La Presse Pontissalienne 180 - Octobre 2014

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

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N° 180

Mensuel d’information du Haut-Doubs

www.presse-pontissalienne.fr

OCTOBRE 2014

LE CONTOURNEMENT DE PONTARLIER AUX OUBLIETTES R.N. 57 : L’INTERMINABLE ATTENTE

50 ANS D’INERTIE, TOUJOURS RIEN DE CONCRET

LE DOSSIER en p. 21 à 25

ÉCONOMIE

L’ÉVÉNEMENT

p. 4

p. 6 à 8

Le cri d’alarme des professionnels du bâtiment

La Poste s’en va L’inquiétude grandit au sein du service postal. Plusieurs bureaux sont menacés, les facteurs se mettent en grève.

Rédaction : “Publipresse Médias” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - www.presse-pontissalienne.fr - redaction@groupe-publipresse.com

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 180 - Octobre 2014

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Élections : la requête de Karine Grosjean rejetée

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Gare multimodale : la halle Sernam rayée de la carte

Panique Le terme bêtise n’est sans doute pas assez fort pour qualifier l’acte de cette personne qui a déposé le 22 septembre dernier le cadavre d’un porcelet devant la mosquée de Pontarlier. Cet esprit incul- te croit sans doute, en envoyant un signal aussi stupide, faire passer un message de ras-le-bol vis-à-vis d’une commu- nauté musulmane devenue le bouc émis- saire facile d’une société française ébran- lée par deux choses : une crise de confiance sans précédent envers un gou- vernement de plus en plus impuissant, et un contexte international crispé par la montée en puissance d’un ennemi insai- sissable : l’État islamique et son fumeux califat. L’acte de cet ignare n’est pas anodin. Il est aussi dangereux car il ne fait qu’entretenir l’islamophobie ram- pante née, chez les esprits étriqués, de l’ignorance et du manque d’ouverture. Mais cet acte imbécile prend une nou- velle dimension depuis l’assassinat d’Her- vé Gourdel. Il est révélateur d’un fait nou- veau : que les appels abjects à la violence et désormais au meurtre envers les Fran- çais proférés par ces prophètes malé- fiques de l’État islamique ont parfaite- ment atteint leur cible, jusque dans le Haut-Doubs. C’est là que ces “démons de Dieu” réussissent insidieusement à frapper dans le mille. Parce que des igno- rants et des racistes primaires, la Fran- ce en compte déjà beaucoup. Ce gen- re de réactions épidermiques risque hélas de se multiplier. Si ce climat de guerre de civilisations se renforce encore, le sentiment de rejet de l’autre ne restera pas l’apanage des racistes de base ou des incultes, il s’instillera inexorablement et subrepticement dans la population. C’est justement dans ce piège-là qu’il est interdit de tomber. De part et d’autre, certains, hélas, n’attendent que cette surenchère. Quelles qu’aient été les vraies raisons qui ont poussé cette personne à déposer ce porcelet devant la mos- quée, on doit aussi comprendre que cet acte est une traduction de la vraie panique qui commence à s’emparer de la popu- lation française devant la menace. Car non seulement ces intégristes de l’État islamique font du mal à l’islam lui-même et à ses partisans pacifistes, mais c’est une menace à l’équilibre dumonde entier. Ignorer les invectives guerrières de l’État islamique n’est pas chose facile. Mais réagir de manière épidermique n’a pour conséquence que d’accélérer leur ten- tative de déstabilisation. Le sang-froid est la meilleure réponse. Jean-François Hauser Éditorial

D e par son volume, l’an- cien bâtiment des messageries Sernam remplissait copieuse- ment l’espace. Sa démolition engagée il y a quelques semaines a provoqué com- me une impression de vide chez les riverains et ceux qui empruntent régulièrement la rocade. Le chantier assez spectaculaire conclut une opération engagée depuis bientôt deux années. Car avant l’arrivée des pelleteuses, il s’avérait nécessaire de libé- rer le périmètre de l’aména- gement de la gare multimo-

dale. Pas facile dans un dos- sier qui associe de multiples opérateurs : collectivités ter- ritoriales, S.N.C.F., R.F.F., Vil- le… D’abord régler les ques- tions de propriétés. Puis transférer le matériel S.N.C.F. comme les aiguillages et sur- tout déplacer l’artère-câble, véritable colonne vertébrale de transmission qui longeait le mur séparant la route de la gare. Cette intervention délicate s’est terminée fin juillet. Plus rien ne s’opposait à la démolition dont le coût s’élève à 80 000 euros sur un dossier à 3,5 millions d’eu-

ros. Rien ne se perd sur le chantier où le démolisseur va pouvoir récupérer une super- be charpente avec des élé- ments de grande portée. “Les pierres de taille serviront à la restauration du Fort Catinat et les éléments maçonnés seront concassés sur place” , indiquent les services de la Ville. La suite du programme prend la forme d’un nouvel appel d’offres pour le terras- sement avec 30 000 m 3 de matériau à agencer. Le chan- tier pourrait commencer avant l’hiver pour une livraison à l’été 2015.

Les arguments de Karine Grosjean n’ont pas réussi à convaincre les juges.

L a conseillère socialiste pontissalienne avait dénoncé le 26 mars au tribunal administratif les propos tenus par le groupe majoritaire dans le journal muni- cipal de décembre 2013. Pro- pos qui selon elle ont dépas- sé la neutralité à laquelle en tant qu’élus ils étaient tenus. La requérante accusait éga- lement les candidats élus d’avoir utilisé des photogra- phies officielles financées par la Ville pour illustrer leur cam- pagne. Le tribunal a tranché et débouté Karine Grosjean sur les deux chefs d’accusa- tion. La tribune incriminée ne fait en aucun cas référence à

la campagne électorale et ne met pas en valeur l’action du maire. Elle ne pourrait être regardée comme constituant une campagne de promotion publicitaire des réalisations ou de la gestion d’une collectivi- té…L’accusation sur le détour- nement des photographies ne tient pas non plus, faute de preuves incontestables. Le tri- bunal estime aussi “qu’en tout état de cause, les irrégularités invoquées, au demeurant non établies, n’ont pu, compte tenu de l’écart de voix, avoir une influence déterminante de nature à altérer la sincérité du scrutin, que par suite, le grief doit être écarté.”

Les engins de démolition sont entrés en action durant l’été.

