “En 2019, on avait réalisé par nous- mêmes une chasse au trésor en version

Une activité à faire avec ou sans neige.

papier. Cela avait plutôt bien marché même si on cherchait quelque chose de plus moderne. En regardant la vidéo jointe au courrier d’Explor Games, on a découvert un concept qui pouvait être un plus dans l’offre d’acti- vités proposée ici en hiver. L’avan- tage de ce jeu, c’est qu’il peut fonctionner avec ou sans neige. On a repris contact avec cette société. Ils sont venus nous voir sur place. On les a reçus sur une journée pour cibler la clientèle et se répartir le travail.” Les concepteurs du jeu se char- gent d’élaborer le scénario et du développement de l’applica- tion, laissant aux exploitants de la station le choix de trouver la boucle adéquate, à savoir un parcours de 4 à 5 km qui soit

Sur le terrain, les utilisateurs doivent chercher les indices qui permettent de découvrir les énigmes.

la couche de neige. Sans diffi- culté majeure, ce jeu implique néanmoins un peu d’attention et d’être vigilant au temps qui s’écoule pendant les intrigues. “Le concept Explor Games est évolutif. On pense peut-être à une version estivale. Rien n’em- pêche aussi à plus long terme d’étoffer l’activité avec de nou- veaux parcours, de nouvelles his- toires.” n

équipée d’un système de géolo- calisation pour se déplacer au fil des neuf ateliers indépendants les uns des autres. Seules les énigmes sont chronométrées et la vitesse de résolution donne droit à des points avec un clas- sement. Le meilleur score de l’hi- ver sera récompensé.” Comptez entre 1 h 30 et deux heures pour faire le parcours à pied ou en raquettes selon l’épaisseur de

La station fournit les tablettes avec l’application de l’Explor Games Les Fourgs.

Info : https://station-lesfourgs.fr/

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