La Presse Pontissalienne 233 - Mars 2019

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RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n°233 - Mars 2019

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Petit coup de mou au B.N.I. de Pontarlier

Stop ! La France silencieuse en a ras le bol. Depuis la mi-novembre, chaque samedi apporte son lot de dérives, voire d’abo- minations dans le cortège de plus en plus maigre des gilets jaunes. Les vrais, ceux qui croient en leur cause première (le pouvoir d’achat, sans doute est-il bon de le rappeler…) ne sont plus audibles. Les autres, ceux qui restent, anti-répu- blicains, gauchistes, anarchistes et autres fascistes d’extrême droite sont devenus la lèpre d’un mouvement qui a perdu tout son sens. Les attaques monstrueuses aux symboles d’unité du pays - ça a com- mencé par le saccage de l’Arc de triomphe, ça s’est poursuivi jusqu’à la profanation de l’Histoire de France avec les inscriptions antisémites et les attaques infâmes contre le philosophe Alain Fin- kielkraut - sont certes le fait d’une mino- rité de criminels verbaux abrutis par les réseaux sociaux, mais elles montrent l’état de délabrement de l’unité nationale. Les ultras ont donc fini par totalement décrédibiliser un mouvement social dont les revendications tous azimuts brouillent le message premier. Le comble du ridicule a sans doute été atteint mi-février quand une des porte-parole du mouvement, la médiatique Ingrid Levavasseur a dû être protégée par les forces de l’ordre pour quitter le mouvement sous les insultes de ses “camarades”. Il reste désormais à espérer que cette France silencieuse se réveille désormais pour prendre le dessus sur ces tentatives aussi pathé- tiques qu’effrayantes des plus radicaux de créer le soulèvement populaire et l’insurrection générale. L’un de ces incons- cients annonçant même une prochaine tentative de coup d’État lancée par de supposés paramilitaires à sa botte ! On pourrait rire de ces attitudes irrespon- sables s’il n’y avait pas une frange de la population assez bête pour abonder dans le sens de ces dangereux meneurs. Et surtout, si on n’en rit plus du tout, c’est que les revendications constructives ont très vite laissé la place à des discours dont le seul objectif est de déchirer le contrat social qui unit la République à ses citoyens. Le mouvement des gilets jaunes est en train de se suicider. Dom- mage pour ses fondateurs qui étaient montés au front la fleur au fusil avec des revendications légitimes . n Jean-François Hauser Éditorial est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@publipresse.fr S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Jean-François Hauser. Acollaboréàcenuméro :MagalieTroutet. Régie publicitaire : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Imprimé à Nancy-Print - I.S.S.N. : 1298-0609 Dépôt légal : Mars 2019 Commission paritaire : 0222 D 79291 Crédits photos : L.P.P., Angel Shoot, Corvus monitoring, F.D.C. 39, A. Guerin, M. Marillier, O.N.C.F.S.

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Pontarlier travaille son accent suisse

A vec le voisin du Val-de-Travers, l’exécutif pontissalien maintient la coopération. Il est question de la problématique fron- talière, de la santé, des éoliennes suisses, des gilets jaunes, de la culture. Le meilleur exemple de cette coopération est la route touristique de l’absinthe. C’est ce que tend à démontrer l’exécutif pontissalien qui a reçu le 4 février dernier celui du Val-de-Travers. Cinq représentants des communes fusionnées de Môtiers, Buttes, Couvet, Fleurier, Noiraigues, Boveresse, Saint-Sulpice, étaient du voyage. “Depuis cinq ans, on se reçoit chez l’un, chez l’autre, une fois par an” résume le maire de Pon- tarlier Patrick Genre. Il fut un des premiers à formaliser une charte d’amitié avec la ville d’Yver- don. “C’était en 2003 ! Nous avions trouvé impor- tant d’échanger sur des domaines culturels.” Un échange s’était mis en place entre les écoles suisses et françaises, qui a disparu depuis. Les plannings de vacances différents ne facilitent pas les échanges “mais nous aimerions relancer ces échanges” annonce Pontarlier. “L’intérêt principal de ces rencontres est de se connaître” pointe Frédéric Mairy, président du conseil com- munal du Val-de-Travers. Les élus ont parlé de tous les sujets… même de ceux qui fâchent. “Nous avons évidemment parlé de la situation en France avec l’impact des gilets jaunes. Les commerçants du Val-de- Travers n’ont pas ressenti d’explosion d’achats dans leur commerce, mis à part lors des deux premiers actes des manifestations. C’est le e- commerce qui augmente chez eux” explique le

maire. Côté français, le sujet qui irrite est celui des éoliennes. Depuis quelques années, les machines fleurissent ou vont fleurir sur les crêtes de la frontière. “Le Grand Pontarlier sera concerné par celles qui seront implantées aux Verrières. C’est compliqué mais nous avons rappelé qu’il était nécessaire d’avoir une concertation” évoque Patrick Genre. Les Suisses ont les avantages de cette énergie renouvelable, la France les inconvénients de l’impact visuel et sonore. “Pour

Le groupe B.N.I. Haut-Doubs développement à Pontarlier est en stand by jusqu’au printemps.