L a foule des grands jours s’était donné ren- dez-vous le 6 septembre dernier à l’aéro- drome de Pontarlier. Près de 5 000 spec- tateurs présents pour applaudir aux exploits des pilotes virtuoses venus célébrer le 70 ème anniversaire de la Libération. L’aéro-club en partenariat avec la Ville de Pontarlier avait concocté un programme digne des grands meetings qui ont marqué l’histoire locale au début du XX ème siècle. Le clou du spectacle res- tera sans nul doute les démonstrations de vol de cesmachines volantes dont certaines avaient participé aux opérations du débarquement sur les côtes normandes. Passage d’un mirage 2000, patrouille de Piper club ou encore excep- tionnelle démonstration de voltige aérienne avec Olivier Masuel, champion du monde de la discipline. On en redemande. Pontarlier renoue avec les grands meetings aériens

est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte,

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Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Imprimé à I.P.S. - I.S.S.N. : 1623-7641 Dépôt légal : Octobre 2014 Commission paritaire : 1102I80130 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Club des collectionneurs du Mont d’Or, J.-B. Dodane, Ville de Pontarlier.

Plus de 5 000 spectateurs pour ce jour exceptionnel.

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L’INTERVIEW DU MOIS

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BÂTIMENT

Le président de la Fédération du bâtiment de Franche-Comté “Ce plan de relance est une bouée de sauvetage”

Le Pontissalien Alain Boissière est satisfait du plan de relance qui permettra au bâtiment de sauvegarder 1 800 emplois dans la région, à défaut d’en créer de nouveaux.

Le Pontissalien Alain Boissière réagit à l’annonce de la Région Franche-Comté qui injecte 35 millions d’euros pour le bâtiment. Des projets jusque-là dans les cartons vont être relancés dès octobre. Une chance car le secteur a déjà licencié 2 000 personnes dans notre région. Encore faut-il que cet argent bénéficie aux entreprises locales et non aux travailleurs détachés…

il n’y en a pas assez. Pour les réaliser, des sociétés proposent des prix extrêmement bas. Pour arriver à clore le chantier et ne pas déposer le bilan, elles font appel à des entreprises low-cost pour terminer ! L.P.P. : Il y a donc des travailleurs détachés à Pon- tarlier par exemple ? A.B. : Bien sûr. C’est légal mais cela dérègle notre marché car ces entreprises ne font pas de formations, pas d’apprentissage. Derrière cette légalité, il y a souvent une illégalité qui suit : on va demander au pré- fet qu’il soit vigilant et que les contrôles soient renforcés (via l’inspection du tra- vail). Au départ, seules les grandes socié- tés y avaient recours. Aujourd’hui, même à Pontarlier, certaines font appel à des travailleurs Tchèques dont le coût horai- re du travail est de 20, 10 voire 5 euros alors que le nôtre est de 35 euros. On reçoit toutes les semaines des demandes d’agences d’intérim qui nous proposent des tra- vailleurs Roumains, Tchèques… Il faut s’appliquer un patriotisme économique. L.P.P. :Avez-vous déjà eu recours dans votre entre- prise à ce type de salariés A.B. : Bien sûr que non. L.P.P. : Comment faire justement pour que l’argent de la Région ne retombe pas dans la poche de sociétés extérieures alors que le droit ne leur empêche pas de répondre aux appels d’offres ? A.B. : Je le répète, on n’a pas beaucoup de moyens malheureusement pour bloquer ce système. On va vérifier que les mar- chés ne soient pas pris à des prix aber- rants. Nous serons vigilants.

lien est-il préservé ? A.B. : Il va mieux que celui de l’Aire urbaine par exemple, mais il reste menacé. Les frontaliers ont de plus en plus de mal à trouver des financements des banquiers. Beaucoup nous le disent. On attend aussi les décisions gou- vernementales. L.P.P. : Un mot sur le moral des patrons. Selon un sondage, ils sont proches du burn-out. Confirmez-vous ? A.B. : Nous sommes aujour- d’hui un peu dans lamême situation que les agricul- teurs l’ont été. Il y a eu malheureusement deux suicides (il s’interrompt). Ils sont excédés des

L a Presse Pontissalienne : Face à la situa- tion de crise que traverse le secteur du bâtiment et des travaux publics, la Région a engagé - le 25 septembre - une mesure exceptionnelle de 35 millions d’euros d’autorisations de programme, constituées à 90 % de crédits nou- veaux. Comment accueillez-vous cette annonce ? Alain Boissière : C’est avec un grand intérêt que nous avons appris ce plan de relance de la Région. C’est une bouée de sauveta- ge pour notre secteur qui arrive à unmoment où un certain nombre d’entreprises ont la tête sous l’eau. Depuis la crise, on a perdu près de 2 000 salariés (sur 24 000 actifs)… Les trésoreries des sociétés sont à plat. Et une trésorerie à plat, ce sont des chantiers qui n’arrivent pas, donc le risque du tri- bunal de commerce et d’un dépôt de bilan. L.P.P. : Ne craignez-vous qu’il soit trop tard pour agir ou plutôt réagir ? A.B. : Pas du tout ! L’intérêt de ce plan, et la présidente de Région l’a rappelé, c’est qu’il agit tout de suite dès octobre. Nous ne sommes pas dans le financement d’études pour d’éventuels chantiers mais bien le lan- cement pur et simple. Certaines collectivi- tés attendaient par exemple d’avoir des financements. Elles vont pouvoir se lancer. Il va néanmoins falloir qu’elles aillent vite car se sont les premières venues qui seront les premières servies.

L.P.P. :Avez-vous une estimation du nombre d’emplois qui pourront être sauvegardés grâce à ce plan financé par des fonds publics ? A.B. : Il va permettre de sauvegarder 1 800 emplois directs et 1 000 indirects en Franche-Comté, ce qui n’est pas une paille. Le chiffre d’affaires du bâtiment dans notre région est passé de 2,052 milliards (2007) à 1,7 milliard (en 2013) alors que nous n’avons perdu que 10 % de nos effectifs. Nous avions gardé de l’emploi en espérant la reprise. Espérons que ce plan nous évi- te de licencier à nouveau. L.P.P. : Comment être certain que ces fonds publics - qui iront aussi bien aux T.P.E. qu’aux P.M.E - ser- viront aux entreprises locales de maçonnerie, pein- ture, isolation ? A.B. : Je n’ai malheureusement peu de moyens de contrôle, voire pas du tout. Le système européen permet aux entreprises extérieures de répondre aux appels d’offres (N.D.L.R. : il est possible de mettre des clauses d’insertion ou d’allotir davantage les chantiers afin de privilégier les entre- prises locales). L.P.P. : Vous pointez du doigt les travailleurs déta- chés venus des pays de l’Est. Les entreprises com- toises et du Haut-Doubs sont-elles confrontées au dumping social et salarial ? A.B. : Les chantiers se prennent à perte car

Bio express Alain Boissière Né à Pontarlier en 1948

Gérant de l’entreprise de plâtrerie, isolation, peinture du même nom, fondée par son père Gilbert Président de la

“Des suicides chez les entrepreneurs.”

fédération régionale du bâtiment depuis le 1 er janvier 2014

normes, des chantiers à chercher… Nous avons toutefois la chance d’avoir une Région qui nous écoute. C’est une première au niveau français. Cela fait du bien de se sen- tir écoutés. J’ai expliqué notre exemple lors d’une réunion de la fédération sur le plan national. Nous allons transmettre ce plan mis en place par la Région Franche-Com- té à nos autres fédérations régionales. L.P.P. : Ne pensez-vous pourtant pas que des entre- preneurs se sont “gavés” durant quelques années. Un équilibre est-il en passe de s’opérer ? A.B. : Les entrepreneurs ne se gavent pas. Ils redonnent plus de la moitié de ce qu’ils gagnent aux impôts, ils embauchent et investissent ! Propos recueillis par E.Ch.

