La Presse Pontissalienne 186 - Avril 2015

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

2, 60 €

N° 186

Mensuel d’information du Haut-Doubs

www.presse-pontissalienne.fr

AVRIL 2015

SPÉCIAL IMMOBILIER LOTISSEMENTS DANS LE HAUT-DOUBS : JUSQU’OÙ IRA-T-ON ?

LE DOSSIER en p. 20 à 25

LA CLUSE-ET-MIJOUX p. 19 Les mystères souterrains du Château de Joux EXPLORATION PROGRAMMÉE FIN AVRIL

Le sous-sol pontissalien livre ses secrets RECHERCHE L’ÉVÉNEMENT p. 6 et 7

Les Shoes

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Rédaction : “Publipresse Médias” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - redaction@groupe-publipresse.com

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 186 - Avril 2015

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Raphaël Robbe : la victoire modeste

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

Éditorial

Union La large victoire de la droite aux élec- tions départementales n’est pas une surprise pour tous les cantons du Haut- Doubs. Le seul coup de théâtre est sur- venu le 22 mars quand le P.S. en lam- beaux ne s’est même pas qualifié pour le second tour dans le canton de Pon- tarlier. La gauche pontissalienne devra en urgence faire son examen de conscien- ce et se trouver de vrais leaders si elle ne veut pas disparaître complètement des radars. La vraie surprise vient des cantons bisontins. La droite aurait même sans doute fait le grand chelem sur les six cantons bisontins si le F.N. n’était pas arrivé devant au premier tour dans les deux secteurs sauvés par la gauche. Cette victoire qui permet à la droite de retrouver une large majorité au Conseil départemental - 24 élus contre 14 pour la gauche - est la combinaison de deux facteurs déterminants. Le premier, tout le monde s’accorde pour le reconnaître, est le rejet de la politique gouverne- mentale. Plus que cela d’ailleurs. Sur ce scrutin local ancré dans les territoires, c’est certainement les messages contra- dictoires envoyés par le gouvernement Valls au gré de sa popularité qui a mis les électeurs en colère : un jour on sup- primait les Départements, le lendemain on faisait une volte-face en louant leur utilité. On ne se moque pas ainsi des élus de terrains et des concitoyens. La seconde raison déterminante, dans le Doubs plus qu’ailleurs encore, c’est la belle union qu’a su construire la droite et en particulier la droite bisontine. La victoire dans quatre cantons bisontins sur six a fait définitivement pencher la balance en faveur de l’union de la droi- te. Cette victoire-là trouve ses origines dans le comportement rassembleur du sénateur Jacques Grosperrin à l’occasion des municipales bisontines en mars 2014. Et pour une fois, là où a réussi la droi- te avec toutes ses composantes et une bonne part de candidats issus de la société civile, la gauche a sombré dans ses divisions, dépassée par son aile radi- cale, illisible vis-à-vis de ses rapports avec les écologistes et tiraillée entre ceux qui défendent encore peu ou prou la politique gouvernementale et ceux qui ont passé la campagne à la flinguer. La gauche récolte les fruits de sa désu- nion, la droite ceux de son entente. L’union est donc le seul salut pour les principales forces politiques. D’ici les régionales, cette union paraît encore lointaine pour une gauche perdue. Jean-François Hauser

Le F.N. s’enracine

dans le Haut-Doubs

L e Front National a dicté sa loi au premier tour de ces élections départementales nouvelle formule. D’abord sur le canton de Pontar- lier où il devance une gauche même pas quali- fiée pour le second tour. Du jamais vu. Dans cer- taines communes du canton, le F.N. a largement distancé la gauche comme aux Verrières-de- Joux où le F.N. distance largement la gauche (41 voix contre 17), à La Cluse-et-Mijoux (158 contre 52), à Dommartin (90 contre 43) ou encore à Doubs (231 contre 192). Le constat est le même sur le canton de Frasne où là encore, le parti lepéniste avait réussi à se maintenir au second tour. Le F.N. était même arrivé en tête dans trois communes : Bannans, Dompierre-les-Tilleuls et Sarrageois (à égalité avec le binôme Alpy-Letou- blon). Sur le nouveau canton d’Ornans, le F.N. a totalisé 28,23 % des voix au premier tour. Il fait très souvent mieux que la gauche dans de nom-

breuses communes, voire mieux que la droite républicaine comme à Amancey par exemple ou à Labergement-du-Navois, à Vuillafans et même à Montbenoît, ex-chef-lieu de canton où le F.N. avait dépassé gauche et droite. Sur le canton de Valdahon enfin, le F.N. avait atteint les 28,49 % au premier tour et provoqué une triangulaire, avec là encore, des scores très élevés dans plu- sieurs communes comme Adam-lès-Vercel où il fait mieux que la droite et la gauche, tout com- me à Battenans-Varin, Épenouse, La Grange, Passonfontaine, Provenchère, Vaucluse. Dans quelques grosses communes comme Vercel et Étalans, le F.N. s’était payé le luxe de battre la liste du conseiller sortant Léon Bessot. Avec ces élections départementales 2015, le Front Natio- nal a confirmé son enracinement profond dans le Haut-Doubs.

Raphaël Robbe est devenu le prof le plus connu de son lycée.

certains. Il faut dire que j’avais une classe de seconde qui me soutenait à fond.” Sa médiatisation lui vaut aussi quelques sollicitations impré- vues. Une œuvre caritative lui a proposé de faire le même numéro dans une ambiance cabaret. On l’a aussi invité au concours Kangourou des mathématiques pour une conférence présentée lors de la nuit des maths. “Je n’ai pas encore répondu à ces pro- positions car j’ai toujours l’objectif d’aller enseigner à l’étranger à la rentrée pro- chaine. Dans ce cas, je ne pourrai pas honorer ces pro- positions.” Les priorités de Raphaël Robbe n’ont pas changé. Pas besoin d’être un grand mathématicien pour comprendre qu’il veut voir du pays.

A vec 38 % des voix, l’enseignant en mathé- matiques originaire du Haut-Doubs, a facilement devancé les sept autres can- didats de l’émission “Les extraordinaires” diffusée le 6 mars dernier en prime-time sur TF1. “Je suis heureux d’avoir gagné mais un peu gêné pour les autres” , nous confie-t-il. Faute d’avoir la télévision chez lui, Raphaël avait invité ses amis pour regarder avec lui l’émission dans un bar à Rennes où il vit depuis plusieurs années. Sa victoire lui assure une peti- te notoriété. “Je suis devenu le prof le plus connu du lycée” , en sourit-il. En le découvrant sous un jour moins profes- soral, ses élèves ont parfois changé d’attitude à son égard. “La distance s’est réduite avec

Le F.N. s’était maintenu sur tous les cantons du Haut-Doubs pontissalien : Pontarlier, Frasne, Ornans et Valdahon.

