La Presse Pontissalienne 138 - Avril 2011

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

12 délavages

CLIENT ROI CARTE JEUNES

2, 20 €

Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin AVRIL 2011 N° 138

PÉTROLE ET GAZ LE HAUT-DOUBS

ASSIS SUR DE L’OR… NOIR

Une société privée attend l’autorisation de l’État pour explorer le sous-sol autour de Pontarlier

L’ÉVÉNEMENT en p.6 et 7

LE DOSSIER p. 17 à 23 Spécial piscines : plongez dans le rêve

INDUSTRIE

p. 38

Armstrong attend le retour de la croissance

Sorti du conflit social qui a bloqué les ateliers pendant une semaine en début d’année, le fabricant de plafonds pontissalien qui emploie 180 salariés tente de sortir la tête de l’eau après deux années noires. 2 millions d’euros seront investis cette année.

Rédaction : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - redaction@groupe-publipresse.com

L’INTERVIEW DU MOIS

La Presse Pontissalienne n° 138 - Avril 2011

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Du vent On voudrait sans doute nous faire croi- re que le sous-sol du Haut-Doubs regorge de pétrole ou de gaz, quʼil serait un nouvel eldorado pour les chercheurs dʼor noir. On a déjà par le passé tenté de creuser le sol du Haut- Doubs à la recherche dʼhypothétiques nappes dʼhydrocarbures et tous ces forages se sont révélés vains. Près dʼun siècle plus tard et avec des tech- niques qui ont bien évolué, lʼespoir renaît de voir jaillir du sol karstique des barils de brut. Si défendables soient ces investigations, malgré la manipulation médiatique orchestrée par les Verts qui ont tenté de faire croi- re à une catastrophe écologique, à qui profite le crime ? Ni aux habitants des zones concernés, ni même aux collectivités locales qui croient tirer parti à long terme de lʼexploitation de leur territoire. Que ce soit dans cette étonnante affaire de forage que nous évoquons sur deux pages, que sur la question des éoliennes qui fait une fois encore lʼactualité du Haut-Doubs, les vraies questions à se poser concer- nent les véritables bénéficiaires de ces investigations, quʼelles soient sou- terraines ou liées au vent. Avec toutes les incitations et le tapage fait autour des éoliennes et un méticuleux plan éolien régional toujours en prépara- tion, le sol franc-comtois ne compte à ce jour quʼun parc éolien, celui du Lomont. Lancé par une entreprise fran- çaise, il a ensuite été vendu à une société anglaise avant dʼêtre à nou- veau cédé à un fumeux fonds de pen- sion australien qui nʼa évidemment que faire des supposées énergies alternatives pour la Franche-Comté et encore moins de lʼimpact paysager de ces grandes pales et de leurs socles en béton. On lʼaura compris, ces actuels débats autour des énergies de sub- stitution dites durables ne sont sou- vent en fait quʼune affaire de gros sous. Car pour les sociétés privées qui sont sur ce créneau, le vent se transfor- me vite en or : chaque éolienne garan- tit à son promoteur un revenu annuel de près de 400 000 euros. A un peu plus dʼ1 million dʼeuros le coût dʼinstallation, lʼappareil est amorti en à peine quatre ans. La rentabilité est maximale pour les sociétés qui ont compris lʼintérêt de ce juteux créneau. Mais pour les collectivités locales et les riverains, les promesses liées à ces nouvelles énergies ne sont sou- vent que du vent. J ean-François Hauser Éditorial

TRANSPORTS

Vers un no man’s land ferroviaire ? “On se moque du monde” Jusqu’en 2014, les liaisons T.G.V. Paris-Lausanne sont confirmées. Et après ? François Jeannin reste mobilisé, lui qui a révélé au grand jour la volonté de Lyria de réduire le nombre de trajets. Il se méfie des récupérations politiques.

L a Presse Pontissalienne : L’étude de Lyria prévoyant de ne faire passer plus que deux T.G.V. Paris-Lausanne par la Franche-Comté au lieu de quatre a suscité la colère des usagers. Peut-on imaginer une fermeture de cette ligne à l’avenir ? François Jeannin (président de la Fédération régionale d’associations d’usagers des transports) : Jusqu’en 2014, il n’y a rien à craindre, les trajets seront assurés. Mais si Lyria retire ses deux trains en milieu de journée, personne ne nous fera croire que de l’argent sera investi sur cette ligne à l’avenir. Si on perd ces deux lignes, c’est la fin assurée de la liaison ! Moi, j’ai aiguillé des trains passant à Pontarlier qui s’appelaient “l’Orient-Express”. Ce n’est pas la pré- histoire ! Or, dire aujourd’hui que l’on va offrir des malheureux Train express régionaux aux gens du Haut-Doubs et aux Suisses, c’est semoquer dumon- de. L.P.P. : Racontez-nous comment vous avez levé le lièvre en dénonçant ce projet de Lyria de supprimer deux trajets vers Paris. Ce fut assez rocambolesque… F.J. : Cela s’est passé lors d’une une conférence de presse du groupe franco-suisse Lyria qui annonce réfléchir à l’organisation de nouvelles dessertes. Le communiqué ne dit que ça. L.P.P. : Puis arrive une fameuse lettre venue enrayer la machi- ne… F.J. : Oui, une feuille est tombée par inadvertance dans le dossier de presse où l’on apprend que Lyria va créer des liaisons vers Genève au détriment de Lausannne. Cela veut dire la fin annoncée de la ligne T.G.V. Paris-Lausanne. Nous avons levé le lièvre et alerté ensuite les médias. L.P.P. : Les politiques du Haut-Doubs sont montés au créneau. Une réunion extraordinaire à la Région Franche-Comté a per- mis de lever certains doutes. Néanmoins,vous demeurez amer et inquiet. F.J. : Je suis inquiet pour le Haut-Doubs et Pontar- lier car personne,ni au gouvernement,ni à laS.N.C.F. ne s’est engagé de façon claire pour la survie de cet- te ligne.C’est vital. Il faudrait avoir lesmêmes enga- gements que ceux donnés par Louis Gallois (alors président de la S.N.C.F.).À l’époque, il avait promis que la desserte de la gare Besançon-Viotte serait toujours assurée. Nous avons pu nous appuyer sur ses promesses et pu préserver cette desserte. Or, ni Guillaume Pépy ni Thierry Mariani n’ont pris cet engagement pour le Paris-Lausanne. L.P.P. : Pourquoi n’avez-vous pas été convié à la réunion de concertation au Conseil régional de Franche-Comté en présence de M. Barbey, directeur général de Lyria (consortium ferroviai- re franco-suisse détenu à 76 % par la S.N.C.F.), des maires de Pontarlier, Frasne, Mouchard et Dole, des représentants des cantons de Vaud et de Neuchâtel, et du directeur régional de la S.N.C.F. ? Y a-t-il une récupération politique de votre combat ? F.J. : On ne sait pas pourquoi la F.N.A.U.T. n’a pas été invitée. Avant l’audience ministérielle (Fran-

François Jeannin, le défenseur des liaisons ferroviaires dans le Haut-Doubs et la région.