autant, nous nous rejoignons sur d’autres sujets, structurants pour le territoire. Il faut peser ensemble pour le maintien de la ligne T.G.V. Lyria, la R.N. 57, ou encore réflé- chir ensemble à la préservation de la ressource en eau. Nos pro- blématiques sont les mêmes” conclut le maire pontissalien. Les Suisses ont aussi évoqué la pos- sibilité de valoriser l’exploitation forestière avec du bois local fran- çais et suisse. La fuite des personnels de santé vers la Suisse - très marqué en 2018 - a été évoquée. Pas certain que l’exécutif suisse puisse, ou veuille, l’endiguer. Il y a peu, le Val-de-Travers a lancé une grande campagne pour attirer de nou- veaux médecins. Trois médecins français ont posé leurs valises depuis. n

M is en place au prin- temps 2016, le réseau d’affaires B.N.I. Haut-Doubs Dévelop- pement connaît un passage à vide. “On a préféré fermer temporairement le groupe mais il est prévu qu’on redé- marre au printemps” , confirme Christian Pône, directeur consultant du groupe B.N.I. Haut-Doubs. Pourtant, huit mois après sa création, le groupe pontissalien qui regroupait une quarantaine de membres avait généré un montant global de “B.N.I. business” de 756 298 euros. Cette dynamique semble tou- jours d’actualité selon Chris- tian Pône. “Cela fonctionne

L’idée de valoriser l’exploitation forestière.

bien en termes de business mais il y a des tensions entre certaines personnes. Cela arrive rarement mais dans ces circonstances on préfère sus- pendre temporairement les séances avant que cela ne dérape.” Ce flottement annonce-t-il la fin du groupe et les limites de l’exercice ? Pour Christian Pône, les choses devraient repartir nor- malement à Pontarlier et le concept a toujours de l’avenir. Depuis la création du premier groupe dans la région en novembre 2014, il y en a 17 aujourd’hui, les échanges ont permis de générer plus de 97 millions d’euros de chiffre d’affaires. n

Vuillecin n’est pas opposée au développement de Javaux-Laithier

S uite à l’article consacré à l’en- treprise Javaux-Laithier qui regrettait de ne pas être sou- tenue dans ses projets de dévelop- pement, la commune de Vuillecin mise en cause a réagi. “La commune de Vuillecin a constaté que des travaux étaient réalisés par l’entreprise sans autorisation sur un terrain classé dans une zone agricole… Le règlement de cette zone ne permet pas d’aména- gement et de construction à vocation industrielle, artisanale ou commerciale. Il est du devoir du maire de faire res- pecter la loi et les règlements par tout un chacun. En l’espèce, il convient de défendre la zone agricole et l’uti- lisation qui peut en être faite. Je ne dispose d’aucun pouvoir d’apprécia- tion et j’applique les règles d’urba-

nisme. J’ai donc informé le procureur de la République de cette situation. Par jugement en date du 22 juin 2017, le tribunal correctionnel de Besançon a condamné Monsieur Javaux et Madame Laithier à arrêter les travaux et à remettre la parcelle de terre en état, afin de respecter le caractère strictement agricole de la zone. Ce n’est donc pas la municipalité de Vuil- lecin qui s’oppose au développement de la société Javaux-Laithier mais la loi française, les règlements et la jus- tice” tient à préciser le maire de Vuil- lecin Dominique Jeannier. n L’entreprise Javaux-Laithier déplorait le manque de soutien de la commune.

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L’INTERVIEW DU MOIS

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LEVIER

Françoise Jeanneret, chef d’entreprise

“Pour être crédible, une femme n’a pas d’autre choix que de réussir” Présidente de l’entreprise Franche-Comté

Environnement, Françoise Jeanneret est une femme engagée à plus d’un titre. Elle est à la tête de l’Ordre national du Mérite, section Haut-Doubs, et vient juste d’animer la soirée du Grand débat National qui s’est tenue en février à Pontarlier. Responsabilités.

L a Presse Pontissalienne : à quel titre avez-vous été retenue pour orchestrer cette soirée ? Françoise Jeanneret : Je n’en ai aucune idée. J’ai probablement été repérée sur une liste, puis contactée par le sous-préfet Jean Almazan et Jean- Philippe Setbon le secrétaire général de la préfecture du Doubs qui m’ont proposé d’animer cette soirée. J’ai accepté. On a ensuite travaillé avec PatrickGenre, lemaire de Pontarlier, qui est intervenu pour introduire le débat. Je ne vous cache pas que j’ai quandmême traversé une petite semaine d’angoisse. L.P.P. : Et après coup, quel bilan ? F.J. : Aucun regret, c’était une belle expérience avec des discussions vrai- ment intéressantes. 160 personnes ont participé à ces échanges qui s’articulaient autour de quatre thèmes : les impôts et les dépenses publiques, l’organisation de l’État et des collectivités publiques, la transition écologique, la démocratie et la citoyenneté. On n’a pas forcé- ment suivi scrupuleusement le pro- gramme en laissant aux gens le choix de s’exprimer sur ce qui leur tenait à cœur. On peut se féliciter de la qualité des échanges respec- tueux des personnes qui prenaient la parole. Chacun pouvait écrire ses doléances sur les cahiers mis à dis- position. Le public était cosmopolite avec des retraités, des jeunes, des entrepreneurs ainsi que des gilets jaunes. On a eu droit à un foison- nement d’idées, d’échanges à tous les niveaux. L.P.P. : Vous vous sentez prête à aller plus loin dans cette démarche ? F.J. : Je me sens plus concernée par le sujet.Tous les cahiers de doléances

