La Presse Pontissalienne 180 - Octobre 2014

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 180 - Octobre 2014

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ÉQUIPEMENTS Déjà 100 signatures Une pétition pour un skate-park en béton Plus qu’une pétition, c’est une lettre de soutien pour la création d’un skate-park en dur que déposera l’association Dirty feet à la mairie de Pontarlier courant octobre. Objectif : montrer que l’attente est là.

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À peine lancée et déjà 100 signa- tures récoltées. Par l’intermédiaire d’une pétition lancée sur le réseau social face- book et redirigée vers le site petition- publique.fr, les bénévoles de l’association “Haut-Doubs Dirty feet” qui gèrent le

skate-park de Pontarlier veulent prou- ver qu’ils sont nombreux à utiliser et à s’inquiéter de l’état du skate-park situé non loin de la piscine. Ils sou- haitent un park en béton pour rider et non en bois comme c’est le cas actuel- lement.

Partant du principe qu’ils sont orga- nisés, les skateurs ou adeptes de B.M.X. se disent prêts à assumer la gestion d’un skate-park… de meilleure tenue. Les années parlent en leur faveur. Depuis trois ans, ils ont rénové et ani- mé le lieu grâce à deux compétitions

mises sur pied. La dernière a s’est déroulée le 7 juin dernier. Elle a réuni de nombreux participants. “C’est main- tenant, à un moment où il y a beau- coup de jeunes, voire de très jeunes, qui viennent au skate-park qu’il faut le rénover car il n’est pas aux normes. On se sent bien ici : il y a de la verdure, on souhaite rester là” relate le président Anthony Leray âgé de 26 ans. Avec une trentaine d’autres des adhérents, les passionnés aimeraient ne pas à avoir remettre sans cesse en état les modules permettant de réaliser les figures. “Nous avons entrepris des tra- vaux sur le bois au printemps. Quelques mois plus tard, il a fallu tout recom- mencer. Nous sommes une association avec peu de moyens. L’argent récolté grâce à notre manifestation nous a per- mis de rénover le skate à hauteur de 400 euros mais il faudrait déjà le refai- re. Ce n’est pas possible.” L’objectif de cette pétition n’est pas de râler contre la mairie “mais de lui apporter notre soutien” poursuit le président. Partant du principe que d’autres villes, plus petites que Pontarlier, possèdent un lieu digne de ce nom à l’instar de Morteau ou Baume-les-Dames,

l’association se veut confiante. Elle déposera le résultat de la pétition à la fin du mois d’octobre à la mairie. La réalisation d’une telle structure coûte entre 60 000 et 90 000 euros. La réponse de la mairie est sans ambiguïté : “L’associationHaut-Doubs Dirty Feet bénéficie d’un accompagnement de laVil- le de Pontarlier s’agissant du Skate-Park et de son évolution : des nouveaux modules ont été achetés en 2014, des barrières de pro- tection ont été installées à

À peine rénové, déjà abîmé.

L’association “Haut-Doubs dirty feet” organise chaque année une manifesta- tion pour déve- lopper le skate ou le B.M.X. à Pontarlier.

la demande du club, des modules com- plémentaires sont inscrits au budget prévisionnel 2015. Un système d’éclairage sera également installé, dans les mois à venir, en réponse à la demande du club. Ce dernier bénéfi- ciera également d’un local dans la nouvelle maison des associations, en cours de réfection. Pontarlier a inves- ti environ 20 000 euros. La création d’un skate-park en béton ne semble pas une priorité.”

ÉCONOMIE

Des tarifs variables à Pontarlier Nouvelle hausse de la taxe sur la publicité extérieure La municipalité a décidé d’augmenter la taxe locale sur la publicité extérieure qui s’applique aux enseignes, aux pré-enseignes

et aux panneaux publicitaires. En 2014, la T.L.P.E. devrait rapporter à la collectivité 125 000 euros.

E n juin, le conseil muni- cipal de Pontarlier a voté les nouveaux tarifs de la taxe locale sur la publi- cité extérieure qui entreront en vigueur en 2015. La T.L.P.E. s’applique à tous les supports publicitaires situés dans l’agglomération : les panneaux (4 X 3 m), les enseignes et les pré-enseignes. La majorité s’est prononcée en faveur d’une nou- velle augmentation des prix. Pour l’affichage publicitaire et les pré-enseignes, elle a retenu les tarifs maximaux prévus par la loi, par exemple, 45,90 euros par m 2 pour les panneaux numé- riques d’une surface inférieure à 50 m 2 . En revanche, pour les enseignes, les élus ont voté une hausse des tarifs. Mais ils res- tent inférieurs à ceux autorisés par la législation pour les villes comme Pontarlier. Par exemple, pour les enseignes dont la sur- face est comprise entre 7 et 12m 2 , le prix va passer de 5 euros en 2014 par m 2 , à 7,50 euros en 2015, alors que la loi propose 10 euros. Le vote a suscité deux réactions

contradictoires, à commencer par celle de l’opposition qui a déploré que l’exécutif pontissa- lien n’applique pas les tarifs maximaux pour les enseignes. À l’inverse, une voix dissonan- te s’est fait entendre à l’intérieur de la majorité, celle de Bertrand s, conseiller municipal délégué à l’économie qui a désapprouvé ces tarifs inflationnistes. Une

position que l’élu maintient et assu- me. “J’en conviens, l’augmentation pro- posée par la com- mission qui a tra- vaillé sur le dossier est mesurée. Mais je trouve que la situation écono- mique est déjà suf- fisamment compli- quée comme cela pour ne pas abuser ces nouvelles taxes. L’économie est la base de tout. Ce sont les entrepreneurs qui amènent de l’emploi et de l’investissement”

“Ne pas abuser ces nouvelles taxes.”

Pontarlier espère étendre à la communauté de communes le règlement de publicité afin d’atténuer la pollution visuelle créée notamment par les panneaux publicitaires.

remarque Bertrand Guinchard. En 2013, le produit de laT.L.P.E. a rapporté à la ville environ 95 500 euros. 78 000 euros pro- viennent des enseignes et le res- te des panneaux publicitaire et pré-enseignes. Le produit atten- du pour l’année 2014 est de

125 000 euros répartis ainsi : 110 000 euros pour les enseignes et 15 000 euros pour les pan- neaux publicitaires. Au regard des nouveaux tarifs, les recettes liées à laT.L.P.E. devraient enco- re progresser en 2015. Par cet- te politique de prix, la ville, qui

a mis en place un plan de règle- ment de la publicité qui s’appliquera à tout le monde dès l’été prochain, entend contenir le développement de la publici- té sur l’espace public. “Aujour- d’hui, quand une personne fait une demande pour un dépôt

d’enseigne, elle regarde les seuils applicables à Pontarlier et les tarifs de la T.L.P.E.” indiquent les services de la ville. Les tarifs peuvent donc encourager les porteurs de projet à revoir à la baisse les surfaces d’affichage.

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