Guerre des gaules, bis

demanderait - tout bêtement - l’application du Code de l’environnement. Les A.P.P.M.A. devraient alors justifier de 10 km de berges et de 150 membres, dit le président Georges Lauraine. Même si cet article n’est pas rétroactif, le princi- pe supprimerait la moitié des structures. Le monde associatif est en crise : la fédé- ration n’y peut pas grand-chose.” Les instances de pêche du Haut-Doubs ne veulent pas des ventes de cartes par Internet alors que la fédération pousse : “Il nous semble que la prise de permis par Internet est plutôt l’avenir. Le conseil d’administration de la fédération a voté que toutes les A.P.P.M.A. devaient mettre leurs permis à disposition à la vente en ligne au 1 er janvier 2016. Pourquoi les autres le font, et pas nous ?” s’interroge Georges Lauraine. Et d’ajouter : “Concer- nant Robert Droz-Bartholet, vice-prési- dent de la fédération de pêche - qu’il cri- tique ouvertement ! -, sa présence au siège social est “parcimonieuse” : depuis le 4 septembre 2013, la fédération n’a

L a fédération de pêche du Doubs réagit à l’article intitulé “La guerre des gaules” paru dans notre édi- tion de mars dans laquelle Christophe Rousset, président de l’Entente halieu- tique Doubs Amont (E.H.D.A.), et Robert Droz-Bartholet (président de l’association la Truite pontissalienne) remettent en cause la réciprocité et la vente de cartes de pêche par Internet voulue par la fédération de pêche du Doubs. “Nous en avons assez de cette sorte de confrontation entre le Haut- Doubs et le reste du département. Infor- mons les pêcheurs et rappelons ce que la fédération de pêche fait pour les pêcheurs du Haut-Doubs. Notre objec- tif, c’est une seule carte pour pêcher partout” dit le président des pêcheurs du Doubs Georges Lauraine. Premier argument qu’il veut démonter : la soi-disant mainmise que la fédération voudrait opérer avec la réciprocité (une même de carte de pêche pour tous) : “Si la fédération voulait la mainmise, elle

est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. A collaboré à ce numéro : David Aubry. Contact commercial : Anthony Gloriod - Portable : 07 86 50 05 23 Imprimé à I.P.S. - I.S.S.N. : 1623-7641 Dépôt légal : Avril 2015 Commission paritaire : 1102I80130 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Dolf-Meier éditions patriotiques, Romande Énergie.

Le président de la fédération de pêche du Doubs Georges Lauraine et la trésorière Christiane Carles.

eu la chance de le compter aux conseils d’administrations qu’à une seule repri- se (sur 10 convocations). Je laisse le soin d’apprécier la hauteur de l’investissement du vice-président et la pertinence de ses critiques” ajoute le président. Entre les deux parties, la tension vient des études menées sur le lac Saint-Point. La fédération de pêche rappelle que “le

président de la Truite pontissalienne ne peut pas revendiquer la primeur des études alors qu’il ne s’est jamais dépla- cé sur le terrain malgré les convoca- tions… Nos études sont destinées aux commanditaires et aux financeurs.” Les résultats seront bientôt connus. Le mon- de halieutique aspire à retrouver des eaux calmes.

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L’INTERVIEW DU MOIS

La Presse Pontissalienne n° 186 - Avril 2015

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POLITIQUE

Le Conseil général à droite LES TROIS NOUVELLES ÉLUES DU HAUT

Canton de Frasne : - Philippe Alpy, Michèle Letoublon : 42,12 % (U.M.P., U.D.I., S.C.) - Gérard Dèque. Géraldine Tissot-Trullard (indépendants) : 31,45 % - David Navion, Anne Troncin : 23,03 % ( F.N.) Canton d’Ornans : - Alain Marguet, Béatrice Loizon (U.M.P., U.D.I., MoDem, divers droite ) : 50,67 % - Christophe Mahé, Marianne Bernard (F.N.) : 25,16 % - Christophe Garnier, Colette Groleau (majorité départementale) : 24,17 % Résultats élections départementales Haut-Doubs Canton de Pontarlier : - Florence Rogeboz, Pierre Simon (U.M.P., U.D.I., divers droite) : 72,29 % - Éliane Léchine, Cyril gagneur (F.N.) : 27,71 %

Les trois nouvelles élues du Haut-Doubs : Béatrix Loizon (canton d’Ornans), Michèle Letoublon (canton de Frasne) et Florence Rogeboz (canton de Pontarlier).

RÉACTION

Canton de Frasne

“C’est avant tout la reconnaissance des gens du pays” Avec 45,1 % des suffrages et 424 voix de plus qu’au premier tour, le duo Philippe Alpy-Michèle Letoublon enlève haut la main le canton de Frasne. La nouvelle élue commente cette élection.

CANTON DE PONTARLIER

72,29% des voix

La droite l’emporte haut la main Le duel entre l’union de la droite et le F.N., les deux formations rescapées du premier tour, a tourné largement à l’avantage du quatuor emmené Florence Rogeboz et Pierre Simon.

L a Presse Pontissalienne : Au vu des résultats du premier tour,votre victoire n’est pas une surprise. Qu’est-ce qu’elle vous inspire néan- moins ? Michèle Letoublon : Une grande satis- faction car c’est avant tout la recon- naissance des gens du pays. Je ne suis pas une femme politique du tout à la base. Les électeurs ont vu que nous voulions travailler au service de ce territoire. L.P.P. : Comment expliquez-vous cette large victoire ? M.L. : Nous étions complémentaires tous les quatre qui formaient cet- te équipe. Les gens nous ont choi- sis parce que nous nous complé- tions. Par ailleurs, nous n’avions aucun discours de politique par- tisane et les électeurs l’ont bien senti. Je pense que c’est complè- tement un vote d’adhésion, les gens ont soutenu notre démarche. L.P.P. : Comment abordez-vous ce pre- mier mandat politique ? M.L. : Avec beaucoup de plaisir et d’enthousiasme. Je vais pouvoir apprendre plein de choses et fai- re quelque chose de concret pour ce territoire. Nous sommes avant

tout des élus de terrain dont le but est de faire avancer la région. Mon but n’est pas de faire de la politique au sens strict. L.P.P. : Quelle sera la répartition des rôles entre vous et Philippe Alpy sur le terri- toire ? M.L. : Nous en discutons cette semai- ne où les choses se mettent en pla- ce au sein du nouvel exécutif dépar- temental. J’ai des affinités notamment dans le secteur du tou- risme de par ma profession (N.D.L.R. : Michèle Letoublon est la gérante de l’auberge du Coude à Labergement-Sainte-Marie) et également dans le secteur du social. L.P.P. :Comment allez-vous pouvoir conci- lier votre profession de chef d’entreprise et celle d’élue ? M.L. : J’ai la chance d’avoir une dizaine d’employés sur qui je peux compter et qui ont totalement sou- tenu ma démarche. Je vais répar- tir mon temps de travail avec eux en fonction de mes obligations d’élue. Je ne connais pas du tout ce monde-là encore, j’apprends à le découvrir et pour moi, c’est une superbe découverte. Propos recueillis par J.-F.H.