national du Mérite section Haut-Doubs. Un nouvel engagement plutôt original. F.J. : Cette promotion était moins inattendue sachant que j’étais déjà vice-présidente. L’Ordre national duMérite a été mis en place en 1963 par le général de Gaulle.Au départ, “la bleue” comme on dit, honorait les militaires avant d’être accordée aux civils. On me l’a attribuée en tant que chef d’entreprise qui s’en- gageait en profit du handicap et de l’insertion des jeunes. Elle récom- pense également les actes de bra- voure de personnes qui ont risqué leur vie pour en sauver d’autres. Les médaillés se voient ensuite pro- poser la possibilité d’adhérer à l’as- sociation. J’ai pris la succession au printemps 2018 de François Corni- bert qui présidait depuis de nom- breuses années la section du Haut- Doubs sachant qu’il en existe deux autres dans le département sur Montbéliard et Besançon. On se réunit en moyenne une fois par tri- mestre. L’Ordre est toujours repré- senté lors des prises d’armes. À nous de trouver les porte-drapeaux. On offre un cadeau de Noël à tous les médaillés de plus de 85 ans. Comme pour le Grand Débat National, l’Or- dre m’a permis de rencontrer des gens qui ne faisaient pas partie de mes réseaux de connaissances per- sonnelles ou professionnelles. On développe aussi des échanges avec l’Ordre de la Légion d’honneur. Cette année, la section du Haut-Doubs organise l’assemblée générale dépar- tementale le 26 avril à Pontarlier. Il nous reste aussi à créer davantage d’événements pour mieux se faire connaître. L.P.P. :Vous êtes aussi dirigeante d’entreprise. Comment se porte Franche-Comté Envi- ronnement ? F.J. : Rappelons que F.C.E. a été créée il y a 42 ans par Claude Jeanneret mon mari. Il s’agissait au départ d’une entreprise spécialisée dans les opérations de reboisement qui s’est peu à peu diversifiée dans la pose de clôtures, de structures miné- rales, d’aménagements paysagers. On intervient aussi dans les travaux à caractère environnemental. On avait expérimenté il y a quelques années l’utilisation de moutons de race Solognote pour entretenir les jardins de l’E.H.P.A.D. de Doubs. Cette action a remporté un franc succès auprès des résidents dont la plupart sont issus du milieu rural et connaissent bien l’élevage. Ces moutons très rustiques demandent

Présidente de F.C.E., Françoise Jeanneret a animé la soirée du Grand débat

National à Pontarlier.

linéaires sur les autoroutes, les déviations et les axes ferroviaires. L.P.P. : Êtes-vous bien situés à Levier ? F.J. : Oui, c’est assez central. On a beaucoup d’aisance autour des bâti- ments. C’est confortable. On vit dans un bel environnement. On se prépare aussi à transmettre l’en- treprise à Jean-Charles Cuenot. actuellement directeur général. On tient à rester une P.M.E. familiale, pérenne et surtout indépendante. Il faut penser au personnel. L.P.P. : Vous êtes suppléante de Michèle Letoublon, conseillère départementale du canton de Frasne,est-ce que cela préfigure quelques ambitions politiques ? F.J. : Non, je ne pense pas être faite pour la politique. C’est un autre métier si l’on peut dire. Jem’investis volontiers pour l’Ordre national du Mérite, au service du handicap et cela me va très bien. L.P.P. :En dehors du travail et de vos enga- gements, trouvez-vous le temps de vous

peu de soins. À partir de là, on a répondu à d’autres projets en lien avec l’écopâturage. L.P.P. : L’avenir de F.C.E. s’inscrit dans la diversification ? F.J. : On est devenu une entreprise multi-activités qui emploie aujourd’hui 80 salariés et réalise entre 10 et 11 millions d’euros de chiffre d’affaires. La pérennité de F.C.E. repose sur sa capacité d’adap- tation. Ce qui implique de la poly- valence et le souci d’accueillir des nouveaux métiers pour rester effi- cient. C’est primordial de répondre aux demandes des clients et d’avoir les moyens de leur proposer des solutions techniques.On a la chance d’exercer un métier en perpétuelle évolution. L.P.P. : Quel est votre secteur d’interven- tion ? F.J. : La Bourgogne-Franche-Comté en priorité et plus globalement le Grand Est de la France notamment pour la pose de clôtures en grands

ressourcer ? F.J. : Oui. On s’est pris de passion pour l’attelage de chevaux comtois. On effectue de grandes sorties autour de chez nous. On a fait aussi quelques concours. Chaque année, on accueille un groupe de personnes handicapées de l’Adapei de Pon- tarlier. C’est une sortie attelage agrémentée d’un pique-nique. L.P.P. : Est-ce compliqué pour une femme d’être chef d’entreprise ? F.J. : Après mes études d’architecte paysager, je m’étais installée à mon compte à Bourgoin-Jallieu. Une femme est aussi crédible qu’un homme sous réserve de ne pas dire n’importe quoi. Aujourd’hui, j’ai la chance de me plaire énormément dans mon travail qui englobe de la technique, du végétal et du rela- tionnel. C’est un métier exigeant, prenant, mais avec des retours très positifs. On s’épanouit en donnant à notre personnel la chance de s’épa- nouir. n Propos recueillis par F.C.