Quand le maire de Morteau (Annie Genevard) va proposer la réalisation d’un projet fou avec l’électrification de la ligne des frontaliers avec l’aide des Suisses, on va la soutenir. L.P.P. :Parlons de nos amis suisses. Ils doivent se sentir trahis ? F.J. : Ils ont mis de l’argent sur cette ligne (Paris- Lausanne) et on commençait seulement depuis six mois à voir les effets positifs.On sait que les Suisses veulent aller le plus vite possible à Paris et surtout, ils ont pour tradition de s’arrêter dans les gares, chose que nous, en France, on ne sait pas faire ! L.P.P. :Malgré toutes les interrogations,votre fédération a décer- né le ticket vert récompensant la mise en place du Colibri Ber- ne-Neuchâtel-Pontarlier-Frasne aux élus et surtout à la S.N.C.F. et C.F.F. Vous ne regrettez pas ? F.J. : Non. Si j’ai tenu à les décorer, c’est parce que le Colibri est une réussite historique. Cela prouve également que nous travaillons avec la multiplici- té des étiquettes politiques. Espérons de ne pas devoir offrir le ticket rouge l’année prochaine pour la fermeture d’une ligne. Propos recueillis par E.Ch.

çois Jeannin a été reçu par le secré- taire d’État aux transports Thier- ry Mariani), seuls quatre élus s’étaient spontanément proposés à une démarche conjointe avec nous : les maires de Frasne et Pontarlier, le président du Conseil général du Doubs et la députée de Besançon Françoise Branget. La Région n’est venue qu’après… et a envoyé un courrier sans nous tenir au cou- rant. C’est dommage. L.P.P. :Pas de récupération politique donc ? F.J. : Je réfute toute exploitation poli- tique. C’est vrai que la F.N.A.U.T. est bien vue dans le Haut-Doubs car nous avons mis en échec une stratégiede fermeture.Nous sommes très régionalistes.Notre travail est de faire de l’aménagement du ter- ritoire et nous nous battons pour.

“Le ticket rouge l’année prochaine ?”

Zoom Un bus contre un T.E.R. La Région Franche-Comté annonce la suppression dʼun train express régional (T.E.R.) de correspon- dance avec le T.G.V. Ce train, cʼest celui de 5 heures du matin permettant une correspondance avec Dole et le T.G.V. pour une arrivée à 8 h 27 à Paris. Rai- sons invoquées : le coût (environ 745 000 euros) à lʼannée, la mise en place du cadencement, et le faible nombre de personnes qui lʼemprunteraient. En remplacement de ce T.E.R., la Région propose aux utilisateurs un bus qui relierait Pontarlier à la future gare T.G.V. Besançon dʼAuxon pour une arri- vée avant 9 heures dans la capitale.

est éditée par “Les Éditions de la Presse Pontissalienne”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la publication : Thomas COMTE Directeur de la rédaction :

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Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Celestino Bisceglia, Celtic Energy, Stéphane Faivre.

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RETOUR SUR INFO

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Une tuile pour la future discothèque

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

veau calcul de charge, plus dra- conien, nécessite un renfort de la toiture de l’établissement afin que celle-ci supporte le poids de la neige. La commission de sécu- rité qui est passée en février a donc demandé au propriétaire de revoir la toiture du bâtiment. “C’est minimum trois mois de retard car nous devons reprendre toute la charpente” calcule Pier- re-Henri Éthalon, irrité de ne pas

avoir été informé de cette nou- velle règle par son architecte. Les travaux à l’intérieur avaient bien débuté avec “l’isolation, l’électricité” détaille ce dernier. Outre le retard de quatre mois concernant l’ouverture, ce nou- veau scénario engage un surcoût pour l’investisseur qui dit néan- moins avoir “prévu ces éventuels désagréments.” Un vrai feuille- ton vous disait-on…

U n véritable feuilleton avec ses rebondissements, ses annonces, ses péripéties, que celui qui se noue entre Pon- tarlier et l’arrivée de cette boîte de nuit tant attendue à proximi- té du centre-ville. Dans notre numéro de décembre, Pierre-Henri Éthalon - patron du futur grand complexe de nuit - présentait le projet en évoquant Les instances de l’Éducation natio- nale ont donc tranché : l’école de Labergement disposera d’une clas- se en moins à la rentrée prochai- ne. “On va se retrouver avec des classes à trois niveaux, à 27 élèves par classe” résume M. Faivre. L’argument démographique n’a donc pas payé, malgré le fait que Laber- gement accueillera l’an prochain pas moins de 23 maisons nouvelles et que “70 appartements sont en cours de finition ou de location. Mais on s’est trouvé face à un mur, à un rouleau compresseur” déplo- re le parent d’élève. Une dernière réunion entre parents et élus locaux devait avoir lieu pour déterminer si un ultime baroud est encore pos- sible.

la probable ouverture de l’établissement en mai prochain, zone des Grands Planchants dans les anciens locaux des Assedic. Le professionnel est obligé de se raviser et évoque une ouverture pas avant septembre prochain ! La raison de ce retard fait suite à une nouvelle norme de sécuri- té imposée depuis le 1 er janvier 2011 sur les édifices accueillant du public : un nou-

Labergement y a cru jusqu’au bout

L a décsion-couperet est tom- bée le 29 mars, confirmée le 4 avril par l’inspection aca- démique qui n’aura pas été sen- sible aux arguments développés par les parents d’élèves de Laber- gement-Sainte-Marie et à la mobi- lisation générale qu’ils avaient

organisé le 26 mars au centre de la commune. “On a fait ce qu’on a pu avec les moyens qu’on avait. Il nous semblait que notre cause était juste. Nous nous sommes battus jusqu’au bout, nous sommes très déçus” avoue Stéphane Faivre, por- te-parole des parents mobilisés.

L’action du 26 mars

n’aura pas convaincu les instances de l’Éducation nationale.

Pierre-Henri Éthalon doit décaler son ouverture à septembre (photo archive L.P.P.).

Les protecteurs du lynx montent au créneau

conseil d’administration de votre fédération s’est engagé fortement dans ce program- me concrétisé dès cette année par le suivi de cette espèce conformément à la der- nière assemblée générale où les chasseurs jurassiens avaient souhaité obtenir à terme des mesures de régulation de la population de lynx.” Le Pôle Grands Prédateurs est fortement opposé à cette finalité. “Ils cherchent à col- lecter le plus d’informations pour essayer de prouver qu’il y a trop de lynx. D’un point de vue biologique, c’est n’importe quoi car l’espèce s’auto-régule naturellement en fonction de la densité de proies, chevreuils ou chamois. Il ne peut donc pas y avoir de surdensité.” On estime qu’il y a actuelle- ment entre 80 et 100 lynx sur l’ensemble du massif jurassien français. Le territoire d’un individu peut couvrir jusqu’à 100 km 2 . Au-delà du faible impact du lynx, le pôle Grands Prédateurs dénonce aussi cette façon qu’ont les chasseurs de s’approprier le droit de vie ou de mort sur telle ou telle espèce. “La faune sauvage n’appartient à personne, pas plus aux chasseurs qu’aux naturalistes” , conclut Patrice Raydelet.