A u lendemain du dépouillement, Florence Rogeboz reconnaît avoir passé une bonne soirée. “C’est important de gagner, surtout de gagner aussi largement” , apprécie tout en rete- nue la nouvelle conseillère départe- mentale du canton de Pontarlier. Avec le canton repris à la gauche et le Dépar- tement qui bascule aussi à droite, les objectifs sont largement remplis. De suspense, il n’y en eut guère après la claque du P.S. sorti dès le premier tour de ce canton qu’il détenait depuis 2004. Un désaveu cinglant pour Chris- tian Bouday et son binôme Liliane Luc- chesi. Cette défaite marque aussi celle de la division de la gauche sur ce terri- toire. Cette stratégie fait la part belle à la droite qui conforte aussi sa mainmi- se sur le Haut-Doubs. Mais la bande frontalière n’échappe pas à la montée du frontisme. Les candidats F.N. résis- tent plutôt bien et le réflexe du vote républicain n’a pas franchement fonc- tionné. Le parti bleu marine dépasse même la barre des 30 % aux Verrières-

Claude Louvrier et Danièle Thiébaud- Fonck au cœur du dispositif. “On comp- te travailler de façon collective sur ce mandat. C’est important que chacun soit le relais des besoins de la population du canton.” Sur la répartition des rôles entre les deux conseillers départementaux, il ne sera pas question d’un partage géo- graphique sur un territoire plutôt com- pact, ni d’un découpage ville-campagne. “La répartition se fera en fonction des compétences et des disponibilités de cha- cun” , avance sans prendre beaucoup de risque Florence Rogeboz. Déjà aux responsabilités financières à Doubs et à la C.C.L., elle ne cache son goût des affaires budgétaires. Tous deux entendent bien défendre la place de Pon- tarlier et du Haut-Doubs sur l’échiquier départemental. “On sera tous les deux encore plus disponibles sur le plan pro- fessionnel pour mener à bien cette mis- sion” , conclut une conseillère qui voit dans ce résultat pontissalien la réussi- te de l’union de la droite. F.C.

de-Joux (37 %) et à La Cluse-et-Mijoux (32 %). “Ce parti avait déjà causé la sur- prise au premier tour. C’est une tendan- ce qui nous interpelle” , analyse Floren- ce Rogeboz en ajoutant qu’elle a bien entendu le message. Les électeurs du canton de Pontarlier ne se sont pas précipités au bureau de vote. Avec 51,6 % d’abstention au pre- mier tour et 54 % le 29 mars, le désin- térêt est manifeste. “Avec le renouvelle- ment des équipes, on espère redonner le

goût aux électeurs de s’intéresser à la vie poli- tique locale et nationa- le.” Petite satisfaction personnelle, Florence Rogeboz récolte 76,36 % des scrutins exprimés dans son fief de Doubs. Quand on lui demande comment elle compte œuvrer avec Pierre Simon, elle replace d’abord le quadrinôme qu’elle a constitué avec

La réussite de l’union de la droite.

L’INTERVIEW DU MOIS

La Presse Pontissalienne n° 186 - Avril 2015

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ORNANS

Béatrix Loizon

DOUBS “Je dois beaucoup à

Jean-François Longeot” À 48 ans, Béatrix Loizon (S.C.) de Mérey-sous-Montrond est élue conseillère départementale du canton d’Ornans avec Alain Marguet. C’est son unique mandat. Elle n’est pas nouvelle au Département puisqu’elle avait hérité en octobre dernier du siège de Jean-François Longeot. Lorsqu’il a été élu sénateur, ce dernier a abandonné sa fonction de conseiller général.

L a Presse Pontissalienne :Comment réagis- sez-vous suite à votre victoire ? Béatrix Loizon : Cela fait plaisir. Je suis élue pour la première fois sur mon nom. C’est une satisfaction car si j’ai siégé au Conseil départemental depuis le mois d’octobre, c’est parce que j’ai succédé à Jean- François Longeot dont j’étais la sup- pléante, lorsqu’il a été élu sénateur. L.P.P. : Avec Alain Marguet, vous avez obtenu 50,67 % des suffrages au second tour devan- çant largement le F.N. et le P.S. sur votre can- ton. Redoutiez-vous le score du Front Natio- nal dans le cadre de cette triangulaire ? B.L. : Non, je n’ai pas eu peur. Je savais que cela passerait car nous avons fait une belle campagne. Néanmoins, j’ai été déçue et surprise devant le score du F.N. Je n’ai pas compris pourquoi tant de personnes ont voté pour les candidats de ce parti qui étaient incon- nus. L’élection départementale est une

élection locale. On vote pour les gens que l’on connaît. Je constate que dans ce scrutin des électeurs ont confondu politique nationale et politique locale. L.P.P. : Comment allez-vous vous répartir les rôles avec Alain Marguet qui est sur le sec- teur de Gilley et vous sur le pays d’Ornans ? B.L. :

“Je n’ai pas eu peur du F.N.”

Nous avons déjà évoqué la manière dont nous allions nous répartir les rôles dans le cadre de cet- te réforme dont nous n’avons pas le mode d’emploi. La logique veut en effet qu’on se répar- tisse le territoire. Ensui- te, nous travaillerons par affinité. On ajustera nos rôles respectifs en fonc- tion de ce que nous obser- verons sur le terrain.

L.P.P. : Jean-François Longeot vous a-t-il appe- lé pour vous féliciter ? B.L. : Il a fait mieux que cela ! Il était à mes côtés dimanche à partir de 17 heures. Nous avons fêté la victoire qui est d’autant plus forte que le Conseil départemental passe à droite. Je dois beaucoup à Jean-François Longeot. C’est un élu de proximité, de terrain. Aujourd’hui, je suis dans son sillage.

L.P.P. : Quels dossiers allez-vous porter en prio- rité ? B.L. : J’ai pu observer qu’il y avait une grande attente de la part des maires. Nous allons travailler à leurs côtés. Je suis très attachée au développement économique. Je vais donc agir pour valoriser le tourisme, l’agriculture, l’industrie sur mon canton. Propos recueillis par T.C.