Bio express

Originaire d’Aix-les-Bains

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Marié à Claude Jeanneret, fondateur de F.C.E. Formation : architecte paysagère Profession : présidente de France Clôture Environnement Présidente de l’Ordre national du Mérite section Haut-Doubs Loisirs : passion pour l’attelage de chevaux comtois

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sont maintenant fermés. Ils ont été remis en Pré- fecture. Je serai atten- tive pour savoir ce qu’il en résulte. J’ai envie d’aller au bout du pro- cessus. Je voulais aussi faire remarquer com- ment le phénomène des gilets jaunes a éludé sur la place médiatique la fin des commémorations du centenaire de la Pre- mière GuerreMondiale. L’actualité sociale a ainsi pris le pas sur le devoir de mémoire. L.P.P. : Il y a un an, vous pre- niez la présidence de l’Ordre

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Rester une PME familiale

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PONTARLIER

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URBANISME Réaffectation de locaux au 14, rue Eiffel Les intérêts divergents de deux adjoints Urbanisme d’un côté, économie de l’autre. La reconversion des locaux industriels Muller en restaurant et en salle de sport pointe la difficulté de trouver une cohérence.

P ontarlier et ses pro- blèmes de riche. Beau- coup de communes de cette taille rêveraient de trouver rapidement un remplaçant à bâtiment industriel vide, peu importe qu’il s’agisse d’une activité com- merciale au cœur d’une zone industrielle. Dans la zone des Grands Planchants, c’est visi- C ette vision divergente entre les deux élus de lamajorité ne surprend pas le maire : “Ce sont des débats sains qui montrent toute la difficulté entre une logique urbaine et écono- mique. On ne peut pas s’opposer à une initiative privée. Tout le monde a de bons arguments. Le seul moyen à mettre en place pour orienter le zonage urbain est le plan local d’urbanisme inter- communal de l’habitat (P.L.U.I.H.)” explique Patrick Genre. Ce nou- veau règlement d’urbanisme doit être discuté cette année. n “C’est un débat sain” blement plus compliqué. “Je suis contre cette réaffectation de locaux car nous sommes dans une zone artisanale dans laquelle nous, le Grand Pontar- lier, avons décidé de ne pas créer de surface commerciale ! Je dis attention à demain car entre nos quatre zones, nous allons créer des déséquilibres” présente Bertrand Guinchard, conseiller

municipal délégué à l’économie, vice-président au Grand Pon- tarlier. Son argument, valable, n’a pas été retenu. Le conseil municipal de février a validé la demande de la S.C.I. Cédric Muller de réaffecter ses anciens locaux industriels du 14, rue Eiffel en un espace dit “commercial”. Contacté, le porteur de projet qui a déposé un permis de construire fin décembre n’a pas souhaité en dire plus. Un res- taurant et une salle de sport pourraient voir le jour dans cet ancien entrepôt. Christian Pourny, adjoint en charge de l’urbanisme, a présenté ce dos- sier : “Nous avons déjà autorisé des réaffectations par le passé” tient à préciser l’élu. Une vision qui tranche avec son homologue chargé de l’économie. “Il n’y a pas de problème entre moi et

Derrière ce bâtiment, Pontarlier autorise la création d’un restaurant et d’une salle de sport…

Christian Pourny, coupe Ber- trand Guinchard. Le problème vient de l’administration qui veut sectoriser les dossiers. Celui- ci aurait dû passer au Grand Pontarlier. On se plaint de ne pas pouvoir maîtriser les

créons un précédent” poursuit l’élu en charge de l’économie. Lever de la fonte dans une salle de muscu à côté d’un bloc béton, ce n’est pas finalement si déli- rant… n E.Ch.

C.D.A.C. (commissions dépar- tementales d’aménagement com- mercial) et là nous allons nous retrouver avec une activité de commerce qui va cohabiter avec une enseigne de construction, un garage poids lourds…Nous

L’ÉVÉNEMENT

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Journée Internationale pour les Droits des Femmes, le 8 mars est, depuis 1977, l’occasion de faire le point sur la progression de l’égalité entre les femmes et les hommes, notamment en ce qui concerne le monde de l’entreprise. Portraits de femmes entrepreneuses Made in Haut-Doubs. LE HAUT-DOUBS DES ENTREPRENEUSES l Tendance Les femmes entrepreneuses Elles se lancent dans le grand bain de la création

“Belle chez soi”, coiffure à domi- cile femmes, hommes, enfants, dans un périmètre de 30 km autour de Levier, est donc née. “Pas d’investissement, pas de loyer, ce statut me permet d’es- sayer cette nouvelle activité pro- fessionnelle” , constate-t-elle. Accompagnée par la chambre de métiers, Élodie a également suivi le stage d’une semaine, avant de voler de ses propres ailes. De plus, le domicile offre un aspect de proximité à cette profession qu’Élodie apprécie particulièrement : “Un autre rap- port complètement différent s’ins- talle entre la clientèle et moi- même, davantage dans le relationnel.” Pour contacter Élo- die, 06 74 24 70 79 et Facebook Belle chez soi. n M.T.

Comme 40 % de femmes qui lancent leur entreprise, Émilyne et Élodie ont choisi le statut de la micro (auparavant appelée auto-entreprise) pour développer leurs activités.