L.P.P. : Le bâtiment dans le Haut-doubs pontissa-

PONTARLIER

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SOCIAL

Mosquée de Pontarlier Inquiétude au sein de la communauté musulmane

À Pontarlier, la communauté musulmane redoute d’être à nouveau la cible d’actes de provocation après qu’un porcelet a été déposé mort devant la mosquée.

L e cadavre d’un porcelet retrou- vé mort le 22 septembre devant la porte d’entrée de la mosquée de Pontarlier a jeté la conster- nation et l’incompréhension au sein de la communauté musulmane loca- le. “On ne fait pas de mal, on n’insulte personne. Cela fait 45 ans que je vis en France, je n’ai jamais ressenti cela. Nous sommes dans une petite ville, j’espère que ce racisme à notre égard ne grandira pas” s’inquiète Allaoua, à la sortie de la mosquée. Ce n’est pas la première fois que le lieu de culte est la cible de provocations. En janvier dernier, ses murs avaient été taggés de sigles à caractère nazi. Tahar Belhadj, le président de la fédé- ration régionale de la Grande Mos- quée de Paris Alsace-Franche-Comté, qui était présent à Pontarlier le 26 sep- tembre, condamne ces actes qui sont le fait, selon lui, “d’agissements isolés. Ce ne sont pas des bandes organisées qui se livrent à ce genre de choses. Mais ce n’est pas anodin. Le rejet de l’autre tel qu’il s’exprime à travers ces actes a toujours des conséquences graves” dit- il. D’autant que la résonance de ce fait divers est amplifiée par le contexte international et la réponse de l’État Islamique qui a appelé à tuer “les méchants et sales Français” suite aux

frappes aériennes des alliés pour ten- ter de l’éradiquer. En Algérie, les dji- hadistes sont passés à l’acte en déca- pitant leur otage Hervé Gourdel. Un crime abject qui a révolté aussi les musulmans de France. Ils ont mani- festé fin septembre à Paris pour dénon- cer cette barbarie, et pour dire qu’ils n’ont pas de lien avec les djihadistes qui prétendent agir au nom de l’islam. Cette communauté veut à tout prix éviter l'amalgame qui va nourrir l’islamophobie. “L’islam n’est pas archaïque. C’est la culture de l’altérité. Or, il y a aujourd’hui une idéologie néfaste qui n’appartient pas au texte

fondateur de notre reli- gion. Elle est véhiculée par des personnes dépravées qui se reven- diquent d’un pseudo- État islamique qui n’a rien d’un État et qui insulte l’islam. Nous lançons un cri d’alarme pour qu’ils cessent de parler en son nom :“Not in my name !” martèle Tahar Belhadj, solidaire aujourd’hui de la famil- le d’Hervé Gourdel. Cependant, le président de la fédération régio-

“L’E.I. n’a rien d’un État et il insulte l’islam.”

Tahar Belhadj président de la fédération régionale de la Grande Mosquée de Paris Alsace-Franche-Comté à Pontarlier le 26 septembre devant la mosquée.

Unis au lendemain des attentats du 11-Septembre. “Les musulmans n’ont pas été persécutés. Je suis certain que les Français qui ne sont pas de notre confession sauront faire preuve de dis-

nale de la Grande Mosquée de Paris Alsace-Franche-Comté ne redoute pas que la communauté musulmane soit stigmatisée en France. Il en veut pour preuve ce qui s’est passé aux États-

cernement. J’ai totale confiance en la République. Elle veille, elle est garan- te des valeurs, de la liberté en parti- culier de liberté de culte.” T.C.

L’ÉVÉNEMENT LES SERVICES PUBLICS BIENTÔT AUX ABONNÉS ABSENTS ?

Plusieurs bureaux de Poste sont condamnés dans le Haut-Doubs pontissaliens. La résistance s’organise dans un milieu rural qui se sent parfois abandonné.

Les bureaux de Poste à Malbuisson et Labergement en sursis Vallée des lacs Rien n’est tranché La restructuration engagée à l’échelle

ce dossier” , précise Alain Gui- chon, premier adjoint à Mal- buisson qui anime cette com- mission postale.Daniel Pasquier, maire de Labergement-Sainte- Marie, s’étonne de cette dégra- dation générale des services. “D’un côté, on n’arrête pas de prôner le maintien à domicile des personnes âgées, et tous les services adéquats disparaissent. On est dans l’aberration com- plète.” Dans les deux communes, on admettrait difficilement la fer- meture des deux bureaux de Pos- te, d’autant plus que celui de Malbuisson dispose d’un distri- buteur de billets. Le seul autour du lac. Pour une destination tou-

bution tout comme nous avons accordé une écoute aux revendi- cations syndicales. L’usager ne devrait pas voir de grandes dif- férences” , espère en tout cas Clau- de Lietta, le maire de Malbuis- son. Les élus semblent plus préoc- cupés par l’avenir du bureau de Poste. “L’attractivité de nos vil- lages passe aussi par les services mis à disposition des habitants” , poursuit Claude Lietta qui a été informé en mai dernier par la direction régionale du projet de fermer plusieurs bureaux en Franche-Comté d’ici 2016. D’après la direction du réseau, “la Poste souhaiterait faire évo- luer cette présence postale vers des formes de mutualisation pos- sibles des services. Ces démarches naissent d’un constat de baisse de fréquentation sur ces bureaux.” Sur quoi à Malbuisson, décision a été prise de former un groupe de travail communal dédié au bureau de poste. “Le 26 juin, on a sollicité une nouvelle rencontre avec les directeurs concernés. Ils nous ont confirmé que les bureaux de Malbuisson et de Laberge- ment étaient voués à la ferme- ture. À partir de là, on a décidé de travailler de concert avec la commune de Labergement sur

nationale pourrait se traduire par la fermeture des deux bureaux de Poste qui évolueraient en agence ou relais postal. Les élus espèrent en sauver un des deux.

Claude Lietta le maire de Malbuisson et Alain Guichon, premier adjoint en charge de la commission “bureau de Poste” ne veulent surtout pas perdre le distributeur automatique de billets.