L e programme de suivi photographique du lynx est vivement critiqué par le Pôle Grands Prédateurs. Cette asso- ciation jurassienne qui milite pour le retour du lynx et du loup considère qu’il s’agit là d’un moyen détourné pour justifier la mise en place de mesures de régulation. Cette étude a été mise en place sur le Doubs, le Jura et sur la partie frontaliè- re par l’O.N.C.F.S., en collaboration avec l’O.N.F. et les fédérations régionale et départementales des chasseurs. “Ce dis- positif doit permettre de recueillir le maxi- mum d’informations sur les lynx présents afin de déterminer ensuite une densité de population du félin. On y voit tout simple- ment un autre levier utilisé par les fédéra- tions de chasse pour mettre davantage de pression sur le lynx qui reste une espèce protégée par l’État” , pense Patrice Rayde- let. Le président fondateur du Pôle Grands Prédateurs dont le siège est à Lons-le-Sau- nier appuie ses dires en se référant à un courrier de la Fédération départementale des chasseurs du Jura transmis en janvier à tous les présidents d’unité de gestion. La dernière partie du courrier mentionne : “Le

Le nouveau musée Courbet ouvrira ses portes en juillet

Sur présentation de ce bon.

chain. (Photo Patrice Raydelet)

HAUT-DOUBS

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POLÉMIQUE

ÉDUCATION Classement l’Express Mention très bien pour les lycées pontissaliens On frôle même l’excellence pour les Augustins, premier lycée du Doubs et de l’Académie. Xavier-Marmier n’est pas loin. D écidément, le Haut-Doubs a le chic pour se retrouver au tableau d’honneur. Après les records de froid, les biathlètes olympiques, la croissance démographique ou la densité commerciale, voilà que les établissements d’enseignement général s’illustrent de la plus belle maniè- re. En vedette, le lycée des Augustins qui décroche les palmes académiques d’après le classement du magazine l’Express établi à partir des données du ministère de l’Éducation. Le premier lycée de l’Académie de Besançon se distingue notamment avec ses 98 % de réussite au baccalauréat. Il figu- re ainsi toujours selon l’Express, au 25 ème rang national. Une belle “perf” sachant qu’il y a 1 930 lycées pris en compte dans ce classement. Xavier-Marmier n’a pas à rougir de la comparaison. Troisiè- me sur 14 au niveau départemental, 6 ème place académique et 390 ème rang national. 93 % des candidats ont décroché le bac en 2010 dans cet établissement. Le lycée de la rue de Doubs devance même les Augustins quand on mesure la pro- babilité d’y obtenir le bac à partir de la classe de seconde. 80 % rue de Doubs contre 75 %. Mais le résultat s’inverse : 95 % contre 93 % si l’on analyse cette finalité à partir de la classe de première. Cet indicateur est assez pertinent dans le sens où il mesure l’efficacité globale. Les classements aussi élaborés soient-ils reflètent rarement la réalité dans toute sa complexité. La réussite du lycée des Augustins est statistiquement fondée. Elle est aussi calcu- lée sur un effectif d’élèves restreint qui plus est dans un lycée privé. Ces deux nuances ont certainement un impact qui n’apparaît pas dans les chiffres. À relativiser donc.

La réaction du maire Les Grangettes contre la Voie verte

Après la fronde des riverains autour du lac, ce sont les communes qui commencent à réagir au feu vert du com- missaire-enquêteur. Première à dégainer : Les Grangettes. L e dossier continue à faire “buzz” autour du lac. Sans attendre la fin de la consul- tation des communes riveraines, Didier Hernandez, le maire des Grangettes, émet de vives réticences. “On est d’accord sur le principe mais on souhaite que des modifi- cations soient prises en compte.” En lieu et place des fameux murs de sou- tènement, les élus des Grangettes propo- sent carrément un nouveau tracé par les bois. Ils trouvent exagéré le nombre d’alternats routiers et s’interrogent sur les solutions proposées par le Conseil général en matière de sécurité dans la traversée du village. “Ce serait plus simple à nos yeux de décaler la voie verte à côté de la Dépar- tementale. On se demande même s’il ne fau- drait pas se limiter à la réalisation d’une simple bande cyclable et concentrer les investissements sur la valorisation du sen- tier pédestre existant en le rendant acces- sible aux poussettes et aux personnes à mobilité réduite.” À la question “Valideriez-vous le projet tel qu’il est aujourd’hui ?” , Didier Hernandez répond en toute franchise “non.” Et il ne serait apparemment pas le seul dans ce cas…

Didier Hernandez conteste le tracé de la voie verte sur sa commune.

L’ÉVÉNEMENT

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RECHERCHES Déjà dans les années soixante Pontarlier, la cuve à pétrole Économisez l’énergie, renouvelez-la, ne gaspillez pas ! Ces mots que l’on vous rabâche sans cesse perdent de leur valeur à l’heure où le Haut-Doubs pourrait délivrer des énergies fossiles. occasionnant un “buzz” médiatique. Mais contrairement à ce qui a été annoncé, la volonté première des compagnies pétrolières n’est pas d’exploiter le fameux gaz de schiste, dangereux pour l’environnement, mais bien de chercher du pétrole ou du gaz dits conventionnels, moins coûteux et plus faciles à extraire du sous-sol. La Presse Pontissalienne a creusé un sujet sensible. HAUT-DOUBS, LA RUÉE VERS L’OR NOIR L'augmentation du prix du pétrole aiguise l’appétit des pétroliers venus chercher de nouveaux gisements dans le Haut-Doubs et en Suisse voisine. Une compagnie pétrolière anglaise a obtenu une concession pour prospecter des terrains historiquement prometteurs sur une zone de 1 470 km 2 autour de Pontarlier. L’annonce a été révélée par les écologistes du Haut-Doubs

L e Haut-Doubs, futur Koweït ou Dallas à la sauce française ? L’image est forte, celle de voir un jour d’immenses tours de forage alignées dans les environs de Pontarlier, Sainte-Colombe, du Mont d’Or, du Laveron ou au pied du Jura suisse, retirant de notre “terre” du pétrole ou du gaz. Et pourtant, le sous- sol jurassien renferme bel et bien ce fameux or noir présent également dans le bassin parisien, en Alsace ou en Aquitaine. Pour retrouver la preuve indéniable de cette présence, direction le musée de géologie de Lausanne où une fiole de pétrole - recueilli à la surface d’un marais près d’Orbe en 1912 - est pré- cieusement conservée. En 1962, plus de 100 tonnes de brut d’excellente qua- lité ont été récoltées à Essertines-sur- Yverdon, en Suisse voisine. Dans le même temps, le sous-sol duHaut-Doubs s’avérait moins productif après les explorations menées dans les années Les forages de reconnaissance réalisés dans le Haut-Doubs Le plus ancien forage de reconnais- sance est celui de Sainte-Colombe. Cinq sites ont déjà été la cible des compagnies pétrolières mais aucun puits de la Haute-Chaîne nʼa délivré le moindre litre de pétrole. Voici leur localisation : Essavilly (vers Mignovillard) en 1964, - 2 067 m Mont du Laveron (Forêt de Migno- villard) en 1959, - 2 485 m Risoux (Chapelle-des-Bois) en 1960,, - 1 958 m Châtelblanc en 1978, - 2 672 m Toillon (Bief-des-Maisons) en 1958, - 1 573 m

vingt puis dans les années soixante à Sainte-Colombe ou dans le Risoux. Le seul forage “productif” est le puits de Valempoulières (Jura) qui a produit 85 millions de m 3 de gaz entre 1961 et 1983 (forage à - 1 250 m). Maurice Saillard, le maire actuel de Valem- poulières (217 habitants), s’en souvient parfaitement : “Aujourd’hui, on ne voit