P assionnée de bougies depuis plusieurs années, et d’une nature ambitieuse, Émilyne Zacchi a ressenti le besoin de travailler pour elle. “Dire c’est

de qualité (cire végétale, une quarantaine de parfums fran- çais), non testés sur les animaux. “Ma touche personnelle, je mets toujours des paillettes” , confie la jeune entrepreneuse de 24 ans. Après s’être renseignée à la chambre de métiers et de l’arti- sanat, elle a opté pour le statut de la micro-entreprise qui lui permet de se lancer, tout en gar- dant son activité professionnelle, pour plus de sécurité. Elle va suivre un stage d’une semaine, puis recevra son numéro S.I.R.E.T. Ses réalisations sont visibles sur Instagram. Pour contacter Émilyne, 06 67 46 69 41 oumabougieche- rie@hotmail.fr. C’est suite à la fermeture du salon de coiffure dans lequel elle travaillait à La Rivière-Drugeon, qu’Élodie Jean- nin a décidé de se mettre à son compte en micro-entreprise. “C’était le plus simple. Le salon a fermé le 26 août dernier et j’ai été immatriculée le 1 er novembre” , explique la coiffeuse, qui exerce ses talents depuis bientôt 20 ans.

moi qui l’ai fait !” Parallèlement à son travail d’aide à la personne, elle est donc en train de créer “Ma Bougie Chérie”. Émilyne fabrique des bougies parfumées de toutes tailles,avec des produits

Émilyne Zacchi a

ressenti le besoin de travailler pour elle.

L’écart tend à se réduire entre femmes et hommes entrepreneurs

D’ après “L’indice Entrepreneurial Français”, rédigé par l’Agence France Entrepreneur, 23 % des femmes sont inscrites dans une dynamique entrepreneuriale, contre 37 % des hommes. En revanche, la part des porteuses de projet est identique à celle des hommes (7 %). Des écarts persistent certes, mais une évolution positive est observée au cours des 5 dernières années. Pour les femmes, comme pour les hommes chefs d’entreprise, être indépendants et s’épanouir, réaliser un rêve sont les deux motivations qui arrivent en tête. Pour 74 % des femmes entrepreneuses, ce sont leurs passions qui deviennent leurs professions.

Elles déclarent plus souvent être motivées par le désir de changer de métier, faire autre chose, le souhait d’être indépendantes et ne plus être sala- riées. Elles évoquent néanmoins des craintes, plus fortes que celles des hommes, concernant le risque d’échec, les responsabilités, les revenus insuffisants et la peur de perdre l’équilibre familial. Face à ces questionnements, des organismes tels que la B.G.E. Franche-Comté accompagnent la création d’entreprise. L’association Écl’Ose permet d’échanger entre professionnelles qui traversent les mêmes démarches. n

Élodie Jeannin a décidé de se mettre à son compte en micro- entreprise à Levier.

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PORTRAITS D’ENTREPRENEUSES

D iplômée d’un B.T.S. Hôtellerie-Restauration à Dijon, Mélina Marais a commencé sa carrière en Bourgogne, comme assistante de direction en restauration. “Ce n’était pas pour moi” , se remé- more-t-elle. Elle a alors travaillé en tant que réceptionniste, jusqu’à ce qu’en 2009, un hôtel Ibis lui propose d’évoluer à Pontarlier, en qualité de chef de réception. En 2014, elle a mis son empreinte dans la construction de l’hôtel deux étoiles Ibis Budget. “On a ouvert avec un mois d’avance” , se souvient-elle. Depuis 2016,Mélina est directrice des deux sites qui comp- tent 115 chambres : Ibis, trois étoiles, avec restaurant et bar, ouvert 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et Ibis Budget, équipé de distributeurs à clés. 18 collaborateurs (hors femmes de chambre en sous-traitance) y évoluent. “C’est un travail d’équipe. Ce n’est pas moi qui dirige Ibis, mais l’équipe” , explique la directrice, qui pratique une façon de manager moderne, en organisant des soirées, des initiations sportives, afin de favoriser un esprit de cohésion. Situé en Originaire de Beaune, Mélina Marais dirige les deux Ibis de Pontarlier. À 36 ans, son métier est devenu une passion. Elle se plaît dans la ville et a œuvré à la féminisation du club affaires. Tourisme-hébergement Mélina Marais, directrice d’Ibis et Ibis Budget

Mélina Marais derrière son bureau, où les clients viennent régulièrement la saluer.

zone commerciale, ce complexe accueille 70 % de clientèle d’affaires, des cars de tourisme majoritairement chinois, et propose la location de deux salles de séminaires. Ce que Mélina préfère, c’est la relation avec le client, “les accueillir pour qu’ils se sentent bien comme à la maison” , mais elle doit également gérer “une grosse partie administrative.” Mélina Marais a également apporté sa touche de féminité dans le club affaires de Pontarlier, en intégrant le bureau en tant que secrétaire depuis 2017. “Il n’y avait pas de femmes au bureau du club. Le président Xavier Robe m’a proposé de postuler. Nous sommes maintenant 4 femmes sur 20 membres et avons fait notre place. Nous sommes devenues des incontournables du bureau” , apprécie cette précurseure. “Nous, nous réfléchissons, doutons. Les hommes agissent, puis réfléchissent. Il faut de tout” , constate-t-elle. Le Club Affaires a ouvert ses portes aux femmes entre- preneuses, surfe sur une nouvelle dynamique, organise des sorties… “Aujourd’hui, je n’en repartirais pas” , conclut Mélina Marais. n M.T.