U n mauvais sort postal semble planer sur la vallée des lacs qui sera tout prochainement touchée par la réorganisation de la distribution du courrier dans le Haut-Doubs. Le bureau de distribution de Mouthe sera

transféré à Pontarlier et celui deMouthe aux Hôpitaux-Neufs. Cesmouvements irritent au plus haut point les facteurs. Le syn- dicat S.U.D.-P.T.T. freine des quatre fers. “Les représentants de la Poste nous ont informés de ces évolutions du service distri-

mesures décidées par la direc- tion de la Poste en vue de réexa- miner les projets sur le Haut- Doubs. La direction de laPoste semontre moins affirmative. “À ce jour, aucune décision n’est prise et nous en débattrons encore avec les élus pour trouver la solution adéquate ensemble, aussi bien sous la for- me de présence postale que sur le maintien ou non du distribu- teur de billets de Malbuisson, sachant que la Poste innove, s’adapte pour répondre aumieux aux spécificités du contexte local, équipant ses agences postales communales de terminaux de paiement électronique mais aus- si de tablettes.”

propositions inacceptables” , ren- chérit le maire de Labergement. Le problème a été signalé àDaniel Cassard qui préside l’association desmaires ruraux duDoubs (voir page suivante) mais également à la Commission Départemen- tale de Présence Postale sur les Territoires. Cette structure com- posée d’élus et d’un représentant de l’État étudie entre autres ce type de situation. “On va ferrailler pour maintenir aumoins un des deux bureaux. Le représentant de l’État au sein de la commission, à savoir Joël Mathurin, m’a cer- tifié que le distributeur automa- tique de billets restera” , annon- ce Daniel Cassard qui a aussi alerté le sénateurMartial Bour- quin également membre de la fameuse commission. Lequel a demandé le gel de toutes les

ristique comme la vallée des deux lacs, c’est prépondérant, sans oublier bien sûr les locaux. “Avec l’option agence ou relais postal, ce distributeur n’existerait plus. Donc la répon- se est claire,c’est niet” , assène Alain Guichon. “Ce sont des

“Des propositions

inacceptables” dit le maire de Labergement.

Les bureaux de Malbuisson et Labergement sont voués à disparaître. Les élus font le forcing pour en conserver au moins un.

F.C.

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La commission de la dernière chance Négociation Commission Départementale de Présence Postale Faute de trouver une solution pour sauver leur bureau de Poste, les élus sollicitent la Commission Départementale de Présence Postale sur les Territoires (C.D.P.T.T.). Une structure présidée par Daniel Cassard qui est aussi à la tête de l’association des maires ruraux du Doubs. Entretien.

D.C. : Elle veille au maintien des 155 points de contacts dans le Doubs. Sur les 93 situés en zone rurale, on dénombre 34 bureaux de Poste, 38 agences postales et 21 relais postaux. En ville, ce sont 54 bureaux de Pos- te, 5 agences postales et 3 relais pos- taux. On gère aussi le fonds de péré- quation de la Poste. Au niveau national, c’est une enveloppe de 170 millions d’euros qui résulte des allégements de charges consentis par l’État à la Poste. Cet argent est répar- ti dans les départements. Il sert à financer les agences postales et les relais. On peut aussi l’utiliser pour

La Presse Pontissalienne : Quel est le rôle de cette commission ? Daniel Cassard : Avant tout, il faut savoir que la Poste est une entreprise privée avec des obligations de service public. Elle doit maintenir des points de contact : bureau de Poste, agence pos- tale communale ou intercommunale ou relais de poste chez un commer- çant. La Poste doit assurer la distri- bution du courrier six jours sur sept. Elle remplit une mission de banque postale et assure la distribution de la presse et des colis.

rénover des bureaux de Poste.

15 heures d’ouverture par semaine. Ces indemnités couvrent le salaire mais pas les frais fixes. Je demande depuis longtemps une revalorisation avec le versement de 200 à 300 euros supplémentaires par mois. L.P.P. : Ce dispositif est garanti sur quelle durée ? D.C. : L’indemnité fait l’objet d’une convention entre la Poste et la com- mune, valable sur deux fois neuf ans. L.P.P. : Qu’est-ce qui détermine l’éminence d’une fermeture de bureau de Poste ? D.C. : L’évolution des durées d’ouverture hebdomadaire. Aux Fourgs, la situa- tion est moins critique car le bureau ouvre 18 heures par semaine. C’est plus préoccupant àMalbuisson et Laber- gement où les bureaux sont passés à 12 heures par semaine depuis le 15 sep- tembre avec fermeture le samedi matin à Labergement. L.P.P. : Qu’avez-vous fait quand les maires de Malbuisson et Labergement vous ont sollicité ? D.C. : J’ai alerté le sénateurMartial Bour- quin qui fait partie de la commission. Il a demandé le gel de toutes lesmesures décidées par la Poste et le réexamen des projets sur le Haut-Doubs ainsi qu’à Avanne-Aveney.

L.P.P. : Votre avis sur Malbuisson et Laberge- ment ? D.C. : La Poste leur a dit qu’ils allaient passer en agence postale communale au printemps 2015. C’est exclu. On va ferrailler pour qu’ils puissent au moins conserver l’un des deux bureaux de Poste. De plus, Joël Mathurin m’a cer- tifié que le D.A.B. (distributeur auto- matique de billets) restera. L.P.P. : La Poste a-t-elle le droit de fermer un bureau de Poste ? D.C. : En dernier ressort, c’est le maire qui décide, mais on se retrouve alors avec un bureau ouvert 12 heures par semaine, ce qui n’a aucun sens. L.P.P. : Quel est votre sentiment sur ces évo- lutions ? D.C. : C’est vrai que la fréquentation baisse, qu’il y a moins de colis. Le para- doxe, c’est de vouloir développer la Banque postale en fermant des bureaux de Poste. L.P.P. : La commission peut-elle agir sur la réorganisation des centres de distribution ? D.C. : Non, j’ai n’ai aucunmoyen de pres- sion dans ce domaine. Propos recueillis par F.C.

L.P.P. : Qui fait partie de cette commission ? D.C. : On trouve les maires de Besan- çon et Audincourt : Jean-Louis Fous- seret et Martial Bourquin. Deux conseillers régionaux : Pierre Magnin- Feysot et Salima Inezarene. Deux conseillers généraux : Gilles Robert et Patrick Ronot et deux maires, à savoir Pierre Chatelain et moi-même. Sans oublier un représentant de l’État en la personne de Joël Mathurin, le secré- taire général de la préfecture du Doubs. On se réunit une fois par trimestre pour examiner les dossiers et les cas annexes comme c’est le cas pour Mal- buisson, Labergement-Sainte-Marie et Les Fourgs. L.P.P. : Pourquoi des cas annexes ? D.C. : Car la Poste pourrait ne pas tenir compte de nos avis sachant qu’ils ne suppriment pas les points de contact puisqu’ils envisagent de les rempla- cer par des agences et des relais. L.P.P. : Comment fonctionne le système d’indemnisation à l’ouverture d’une agence postale communale ou intercommunale ? D.C. : A chaque ouverture d’agence, la Poste verse environ 1 000 euros par mois à la commune pour assurer

L.P.P. : Et la C.D.P.T.T. dans ce contexte ?