Les huit puits de Valempoulières ont représenté 0,5 % de la production fran- çaise. Ils ont cessé de produire faute de rentabilité, la commune n’a récu- péré aucune contrepartie financière. Aujourd’hui, les pétroliers reviennent à la charge pour diverses raisons : à commencer par le prix du pétrole. À 70 dollars le baril (il est environ à 115 dollars actuellement), il devient rentable d’investir pour en trouver, “même en quantité limitée.” Parallè- lement, les techniques de pompage se sont beaucoup améliorées, de même que les méthodes de prospection. Le forage demeurant l’étape la plus coû- teuse - plusieurs dizaines de millions d’euros pour atteindre 5 kilomètres de profondeur - les compagnies se basent sur des indices toujours plus fiables avant de creuser. Elles prennent sur- tout moins de risques qu’auparavant lorsqu’elles faisaient appel à des sour- ciers ! Des “camions-vibreurs” pourraient

un déni de démocratie, disent les Verts. Le gouvernement et les compagnies pétrolières veulent passer coûte que coûte et le moyen le plus efficace, c’est la discrétion. Malheureusement, le gouvernement s’est déjà engagé, en notre nom !” Pour rassurer, le préfet de Franche- Comté a rappelé que cet accord déli- vré à la compagnie pétrolière ne per- mettait en aucun cas l’exploitation. Avant de remplir son réservoir de pétro- le “made in Haut-Doubs”, de l’eau devrait encore couler sous les ponts. Heureusement. E.Ch. Le chiffre 1,1million d’euros Cʼ est le montant versé par la com- pagnie Celtic Energy Petroleum à lʼÉtat français pour obtenir cette conces- sion de 5 ans lui permettant dʼexplorer le sous-sol du Haut-Doubs sur une sur- face de 1 470 km 2 . Ce permis est déli- vré par le ministère de lʼÉcologie. Il est paru au Journal officiel le 30 septembre 2010. Les travux sont suspendus par le Premier ministre François Fillon qui a prolongé le moratoire sur la recherche et le forage de gaz de schiste L'interdiction de recherche et de forage expirait jus- qu'à présent à la mi-avril.

débarquer sur nos routes du Doubs, technique permettant d’obtenir des échographies du sous-sol. Une tech- nique infaillible paraît-il. Officiellement, la compagnie Celtic Energy Petroleum a obtenu des per- mis d’explorationminiers pour “recher- cher du pétrole ou du gaz de houille”, permis délivré par l’ancien ministre de l’Écologie Jean-Louis Borloo. En pleine période de polémique sur le gaz de schiste, processus nécessitant l’apport d’eau pour récupérer le gaz et conduisant à une pollution de la nap- pe phréatique, cette annonce de conces- sion délivrée a mis de l’eau dans le gaz. Europe Ecologie-Les Verts et la section du parti socialiste du Haut- Doubs sont montés au créneau, dénon- çant l’exploitation de gaz de schiste annoncée à Pontarlier. Même le séna- teur Claude Jeannerot a interpellé le préfet en lui demandant des garanties tout en lui disant qu’il “s’opposerait à toute explorationmenée dans ce cadre.” Les élus ont-ils crié au loup trop vite ? Peut-être à en croire un géologue bison- tin. Il n’empêche, la méthode utilisée par l’État paraît cavalière : aucun mai- re, aucun président de communauté de communes n’a été informé sur ce permis d’exploration accordé. Le minis- tère se défend d’avoir accordé le pré- cieux sésame (lire le zoom) dans le dos de tous. Motif : il était clairement indi- qué sur le site Internet, donc consul- table par tous. Un argument contesté par la section du Haut-Doubs d’Europe Ecologie-Les Verts (E.E.L.V.) : “C’est

plus rien. Jusqu’à 20 personnes ont travaillé ici avant la fermeture dans les années quatre- vingt.” Valempoulières avait fait la une des médias en 1966 à la sui- te d’une fuite de gaz consécutive à une mau- vaise manœuvre : “L'électricité au village avait été coupée par peur d’une explosion. On entendait ronfler la terre mais il n’y avait rien eu” précise l’édile.

“Permis signé par Jean-Louis Borloo.”

Voici la zone d’exploration accordée à la société pétrolière par l’État français dans le Haut-Doubs. Elle a encore quatre ans pour analyser le terrain.

Renseignements : www.behp.net ou www.developpement-durable.gouv.fr/Aspects-geologiques.html

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INTERVIEW Le scientifique Vincent Bichet éclaire le débat “Ils cherchent du pétrole, pas du gaz de schiste !” Géologue à l’Université de Besançon, le Pontissalien Vincent Bichet met en garde contre les interprétations et annonces trop hâtives. Attention, selon lui, à ne pas confondre ce que les pétroliers recherchent en Ardèche et dans le Jura.

POLITIQUE Se sont-ils emballés trop vite ? “Notre boulot était d’alerter” En février, les écologistes lâchaient une bombe en parlant de “gaz de schiste” dans le Haut-Doubs. Depuis, elle s’est désamorcée. Était-ce un coup politique avant les cantonales ? Réponse de François Mandil, élu d’Europe Ecologie-Les Verts. Rendez-vous le 18 avril.

Entre 1934 et 1936, le sous-sol de Sainte- Colombe avait été exploré. Le pétrole n’a pas coulé à flot.

D ans la brèche du gaz de schiste potentiellement exploitable dans le Haut-Doubs, François Man- dil s’y est engouffré le pre- mier évoquant sur son blog de campagne (au mois de février) les conséquences désastreuses qu’un tel chan- tier aurait sur les nappes phréatiques et sur l’eau en général. L’alerte, il l’a donnée après que des écologistes qué- bécois aient interpellé José Bové sur les permis d’exploration accordés en France et dans le Jura à Cel- tic Energy. Le célèbre alter- mondialiste deMillau a ensui- te contacté la cellule E.E.L.V. duHaut-Doubs pour les infor- mer à son tour sur le danger du “gaz de schiste qui guet- tait notre territoire.” E.E.L.V. a fait son boulot en montant rapidement au créneau, aler-

non démocratique de ces per- mis de construire accordés de manière cachée par l’État. C’est inquiétant.” Depuis cette annonce relayée par les médias nationaux, reprise par le Parti socialis- te du Haut-Doubs, François Mandil a mis de l’eau dans son vin : “Mi-mars, j’ai écrit un deuxième papier sur mon blog de campagne en disant que l’on pouvait être rassuré car il est peu probable que la compagnie vienne chercher du gaz de schiste. Mais nous restons vigilants !” Un collectif va se réunir pour échanger et informer le lun- di 18 avril (en soirée) à la sal- le Morand de Pontarlier. Sur ce sujet de l’énergie fossile, les militants ont fait leur bou- lot : ils préfèrent prévenir que guérir. E.Ch.