L’ÉVÉNEMENT LE SOUS-SOL PONTISSALIEN LIVRE SES SECRETS

Les fouilles organisées en mars dernier autour de l’église Saint-Bénigne apporteront-elles la preuve de l’existence d’une station gallo-romaine à Pontar- lier ? C’est tout l’enjeu de ces sondages qui permettent d’en savoir plus sur l’histoire de la ville. Et de compléter les connaissances déjà mises au jour.

À la recherche du chaînon manquant Archéologie Sondages place Saint-Bénigne Faute de preuves irréfutables, les origines de Pontarlier restent encore incertaines notamment sur l’époque gallo-romaine. Les fouilles effectuées récemment autour de l’église Saint-Bénigne permettront-elles d’en savoir plus ? Éléments de réponse.

Le sondage près de l’église a mis à jour des ossements témoins de la présence logique d’un

Q u’on trouve des ossements près d’une église n’a rien de choquant, ni d’étonnant com- me le révèle la tranchée creu- sée en mars dernier le long de la faça- de de l’église, côté rue du chanoine Prenel. Un autre sondage à l’angle de la place Saint-Bénigne et de la rue Gambetta met à jour les fondations des maisons telles qu’elles se présen- taient avant les incendies du XVIII ème siècle qui ont dévasté une bonne par- tie du centre-ville. Suite à quoi un pro- jet de reconstruction avait été confié

à l’architecte et ingénieur du roi Jean Querret. C’est lui qui donnera à la vil- le sa physionomie actuelle en créant notamment la place Saint-Bénigne. Deux archéologues de l’I.N.R.A.P. (Ins- titut national de recherches archéolo- giques préventives) supervisent les opérations. Ce chantier s’inscrit dans le cadre du réaménagement de la pla- ce et du pourtour de l’église. C’est la conclusion du projet de réhabilitation du centre-ville. “On va entreprendre une rénovation très minérale dans la logique de ce qui a déjà été fait” , sou-

cimetière à cet endroit.

logique selon Joël Guiraud, l’ancien conservateur du musée. “Pour entrer dans l’église Saint-Bénigne, on descend environ d’1,5 m pour atteindre le Pon- tarlier des origines alors qu’à l’extérieur, les couches de reconstruction de la vil- le se superposent au fil des incendies, des guerres.” L’un des objectifs des sondages consis- te d’ailleurs à trouver des éléments permettant de savoir à quand remon-

s’il est nécessaire de procéder à des fouilles voire s’il faut modifier le pro- jet d’aménagement pour préserver le patrimoine archéologique enfoui à cet endroit. Ce rapport devrait être ren- du d’ici l’été. Peut-on nourrir l’espoir qu’il vienne enrichir nos connaissances sur les origines de la capitale du Haut- Doubs ? “On ne sait pas grand-chose. Par le passé, des tuiles, des tessons de poterie avaient été découverts par le docteur Marguet près des Augustins. La table de Peutinger signale l’existence d’une cité gallo-romaine Abiolica entre Yverdon et Besançon.Tout laisse à pen- ser qu’il y a eu sans doute une ville gal- lo-romaine à Pontarlier. Reste à savoir où ?” , s’interroge Joël Guiraud. L’archéologue de l’I.N.R.A.P. ne révé- lera pour l’instant rienmais elle consent quand même à reconnaître qu’elle n’a pas encore été surprise par ses décou- vertes. F.C.

ligne Christian Pourny, l’adjoint à l’urbanisme. Vu l’intérêt historique du site d’intervention, la Direction Régiona- le des Affaires Culturelles (D.R.A.C.) a prescrit la réalisation d’un diagnos- tic d’archéologie préventive. En concer- tation avec les services municipaux, quatre zones ont été délimitées et la réalisation du diagnostic a été confiée à l’I.N.R.A.P. “On creuse le sous-sol pour identifier les vestiges qu’ils ren- ferment. Cela nous donne aussi une idée de l’épaisseur de l’occupation humaine” , explique Valérie Viscusi, l’archéologue de l’I.N.R.A.P., respon- sable de l’opération. La profondeur des tranchées est très variable d’une ville à l’autre. À Besan- çon, il faut parfois plonger jusqu’à 6 mètres pour aller à la rencontre des vestiges humains les plus anciens. Sur la place Saint-Bénigne, la pelleteuse a gratté jusqu’à 1,8 m. Un niveau assez

Avant l’aménage- ment de la place, la D.R.A.C. a prescrit la réalisation d’un diagnostic

te exactement cette église déjà mentionnée au VI ème siècle dans la chronique de Dijon. “À chaque sondage, on ne peut pas savoir à quoi s’attendre” , annonce Valé- rie Viscusi. Il est encore trop tôt pour en savoir plus sur les résul- tats. Les pièces collectées autour de l’église feront l’objet d’un rapport de la D.R.A.C. qui déterminera

Une ville gallo- romaine à Pontarlier.

d’archéologie préventive qui a été réalisé par l’I.N.R.A.P.

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Le village oublié Haut moyen-âge Unique en Franche-Comté sous Pontarlier La future zone d’activité des Gravilliers abrite un habitat et une nécropole mérovingienne. Cette découverte conforte l’antériorité de la sédentarisation de l’homme dans le Haut-Doubs.

L e sous-sol du Haut-Doubs n’en finit pas de nous surprendre. Il nous a d’abord livré dans la Chaux d’Arlier tout une série de tumuli de l’âge de bronze et du fer. Ces sépultures en forme de tertre témoi- gnent de la présence ou du passage de populations sans doute d’origine cel- te, bien avant les premiers défriche- ments médiévaux. En 1987, la décou- verte à Doubs de la nécropole mérovingienne de la Grande Oye a permis de mettre au jour près de 600 sépultures. En programmant la réalisation d’une zone d’activité à la sortie de Pontar- lier, sur la zone dite des Gravilliers, la C.C.L. était loin de se douter qu’elle allait tomber sur un os, voire des mil- liers d’os humains. La réalisation du diagnostic archéologique sur cette zone remonte à juin 2011. Là où les pros- pections pédestres laissaient entrevoir des indices d’occupation protohisto- rique de type tumuli, les sondages ont révélé un habitat et une nécropole

Grande Oye. Elle renferme 71 sépul- tures : 49 simples et 22 multiples. En tout, 700 tombes ont été identifiées sur une surface d’un hectare environ. Pour trouver des sites identiques, il faut se rendre en Alsace, en Cham- pagne ou plus près de nous en Suisse à Develier-Courtételle dans le canton du Jura près de Delémont. Le village mérovingien des Gravilliers ouvre des perspectives d’étude tant dans le domaine du funéraire que dans celui de l’habitat du haut moyen-âge où des lacunes très importantes sub- sistent. Mais la fouille d’un site d’une telle importance n’est pas gratuite. Il en coûterait près de 2 millions d’euros à la C.C.L. pour qu’il révèle tous ses secrets. Une option non retenue par les décideurs qui limiteront l’intervention au strict nécessaire de façon à pouvoir viabiliser une partie de la zone sans doute en évitant la nécropole. Nos ancêtres peuvent dor- mir tranquille.