Aux dires de Daniel Cassard, le distributeur automatique de billets de Malbuisson serait sauvé.

Distribution

Durcissement du conflit

Les facteurs sont en grève La réorganisation du service courrier sur le Haut-Doubs qui devait être mise en place à

d’agents. Avec les frais de trans- port, cela représente environ 150 000 euros d’économie par an.” Il conteste aussi la baisse du volu- me de courrier annoncée en s’appuyant sur des chiffres four- nis par la direction au comité technique. “En comparant le volu- me de courrier distribué aux usa- gers le 9 septembre 2012 et le 16 septembre 2014, on passe de 41 163 à 40 963, soit une baisse de 0,48%. Le nombre de colis dis- tribués augmente même de 11,95 %. Dans le même temps, le nombre de boîte à lettres sur le Haut-Doubs est passé de 24 125 à 26 004 depuis 2012.” Le blocage de la réorganisation n’est pas sans conséquence sur le fonctionnement du centre de tri. Pour compenser, le directeur d’établissement a demandé aux facteurs de travailler davantage enaugmentant lenombre de jours sécables. Ce système permet de suppléer l’absence d’un facteur dans une équipe,sa tournée étant partagée entre ses collègues. Les demandes d’explications se multiplient, le dialogue entre les facteurs et la direction se dégrade pour ne pas dire plus, comme l’illustre la grève orga- nisée les 26 et 27 septembre par S.U.D.-P.T.T.

7 heures à 14 h 30 avec une seu- le pause de 20 minutes. On n’est pas d’accord avec ce dispositif qui rallonge les tournées, per- turbe la distribution et dégrade les conditions de travail des agents” , explique Philippe Ber- tin-Mourot de S.U.D.-P.T.T., éga- lement secrétaire du Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (C.H.S.C.T.). Mis en place depuis la privati- sation de la Poste, le C.H.S.C.T. a les mêmes pouvoirs que dans le privé. “À partir dumoment où l’on ne donne aucun avis, le dis- positif de réorganisation est com- plètement bloqué. C’est ce qui se passe et rien ne se fera cette année” , poursuit le syndicalis- te. D’où ce durcissement du conflit entre le directeur du centre de tri et les facteurs qui avait refusé à 80 % la semaine de 42 heures telle qu’elle leur était proposée. Pour Philippe Bertin-Mourot, la stratégie de la direction relève uniquement d’une logique finan- cière. “La suppression des 7 tour- nées correspond à 2,2 postes

partir du 16 septembre est bloquée par le syndicat S.U.D.-P.T.T. Explications.

C ette réorganisation concerne la plate-for- me courrier Mont d’Or- Pays de Courbet axée autour du centre de tri de Pon- tarlier. Elle est déjà effective depuis 2013 sur les bureaux de Levier, Frasne, Amancey et Ornans. Il restait donc à la mettre en œuvre sur les sites de Mouthe, Malbuisson, Les Hôpitaux-Neufs et Pontarlier. “Depuis trois ans sur ce secteur, nous enregistrons une baisse de volume de courrier de 12 %, soit 5 000 plis en moins à distribuer chaque jour, ce qui représente l’activité totale de la plate-for- me courrier de Malbuisson” , jus- tifie la Poste. Il a donc été déci- dé de fermer les bureaux de distribution de Mouthe et Mal- buisson. L’activité de Mouthe est trans- férée aux Hôpitaux-Neufs et cel-

le de Malbuisson à Pontarlier. Cette réorganisation s’accompagne de mouvement de personnel et de nouvelles condi- tions de travail. Le syndicat S.U.D.-P.T.T. s’oppose à ces restructurations horaires. “Le but de l’exercice consiste à sup- primer 7 tournées pour les redis- tribuer sur les autres. Jusqu’à présent, les fac- teurs tra- vaillaient

Durcissement entre le directeur du centre de

36 h 30 par semaine, six jours sur sept de 6 h 30 à 12 h 40. La direction pro- pose de passer à 42 heures par semaine avec un jour de repos supplémentaire par semaine. On travaillerait de

tri et les facteurs.

“Cette réorganisation est uniquement basée sur des gains de productivité sans considération pour le personnel et la qualité de service à l’usager”, estime Philippe Bertin-Mourot, représentant syndical S.U.D.-P.T.T.

L’ÉVÉNEMENT

La Presse Pontissalienne n° 180 - Octobre 2014

8

Les Fourgs La totale Les Bourris (presque) coupés du monde

19/07/14 – Raymond GIRARDET, 88 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs) veuf de Gene- viève CHUARD. 23/07/14–DanielKARALAMBOS,65ans,retrai- té fonctionnaire de police, domicilié à Pontar- lier (Doubs) époux de Dominique GRANJON. 26/07/14 – Armand HUMBERT, 89 ans, retrai- té, domicilié à Vanclans (Doubs) époux de Anny FONTAINE. 07/09/14 – Geneviève VIONNET, 86 ans, retrai- tée, domiciliée à Frasne (Doubs), épouse de René FOURNIER. 07/09/14 – Anne GAUBEY, 85 ans, retraitée, domiciliée à Morteau (Doubs), veuve de Pierre LAMBERT. 07/09/14 – Marguerite VIEILLE, 81 ans, retrai- tée, domiciliée à Fournets-Luisans (Doubs), épouse de François DROMARD. 07/09/14 – Michelle BONNET, 97 ans, retraitée, domiciliéeàPontarlier(Doubs),veuvedeAlexandre GUINCHARD. 10/09/14 – Jeannette MARTIN, 77 ans, retrai- tée, domiciliée à Saint-Loups-Sur-Semouse (Haute-Saône). 10/09/14 – Paulette PETITJEAN, 90 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs). 12/09/14 – Jean FAURIE, 85 ans, sapeur-pom- pierretraité,domiciliéàPontarlier(Doubs),époux de Jeannine VERDANT. 12/09/14–BernadetteLHOMME,79ans,retrai- tée, domiciliée à Courvières (Doubs), épouse de Hubert DELACROIX. 15/09/14 – Enio AGOSTINIS, 74 ans, retraité, domiciliéàLongevilles-Mont-d'Or(Doubs),époux de Elisabeth BOURDENET. 15/09/14 – Odette BOURDENET, 78 ans, retrai- tée, domiciliée à Valdahon (Doubs), épouse de Robert FAIVRE-PIERRET. 12/09/14 – Alain RACLE, 58 ans, employé des abattoirs, domicilié à Pontarlier (Doubs). 15/09/14–CarlosCHEVENEMENT,30ans,sans profession, domicilié à Pontarlier (Doubs), céli- bataire. 17/09/14– André BELOT, 88 ans, retraité, domi- cilié à Les Fourgs (Doubs), célibataire. 19/09/14 – Antoinette PERSONENI, 88 ans, retraitée,domiciliéeàRemoray-Boujeons(Doubs), veuve de Robert PÉRIARD. 20/09/14 – Marcel GIRARDET, 80 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Danielle AYMONIER. 22/09/14 – Robert MERLIN, 80 ans, cafetier retraité, domicilié à Lyon 2ème (Rhône) époux de Faustine CIPOLLINI. 23/09/14–AndréBENOIT,72ans,retraité,domi- cilié à Champagnole (Jura) époux de Josiane GREFFIER. 23/09/14–MichelBAILLY-BASIN,82ans,retrai- té, domicilié à Morbier (Jura) veuf de Monique PETITE. 24/09/14 – Maurice DUSSOUILLEZ, 79 ans, retraité, domicilié à Censeau (Jura) célibataire. 23/09/14–MichelPEPIOT,87ans,retraité,domi- cilié à Pontarlier (Doubs) époux de Suzanne ROY. handicap par toute la popula- tion, les commerçants et les tou- ristes. “Cela pénalisait tout le monde. On était contraint de descendre à Pontarlier ou d’aller aux Hôpitaux-Neufs. On a déci- dé de lancer une pétition” , confie Brigitte Vurpillot qui tient des chambres d’hôtes. En trois semaines, elle a recueilli 658 signatures, dont 454 d’habitants des Fourgs avant d’être expé- diée à la direction régionale du Crédit Agricole. “On tient bien entendu à maintenir les services de proximité. Il n’est pas du tout question de retirer définitive- ment un distributeur aux Fourgs. On a cherché des solutions et aujourd’hui le problème est en voie de règlement. On devrait pouvoir installer unD.I.B., toutes banques, chez un autre com- merçant. On regarde auprès d’une boulangerie” , indique Jean- Marc Gilbert, le responsable communication au Crédit Agri- cole Franche-Comté. Le bon D.I.B. près de chez vous.