Métiers à connotation masculine Amandine Paulin et Aurore Brunella, deux amies d’enfance Elles ont un an d’écart. Elles partagent la passion de l’équitation et sont originaires du petit village d’Éternoz. Elles se connaissent depuis toutes petites et dirigent chacune une société. Amandine dans la construction de maisons à ossatures métalliques, Aurore dans l’automobile. A près des études de kiné, Aurore ne pensait pas faire carrière dans l’automobile. “Tout sauf l’automobile” , pen-

Beauté, bien-être Asma Zerouali, créatrice de Nephtys Besançon et Pontarlier

personnalisées pour chaque client, qui peuvent aller d’un vélo électrique à une remorque pour chevaux, sans oublier d’aménager des services comme la pose d’un attelage. Pour Amandine, qui recherche un monteur ou un manœuvre en bâtiment, “chaque mai- son est unique. C’est vraiment du sur- mesure. Nous ne sommes pas construc- teurs clé enmain. Je ne suis pas maître d’œuvre mais j’ai tout une gamme de cartes de visite. J’aime rencontrer les clients chez eux, découvrir leur univers pour leur proposer une maison qui leur ressemble” apprécie-t-elle. n

“M on parcours initial n’est pas dans l’es- thétique” , annonce Asma Zerouali. J’étais D.A.F. (Directrice Administra- tive et Financière), dans le domaine du bien-être” , poursuit-elle. Il y a onze ans maintenant, cette maman de deux enfants n’a pas ménagé sa peine et ses efforts pour donner vie à son concept, qu’elle a baptisé Nephtys. “J’ai com- mencé à Besançon, tout petit, avec peu de moyens, avec l’aide de mes proches. Mon projet, je l’ai imaginé à 100 % et l’ai concrétisé comme je l’ai imaginé” , se remémore-t-elle. Deuxième lauréate d’Entreprendre au féminin, Asma a bénéficié de cette récompense pour débuter, ce qui lui a conféré notoriété et renommée. “Par notre concept, nous sortons du lot” , explique la gérante. Forte du retour positif de la clientèle bisontine, elle a créé un deuxième pôle à Pontarlier, le plus grand centre de bien-être de Franche-Comté, en 2010. hammam-spa à Besançon, suivi deux ans après, de l’ou- verture de celui de Pontarlier. C’est en 2008 qu’Asma crée son premier centre

Asma Zerouali, gérante de Nephtys, dans le hall d’entrée modernisé avec raffinement cet hiver.

sait-elle. Née dans ce milieu qui l’a rattrapée, elle dirige aujourd’hui Auto- mobiles Brunella à Pontarlier. Major de promotion de l’I.N.P. Pagore de Gre- noble, Amandine Paulin a exercé plu- sieurs années en tant qu’ingénieur papetier.Aimant relever des défis, elle a créé sa propre société, distributrice de Modul Metal Habitat, qui réalise des maisons en ossature métallique en Bourgogne-Franche-Comté. Pour l’une comme pour l’autre, leur condition féminine ne pose pas de pro- blème pour manager leurs équipes. “Si ça vous pose un problème que je sois une femme, c’est à vous, pas àmoi” , explique Amandine à ses collègues. SelonAurore, “il n’y a pas de rapports de force. On dit les choses plus claire- ment, plus gentiment.” Certes, “il faut davantage faire ses preuves en termes de crédibilité au début, mais une fois que c’est fait et qu’on est installé, c’est tout bon” , constatent-elles. Toutes deux apportent leur touche féminine dans ces secteurs dits mas- culins.Aurore apporte son expérience et sa sympathie, non seulement en qualité de mandataire et garage mul- timarque, mais aussi pour prodiguer des conseils, effectuer des recherches

Si bien qu’elle est aujourd’hui à la tête d’un espace de 400 m², équipé en ham- mam traditionnel de 50 m², cabines privatisées avec spa-jacuzzi, cabine couple, amincissement, anti-âge, soins visage et corps, épilations, et massages dumonde. Le tout dans un décor raffiné et dépaysant. “Nous adaptons nos tech- niques au fil des avancées technolo- giques. Nous pratiquons la cryolipolyse, le Cellu M6 anti-âge… Nous allions modernité et savoir-faire ancestral” , développe Asma. Les produits utilisés sont naturels et de marques françaises. L’huile d’argan provient d’une coopé- rative 100 % féminine du Maroc, per- mettant à ces femmes de vivre grâce à leur savoir ancestral. L’enseigne Nephtys emploie deux per-

sonnes à Besançon et quatre à Pon- tarlier. “Nous sommes une petite équipe, nous pouvons communiquer ensemble” , mesure Asma, qui se partage entre les deux centres. Elle a intégré des réseaux professionnels, assisté à des afterworks sur Besançon, dans lesquels elle appré- ciait l’échange avec d’autres femmes entrepreneuses. Nephtys s’est vue comblée du label Spa au mois de juin 2018, gage d’exi- gence et de qualité. “C’est une belle récompense” , apprécie Asma, qui opère une évolution fidèle à sa ligne de conduite. “Tout au long de ces années, nous avons gardé notre ligne de conduite qui est l’évasion et le bien- être” , confirme-t-elle. n

Aurore Brunella (au premier plan) et Amandine Paulin (second plan) apportent leurs touches féminines dans des secteurs dits masculins.

