La Presse Pontissalienne 138 - Avril 2011

La Presse Pontissalienne n° 138 - Avril 2011

DOSSIER

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VALORISATION D’UN BIEN La piscine n’est pas toujours un argument de vente Selon certains professionnels de l’immobilier, un bassin extérieur n’est pas un argument fort pour vendre une habi- tation à Besançon. En revanche, la piscine le devient si elle est intérieure.

La piscine extérieure, dans la région, est un équipement de confort qui ne valorise pas toujours l’habitation.

L a Fédération des Profes- sionnels de la Piscine (F.P.P.) prétend qu’un bas- sin est une valeur ajoutée pour une maison. Elle observe que, selon les régions, lorsqu’un par- ticulier vend son bien, sa valeur marchande peut être majorée de 20 % du fait de la présence d’un tel équipement. Si l’on en croit des professionnels de l’immobilier, cette règle ne s’appliquerait pas à la région bisontine. La piscine extérieu- re n’est plus argument de ven- te d’un bien, comme elle a pu l’être il y a quelques années. “Les normes liées à la sécurisa- tion des bassins et l’entretien de celui-ci sont deux éléments qui font qu’aujourd’hui la piscine n’est plus un argument de ven- te” observe-t-on dans une agen- ce immobilière bisontine. Une maison estimée 300 000 euros, équipée d’une piscine à

30 000 euros, sera vendue à un prix inférieur à 330 000 euros. En revanche, la réflexion est dif- férente s’il s’agit d’une piscine intérieure. Dans ce cas, cet élé- ment de confort “est un vrai argument de vente. C’est une valeur ajoutée pour l’habitation estime un professionnel de l’immobilier qui ajoute : sous réserve toutefois que le bâtiment qui abrite le bassin soit équipé de tous les systèmes de déshu- midification de l’air.” Côté construction, les promo- teurs ne confirment pas le côté très tendance de la piscine. La demande des particuliers pour ce genre d’équipement est régu- lière mais c’est forcer le trait que de parler d’un véritable engouement. Une des raisons serait liée à la taille des par- celles qui se réduit, 800 m 2 envi- ron aujourd’hui. T.C.

conjoncture socio-économique chaotique est un des plus dynamique au monde. En effet, il est au deuxième rang mondial après les États-Unis ! Entre 2000 et 2009, le nombre de piscines privées sur le territoire national a doublé. Il est passé de 708 000 bassins à 1,465 million dix ans plus tard ! Plus de la moitié des piscines sont enterrées. Les autres sont des piscines hors sol. Face à une demande croissante du public soucieux de mesurer lʼimpact sur lʼenvironnement dʼune piscine, la F.P.P. a calculé lʼéquivalence en dioxyde de carbo- ne (CO2) de lʼexploitation dʼun bassin. Selon cet organisme, elle ne dépasse pas 200 kg de CO2 par an, soit 1,2 % de lʼémission moyenne annuelle dʼun ménage français.

Retour de la croissance Les pisciniers sortent la tête de l’eau Même si la conjoncture est instable, le marché de la piscine privée retrou- ve le chemin de la croissance depuis quelques mois en France.

A près deux années de baisse liées à la crise économique, le marché français des piscines privées est reparti à la hausse en 2010. Les derniers chiffres de lʼObservatoire de la Fédéra- tion des Professionnels de la Piscine (F.P.P.) font état dʼune croissance de 13,5 % sur les douze derniers mois. Le retournement du marché a eu lieu dès le

troisième trimestre 2009, conséquence dʼun été particulièrement ensoleillé. Cet- te saison-là, le nombre de piscines signées a fait un bond de 7 %. La progression sʼest confirmée au quatrième trimestre 2009 (+ 38 %) pour se poursuivre en 2010. Le 5 mai, la F.P.P. dressera un nouvel état des lieux du marché français qui malgré la

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