Plus de cabine téléphonique, plus de point argent et des menaces de fermeture du bureau de Poste, le village le plus haut du Doubs semble de plus en plus isolé. Rébellion.

d’approvisionnement pour un montant annuel de plusieurs milliers euros. À la charge de la collectivité. Le D.I.B. a finale- ment été retiré fin juillet. Puis le Crédit Agricole a de nouveau rencontré le couple Louis pour lui suggérer une solution pro- visoire avec l’installation d’un

15/09/14 – Beyza Betül KAÇMAZ, commerçant et de Hatice ÖZDEMIR, saisonnière en froma- gerie. 15/09/14 – Emile de Antoine EGRET, infirmier et de Maïté MAGNENET, architecte d'intérieur. 16/09/14 – Anouk de Mathieu DUPUIS, élec- tromécanicien et de Alice MARGUIER, assis- tante d'éducation. 15/09/14–EmindeZulferHALILOVIC,sanspro- fession et de Merka RIDZAL, ouvrière. 16/09/14–Yves-AlexandredePhilippeDUMES- NIL, cadre commercial et de Joséphine EDZIM- BI, cadre de l'administration. 17/09/14 – Léna de Patrick WINCKER, retraité et de Isabelle PARMENTIER, sans profession. 19/09/14 – Salomé de Loïc SEBILE, musicien et de Pauline POBELLE, artisan facteur d'instrument à vent. 17/09/14–LouannedeBenoitJACQUET,contre- maîtrepaysagisteetdeVirginieJEANNEY-THO- MANN, éducatrice spécialisée. 19/09/14 – Alenzo de Eric RIEDLINGER, étu- diantetdeRose-MarieLUIS,employéedecom- merce. 19/09/14 – Clémence de Steven LASNE, ingé- nieur et de Sophie GIROUX, conseillère clien- tèle. 19/09/14 – Maëlys de Romain FRAGNIERE, mécanicien et de Roxane ANSAY, décoratrice sur pièces de montre. 20/09/14 – Léo de Bruno BIANCHI, paysagiste et de Caroline COULON, vendeuse. 20/09/14 – Haytham de Abdelkader BERRA- BAH, opérateur et de Fadila TOUAT, horlogère. 21/09/14 – Evan de Fabian RENAUD, rectifieur et de Lucie RAGOT, horlogère. 21/09/14 – Melwina de Laurent ZEMIS, chauf- feur poids lourds et de Aurélie CHEVALIER, télé opératrice. 21/09/14–AlixedeEricJURCEVIC,plâtrierpeintre et de Lucie ROUSSELET, commerçante. 20/09/14 – Lexie de Mathieu VASSEUR, opé- rateur régleur et de Elodie SCHMIED, respon- sable d’équipe. 21/09/14 – Victor de Aurélien BERTHAUT, pro- fesseur et de Frédérique DELAPLACE, profes- seur des écoles. 21/09/14 – Léon de Axel JOUANNET, ingénieur etdeMathildeBLANCO,professeurdesécoles. 22/09/14 – Louison de Ludovic ANDRÉ, ouvrier travaux publics et de Alexandra BAUD, infir- mière. 22/09/14–EmrysdeLaurentPELLERIER,ouvrier et de Sophie GOETTAZ, sans profession. 22/09/14 – Louca de Noël BERLAND, chauffa- giste et de Stéphanie MEYNET, pâtissière. 22/09/14–TamydeAbdelghaniBACHIRBOUAID- JERA, vendeur et de Valérie SOBEZAK, ges- tionnaire en vente. 23/09/14 – Thomas de Ivo LALLA, vétérinaire et de Marion LHOMME, vétérinaire. 23/09/14–TiadeStéphaneBARTHOD,employé de stock et de Florine MYOTTE-DUQUET, auto- entrepreneur. tallé dans un local à l’extérieur du magasin ne faisait pas par- tie de la transaction. On a quand même proposé d’en reprendre la gestion gratuitement comme le faisait notre prédécesseur” , pré- cise Yvan Louis. En juin der- nier, une rencontre est organi- sée entre le Crédit Agricole, les futurs exploitants et la muni- cipalité. Les représentants de la banque découvrent alors que le point argent ne répond plus aux normes et suggèrent deux alternatives. “Ils nous ont pro- posé d’installer le point argent dans le magasin mais cela s’avérait trop compliqué donc on a refusé.” La seconde solu- tion supposait que la commu- ne construise un kiosque exté- rieur pour abriter le D.I.B. Le coût de l’opération s’élevait à 50 000 euros auxquels il fallait ajouter des frais

