La Presse Pontissalienne 233 - Mars 2019

ÉCONOMIE

La Presse Pontissalienne n°233 - Mars 2019

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FLANGEBOUCHE Agriculture Le poulailler “industriel” fait caqueter La création probable d’un élevage de 33 000 poulets à Flangebouche suscite la controverse.

l’association Humanimo qui a récolté 75 000 signatures sur sa pétition. Actuellement, le projet est dans les mains de la direction de la cohésion sociale et de la protec- tion des populations (D.D.C.S.P.P.) nous indique la préfecture duDoubs. “Ce porteur de projet n’aurait-il pas le droit de créer son entreprise ? , inter- roge Daniel Prieur pour la Chambre d’agriculture. Il y a deux attitudes à avoir : soit il trouve 2 hectares de terrain et il peut élever ses animaux en plein air, soit il n’en a pas et fait un bâtiment de ce type. La Chambre d’agriculture aura son mot à dire lors du prochain Conseil départemental de l’environne- ment et des risques sanitaires et technologiques (C.O.D.E.R.S.T.)” dit-il sans toutefois donner sa position sur ce projet. La date de ce prochain conseil n’était pas encore fixée à l’heure où nous bouclions ces lignes.

Environ 60 personnes, mais peu d’habitants de Flange- bouche, ont manifesté

contre le projet de poulailler géant.

D a tranquillité, Flange- bouche y est habituée. Les manifestations, beaucoup moins. Orga- nisée par Europe Écologie Les

pour dénoncer un projet avicole. Un éleveur, qui est aussi conseil- ler municipal de Flangebouche, souhaite implanter au lieu-dit la Creuse, un espace industriel pour élever 33 000 poulets et dindes sur une surface de 1 530 m 2 , vendus ensuite au groupe L.D.C. pour la consom- mation humaine. Pour cela, il a fait les demandes en règle. Ni le futur éleveur ni lamairie n’ont souhaité répondre à nos sollici- tations. L’enquête publique qui s’est déroulée du 14 janvier au 12 février a récolté de nombreux avis, plutôt négatifs d’ailleurs. “33 000 animaux seront entassés sur 1 530 m 2 , soit une feuille A4 par animal. Les volailles seront nourries par O.G.M., ce qui va à l’encontre de cette zone qui est placée en A.O.P. comté” déclare

Verts et des membres de l’asso- ciation de protection des ani- maux Humanimo, une marche réunissant 60 personnes s’est déroulée dimanche 24 février

Pour la représen- tante d’Europe Écologie Les Verts Anne Vignot, “ce projet est une aber- ration qui va à contresens de l’époque. C’est un modèle insoutena- ble. Insoutenable sur le plan de l’ali- mentation : ce n’est pas letype de nour- riture que l’on veut aujourd’hui.” n

Des poules nourries aux O.G.M.

Ce type de modèle inquiète.

Pour Anne Vignot (Europe Écologie-Les Verts), “ce modèle va à contresens de l’époque.”

Publi-information

ACORIS Mutuelles, l’appli qui change la vie !

Dès le mois d’avril, les adhérents d’ACORIS Mutuelles pourront télécharger l’application qui leur permettra de rester en contact avec leur mutuelle, de trouver le professionnel de santé le plus proche, d’améliorer

l’observance thérapeutique et de centraliser leurs informations personnelles de santé.

A CORIS Mutuelles innove pour se rappro- cher de ses adhérents et augmenter encore sa qualité de service. En avril, cette mutuelle “Made In Local”, puisqu’elle est née de la fusion de trois mutuelles régionales, lance son application mobile. En quelques clics, les adhérents auront accès à leur espace per- sonnel depuis leur téléphone

plication mobile, les adhérents restent en contact avec leur mutuelle. “L’application permet de prendre contact par télé- phone ou par e-mail, d’être rap- pelé par un conseiller ou guidé vers l’agence la plus proche” souligne ACORIS Mutuelles. Ce nouvel outil est également un moyen rapide pour trouver un professionnel de santé ou une pharmacie à proximité.

En quelques clics, les adhérents ACORIS Mutuelles auront accès à une multitude d’informations utiles pour les aider dans leur parcours de santé.

portable ou leur tablette. Ainsi, ils pourront prendre connaissance des données qui les concernent telles que les informa-

“L’adhérent peut faire une recherche par spécialité, posi- tion GPS, secteur d’activité conven- tionné, pratique ou non du tiers

neur de sang ou encore le suivi du poids et de l’indice de masse corporel (I.M.C.).” L’application ACORIS Mutuelles simplifie la vie des adhérents.N’attendez pas pour la télécharger dès le mois d’avril ! n

Ensuite cette application aide les adhérents malades dans le suivi de leur traitement en améliorant l’observance thé- rapeutique. “L’appli accom- pagne l’adhérent dans le suivi de ses traitements et lui donne

un véritable carnet de santé digital” annonce ACORIS Mutuelles. Et d’ajouter : “l’appli regroupe les informations de santé personnelles (groupe san- guin, allergies…), les prescrip- tions médicales, la carte de don-

des informations sur ses médi- caments (composition, posolo- gie, indications thérapeutiques, remboursement).” Enfin, l’ap- plication ACORIS Mutuelles centralisera l’ensemble des informations de santé. “C’est

“C’est un véritable carnet de santé digital.”

tions administratives, le suivi des remboursements ou des décomptes. Outre ces fonction- nalités, cette application sera un portail numérique ouvert sur d’autres services innovants et pratiques. Pour commencer, grâce à l’ap-

payant, signature de la conven- tion d’accès aux soins… En fonction du professionnel choisi, il obtient son niveau de prise en charge. Il peut aussi présen- ter directement au pharmacien sa carte de mutuelle dématé- rialisée.”

acorismutuelles.fr 25 300 PONTARLIER 17, Place Saint-Pierre Tél. : 03 81 46 38 25