tant les médias. Un peu vite peut-être car la probabilité que des compa- gnies pétrolières exploitent ce gaz de schiste est quasi nulle dans notre sous-sol selon les experts (lire par ailleurs). Y aurait-il eu un effet d’annonce ou une récupéra- tion politique quelques semaines avant les élections cantonales ? “Non” se défend François Mandil. Il ajoute : “Oui, on a crié au loup et

L a Presse Pontissalienne : Le sous-sol du Haut-Doubs deviendra-t-il la future mine d’or des pétroliers ? Vincent Bichet : Le Jura a été la cible des pétroliers jusque dans les années 1980 avec des forages vers Nozeroy, dans le Risoux ou sur le Laveron (lire par ailleurs). Les pétroliers y cherchaient du pétrole et du gaz conventionnels. Les résultats se sont avé- rés négatifs même si notre sous-sol recèle théori- quement de bons pièges - avec des anticlinaux - où il est envisageable d’exploiter gaz ou pétrole par forage “traditionnel” sans avoir recours au proces- sus de fracturation artificielle (N.D.L.R. : technique utilisée pour aller chercher le gaz de schiste). L.P.P. : Vous ne parlez donc pas de gaz de schiste alors que les politiques (Europe Écologie-Les Verts ou le P.S.) sont mon- tés au créneau en dénonçant ce processus aux conséquences catastrophiques sur l’environnement. Ont-ils crié au loup trop vite ? V.B. : Je ne dénigre pas les prises de position des poli- tiques, leur vigilance est légitime mais attention à ne pas faire l’amalgame entre ce qui est envisagé en Ardèche et ce qui peut se faire dans le Jura. La géologie est différente. Ici, il y a potentiellement du gaz et du pétrole conventionnels plus faciles et moins chers à exploiter que les non-conventionnels. C’est la cible prioritaire des prospections annoncées par les pétroliers. Le potentiel gaz de schistes est beau- coup plus incertain dans le massif jurassien, même si le socle dumassif pourrait contenir quelques gise- ments. L.P.P. : L’exploitation de gaz ou de pétrole conventionnels a- t-elle des conséquences écologiques plus faibles ? V.B. : Un forage n’est jamais sans conséquences envi- ronnementales et je ne dis pas que c’est mieux ou moins bien : je demande juste que l’on donne à la population toutes les informations… Je n’ai aucun conflit d’intérêt, je ne travaille pas pour les pétroliers !

Avec un baril à 115 dollars et les problématiques géopolitiques actuelles, le moindre gisement susci- te de l’intérêt. L.P.P. : Des milliers de barils pourraient être alors produits. À quelle profondeur faut-il forer ? V.B. : Ce ne sera jamais de gros gisements, même s’il y a un potentiel entre 1 500 et 2 500 mètres de pro- fondeur. L.P.P. : Combien de pétroliers sont intéressés par notre sous- sol ? V.B. : Trois compagnies principales se partagent les permis attribués sur le massif du Jura (France et Suisse). Celtique Énergie Petroleum possède le per- mis d’exploration dit de Pontarlier. L.P.P. : Le sol va donc bientôt être percé ? V.B. : Le permis d’exploration de Pontarlier est déli- vré pour 5 ans. Si des forages de reconnaissance sont envisagés, ils seront sans doute réalisés dans ce délai. Mais la première étape consiste à réinter- préter toutes les données anciennes, en particulier les prospections sismiques avec les moyens infor- matiques d’aujourd’hui. L.P.P. : S’il n’y a pas de forage dans l’immédiat, que feront-ils ? V.B. : Pour préciser les cibles de forage, ils feront sans doute des prospections sismiques au moyen de camions vibreurs. L.P.P. : Ces ondes sismiques ont-elles des conséquences sur l’environnement ? V.B. : Non, absolument aucune. Ce type d’étude sis- mique est courant et vient par exemple d’être réa- lisé à Morges (en Suisse) non loin des habitations, sans aucune nuisance. L.P.P. : Quelle est la position du scientifique que vous êtes ? V.B. : Le scientifique est intéressé mais le citoyen est hésitant et vigilant ! Je suis un farouche militant pour l’abandon progressif des énergies fossiles.Mais je suis réaliste quant à la durée nécessaire à cet abandon.Tant que l’on reste dans le conventionnel, avec les contrôles environnementaux en vigueur en France, pourquoi pas. L.P.P. : A quoi ressemblerait le Haut-Doubs si l’exploitation était autorisée ? Pontarlier, un nouveau Koweït ? V.B. : L’exploitation n’est pas pour aujourd’hui. Si l’exploration s’avère positive, alors l’État devra auto- riser ou non l’exploitation. Mais le Koweït certai- nement pas ! Cela fait 40 ans que l’on exploite du pétrole en Alsace ou en Aquitaine avec des instal- lations discrètes et a priori sans préjudice majeur pour l’environnement. Restons toutefois vigilants, les techniques pétrolières évoluent et sont de plus en plus offensives ! Propos recueillis par E.Ch.

j’assume. C’est le lot de tout mili- tant que d’alerter car personne n’était au cou- rant ! Je rappel- le que nous ne sommes pas des spécialistes. Notre volonté était de démon- trer le caractère

“On peut être rassuré.”

“Un forage n’est jamais sans consé- quences.”

L.P.P. : Justement, on a l’impression que ces informations sont secrètes ! V.B. : Elles ne sont pas secrètes,mais il faut aller les chercher, c’est vrai. Je vous invite à vous rendre sur le site du bureau d’exploration-pro- duction des hydrocarbures (B.E.P.H.). Dans le bulletin de sep- tembre 2010, le permis de Pontar- lier était écrit noir sur blanc. L.P.P. : Pourquoi les compagnies pétro- lières reviennent-elles à la charge trente ans après avoir exploré notre sous-sol ? V.B. : Les moyens de connaissance du sous-sol se sont beaucoup amé- liorés depuis l’époque des premières explorations dans le Haut-Doubs.

Si l’écologiste François Mandil se dit “rassuré”, il dénonce un processus “non démo- cratique” d’obtention des permis d’exploration.

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 138 - Avril 2011

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LA POSTE Vélo à assistance électrique Le facteur survolté 40 % des tournées de distribution du courrier dans la ville s’effectuent désormais en Vélo à Assistance Électrique (V.A.E.). Un plus appréciable dans l’amélioration des conditions de travail.

R ené fait partie des fac- teurs pontissaliens à bénéficier de cet équi- pement. Il intervient sur Doubs, l’une des plus longues tournées attribuées aux postiers travaillant à bicyclette. C’est donc pourquoi il a droit au vélo à assistance électrique. Comme six autres de ses confrères rat- tachés au centre de distribution

des Grands Planchants. “Cela nous permet d’effectuer plus rapi- dement le haut-le-pied” , explique l’intéressé. En jargon postal, le “haut-le-pied” désigne l’action de se rendre du bureau de pos- te au premier point de distri- bution. Chaque corporation a ses expressions et c’est toujours rassurant de voir les traditions perdurer.

