La Presse Pontissalienne 186 - Avril 2015

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DOSSIER 22

La Presse Pontissalienne n° 186 - Avril 2015

Investissements

Goursoll’immobilier

Un marché en manque d’investisseurs L’absence de dispositif fiscal dans l’immobilier se fait durement ressentir sur le Haut-Doubs. C’est du moins le point de vue de Patrick Goursolle assez confiant dans l’avenir.

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D’ un promoteur à l’autre, les discours ne sont pas tous similaires.Questiondeposi- tionnement et de straté- gie. Tous sont d’accord sur la dégringo- lade des prix dans l’ancien et sur un marché globalement plus tendu qu’au- paravant. “On a plutôt bien travaillé en 2014 avant un petit coup de frein en fin d’année. Les prix ont chuté de 15 à 20 % dans l’ancien. Ce n’est pas le cas dans le neuf où la situation s’est stabilisée. On est et on restera sur des prix élevés” , explique Patrick Goursolle. Il évalue à 60% la part des primo-accédants sur le marché. Un niveau qui reste toujours aussi élevé même aujourd’hui. Le sol- de, à savoir les 40 % restants, concerne les investisseurs. C’est là où le bât blesse. “Les investis- seurs, on ne les a pas” , déplore le pro- moteur installé à Doubs. L’absence de

dispositif fiscal n’incite plus à placer son argent dans la pierre. Dommage car il y a de la demande notamment en loca- tion. “On met plus de temps pour com- mercialiser les programmes. On subit une forme d’attentisme.” Patrick Gour- solle pointe aussi du doigt la surabon- dance de biens qui se profile dans les années à venir sur Pontarlier. Selon lui, la capitale du Haut-Doubs est en capa-

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martin, La Rivière-Drugeon ou enco- re à la rue Jules-Ferry à Pontarlier. Sans oublier d’autres programmes sur le Val de Morteau. Elle délaisse un peu son jardin immobilier autour du lac non pas à cause d’une baisse de la demande mais faute de trouver du ter- rain. Le manque de disponibilité fon- cière pourrait aussi s’expliquer par le nombre important de communes enga- gées dans la réalisation de P.L.U. (plans locaux d’urbanisme). Ce qui impose par conséquent un certain statu quo dans l’offre de terrains constructibles. “On a beaucoup de stocks” , rassure Rémi Pellegrini. À bon entendeur. Promotion Pellegrini attend d’avoir bien engagé la commercialisation de ses parcelles avant de lancer les travaux de viabilisation sur ses lotissements. Simple de peu d’espoir sur l’augmentation du pouvoir d’achat des frontaliers lié à l’abandondu tauxplancher par labanque nationale suisse. “Ce léger avantage est contrebalancé par l’insécurité de l’em- ploi qu’il génère.” Le promoteur de Doubs a abandonné le projet d’éco-quartier qu’il comptait réa- liser àAubonne. “On n’a pas trouvé une solution énergétique globale” justifie- t-il. Les autres lotissements Gour- soll’immo se remplissent bien. Simple question d’emplacement selon le pro- moteur en se référant à l’exemple du lotissement au centre de Doubs qui sera bientôt achevé. Le programme immo- bilier aux Rosiers poursuit aussi son petit bonhomme de chemin.Sur 1 500m 2 de surface au sol, ce bâtiment devrait abriter une micro-crèche, un cabinet dentaire, une parapharmacie, unmaga- sin demeubles,un restaurant et du prêt- à-porter. “On lance les travaux enmai” , souligne Patrick Goursolle. Le programme immobilier lancé à Gil- ley près de la fromagerie tient ses pro- messes. Sur les 18 logements prévus, la moitié ont déjà trouvé acquéreur. Le projet comprend aussi la création d’un bureau de poste, d’un local périscolai- re, d’une banque,d’une supérette et d’un institut de beauté.Inutile d’espérer trou- ver du terrain à bâtir bon marché sur le Haut-Doubs où la rareté joue à plein. “On est contraint d’acheter du terrain cher pour le vendre aussi cher.” F.C.

cité d’absorber une soixantaine de nou- veaux logements chaque année. L’offre va s’étoffer avec la pour- suite du quartier des Épinettes, la mise en chantier du program- me Léloge et d’autres petits programmes intra-muros . Patrick Goursolle fon-

“On subit une forme d’attentisme.”

“Il manque une loi de

défiscalisation pour attirer les investisseurs”, estime Patrick Goursolle.

Avec le coût du foncier et de la construction, le prix des logements neufs ne devrait pas évoluer à la baisse.

Le marché de la maison individuelle est toujours atone Oye-et-Pallet Promotion Pellegrini

La reprise constatée depuis plusieurs mois dans le logement neuf n’est toujours pas d’actualité au niveau de la maison individuelle. Plus d’offres que de candidats ?

“O n a ressenti un gros ralentissement de fin août à décembre 2014 et aujourd’hui on a le sentiment que cela reprend en appar- tements. On a réalisé beaucoup de devis. On a des choses dans la boîte comme on dit” , explique Rémi Pellegrini qui gère l’entreprise du même nom. La bulle immobilière du Haut-Doubs semble donc avoir connu un petit coup de mou qui reflète sans doute le tas- sement de l’économie frontalière. À cela s’ajoute le passage à la C.M.U. qui a conduit les accédants à la propriété à plus de prudence. Pas de quoi pour autant affoler le constructeur-promoteur d’Oye-et- Pallet qui vient d’ouvrir une agence au centre de Pontarlier. “On n’a pas trop de souci sur les programmes immo- biliers. Au niveau des lotissements, on attend d’avoir commercialisé avant de lancer les travaux de viabilisation. Cela prend plus de temps qu’avant” , com- plète Adrien Pellegrini qui s’occupe de la boutique pontissalienne avec son

oncle Olivier. Promotion Pellegrini a plusieurs pro- jets en cours avec un lotissement de 26 parcelles à l’entrée de Vaux-et- Chantegrue, un autre de 10 parcelles à La Cluse-et-Mijoux en montant aux Fourgs. Les prix des parcelles s’éche- lonnent de 130 à 180 euros le m 2 à La Cluse et de 120 à 130 euros le m 2 à Vaux. “Contrairement à ce que l’on sup- posait, cela se remplit plus vite àVaux” , observe Rémi Pellegrini. La clientèle frontalière forme toujours le gros des troupes des candidats à

l’achat de maisons indi- viduelles. Simple ques- tion de pouvoir d’achat quand on sait que le budget moyen pour une maison neuve de 100 m 2 avoisine au bas mot les 300 000 euros dans le Haut-Doubs. La maison Pellegrini s’apprête à construire plusieurs collectifs à Montperreux, Dom-

“Cela prend plus de temps qu’avant.”

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