8 L’ÉVÉNEMENT

La Presse Pontissalienne n°233 - Mars 2019

l Pontarlier Transmission d’entreprise La Carrosserie Gresset change de patronne Au 31 mars, Emmanuelle Gresset remettra les clés de sa carrosserie à non pas un, mais une repreneuse, Linda Marguier, qui évolue dans la société depuis 14 ans.

dit qu’à 50 ans, je voulais vivre autre chose” , confieManou.Elle laisse derrière elle une entreprise en bonne santé, qui œuvre pour le bien-être au travail. Avec un chiffre d’affaires de 2,5millions d’euros, 10 employés, la carrosserie se porte bien et propose des activités pour que l’équipe s’y sente bien : massages assis, fruits à disposition, 39 heures réparties sur 4 jours et demi pour que la semaine se termine le vendredi midi… Manou Gresset a amené un regard neuf sur l’entreprise familiale, avec un management moderne, l’ob- tention de la certification I.S.O. 9 001, une communication personnalisée autour des Lego… “Au début, je suis passée par toutes les phases. Je lavais les voitures et recevais les clients. Aujourd’hui, pour moi, la base, c’est d’organiser des soirées dédiées à l’en- trepreneuriat féminin avec le soutien du groupe Axa qui est investi sur le sujet. “J’ai de nombreuses femmes entrepre- neuses dans mon portefeuille clients. Pour autant, je me rends compte que peu sont présentes dans des clubs affaires très masculins historiquement. Je pense qu’il est indispensable de prendre conscience de cette situation et d’aider les femmes à intégrer des réseaux pour développer leur business. J’espère ainsi accompagner des femmes dans le succès de leurs projets” , développe-t-il. n Pour plus de renseignements : adhesion.eclose@gmail.com

C’ est une affaire de famille dans les deux cas. Emma- nuelle Gresset, surnom- mée Manou, alors âgée de 26 ans, a repris au pied levé l’affaire, au décès de son père en 1996. Linda travaille dans la société, aux côtés de son mari, Anthony, qui a d’ailleurs

construit la maquette de la carrosserie en Lego (sur la photo). Une complé- mentarité et une complicité sont nées entre les deux femmes. “Quand j’ai rencontré Linda, j’ai senti que c’est elle qui reprendrait ! Je lui ai même dit au bout d’un an. Aujourd’hui, je pars au bonmoment, sereinement. J’ai toujours

Emmanuelle Gresset (à gauche) donne les clés de sa carrosserie à Linda Marguier, devant la maquette du garage en Lego réalisé par un membre du personnel, Anthony.

Un entrepreneuriat qui intéresse les professionnels

avant d’intervenir dessus, pour travailler sur du propre, par exemple” , illustre- t-elle. Titulaire d’un B.T.S. d’assistante de gestion, Linda Marguier a quasiment tracé toute sa carrière à la carrosserie Gresset et c’est sereine qu’elle reprend les rênes de l’entreprise. “Cela fait 14 ans que je le mûris” , sourit-elle. Cette maman de deux enfants restera dans la continuité de la ligne conductrice de la société. Quant àManou, elle envisage, pourquoi pas de s’adonner à des activités davan- tage manuelles qu’intellectuelles, mais surtout de profiter dumoment présent en commençant à savourer son temps libre par un beau voyage. n M.T.

que l’organisation soit parfaitement huilée. Lorsqu’il y a un dysfonctionne- ment, nous en parlons en réunion, et ensemble, avec toute l’équipe, nous trou- vons des solutions. Rien est figé” , explique la gérante.

U n séminaire se prépare avec l’as- sociation Écl’Ose (association de femmes entrepreneuses, porteuses de projets, passionnées) fin mars, début avril. Le lieu reste également à confir- mer. Ce projet est né de l’intérêt de partenaires professionnels. Julien Devillard pour la Conciergerie du Haut-Doubs et Fabrice Bailly, Axa Prévoyance et Patrimoine, tous deux à Pontarlier, se sont rapprochés de l’entreprenariat féminin pour intervenir

lors de cette soirée. “Je souhaite être partenaire, et même parrain. Aider les femmes entrepreneuses est une très bonne idée. C’est le premier réseau dans lequel je vaism’appliquer” , annonce Julien Devillard. De son côté, il pourra leur pro- poser une décharge de temps de travail ou de loisirs aux titres de l’entreprise ou personnel et “dans le secrétariat et l’aide administrative déportés que je déve- loppe.” Fabrice Bailly avait justement pour objectif

Au fil des ans, elle a également pu constater que les processus sont devenus plus impor- tants, les clients plus exigeants, et les voi- tures plus compliquées. Pour elle, être une femme n’a pas été un frein. “Au contraire, j’ai apportéma touche fémi- nine, en instaurant le lavage des voitures

“Je pars au bon

moment”, dit Emmanuelle Gresset.

État civil de février 2019

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10 DOSSIER PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n°233 - Mars 2019

TRAVAUX

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dre à l’espace central puis à l’ancienne caserne des pompiers et au garage Glo- bal. Un programme de 140 logements livrés par les différents opérateurs entre 2021 et 2024. “Ce ne sera pas un éco-quartier proprement dit mais qui s’en inspire en privilégiant les liaisons douces. Tout a été pensé pour favoriser la mixité sociale et l’accès à la propriété. Cela se traduit par des prix de logements inférieurs de 20 % au prix du marché comme ce sera aussi le cas avec les 16 maisons du futur lotissement Montaigne face au lycée. L’aménagement de l’îlot Saint-Pierre se poursuivra ensuite en direction du quartier la Fontaine et du Centre sportif municipal” , rappelle l’élu. n F.C.

temps, c’est l’ancienne caserne des pompiers qui passera au recyclage de mars à avril et le chantier se terminera avec la démolition de l’ancien garage Global en juillet. “L’aménagement du quartier de l’îlot Saint-Pierre a été concédé à Territoire 25” , rappelle le maire Patrick Genre lors de la visite du chantier organisée le 20 février.

volets et des fenêtres, des éléments en bois, en placoplatre, en P.V.C. Tous ces matériaux seront ensuite orientés vers des filières de recyclage. Les parties métalliques seront refondues, les gravats qui représentent l’essentiel du volume seront concassés pour une réutilisation en voirie, aménagement routier. Seuls les matériaux isolants seront enfouis. Au final, on arrive à un taux de recy- clage de 90 %” , détaille Daniel Lan- quetin de l’entreprise Pennequin. En 2019, le quartier Saint-Pierre fait table rase du passé. Le centre technique municipal sera démoli en deux phases, celle en cours qui s’achèvera fin mars, puis le reste des bâtiments situés le long des rues de la Paix et des abattoirs et l’îlot central de mai à juin. Entre-

“Faire table rase du passé.”