9 m x 7 m. Le mobilier collecté reste d’une gran- de simplicité. Pas de bijoux, parures mais plutôt des tessons céramiques et des récipients en pierre ollaire, sou- vent utilisés pour les préparations culi-

mérovingienne. Un habitat de cette taille est pour l’instant unique en Franche-Comté. En marge de cet ensemble assez excep- tionnel, les archéologues ont aussi trou- vé des pièces lithiques : lamelles,micro- burins, nucleus datés du mésolithique moyen, soit entre 8 000 et 7 000 ans avant notre ère. Ce qui constitue les indices d’occupation humaine les plus anciennement connus pour le secteur de Pontarlier. La matière première de ces pièces provenait de gisements locaux. C’est l’ensemblemérovingien qui retient néanmoins l’attention. La zone ana- lysée couvre 21 hectares. Un tiers des sondages se sont révélés positifs. La zone habitat couvre près de 7 hectares. On y a identifié 368 structures, 272 poteaux et 34 fonds de cabanes. D’après l’alignement des poteaux, le site com- prendrait plusieurs dizaines de bâti- ments. La plus petite des cabanes mesu- rerait 2,5 m x 1,8 m. La plus grande :

naires. D’après les restes d’animaux, il semblerait que nos ancêtres consommaient beaucoup de bœuf. Une vingtaine de sépultures ont éga- lement été identifiées sans que l’on sache enco- re si elles étaient anté- rieures ou contempo- raines du seul et unique villagemérovingien trou- vé dans le Haut-Doubs. Située sur la partie nord de la zone des Gra- villiers, au bord de la rocade, la nécropole mérovingienne n’est pas sans rappeler celle de la

Nos a ncêtres consom- maient beaucoup de bœuf.

La nécropole mérovingienne contenait 700 sépultures. Unique en Franche-Comté. (Photo D.R.).

Les tumuli de la plaine de l’Arlier ont livré de très belles pièces comme ce disque ajouré en bronze, typique des parures féminines celtes de l’Arc Jurassien. Auteur musée municipal Pontarlier. Cette fibule à décor de fili- granes en or montre que nos ancêtres mérovin- giens du Jura montraient déjà de réelles apti- tudes au travail de précision (photo musée municipal Pontarlier).

À la rencontre de nos ancêtres Culture L’espace muséographique La fouille des tumuli de la Chaux d’Arlier a connu son heure de gloire dans les années 60-70. Ce patrimoine occupe une place de

d’une manœuvre des artilleurs du camp des Pareuses. D’autres seront aussimis à jour sur le chan- tier de la ligne ferroviaire entre Frasne et Vallorbe. Mais il faudra attendre jusqu’en 1960 pour que soient entrepris de véritables inventaires par une équipe de bénévoles dirigée par Pierre Bichet et Jean-PierreMil- lotte, directeur des antiquités pré- historiques de Franche-Comté. “La fouille de ces tertres a fait l’objet d’une publication en 1991 et la première salle du musée consacrée à ce patrimoine proto-

historique a ouvert en 2001” , indique Lau- rène Mansuy, la conservatrice des lieux. Ces tumuli abritent des sépultures de populations de l’âge du bronze et du fer. L’origine de ce peu- plement remontedonc vers 1100avant notre ère et ses pratiques perdureront jusqu’au V ème siècle avant J.-C.

choix dans l’espace archéologique du musée de Pontarlier où l’on découvre aussi la nécropole mérovingienne de la Grande Oye à Doubs.

“Une fraction

L emuséemunicipaldePon- tarlier ne rayonne pas uniquement pour ses col- lections liées à l’absinthe. On vient de loin pour découvrir l’histoire et les pièces trouvées

dans le sous-sol de la Chaux d’Arlier. L’écriture de ce chapitre préhistorique remonte au début du XX ème siècle. L’un des fameux tertres jusque-là si bien conser- vé semble avoir été éventré lors

du monde celtique.”

La Chaux d’Arlier correspond alors à une “fraction du monde celtique.” Ces tumuli de taille variable sont réservés à des per- sonnes de haut rang comme le démontre la valeur des pièces : armes, parures, bijoux retrouvés auprès des sépultures. La carto- graphie des tumuli montre éga- lement une opposition entre une implantation concentrée sur la plaine d’Arlier et le désert des terres plus élevées. Bien sûr, la proximité de l’axe de communi- cation qui traverse la montagne jurassienne en direction de la Suisse n’est pas étrangère à la présence de ces tertres. “Faute d’avoir trouvé des traces d’habitat, certains émettent l’hypothèse de grands passages pour justifier ces

Une partie des collections archéologiques est liée à la découverte de la nécropole mérovingienne de la Grande Oye à Doubs (photo musée municipal Pontarlier).

raire avec près de 600 tombes mises à jour, de la seconde moitié du VI ème siècle jusque vers 700.” Ces collections servent de sup- port à différentes animations à destination des scolaires ou dans le cadre d’ateliers pour enfants prêts à s’initier à l’archéologie. Les collections mérovingiennes de la Grande Oye seront mises à l’honneur pendant les Journées nationales de l’Archéologie qui se tiendront du 19 au 21 juin.

enterrements. Mais la construc- tionde ces tumuli prenddu temps et suppose aussi la pratique d’un culte, la possibilité de pouvoir s’y recueillir assez régulièrement” , souligne Laurène Mansuy. Une partie de l’espace muséo- graphique s’attache à présenter dans le détail la nécropole méro- vingienne de la Grande Oye à Doubs. “Il s’agissait d’une fouille d’archéologie préventive. On res- te aussi dans le domaine funé-

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FINANCES

Bilan de la ville

Plus de marchés publics, mais moins de dépenses En 2014, la municipalité de Pontarlier a passé plus de marchés publics. En revanche comparé à l’année 2013, les montants sont moins élevés. Le constat vaut pour les marchés de travaux et les marchés de fournitures et services.