NAISSANCES 22/08/14 – Valentin de Laurent CREVOISIER, magasinier cariste et de Anne JALLON, aide soignante. 22/08/14 – Ethan de Fabien BEPOIX, régleur commande numérique et de Gaëlle COUR- SAULT, secrétaire médicale. 22/08/14 – Liam de Yann MEISTRETTY, décol- leteuretdeLisaPELLEGRINI,opératriceenhor- logerie. 23/08/14–PauldeArnoldCUSEY,contrôleurqua- lité et de Aurélie JOLY, infirmière en pédiatrie. 23/08/14 – Justin de Sylvain NOURISSON, res- ponsable de bureau technique et de Maud RUMIANO, aide médico-psychologique. 23/08/14 – Charlotte de Julien LIEB, commer- çant et de Magali JEAMBRUN, designer. 23/08/14 – Louana de Steve MARTINS DE ABREU,ouvrieretdeCharlineRACLE,employée de commerce. 23/08/14 – Léna de Thomas PITUSSI, horloger et de Marie DROMARD, coiffeuse. 24/08/14–AndréadeMark-AndréGOURTAUD, chauffeurmanutentionnaireetdeSabrinaFAIVRE, secrétaire comptable. 24/08/14 – Sinan de Rémi GASPAR, prépara- teurdecommandesetdeHulyaTUGRUL,assis- tante ressources humaines. 24/08/14–AlexisdeThierryPOURCELOT,méca- nicien et de Hélène MICHEL, ingénieur agro- nome. 24/08/14 – Chloé de Christophe PERNY, agri- culteur et de Marjorie DOUARD, caissière. 25/08/14 – Zoé de Nicolas MASCARO, dessi- nateur projeteur et de Myriam MEZZAPESA, sans profession. 25/08/14 – Sacha de Louis VUILLEMIN, ouvrier travaux publics et de Patricia LE BRUN, consul- tant en entreprise. 25/08/14 – Lily-Rosede Noël CHABOD, ouvrier et de Sandrine FONTANEL, assistante maternelle. 25/08/14 – Achille de Idrissa DAO, guide tou- ristiqueetdeAnne-LaureBAUD,professeurdes écoles. 26/08/14 – Lisa de Nicolas HERNANDEZ, com- mercial et de Lucie VILLEMIN, opératrice hor- logerie. 26/08/14 – Stacy de Xavier DÉROZE, boulan- ger et de Clélia BOURNY, agent de ménage. 26/08/14 – Nina de Yann BECKER, employé de logistique et de Angéline BORGES, employée de bureau. 27/08/14 – Axel de Christophe PICARD, régleur et de Charlène CHAMBELLAND, agent des ser- vices hospitaliers. 27/08/14 – Kasim de Muhammed VAROL, sans profession et de Emine GÖNÜL, femme de chambre. 28/08/14 – Emma de Sébastien GINDRE, infor- maticien et de Martine GAIFFE, infirmière. 28/08/14 – Côme de Claude RENAUD, plombier et de Pascaline VERDOT, responsable qualité. te appelés à disparaître à plus ou moins longue échéance. “La Poste nous a proposé d’installer une agence postale” , explique le maire Claudine Bulle-Lescoffit qui a fait remonter l’information aux élus en leur remettant les documents permettant de dif- férencier les prestations four- nies au public par une agence postale communale ou inter- communale et un relais postal commercial. Le service est plus étoffé en agence postale, sans A vec Labergement et Malbuisson, la com- mune des Fourgs figure dans la liste des bureaux de Pos-

28/08/14–ValentindeJohnatanDORNIER,opé- rateur et de Emilie REGNIER, infirmière. 29/08/14 – Alexis de Loïc BLONDEAU, ouvrier et de Céline BONNEFOY, vendeuse. 18/07/14 – Manon de Mathieu VERHILLE, tech- nicien assainissement et de Florence STRIBY, infirmière. 18/07/14 – Jules de Julien MONNIER, boulan- ger et de Fanny BELPOIX, boulangère. 18/07/14 – Marie de Louis SERBOURDIN, infir- mier et de Mathilde WACQUET, infirmière. 19/07/14 – Emile de Martin HALDIMANN, desi- gner et de Biliana ARSOVSKI, infirmière. 19/07/14 – Zoé de Maxime WENGER, infirmier et de Marie VUILLEMIN, employée de com- merce. 19/07/14 – Lucie de Florent CASSARD, machi- niste travaux publics, et de Jennifer DEROCH, préparatrice en pharmacie. 20/07/14 – Lise de Mickaël MARGUIER, élec- tricien et de Audrey JEANNEROD, opticienne. 21/07/14 – Sybille de Bruno LARERE, fromager et de Jennifer PIERRE, coiffeuse. 21/07/14–KimberlydeHervéFRELIN,ingénieur et de Alexandra POUX, secrétaire médicale. 22/07/14 – Gabriel et Callie-Rose de Adrien BREUILLAC, carrossier industriel et de Mathil- de VIBRAC, étudiante. 22/07/14 – Clément de Florent VUILLEMIN, chauffoir poids lourds et de Mélanie GRILLON, aide-soignante. 22/07/14 – Élyo de David MAUVAIS, agriculteur et de Aurélie MOUGIN, aide médico psycholo- gique. 23/07/14 – Jules de Mathieu MARTINEZ, pro- fesseur de musique et de Florine PETIT-MAIRE, professeur des écoles. 23/07/14 – Laïa de Julien VERCASSON, méca- nicien régleur et de Valérie TRANCHAND, opé- ratrice en horlogerie. 23/07/14 – Marie-Lou de Jordan PAGET, ouvrier agricoleetdeNicoleLACEY,monitriced’équitation. 23/07/14 – Maève de Romain CORNU, char- pentier et de Sarah MOUTARLIER, infirmière. 24/07/14 – Lucie de Teddy OBERWEIS, scieur et de Mallaury VINCENT, sans profession. 24/07/14 – Lubin de Cyril MERCET, microtech- nicien et de Lucie BRUTILLOT, éducatrice spé- cialisée. 24/07/14 – Alexandre de Loïc MOREL-JEAN, couvreur et de Jeanne-France FOURNERET, surveillante de nuit. 05/09/14–BaptistedeFabriceNEUMANN,ges- tionnaire de stock et de Aurélie DABONOT, comptable. 05/09/14 – Maëly de Thibaud KOZICKI, ingé- nieur et de Ludivine WARMEL, professeur des écoles. 08/09/14 – Amel de Christophe VIAUD, froma- ger et de Lallia BERBACHE, fromagère. 05/09/14–LéodeSébastienBONNARD,maçon et de Perrine CAMELOT, infirmière. offrir l’éventail d’un bureau de Poste. Le sujet a alimenté les débats du dernier conseil municipal. La question étant de savoir s’il fallait créer une commission ad hoc . Les élus n’ont pas tranché, estimant qu’il n’y a pas encore un caractère d’urgence, souli- gnant juste qu’il privilégierait plutôt l’option agence commu- nale ou intercommunale. “J’ai rencontré les maires de Mal- buisson et Labergement et nous avons choisi d’alerter Daniel Cassard.” À la mi-juillet, sans avertir per- sonne, France Télécom a fait retirer la cabine téléphonique