Le facteur de Doubs apprécie à sa juste mesure le confort que procure cette assistance. “On finit un peumoins fatigué” , concè- de celui qui fait une bonne ving- taine de kilomètres à chaque tournée. Même si le volume du courrier tend à diminuer, le vélo avec ses sacoches n’a rien d’une bête de course en carbone. Il fait son poids le bougre, d’autant plus quand on l’équipe d’une batterie. Aussi, mieux vaut ne pas oublier de la recharger chaque jour sous peine de finir à la force du mollet.

Travaux Le bureau de la rue de la Gare fermé jusqu’au 12 mai L es travaux ont débuté fin février au bureau de la rue

Mais comment s’effectuait donc cette tournée avant l’arrivée des V.A.E ? “Quand j’ai commencé il y a 22 ans, on tour- nait en cyclomo- teur. Puis on a remplacé ces engins par des vélos classiques” , poursuit René. “C’est assez com- pliqué de condui- re une mobylette

“On finit un peu moins fatigué.”

rations postales simples : achats de produits, dépôts et retraits rapides dʼobjets et plis. le second sera réservé aux clients professionnels. Lʼespace automate va subir un agrandissement. En atten- dant la réouverture, un bureau de poste provisoire a été mis en place jusquʼau 9 mai dans la rue Marpaud.

de la Gare. Les locaux vont être modernisés pour accueillir la clientèle dans un concept dʼaménagement encore plus fluide. En plus des deux gui- chets traditionnels pour les opérations bancaires, deux îlots vont être implantés. Le premier sera dédié aux opé-

René qui s’occupe de la tournée de Doubs effectue chaque matin une bonne vingtaine de km. D’où l’intérêt de travailler en vélo à assistance électrique.

s’inscrivent dans le cadre du programme “2015 réinventons la Poste”. Sa finalité étant d’améliorer les conditions de travail des agents postaux. D’autres innovations découlent de ce programme : les casiers

de tri verticaux, les quadéo et autres véhicules électriques. Les V.A.E. peuvent également être attribués sur prescriptions médi- cales ou sur des tournées à for- te déclivité. On en compte 257 en Franche-Comté.

ou un scooter toute l’année dans le Haut-Doubs, d’où la décision de les remplacer par des V.A.E.” , justifie Patrick Genre sous sa casquette de directeur du centre de distribution du courrier. Ces équipements novateurs

État-civil de mars 2011

24/03/11 – Zoé de Emmanuel BELOT, maro- quinier et de Marcilia DA CUNHA, enseignante. 24/03/11 – Emma de Fabrice MARTINET, mécanicien agricole et de Stéphanie CLE- ROTTE, sans profession. 25/03/11 – Enzo de Xavier DÉROZE, boulan- ger et de Clélia BOURNY, étudiante. 25/03/11 – Crystal de Mickaël BERTRAND, électricien et de Coraly BILLARD, sans pro- fession. 25/03/11 – Florian de François CLAUDEL- SPENNER, électricien et de Valérie JOLLOIS, secrétaire de mairie. 26/03/11 – Liloane de Aurélien BRON, tech- nicien de production et de Yvette ALLAZ, infir- mière. 26/03/11 – Hülya de Arif EREN, ouvrier et de Cennet CEYLAN, sans profession. 26/03/11 – Erika de Paulo FERNANDES, conducteur de robot et de Séverine FAIVRE, assistante commerciale. 27/03/11 – Evan de Vasco GONCALVES CAPE- LAS, vendeur concepteur de cuisine et de Céline GOIDET, serveuse. 27/03/11 – Lylou de Yann MAGRIN, ouvrier et de Stéphanie BAVEREL, vendeuse. 27/03/11 – Hugo de Laurent VUITTENEZ, ouvrier et de Aline BUET, sans profession. 29/03/11 – Zoé de Julien WEBER, employé de maintenance et de Amandine BARDOT, employée de cuisine. 28/03/11 – Alice de Vincent HENRIET, agri- culteur et de Agnès JACOULOT, secrétaire comptable. 28/03/11 – Léonie de Yannis REYMOND, menuisier et de Sylvie LAPRAYE, comptable. 29/03/11 – Elina de Yoann CHAGROT, pay- sagiste et de Charlotte VALLET, préparatrice en pharmacie. 29/03/11 – Eva de Sébastien ROYET, techni- cien à la DDE et de Gaëlle PHILIPPE, ven- deuse. 30/03/11 – Pauline de Alexandre DUFFET, automaticien et de Angélique BARTHOD, infir- mière. 30/03/11 – Matthew de Pierre-Alain FAIVRE, bûcheron et de Allison BIDEAUX, infirmière. 28/03/11 – Kenza de Benaouda SEBAAT, ouvrier en imprimerie et de Jenifer PROST, sans profession.

30/03/11 – Emma de Elodie ARDOUIN, sans profession. 29/03/11 – Maxime de Lionel MARGOTTON, charcutier et Mélanie VERNIER, employée toutes mains. 31/03/11 – Noélie de Janick PUGIN, mécani- cien agricole et de Séverine BENARD, contrô- leuse en horlogerie. 31/03/11 – Charline de Pascal GRILLET, ouvrier et de Mélanie QUERRY, enseignante. 01/04/11 – Angéline de Bertrand GLORIEUX, chauffeur routier et de Marie BONNEFOY, aide- infirmière. 01/04/11 – Timéo de Alexandre BALOCCA, agent méthodes et de Anne MINARY, aide- soignante. MARIAGES 02/04/11 – Zoran VASIC, soudeur et Sabrina TALIC, serveuse. DÉCÈS 05/03/11 – Jean GUILLAUMOT, 50 ans, sans profession, domicilié à Pontarlier (Doubs). 06/03/11 – Odette COULON, 84 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) célibatai- re. 09/03/11 – Félix BERNARD, 83 ans, retraité, domicilié à Damprichard (Doubs) époux de Marie SCHWARTZMANN. 09/03/11 – Bernard GUY, 68 ans, retraité, domicilié à Dommartin (Doubs) époux deMarie- Ange LAIGNIER. 09/03/11 – Robert MOUGET, 76 ans, retraité, domicilié à Labergement Sainte-Marie (Doubs). 11/03/11 – Jean PERCEROT, 63 ans, retrai- té, domicilié à Orchamps-Vennes (Doubs) époux de Andrée HENGY. 12/03/11 – Alfred GRUSSY, 80 ans, retraité, domicilié à Doubs (Doubs) veuf de Renée RISACHER. 12/03/11 – Henri FLEURY, 85 ans, retraité, domicilié à Goux-les-Usiers (Doubs), époux de Jeanne-Antide MOUGIN. 14/03/11 – José LOPES DE OLIVEIRA, 83 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Maria DE CARVALHO. 14/03/11 – Félix FEUVRIER, 92 ans, retraité, domicilié à Les Fins (Doubs), époux de Gil- berte FORIEN.

