La Presse Pontissalienne 180 - Octobre 2014

PONTARLIER ET ENVIRONS

La Presse Pontissalienne n° 180 - Octobre 2014

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DOUBS

Les parents en colère… Les nouveaux rythmes scolaires au ralenti

Pour la rentrée 2014, le temps scolaire est désormais organisé autour de cinq matinées de classe. Les temps d’enseignement “mieux” répartis dans la semaine permettent de mieux apprendre et favorisent la réussite de chaque élève plaide le ministère. Un cadeau empoisonné pour beaucoup d’élus.

P our le maire Régis Marceau, cette réforme ne souffre aucu- ne ambiguïté : “Elle est trèsmau- vaise. Mais je suis élu de laRépu- blique, donc je dois appliquer la loi.” Une position tranchée que beaucoup d’autres élus de terrain partagent et qui s’accompagne d’un autre com- mentaire tout aussi limpide : “Je com- prends les parents en colère, je les entends et ne suis pas en conflit avec eux. C’est la preuve qu’au final tout le monde subit cette réforme.” Dura lex sed lex … Avant cette rentrée, élus, enseignants et délégués des parents se sont concer- tés au sein d’un groupe de travail deve-

nu comité de pilotage. “Deux choix étaient possibles : la cinquième mati- née d’école pouvait avoir lieu le mer- credi ou le samedi.” Mathématique- ment en effet, la semaine de quatre jours est légalement exclue. “Aucune majorité nette ne s’est dégagée… et un vote à la communauté de communes du Larmont optait pour le samedi” pour- suit le maire qui a finalement tranché en ce sens. Fatigue des enfants, orga- nisation difficile pour les parents divor- cés par exemple…Les arguments pour ou contre ont dû être pesés. Cette solution que Régis Marceau juge “la moins mauvaise pour l’enfant”, il l’assume, en la replaçant toujours dans

Le maire Régis

Marceau et sa première adjointe Florence Rogeboz suivent de

près ce dossier.

les enfants.” Et d’ajouter qu’au moins les T.A.P. existent, ce qui n’est pas le cas partout, faute de moyens humains ou financiers. La résistance des parents s’est orga- nisée depuis la rentrée avec en moyen- ne un boycott de la moitié des effectifs le samedi matin. Une situation géné- rée par cette “très mauvaise loi” au final pénalisante pour les enfants absents comme pour les présents, l’école vivant alors au ralenti cette cinquième mati- née dédiée aux enseignements fonda- mentaux. Difficile équation ministé- rielle dont les communes doivent trouver la solution. D.A.

té aurait été facile à mettre en place, il suffisait d’augmenter les impôts !” lan- ce-t-il sur le ton de la plaisanterie. Il y avait l’autre choix que l’élu entend ici ou là dans les rues de sa commune, arrêter les investissements. “On a jus- tement investi pour l’école, pour avoir

ce contexte de réforme imposée et dif- ficile à appliquer. Difficile également, la mise en place des T.A.P., autrement dit, les temps d’activités périscolaires, placés à Doubs sous l’égide des Fran- cas les lundis,mardis et jeudis de 15 h 45 à 16 h 45. Question qui a fait débat, le financement : “La décision est 50 % à la charge de la commune via la fisca- lité locale et 50 % pour les parents uti- lisateurs” explique le maire s’appuyant sur les chiffres de la population loca- le, 800 familles dont 650 ne sont pas concernées par les T.A.P., rappelons-le facultatifs pour les enfants : “Difficile en pareil cas de tout faire supporter à la collectivité. Mais c’est sûr, la gratui-

un outil performant pour que les enfants restent à Doubs et ne soient pas envoyés à Pontarlier avec les déplacements et autres contraintes que cela aurait engendré pour les parents. Quant à la sécu- rité routière, c’est une autre dépense là aussi qui concerne directement

Choix et financement assumés.

La grogne de certains parents s’affiche sur les grilles de l’école.

Publi-information

Restaurant Le Pergaud : chic et évolutif L’établissement adossé au multiplexe Olympia est désormais en ordre de marche, prêt à vous proposer une large gamme de plats et prestations dans une ambiance unique sur Pontarlier.

À l’étage, car le restaurant s’organise sur deux niveaux en mezzanine, l’espace V.I.P. offre la discrétion et la distinction propices aux repas d’affaire. “On propose une salle de réunion pouvant accueillir jusqu’à 15 personnes, avec écran, vidéo-pro- jecteur, sonorisation et Wi-Fi. C’est l’endroit idéal pour les stages, jour- nées d’étude, séminaire, lancement de produit”,explique Christian Pillod, le propriétaire de cet établissement de 150 couverts. Lequel offre éga- lement aux amateurs de farniente ensoleillé une terrasse extérieure. Si l’originalité est de mise, Le Per- gaud n’oublie pas les fondamentaux du métier avec une mise en place traditionnelle de tables agrémen- tées d’une vue particulièrement repo- sante. Du coup, chacun s’y retrou- ve, que ce soit pour un dîner en amoureux, un déjeuner en famille, un repas de groupe. Sans oublier les sorties ciné. La formule “Grand écran” avec plat, dessert et place de cinéma valable unmois fait un tabac. “On vient de l’intégrer en chèque-

L e côté chic, c’est un espa- ce intérieur où la lumière pénètre de partout et valo- rise une décoration soi- gnée, contemporaine et plutôt classe. Trop beau, trop cher, pourrait-on penser sans avoir pris le temps de regarder le menu. Et de constater une gamme de prix très raisonnable à partir de 8,50 euros en plat du jour jusqu’à 30 euros pour une formule plus élaborée.Toujours se méfier des apparences. Ce qui

n’ôte rien au confort des lieux. Le Pergaud, enseigne indépendan- te, décline un concept d’agencement audacieux qui rassemble plusieurs espaces dans un même lieu. D’abord le coin dédié aux enfants qui trou- veront de quoi s’occuper en laissant aux grands le temps de manger tran- quillement. Amis ou collègues de travail enmal de convivialité se don- neront rendez-vous au “mange- debout” assis sur des tabourets de bar autour d’une table surélevée.

Une nouvelle carte de spécialités fromagères.

cadeau”, précise Christian Pillod. Après l’incompressible phase de rodage et ces inévitables mais néces- saires ajustements, l’équipe de quin- ze salariés a trouvé ses marques en cuisine comme en salle. “On lance une nouvelle carte de spécialités fromagères avec raclette, boîtes chaudes de mont d’or et fondues à toutes les sauces, y compris les plus insolites.” A retenir avec l’arrivée des premiers frimas. Idéalement placé à proximité de la Rocade avec un parking taille XXL, Le Pergaud a toutes les raisons de se positionner également sur l’emporter avec une gamme de piz-

zas, burgers, pâtes, tartines et salades fait maison. “On peut les comman- der d’avance et venir les récupérer au bon moment.” Une raison de plus d’apprécier ce restaurant multifa- cettes ouvert 7 jours sur 7.À savou- rer sans retenue .

Restaurant Le Pergaud 2, rue Louis Pergaud - 25300 PONTARLIER Tél. : 03 81 39 90 95 www.restaurant-pontarlier-lepergaud.fr Ouvert tous les jours : le midi à partir de 11h45 le soir à partir de 18h45

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