L a ville de Pontarlier a rendu le bilan des marchés publics qu’elle a conclu en 2014 relatifs aux tra- vaux et aux services. Il apparaît que d’un point de vue quantitatif elle en a passé beaucoup plus qu’en 2013. En revanche, le coût global est moins élevé. En ce qui concerne le poste “marché de travaux”, la mairie a conclu 40 mar- chés pour un montant total estimé à 2,62 millions d’euros “contre 10 mar- chés en 2013 pour un montant total estimé à 4,61 millions d’euros” indi- quent les services de la mairie. Dans le détail, 12 marchés ont été passés pour la tranche de 20 000 euros H.T. à 89 999 euros H.T. et 28 marchés pour la tranche de 90 000 euros H.T. à 4,999 millions d’euros H.T. La tendance est la même pour les mar- chés de fournitures et de services. 38 marchés ont été passés en 2014 pour un montant total estimé de 918 623 euros H.T. “contre 20 marchés passés en 2013 pour un montant glo- bal estimé de 1,573 million d’euros.”

27 marchés ont été conclus pour la tranche de 20 000 euros H.T. à 89 999 euros H.T., et 11 marchés pour la tranche de 90 000 euros H.T. à 199 999 euros H.T. Pour expliquer cette évolution, le pre- mier réflexe est de dire qu’elle est la conséquence d’une obligation d’économie qui s’impose aux communes dans une période où l’argent public se fait plus rare. Les marges de manœuvre de l’investissement sont d’autant plus réduites pour les collectivités locales que l’État baisse sérieusement le mon-

d’une année d’élection avec un renou- vellement des conseils municipaux. “Un certain nombre de marchés ont été retardés de ce fait-là” indiquent les ser- vices de la Ville. L’autre élément qui entre en ligne de compte dans ce bilan est la planification des travaux. Des chantiers peuvent être reportés d’une année sur l’autre. Mais en moyenne, la municipalité de Pontarlier investit entre 4,5 et 5 mil- lions d’euros par an. En terme de réa- lisation, elle est en dessous de ce mon- tant en 2014. En revanche, il est probable que ce retard soit largement comblé en 2015. Il est même possible que le niveau des investissements soit supérieur à la moyenne au regard des opérations en cours.

tant des dotations qu’il leur verse (11 milliards d’euros de 2015 à 2017). Or, ce ne sont pas les dotations qui sont en cause dans cette affai- re. La baisse du mon- tant de l’investissement en 2014 est liée à d’autres facteurs.Tout d’abord, il s’agissait

L’effet des élections municipales.

Le recul du montant des marchés publics n’est pas lié à une baisse des dotations de l’État.

État civil de février 2015

17/03/15 – Ana de Johan NAYAGOM, technicien radiologie et de Virginie ZORA, aide-soignante. 18/03/15 – Eloïse de Cédric VAUFREY, mécanicien et de Céline DAVROUX, podo- logue. 18/03/15 – Tom de Jean-Charles NOBLET, ouvrier et de Duska SAVIC, ouvrière. 17/03/15 – Audrik de Alexandre DURET, mécanicien et de Anaïs BENOIT, sans pro- fession. 18/03/15 – Eden de David JONCOUR, sans profession et de Sophie DE OLI- VEIRA, éducateur sportif. 19/03/15 – Nahel de Dimitri BASSET, tech- nicien qualité et de Nadia KRASNICI, secrétaire. 19/03/15 – Tom de Raphaël BAUDURET, électricien et de Mary FLORIN, aide médi- co-psychologique. 18/03/15 – Quentin de Julien DEVILARD, conseiller commercial et de Christelle FRAYSSE, responsable de laboratoire. 20/03/15 – Emile de Daniel SAIPREY, pay- sagiste et de Hélène REGNIER, secrétai- re. 20/03/15 – Mila de Christophe MARGUET, technicien et de Sarah ROLAND, infir- mière. 21/03/15 – Lina de Farid DENDEN, aide- soignant et de Raphaëlla LOSTYS, ven- deuse. 21/03/15 – Jules de Franck MICHEL, arti- san maçon et de Sylvia MORIN, conjoint collaborateur. 22/03/15 – Léa de Guillaume BALOCCA, carrossier peintre et de Sophie JEANNEY, sans profession. 22/03/15 – Emy de Anthony BARTHOD- MICHEL, décolleteur et de Sandy BEC- KER, agent des services hospitaliers. 23/03/15 – Léo de Maxime SANCEY, agri- culteur et de Glynis EMONIN, ouvrière qualifiée. 23/03/15 – Martin de Vincent ARENA, acheteur et de Carole GUILLAUME, chi- miste. 23/03/15 – Muhammet de Hasan ERDAL, maçon et de Gülhan ÖZ, sans profession.

24/03/15 – Léna de Frédéric SERGENT, ouvrier et de Séverine CATTET, fonction- naire de police. 24/03/15 – Jeanne de Jonathan ERTZ, laborantin et de Hélène DEYBER, tech- nicienne recherche développement. 25/03/15 – Sena de Ercan BARAN, régleur commande numérique par calculateur et de Elif OZDEMIR, sans profession. 25/03/15 – Joshua de Jonathan JANOWS- KYJ, serrurier soudeur et de Laëtitia KAL- BE, auxiliaire de vie sociale. 23/03/15 – Cataleya de Ivan GARCIA- HERREROS LANDAZABAL, ingénieur et de Valérie LEFIN, opticienne. 25/03/15 – Maélys de Alexis BOURGEAT, opérateur de production et de Delphine RICHARD, opératrice de production. 25/03/15 – Ellie de Valère PONCELET, animateur et de Céline CHARPENTIER, éducatrice spécialisée. 25/03/15 – Jade de Grégoire AIMAR, hor- loger et de Maéva TORCHE, employée de commerce. 25/03/15 – Hamza de Halim HOULI, élec- tricien et de Emilie MEYER, gardienne d’immeuble. DÉCÈS 01/03/15 – Gilberte FERRARI, 64 ans, retraitée, domiciliée à Arçon (Doubs), céli- bataire. 02/03/15 – Robert BORNE, 93 ans, retrai- té, domicilié à La Rivière-Drugeon (Doubs), célibataire. 04/03/15 – Suzanne CHABOD, 85 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Pierre COMTE. 04/03/15 – Jeannine COLIN, 75 ans, retrai- tée institutrice, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Jean BRISCHOUX. 06/03/15 – Giacomo MATTIAZZI, 83 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Micheline CHAUVIN. 06/0315 – Thérèse GRIFFOND, 82 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Jean PETETIN. 09/03/15 – Simone PIZARD, 77 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veu- ve de Raymond NICOD.