L’espace libéré a été divisé en 8 lots d’habitation : deux réalisés par les bail- leurs sociaux et les autres attribués aux promoteurs locaux. L’opération de construction débutera “sur le front de la rue des Abattoirs” avant de s’éten-

Ce programme d’aménagement de l’îlot Saint-Pierre traduit la volonté de reconstruire la ville sur elle-même.

EN BREF

SÉCURITÉ

Bilan 2018 dans le Haut-Doubs Délinquance et sécurité routière : le mauvais cru Les agressions sexuelles sont en forte hausse. L’accidentologie a été particulièrement marquée dans le Haut-Doubs pour les motards. Un homicide volontaire a concerné Maîche. Carte des accidents mortels en 2018. Le Haut-Doubs, fortement touché.

Seniors “Seniors, l’équilibre, où en êtes-vous ?” Ateliers dès le 4 mars à la M.J.C. des Capucins de Pontarlier en collaboration avec le C.C.A.S. Au rythme de 12 séances réparties sur quelques semaines, informez-vous de façon ludique et participative grâce à un expert en activité physique, formé pour répondre aux besoins des personnes de 60 ans et plus. Environ un tiers des personnes de plus de 65 ans et la moitié des plus de 80 ans chutent chaque année. Pour que la peur de la chute ne soit plus un frein, faire des exercices pour apprendre à garder l’équilibre et le renforcer est essentiel. Inscriptions auprès de la Mutualité Française Bourgogne-Franche-Comté au 03 81 25 17 60. Tchoupi Le nouveau spectacle “Viens chanter avec T’Choupi” passera par Pontarlier le dimanche 31 mars avec deux représentations à 11 heures et à 14 heures à l’Espace Pourny. Une histoire pour les enfants, d’après des personnages et un univers créés par Thierry Courtin. Spectacle écrit et mis en scène par Caroline Duffau avec une chorégraphie de Gladys Gambie. Réservations : www.troviproduction.fr.

L e bilan 2018 de la délinquance et de la sécurité routière dans le Doubs n’est pas bon. Seul point positif, les atteintes aux biens (vols) ont baissé de façon significative (- 5,5 %) avec 11 853 faits constatés. “Notre inquiétude est la hausse des atteintes volontaires à l’intégrité physique (+ 367 faits avec 5 233 faits), et des violences sexuelles qui enregistrent une forte progression (+ 40 % soit 120 faits). Peut-être que ces faits étaient auparavant cachés. Heureusement, on note qu’il y a plus de courage de la part des personnes à les dénoncer” présente le Préfet du Doubs Joël Mathurin. Gendarmerie et Police ont éga- lement amélioré leur accueil auprès des personnes venues déposer plainte après une agression sexuelle. Quelques faits marquants ont marqué le Haut-Doubs en 2018. Le 25 mai à Maîche, un homme de 45 ans a été retrouvé mort à son domicile, sa compagne hospitalisée en psychiatrie. Le taux d’élucidation, bien qu’en baisse, demeure bon avec 64 % d’affaires élucidées pour les atteintes volontaires à l’intégrité physique. Les homicides (5 au total) “se déroulent le plus souvent dans un cadre familial, sauf un, à Planoise, qui concerne le meurtre d’un dealer le 20 novembre” ajoute le Procureur de Besançon Étienne Man- teaux. La sécurité routière affiche de très mauvais

chiffres avec 359 accidents recensés pour 37 morts (412 blessés dont 181 hospitali- sations) dont “12 motards tués, 5 décès de piétons” , décrit le Préfet. “La vitesse associée souvent à la conduite sous l’emprise d’alcool ou de stupéfiants sont pour 46 % des cas responsables des accidents mortels” indique le général Éric Langlois. Sept accidents mortels de la circulation ont concerné notre zone : deux à Saint-Gorgon- Main sur la RN 57, un à Chaffois le 21 avril, un à La Cluse-et-Mijoux, un à Sombacour le 22 août, un piéton de 94 ans à Pontarlier le 2 juin, un motard à Arc-sous-Cicon le 21 octobre. La vitesse est mise en cause dans un accident qui a causé la vie à un motard à la sortie de Morteau (RD 437) le 29 juillet 2018. “Le motard qui conduisait sous l’influence de stupéfiants a perdu le contrôle de son engin avec un compteur bloqué à 220 km/h. Il a percuté un rail de sécurité. Son corps a été retrouvé à 90 mètres du lieu de l’impact, partiellement décapité” détaille la Préfec- ture. Enfin, les radars ont moins flashé (203 934 fois en 2018 contre 224 989 en 2017) en rai- son “des dégradations lourdes ou légères qui ont pu être observées sur le parc en fin d’année” dit la Préfecture. La Procureure de la République de Montbéliard rappelle “que des empreintes génétiques ont été relevées suite à ces dégradations.” n

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