16/03/11 – Gabriel DUBOZ, 77 ans, retraité, domicilié à Pierrefontaire les Varans (Doubs), époux de Irène GAUFFROY. 16/03/11 – Gisèle COMTE, 77 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Jacques LEPINE. 17/03/2011 – Renée PERROT-MINOT, 88 ans, retraitée, domiciliée à Morteau (Doubs), céli- bataire. 18/03/11 – William GIRARD, 89 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Emi- lienne DULCEY. 19/03/11 – Irène VUEZ, 72 ans, retraitée, domi- ciliée à Lavans Vuillafans (Doubs), épouse de Pierre PRELORENZO. 19/03/11 – Léon FEUVRIER, 96 ans, retraité, domicilié à Morteau (Doubs), veuf de Made- leine LEÏSER. 20/03/11 – René BELPOIS, 88 ans, douanier retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Micheline CORNIER. 24/03/11 – Henri PAGET, 88 ans, retraité, domi- cilié à Levier (Doubs), époux de Denise BAR- BAUD. 25/03/11 – Gisella DAL PRA, 88 ans, retrai- tée, domiciliée à Montperreux (Doubs), épou- se de Louis MONNEUR. 28/03/11 – Jeannine PRÉVALET, 82 ans, retrai- tée, domiciliée à Villers-sous-Chalamont (Doubs), époux de Camille GUYOT. 28/03/11 – Pierre FILIPPINI, 85 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Gene- viève REQUÉNA. 29/03/11 – Jean DELACROIX, 79 ans, retrai- té, domicilié à Arçon (Doubs), époux de Anne- Marie PERREY. 29/03/11 – Michel PECCLET, 90 ans, retraité agriculteur, domiciliéàSainte-Colombe (Doubs), veuf de Odette BOURDIN. 29/03/11 – Pierre CAIREY-REMONNAY, 86 ans, retraité, domicilié à Morteau (Doubs), époux de Simone DROMARD. 30/03/11 – Jules HENRIET, 81 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), célibataire. 31/03/11 – Jacques MARGUET, 70 ans, retrai- té, domicilié à Villers-le-Lac (Doubs), époux de Rose-Marie ROUGNON.

NAISSANCES 04/03/11 – Zoélie de Julien MARGUIER, fro- mager et de Ludivine VIENNET, enseignante. 04/03/11 – Germain de Arnaud MARGUET, technicien industriel et de Carine MERCET, éducatrice spécialisée. 05/03/11 – Halilefe de Muhammet ÖZDEMIR, ouvrier et de Mélanie MEN, sans profession. 05/03/11 – Hugo de Teddy MULLER, vendeur magasinier et de Aurore BOUSSEADEN, hôtes- se de caisse. 06/03/11 – Mathis de Bastien DICHAMP, régleur machine numérique et de Jennifer HARRY, employée libre service. 06/03/11 – Alix de Mikaël MANON, horloger et de Céline BOURDENET, employée de com- merce. 06/03/11 – Lilou de Loïc LOUVRIER, techni- cien de maintenance et de Aline MARGUIER, assistante maternelle. 07/03/11 – Logann de Yann GRIFFOND, bûche- ron et de Annick GALY, assistante horlogère. 07/03/11 – Lilou de Julien VIEILLE, démon- teur mécanicien et de Ludivine BOUVERET, infirmière. 08/03/11 – Julia de Jérôme PIERLUIGI, tech- niciendemaintenanceetdeCatherineMICHEL, gouvernante. 08/03/11 – Calvin de Kévin BOILLOT, opéra- teur sur commande numérique et de Marine LOPES, coiffeuse. 08/03/11 – Elif de Cengiz ÖZTÜRK, logistique et de Filiz ÖZTÜRK, pharmacienne. 09/03/11 – Paul de Adrien GROSJEAN, com- merçant et de Stéphanie PEIXOTO, chargée de recrutement. 10/03/11–KeyladeCédricVALLET,chauffagiste et de Aurore CIOCCOLINI, aide à domicile. 09/03/11 – Diar de Sokol SULEJMANI, peintre en bâtiment et de Zijavere SABANI, sans pro- fession. 10/03/11 – Ghislain de Denis TRIMAILLE, agent d'exploitation et de Sonia ELBAQQALY, aide soignante. 09/03/11 – Liya de Florian BAUD, employé libre service et de Fanny VIMERCATI, agent de fabrication.

11/03/11 – Jahelle de Junior JANIN, gardien de la paix et de Leslie KUENZI, auxiliaire de vie. 11/03/11 – Leïa de Christophe MARCELINO, boulanger et de Marlene BART, vendeuse en boulangerie. 11/03/11 – Clara de Arnaud PACELLI, menui- sier et de Camille DIAQUIN, sans profession. 13/03/11 – Léonie de Damien CAULLET, res- ponsable planning et de Marie-Gaëlle PIE- REN, employée de banque. 13/03/11 – Jessie de Jérôme NICOLIER, ouvrier et de Céline PAGNIER, vendeuse. 13/03/11 – Nathan de Thierry CHATELAIN, magasinier et de Sandra TAILLARD, ouvriè- re. 14/03/11 – Candice de Jean-Philippe PER- REY, technicien méthode et de Marguerite GOETGHEBEUR, chimiste. 14/03/11 – Anna de Alexei PARACHTCHEVI- NE, agent des douanes et de Tatiana SORO- KINA. 15/03/11 – Eva de Nicolas TOURNIER, char- pentier et de Patricia MINAZZI, secrétaire comptable. 15/03/11 – Timoty de Arnaud CORNET, cui- sinier et de Sotheara KEO, serveuse. 16/03/11 – Djémy de Michaël BUGNET, chauf- fagiste sanitaire et de Océane ROBBE, sai- sonnière. 16/06/11–NoémiedeThierryCAMELIN,régleur et de Jackie ROY, responsable logistique. 16/03/11 – Anna de Patrice CHALONS, agent- technique et de Karine DONZÉ, horticultrice. 16/03/11 – Lola de Antoine PETITE, com- merçant et de Emmanuelle BOISSIÈRE, pro- fesseur des écoles. 16/03/11 – Léonie de Damien N'GUYEN, res- ponsable qualité et de Emilie SAUVAGE, infir- mière. 16/03/11 – Jules de Hervé CAMELIN, froma- ger et de Laurence MUNKA, ouvrier d'entretien et d'accueil. 17/03/11 – Louis de Michaël GIRARD, api- culteur et de Magali ASTIER, sans profession.