09/03/15 – Michel ROUX, 77 ans, retrai- té, domicilié à Nozeroy (Jura), époux de Thérèse BARBAUD. 09/03/15 – Pierre MONNIER, 85 ans, retrai- té, domicilié à Longcochon (Jura), époux de Gilberte HENRIET. 10/03/15 – Gaston PAILLARD, 88 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Renée LEDENTU. 10/03/15 – Marie NICOLIER, 91 ans, retrai- tée, domiciliée à Chaffois (Doubs), veu- ve de Aimé PERRIN. 10/03/15 – Alphonse JEANPETIT, 84 ans, retraité, domicilié à Septfontaines (Doubs), époux de Marie-Thérèse POINTURIER; 11/03/15 – Guy CHARDON, 82 ans, retrai- té, domicilié à Montlebon (Doubs), époux de Martine ROGNON. 13/03/15 – Marie SORNAY, 86 ans, retrai- tée, domiciliée à Valempoulières (Jura) veuve de Raymond COQUET. 17/03/15 – Claude BOISTON, 87 ans, retraité, domicilié à Noël-Cerneux (Doubs), veuf de Thérèse DUBOIS. 15/03/15 – Sylvain LAFFELY, 45 ans, comp- table, domicilié à Pontarlier (Doubs), céli- bataire. 21/03/15 – Andrée PETETIN, 92 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veu- ve de André PETETIN. 21/03/15 – Alain GERMAIN, 63 ans, retrai- té, domicilié à Crotenay (Jura) époux de Flavia VACCA. 23/03/15 – Roger BULLE, 77 ans, retrai- té, domicilié à Vaux et Chantegrue (Doubs) époux de Angèle LOCATELLI. 23/03/15 – Simone RINGENBACH, 84 ans, retraitée, domiciliée à Equevillon (Jura) veuve de Maurice BARILLOT. 25/03/15 – Noël SALVI, 71 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Jacqueline GOGUILLY. 25/03/15 – Salah HAMZAOUI, 75 ans, sans profession, domicilié à Morteau (Doubs). 27/03/15 – Raymonde LÉPINE, 83 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Maurice GAUDET. 28/03/15 – Christian LÉPEULE, 65 ans, retraité, domicilié à Montbenoît (Doubs) époux de Yvette FERRUX.

NAISSANCES 27/02/15 – Martin de Maxime CUINET, ouvrier et de Marion TERRIER, secrétai- re médicale. 28/02/15 – Armand de Joffrey LON- CHAMPT, employé et de Pauline MAR- TENA, gestionnaire de stock. 01/03/15 – Mathéo de Jean-Marc POI- ROT, cuisinier et de Julie LEFORT, aide à domicile. 02/03/15 – Lilas de Cyril HENRY, dessi- nateur industriel et de Aurélie ORUS- CATALAN, pharmacienne. 02/03/15 – Bastien de Jérôme TERRIER, responsable charpente et de Emilie DUBOZ, responsable boulangerie. 0303/15 – Éléa de Romain CALLIER, res- ponsable technique bâtiments et de Clai- re DEMEYERE, ouvrière. 02/03/15 – Nathan de Anthony MOU- REAU, charpentier et de Jessica NOGUEI- RA, assistante maternelle. 02/03/15 – Christopher de Mickael TAVARES, mécanicien et de Delphine TOURNIER, sans profession. 03/03/15 – Sacha de Alexandre VERDU- RE, opérateur en commande numérique et de Cyrielle TOUPANCE, préparatrice de commandes. 03/03/15 – Victor de Sébastien JACQUES, imprimeur et de Anne BRULPORT, ven- deuse. 03/03/15 – Timéo de Etienne MAUGAIN, technicien et de Anne-Sophie HARAND, enseignante. 04/03/15 – Lorèna de Alexandre BASSEZ, militaire et de Mélanie GREGOIRE, sans profession. 04/03/15 – Elie de Gilles MONNOT, polis- seur et de Karidja CHERIF, sans profes- sion. 04/03/15 – Abed Al Karim de Kamel NAKOURI, maçon et de Imen TERZAK, sans profession. 05/03/15 – Laurent de Pierre BORDALE- COU, ingénieur et de Emilie CHAVANNE, infirmière.

05/03/15 – Maëva de Alain POUPIN, méca- nicien automobile et de Laëtitia LICOINE, responsable qualité. 05/03/15 – Evan de Jean-François CHA- BOD, menuisier charpentier et de Emilie FAIVRE, gestionnaire de stock. 06/03/15 – Kerim de Recai AKCAGLAR, polisseur et de Asiye YALCIN 06/03/15–EthandePhilippeTRIBUT,ouvrier et de Amandine BOURGEOIS, coiffeuse. 06/03/15 – Eloane de Mickaël POILVI- LAIN, cariste et de Anne-Sophie VOYN- NET, responsable comptable. 07/03/15 – Rose de Philippe DRUT, ingé- nieur et de Marie PIERREL, infirmière. 07/03/15 – Erva deMetin ÖZDEMIR, ouvrier intérimaire et de Leyla ELIBAL, sans pro- fession. 07/03/15 – Paul de Philippe PRÉBIN, sans profession et de Anita MERCIER, sans profession. 07/03/15 – Kylian de Yann RINALDI, ven- deur et de Valérie CHASSARD, infirmiè- re psycho-gériatrie. 07/03/15 – Brayan de Mathieu CUENOT, ouvrier et de Francoise ZANG, ouvrière. 08/03/15 – Alexy de Yannick DARCILLON, laborantin et de Emilie BA, gestionnaire de données cliniques. 08/03/15 – Corentin de Rodolphe COM- TOIS, cuisinier et de Sylvie MAURICE, serveuse. 08/03/15 – Enora de Thibaud BADOUX, électricien et de Marjorie MICHEL, assis- tante commerciale. 09/03/15 – Agathe de Yann VAUTHEROT, chauffeur et de Malika FAIVRE, infirmière. 09/03/15 – Robin de Laurent COSTE, ingé- nieur et de Céline MONNIER, ingénieur agroalimentaire. 09/03/15 – Louis de Cyril LEPAROUX, ouvrier en bâtiment et de Amélie PAS- SAS, cuisinière. 10/03/15 – Maxence de Damien DREIS- TADT, technicien de maintenance et de Béatrice COLLOMB-REY, responsable sécurité environnement.