06/09/14 – Louna de Anthony JAVAUX, infirmier et de Morgane DUBIEF, aide-soignante. 06/09/14 – Tao de Francis ROBIN, technicien fibre optique et de Dany DUMAIRE, employée de collectivité. 06/09/14 – William de Vivien DIDIER, policier et de Pauline GRIFNEE, infirmière. 07/09/14–MatthéodeMickaëlBERGLER,ouvrier saisonnier et de Adeline GOY, vendeuse. 07/09/14 – Liam de Jérôme BINELLO, poseur de fenêtres et de Julie GAUDET, assistante comptable. 08/09/14 – Alyssia de Jean-Philippe BOUR- QUIN, ouvrier bâtiment et de Mathilde JAC- QUIER, agent de production. 08/09/14 – Alycia de Fabrice SCHMITT, techni- cien de maintenance et de Pauline MINARY, opératrice en horlogerie. 08/09/14–AlyssiadeJérômeGAUDILLAT,plom- bier et de Audrey LOCATELLI, secrétaire comp- table. 09/09/14 – Angela de Steve CUYNET, techni- cien de maintenance et de Vanessa PYANET, assistante comptable. 09/09/14 – Noa de Aude RUFENACHT, horlo- gère. 10/09/14 – Louise de Jean-Michel LAB, agri- culteur et de Aurélie SIMON-VERMOT, assis- tante maternelle. 11/09/14–MeryemdeErsinKARDES,conseiller en assurances et de Samira EL KOUBAITI, sans profession. 11/09/14 – Nathan de Coralie BILAT, serveuse. 11/09/14 – Océane de Coralie BILAT, serveuse. 10/09/14 – Nolann de Christophe GRAIZELY, opérateur régleur et de Coralie DUMONT, sans profession. 11/09/14 – Coline de Xavier RENAUD, second fromageretdeMarie-HélèneCUENOT,employée de commerce. 11/09/14 – Lola de Pascal GARNIER, magasi- nier vendeur et de Anne-Laure BOURDIN, employée. 12/09/14 – Tiago de Mickaël ANDREOTTI, chef d'équipe travaux publics et de Elodie DAUSSY, assistante commerciale. 12/09/14–CapucinedeDamienROTHDITBET- TONI, gérant de magasin et de Laetitia GRAFF, chef de projet. 13/09/14–MathisdeJean-YvesCOLLING,tech- nicien automatisation et de Isabelle FRISETTI, responsable adjointe magasin. 13/09/14 – Emy de Aurélien BOURGEOIS, édu- cateur sportif et de Tiphaine SALVI, directrice accueil de loisirs. 13/09/14–AmédéedeAntonySANCHEZ,enca- drant centre de requérants d'asile et de Adeli- ne BANDERIER, artisan céramiste. 15/09/14 – Lyamde JulienMOUGENOT, ouvrier et de Audrey DESCAMPS, ouvrière. 15/09/14 – Tim de Emmanuel BOURGEOIS, dessinateur et de Christelle LONGY, factrice. Autre élément d’inquiétude, le point argent Crédit Agricole qui était installé près de la supé- rette jusqu’en juillet dernier. Jusqu’à cette date, c’est le com- merçant qui assurait la gestion d’un D.I.B. (distributeur inter- ne de billets) en accord avec la banque. Ce commerce étant en vente, un nouveau couple de gérants, Marielle et Yvan Louis se sont portés candidats à la reprise. “Le D.I.B. qui est ins- installée devant la halte-gar- derie. “On a entrepris les démarches pour avoir de nou- veau cette cabine” , indiqueMada- me le maire. La requête n’a pas encore abouti.

Point Vert. “C’est un système géré par le commer- çant qui permet de retirer de l’argent mais qui fonctionne seule- ment si l’on est client du Crédit Agricole. On a dit non” , explique Marielle Louis. L’absence d’un point argent a très vite été res- sentie comme un

En trois semaines,

la pétition a recueilli 658 signatures.

État civil de septembre 2014

23/09/14 – Marius de Julien PERRARD, forma- tion horloger et de Amandine GIRARDOT, employée de banque. 23/09/14 – Chiara de Suat MEHONIC, opéra- teur et de Mélanie ITZSTEIN, ouvrière. 24/09/14 – Joshua de Sébastien DELAVENNE, fromager et de Marinette TROUTTET, employée de commerce. 23/09/14 – Emile de Thibaut MAGNENET, maî- treur et de Jennifer GROS, chef caissière. 24/09/14 – Ethan de Yoann PERARDOT, char- pentieretdeAudreyVEYRIÈRE,aide-ménagère. 25/09/14 – William de Tcheng YA, agent de pro- duction et de Jenny THO, agent de service. 25/09/14 – Maëlyne de Michaël FISCHETTI, opérateur et de Gaëlle JACOULOT, assistante logistique. 25/09/14 – Télio de Jean-Philippe BERNARD, chauffeurpoidslourdsetdeVanessaGLORIOD, coiffeuse. 25/09/14–EthandeAlexandreDORNIER,chauf- feur et de Fanny CHABOD, intérimaire. MARIAGES 30/08/14 – Christophe MARCELINO, artisan boulanger et Marlène BART, vendeuse en bou- langerie. 26/07/14 – Arnaud GAGELIN, opérateur quali- té et Christina PY, aide à la marche. 13/09/14 – Fabrice HENRIET, agent de maîtri- se et Clémence PATOZ, mandataire judiciaire. 13/09/14 – Anthony MASSON, ouvrier dans le bâtiment et Clémence BERTHOUD, employée de fabrication horlogère. 20/09/14 – Hamza BOUILLON, plaquiste et Sabrina EL AYACHY, intérimaire. 20/09/14 – Jérôme BELPOIS, vendeur et Clai- re DANTAN, employée administrative, comp- table et standardiste. 27/09/14–JacquesBARTHOULOT,charpentier- couvreur et Christelle MESGOLITS, ouvrière DÉCÈS 22/08/14 – Jean-Claude DEFRASNE, 61 ans, instituteurretraité,domiciliéàBouverans(Doubs), époux de Françoise BRESSAND. 23/08/14 – Elisabeth COURLET, 73 ans, retrai- tée, domiciliée à Longeville (Doubs), épouse de Pierre BRETILLOT. 26/08/14–PasqualinaAPICELLA,66ans,retrai- téerestauratrice,domiciliéeàPontarlier(Doubs), épouse de Paul MARTINET. 27/08/14 – Valérie LAURENT, 45 ans, sans pro- fession, domiciliée à Levier (Doubs), célibataire. 28/08/14 – Gilles CONSIGNY, 73 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Françoi- se HUCHE. 29/08/14 – Marie VICAIRE, 79 ans, retraitée, domiciliée à Vuillecin (Doubs), veuve de Michel FLUCHOT. 18/07/14 – Jeannine PICAUD, 81 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) célibataire. 19/07/14 – Hubert BARRET, 67 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs).

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