18/03/11 – Evan de Jérôme LONCHAMPT, logisticien au service incendie et de Annie BONNET, comptable. 19/03/11–AlizéedeFrédéricCLAUDEL,menui- sier aluminium et de Virginie ROY, manipula- trice radio. 20/03/11 – Ilan de Sylvain BEAUGUION, conducteur de travaux et de Alexandra POUR- CELOT, comptable. 20/03/11 – Arthur de Nicolas PELLEGRINI, maçon et de Magalie BAUDIN, employée de fabrication. 20/03/11 – Noé de Alain BILLOD, agriculteur et de Anne-Sophie MAILLAND-LAGRÂCE, vétérinaire. 21/03/11 – Tomde Patrick D'HOUTAUD, chauf- feur et de Estelle JEANNERET, secrétaire - chauffeur de taxi. 21/03/11 – Tom de Cédric CHANTELOT, moni- teur de fitness et de Karine GASSNER, édu- catrice petite enfance. 21/03/11 – Clément de Florent SOUILLOT, militaire et de Noémie PETITE, conseillère clientèle. 21/03/11 – Eva de Simon BAEHRENS, ingé- nieur et de Maritchu TERNOY, enseignante. 21/03/11 – Théo de Olivier BARBERET, ouvrier en scierie et de Aurélie DUQUET, conseillère en économie sociale et familiale. 21/03/11 – Alexis de Xavier GIRARDOT, menui- sier charpentier et de Christelle GUYON, secré- taire commerciale. 23/03/11 – Tamara de Johnny COUTURIER, régleur et de Thérèse SANTAGATA, employée de production. 22/03/11 – Timéo de Benjamin TRANCHARD, plombier et de Elise BÉDOURET, ouvrière. 22/03/11- Nina de Hervé LAMBERT, affineur fromager et de Julie BULLIARD, contrôleur de gestion. 23/03/11 – Lucas de Alexandre MONNIER, régleur commande numérique et de Aurélie VERNIER, agent de production. 23/03/11 – Pierre de Joël VERDANT, menui- sier ébéniste et de Carine PATOZ, comptable. 23/03/11 – Selim de Erdal SIVGIN, maçon et de Filiz YILDIZ, comptable.

PONTARLIER

9 La Presse Pontissalienne n° 138 - Avril 2011

SPORT

Thierry Toutain “Le record, je m’en fous” Détenu depuis 1996 par le Pontissalien Thierry Toutain, le record mondial du 50 km marche est tombé, battu par Yohann Diniz, son ancien élève avec lequel il s’est brouillé. Il entraîne aujourd’hui les policiers du Haut-Doubs.

C hez lui, dans sa maison des Fourgs, pas une cou- pe ne trône sur la che- minée, encore moins dans une des armoires du salon. Même ses deux médailles aux championnats d’Europe de marche (une de bronze, une d’argent) prennent la poussiè- re. “Je crois que celle obtenue en 1990 à Split (championnats

policier aux frontières à Pon- tarlier, dont le record mondial sur 50 kmde marche vient d’être battu parYohannDiniz, le double champion d’Europe (3 h 35 min 27 s). En 1996, Thierry Toutain avait établi le record sur le stade d’Héricourt (Haute-Saône) en 3 h 40 min 57 s. À l’époque, ce record lui avait permis de rem-

d’Europe) est perdue dans une caisse à outil” souffle l’ancien champion de marche engagé sur trois olympiades (18 ème à Séoul en 1988, disqualifié à Barcelo- ne en 1992 et 10 ème en 1996 à Atlanta). Nostalgique, Thierry Toutain (51 ans) ne l’est point : “Mes sou- venirs, je les garde pour moi !” dit l’ancien athlète, aujourd’hui

Si Thierry Toutain n’est plus recordman du 50 km marche, il demeure à l’aise dans ses baskets.

porter 100 000 francs (15 000 euros aujourd’hui). “J’avais fait une saison blanche, cela m’avait permis de mettre du beurre dans les épinards et d’agrandir mamaison…et négo- cier un contrat avec Adidas” dit- il. C’est son ancien élèveYohann Diniz, avec lequel les rapports se sont disloqués depuis les Jeux de Pékin, qui l’a dépossédé de ce bien : “Le record, je m’en fous. C’est fait pour être battu” lâche- t-il. S’il reconnaît la perf de Diniz, le Franc-Comtois ne l’a pas pour autant appelé pour le féliciter : “Il a voulu me faire passer pour un idiot. Une fois que l’on m’a fait une crasse, je ne vais pas tendre l’autre joue” confie-t-il, en rapport avec une phrase lâchée par Diniz dans L’Équipe magazine ( “Aux Jeux de Pékin, mes entraîneurs n’étaient même pas capables de s’acheter un sandwich sans moi.” ). Cette annonce était restée en travers de la gorge de notre poli- cier qui n’y va pas par quatre chemins pour livrer ses pensées. C’est peut-être une des raisons qui font que ses rapports ont souvent été brutaux avec la Fédé- ration Française d’Athlétisme. Idem avec la presse. Il l’avait

prouvé en 1990 à Split, lors des cham- pionnats d’Europe de marche. À l’arrivée, après plus de 3 heures d’effort, tout le monde sou- haitait recueillir le témoignage du vainqueur. Thierry lâcha cette phrase : “J’ai bien attendu des années avant que vous vous inté- ressiez à la marche,

“Il m’a fait une crasse.”

vous pouvez bien attendre 5 minutes (pour reprendre son souffle).” Ses paroles avaient fait “le buzz”. Depuis, Thierry vit pour lui. Un peu pour les autres aussi : il est le président de l’union sportive des policiers du Haut-Doubs (U.S.P.H.D.). Il livre des conseils aux jeunes coureurs policiers (jeudi 31 mars, le policier pon- tissalienMickaël Heraney a ter- miné 5 ème des France) tout en jetant un œil sur les perfor- mances de sa fille Pauline, une des meilleures nageuses fran- çaises de sa génération. Chez les Toutain, on sait marcher et nager à contre-courant. E.Ch.

EN BREF

Jazz Vendredi 15 avril à 20 h 30 à l’église des Hôpitaux-Neufs, concert de jazz avec “Duo Jazz”. Des grands thèmes classiques toujours revisités aux compositions modernes, ce duo ravira le grand public comme les amateurs avertis. Entrée 5 euros (gratuit pour les moins de 18 ans). Renseignements et réservations au 03 81 49 10 30. Immobilier L’agence Century 21 Avenir Immobilier a été élue “1ère agence de France” du réseau Century 21 qui compte 945 agences et plus de 6 500 collaborateurs. La remise des prix a eu lieu le 20 mars dernier au Palais des Festivals à Cannes. Lors de cette compétition, Pontarlier était en lice contre des villes dotées d’un bassin de population beaucoup plus important telles que Paris ou Nice. L’enseigne dirigée par Pierre Gelin est un acteur important de la vie économique locale puisqu’elle travaille “en partenariat avec plus de 50 entreprises situées dans le secteur pontissalien” précise l’agence. Déviation La Communauté de Communes du Larmont vous informe qu’un raison de l’éboulement d’un mur de parement, l’accès des véhicules au château de Joux est modifié à compter du 31 mars 2011 : Montée et descente s’effectueront uniquement par la voie descendante. Une signalétique d’accès sera mise en place afin d’informer les usagers. L’accès piéton est également strictement interdit à compter de la même d, ouvert tous les jours à depuis le 1 er avril de 10 heures à 16 h 30 avec 5 horaires de départ en visite : 10 h 30, 11 h 15, 14 h 30, 15 h 15 et 16 heures et sur réservation pour les groupes. Renseignements au 03 81 69 47 95.

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