10/03/15 – Chloé de Adrien VUITTENEZ, artisan et de Delphine MARTIN, adjointe de magasin. 13/03/15 – Céleste de Jérôme DUPREY, électricien et de Sabrina CARBONNEAUX, assistante maternelle. 13/03/15 – Léon de Jérémie BERNAR- DIN, employé de l’industrie du tabac et de Amal KORSAN, sans profession. 14/03/15 – Louve de Mickaël FRANÇOIS, machiniste qualifié et de Laure DUPAS, ostéopathe. 14/03/15 – Elia de Fabien VIEY, ébéniste et de Cécile PRITZY, assistante sociale. 14/03/15 – Mia de Mickaël CUCHE, ouvrier et de Amandine MAGNIN, aide médico psychologique. 14/03/15 – Archam de Norsaïd RACHIDI, ouvrier et de Fatemeh MEHRAN NEZ- HAD, ouvrière. 15/03/15 – Anouck de Etienne FLIPO, sans profession et de Claire DECHOZ, commerciale. 15/03/15 – Louis de Antoine INIKO, pro- fesseur des écoles et de Marie-Christine COLARD, secrétaire. 15/03/15 – Ilan de Willy BLAY, manager d’activités et de Tatiana DEFONDAU- MIÈRE, sans profession. 15/03/15 – Shayana de Julien GAGNEUR, opérateur sur commande numérique par calculateur et de Melyssa BARET, sans profession. 16/03/15 – Maverick de David HUMBERT, carrossier peintre et de Gaëlle MESNIER, galvanoplaste. 16/03/15 – Zahir de Marwen HASSEN, mécanicien automobile et de Caroline TINGUELY, cavalière. 17/03/15 – Camille de Jean-Michel GIRARD, agriculteur et de Alexina BUL- LIARD, esthéticienne. 17/03/15 – Louison de Florent SALVI, com- merçant et de Amandine DEFIENNE, ven- deuse.

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EN BREF

Trois médailles sinon rien pour Daniel Chopard SPORT Championnats du monde vétéran de ski de fond

Théâtre Samedi 11 avril à 20 h 30 à la salle des fêtes de lʼEspérance aux Verrières-de-Joux, pièce de théâtre par Yacapa Théâtre : “Un réveillon à la montagne”. Une agence immobilière a loué par erreur un même studio en montagne à deux familles dif- férentes. Nous sommes le 31 décembre au soir et la coha- bitation va devoir être sup- portée jusquʼau 2 janvier… Entrée libre. Renseignements au 06 30 50 93 49. Bourse Bourse aux vêtements de prin- temps-été (0 - 16 ans), maté- riel de puériculture et jouets à Levier dimanche 12 avril de 10 heures à 17 heures à la sal- le des Fêtes. Vendez vous- même ou déposez votre maté- riel. Organisée par les parents dʼélèves de lʼécole Pergaud. Renseignements au 06 72 92 77 43 (pour avoir un stand) ou au 07 81 39 11 21 (pour déposer). Exposition La galerieArt et Lithographies de Pontarlier présente les œuvres récentes de Karle Mar- quet du 11 au 30 avril au 5, rue de la République à Pontarlier. Renseignements au 03 81 46 89 10.

Parti disputé les championnats du monde vétéran en Russie, le fondeur pontissalien est revenu avec trois breloques : deux en argent et une en bronze. À 75 ans, il resplendit de santé.

I l n’y a pas d’âge pour deve- nir une vedette des émis- sions sportives. Daniel Cho- pard ne pensait pas que ses exploits allaient lui attirer autant de sollicitations des médias de la République de Komi. C’est qu’il a brillé le bougre aux championnats vété- rans de ski de fond organisés à la mi-mars à Syktyvkar, une bourgade de 250 000 habitants située à 1 500 km au nord-est de Moscou. “Je pense que c’est surtout lié au fait d’avoir devan- cé pas mal de skieurs russes” , explique l'intéressé qui amême été interviewé par la télévision locale. Côté résultat, il termine deux fois second sur 5 et 10 km et troisième aux 15 km. Il a pour lui l’avantage de sa jeunesse dans la catégorie de 75-80 ans. On peut en sourire, c’est un fait. Sauf qu’il boucle son 10 km enmoins de 28minutes, exploit qui en dit long sur son niveau sportif. À quatre ans, il montait déjà sur des skis. “Mon père qui tenait une bijouterie rue Gam- betta m’a initié assez tôt” , explique Daniel Chopard. Il restera dans une pratique assez

ludique jusqu’au service mili- taire effectué chez les chas- seurs alpins où il se prendra alors au jeu des compétitions. Après sa mobilisation enAlgé- rie, place au ressourcement. Daniel qui a besoin d’évacuer quelques stigmates de la guer- re effectue quelques raids en vélo qui le conduiront en Alle- magne de l’Est, en Tchéquie et même au cercle polaire. “Ce raid dans le grand nord repré- sentait un voyage de 6 400 km” , se souvient cet homme qui aime aller au bout de lui-même et sortir des chantiers battus. Le goût de la compétition

de spectateurs.” Daniel Cho- pard a remporté une centaine de podiums. Sur onze partici- pations aux championnats de France master, il est revenu avec 11 titres et une seconde place. Ces beaux résultats lui assuraient toujours une qua- lification aux mondiaux qu’il a disputés une dizaine de fois depuis 1990. Grâce à quoi il a pu découvrir l’Alaska, la Suè- de, la Russie, l’Italie, l’Allemagne et bien sûr la Fran- ce. En 2002, il défend les cou- leurs nationales aux Jeux d’hiver organisés en Slovénie. À son retour, l’étagère à tro- phées s’embellit de deux médailles d’or. Daniel Chopard n’a rien lais- sé au hasard pour briller chez les Russes. Il garde d’ailleurs un très beau souvenir de l’accueil et de la sympathie des gens qu’il a pu côtoyer sur ce séjour de neuf jours. Muscu- lation, home traîner , vélo de route, ski de fond, il ne comp- te plus les efforts et les kilo- mètres avalés dans le cadre de sa préparation. Cette année, il était le seul Français dans sa catégorie d’âge. “En général, on a souvent l’habitude de se

reviendra à l’aube de la quarantaine. Il s’illustre plu- sieurs fois aux 24 heures deMont- benoît. “J’ai ter- miné une fois second et nous avions battu le record du monde de l’époque en par- courant plus de 220 km. Cette cour- se, c’était un peu la folie. On finissait toujours en sprint devant des milliers

Daniel Chopard n’a pas fait le voyage pour rien en Russie.

Loin des clichés e Sotchi.

couple : valse, tango, madison, fox-trot… De son séjour russe, il garde- ra quelques mésaventures avec la perte de ses skis à l’aéroport. “Je les ai retrouvés 10 heures avant la première course.” Mais l’ambiance extrêmement agréable lui fera sans doute vite oublier ces situations de stress. On est loin des clichés de Sotchi. F.C.

partager les titres ou les places d’honneur avec les skieurs vos- giens.” Histoire de se changer les idées, il a troqué les skis pour s’adonner à une autre passion tardive : la pêche. “C’est une façon de se ressourcer. Je prends beaucoup de plaisir à taquiner la truite, le brochet ou les perches du Drugeon.” Le skieur pêcheur n’oublie pas sa compagne avec qui il pratique la danse de

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