La Presse Pontissalienne 180 - Octobre 2014

LE DOSSIER

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La Presse Pontissalienne n° 180 - Octobre 2014

R.N. 57 : L’INTERMINABLE ATTENTE

Malgré des réunions programmées par les services de l’État dès le 6 octobre, rien n’indique que les choses vont évoluer - sauf par quelques aménage- ments à la marge - dans les prochaines années sur cet axe stratégique. Le contournement de Pontarlier n’est pas pour demain.

Bouchons sur la R.N. 57 : c’est parti pour durer Aménagements Quelques travaux ponctuels Quelques améliorations devraient être réalisées entre Pontarlier et La Cluse-et-Mijoux mais les grands projets de contournement ne figurent toujours au prochain contrat de plan État-Région.

euros” affirme-t-il. La D.R.E.A.L. Franche-Comté a man- daté le bureau d’études marseillais Trafalgar qui doit établir un diagnos- tic de la situation. Des comptages et des tests de circulation avaient été effectués au carrefour des Rosiers notamment. “C’est le gros point noir du conflit” , poursuit Olivier Thirion qui pointe aussi du doigt le ralentis- sement au rond-point Malraux avec la sortie des bus scolaires à 17 heures On pourrait ajouter le feu tricolore du pont Saint-Claude et le rond-point de la gare. Le bureau d’études devrait prochai- nement proposer des scénarios d’aménagement susceptibles de régu- ler le trafic depuis les Rosiers. “Des choses pourraient être faites à court et moyen terme comme des feux, des gira- toires ou des contre-allées.Après la pré- sentation des projets, il faudra le temps des études. On peut raisonnablement envisager des travaux d’ici 2016-2017.” Des informations devraient être ren- dues publiques dans les semaines qui viennent. À Pontarlier intra-muros , le chantier de la gare multimodale devrait aussi contribuer à fluidifier le trafic. Ce pro- jet comprend aussi la réalisation du rond-point du pont des Granges plus destiné à sécuriser l’accès au quartier Chapelle-Charpillot. F.C.

accidents de poids lourds dans le vira- ge à l’entrée de Jougne depuis deux ans. Pour moi, la priorité absolue, c’est la sécurité” , considère Denis Poix-Dau- de, le maire de Jougne. La commune vient d’investir dans la réalisation de huit “zones 30” à l’intérieur du bourg mais elle ne peut pas intervenir direc- tement sur la R.N. 57. “Depuis le 24 jan- vier dernier, un article sur la gestion des collectivités territoriales a été modi- fié. Pour ce type d’aménagement, nous sommes maintenant sous la tutelle du préfet avec qui nous travaillons pour

Q uand on vit dans le Haut- Doubs, mieux vaut ne pas croire aux miracles quand on parle du contournement de Pontarlier. “On étudie quand même ce scénario même s’il n’est pas à l’ordre du jour”, confirme Olivier Thirion, res- ponsable du service transport, mobi- lité et infrastructures à la D.R.E.A.L. Franche-Comté. Les frontaliers qui transitent par Pon- tarlier n’auront que les yeux pour pleu- rer. Il n’y a guère mieux à espérer du côté de Jougne où la déviation des Tavins n’est pas retenue au prochain contrat de plan État-Région 2015-2020. Idem pour les trois voies dans la mon- tée de la Main. “Il n’y avait pas de demande particulière à ce sujet-là” , observe Olivier Thirion. Encore de longues minutes de patience en pers- pective pour ceux qui regagneront le Haut-Doubs derrière les poids lourds au ralenti dans cette section de route où il est pratiquement impossible de doubler. Pas de quoi rassurer les élus, comme à Jougne. “Les frontaliers sont à la pei- ne matin et soir. On déplore déjà quatre

trouver des solutions” , poursuit le maire de Jougne qui rêve d’une table ronde avec tous les acteurs de la R.N. 57. L’actualité du moment, c’est les études menées depuis plusieurs mois entre La Cluse-et- Mijoux et Pontarlier. La fameuse enveloppe de 2 millions d’euros pour se pencher sur le pro- blème. Olivier Thirion se demande d’ailleurs d’où sort ce chiffre de 2 millions d’euros… “Pour ce qui concerne les études actuelles, on est plutôt sur une envelop- pe de 300 000 à 400 000

Réguler le trafic depuis les Rosiers.

Les années passent, les bouchons reviennent de façon quasi quotidienne à la sortie de Pontarlier à l’heure du retour des frontaliers.