La Presse Pontissalienne 138 - Avril 2011

FRASNE - LEVIER - JURA VOISIN

27

SPORT

Le combiné, parent pauvre

Le salaire de nos champions Médaillé d’or olympique et champion du Monde, Jason Lamy-Chappuis touche environ 140 000 euros par an… bien loin des 18,3 millions d’euros de Thierry Henry, le sportif français le mieux payé.

E t dire que les 22 mutins duMondial de football en Afrique du Sud ont dû s’asseoir sur une prime de 150 000 euros… somme non allouée aux sales gosses gré- vistes pour leur comportement correspondant pour comparai- son au salaire perçu par an par Jason Lamy-Chappuis, notre champion de Bois-d’Amont sacré dimanche 27 mars champion de France de la discipline à Chaux- Neuve. Un titre de plus. Lui, le garçon poli, sympa, char- mant, s’entraîne comme un dam- né pour rester au niveau qui est le sienmais le fruit de ses efforts est toutefois bien loin des mon- tants perçus par d’autres spor- tifs français qui ont souvent un palmarès moins fourni mais dont la chance est de pratiquer un sport “plus populaire”. Déso- lé de le dire : le ski rapporte peu. C’est d’autant plus vrai en com- biné nordique.

Médaillé d’or de combiné nor- dique aux Jeux olympiques de Vancouver, le Jurassien n’a donc pas vu pour autant décoller ses revenus. Il est ainsi passé d’environ 110 000 euros en année “normale” (dans les tout pre- miers de la coupe duMonde tout de même) à 140 000 euros cet- te année. En dehors des primes de course (30 000 euros), de sa prime d’État pour sa médaille d’or aux J.O. (50 000 euros) et de la prise en charge de sa pré- paration et de ses frais par la

Le salaire de Jason Lamy-

happuis a augmenté, certes, mais pas autant que son palmarès.

Fédération Fran- çaise de ski, “Jez” est sous contrat avec la Région Franche- Comté, avec la doua- ne qui lui offre un petit salaire et sur- tout une couvertu- re sociale, le grou- pe Amer (skis Atomic et Salomon), le département du

Jura et la société de transports Transdev où un autocollant est collé sur ses skis. Les primes obtenues à la sueur de son front, Jason les réinvestissait en 2010 dans son brevet de pilote, car le plus grand souhait de notre champion est en effet de deve- nir pilote de ligne (il est déjà pilote privé). Le combiné nordique demeure le parent pauvre du ski. Pour

une victoire en coupe du Mon- de, 2 700 euros sont offerts mais seulement 1 800 euros revien- nent dans les poches du vain- queur… considéré comme un travailleur indépendant. Pour le biathlon, la prime de victoi- re est de 10 000 euros, 15 000 euros pour le saut. À titre de comparaison, le skieur Jean-Baptiste Grange a touché 300 000 euros cette saison, le

sprinteur Christophe Lemaitre environ 260 000 euros. Thierry Henry est le mieux payé (18,3 millions d’euros), juste devant Tony Parker (12,2 mil- lions). À Jez de bien vendre son ima- ge comme l’ont fait Vincent Defrasne et “Flo” Baverel. La championne du Saugeais était en effet apparue dans une publi- cité vantant les mérites d’une

célèbre marque de café avec 40 000 euros environ à la clé, avant d’être consultante télé. Vincent Defrasne travaille au Comité international olympique et sportif à Lausanne. Lamy- Chappuis n’en est pas encore là. Son but : préparer les pro- chains Jeux de Sotchi, en 2014. Là est la vraie valeur d’un grand champion. E.Ch.

“50 000 euros pour les J.O.”

Publi-information Bonnevaux se diversifie

Bonnevaux Métal’Services est en mesure de concevoir, fabriquer et

installer toute la métallerie d’un immeuble

dans le bâtiment Cette entreprise pontissalienne spécialisée en

Le temps presse chez les commerçants qui

doivent pouvoir compter sur des

L a vitalité du Haut-Doubs repose aujourd’hui plus que jamais sur le dynamisme du travail fronta- lier. Source de richesse indéniable, cette situation a largement favorisé l’essor de l’immobilier sur l’ensemble de la bande frontalière. De quoi ouvrir de belles perspectives à tous les corps de métiers liés à la construction. Pour- quoi s’en priver ? D’autant plus quand on a lesmoyens techniques et humains de satisfaire en volume ou en quali- té à toutes sortes de réalisations. C’est le cas de l’entreprise Bonne-

vaux à Pontarlier qui a choisi de se diversifier en conséquence. Depuis sa création après-guerre, cette P.M.E. avait toujours exercé à destination de l’industrie en tôlerie-chaudron- nerie. Sauf que le potentiel indus- triel a plutôt tendance à s’essouffler dans le Haut-Doubs. “On ressentait une perte d’activité sur le volet indus- triel, note Régis Marceau le PDG. On a donc cherché des solutions en sachant qu’on peut difficilement s’exporter dans notre métier. D’où l’idée de se positionner dans le milieu du bâti- ment.” Bonnevaux Métal’Services est ainsi en capacité de fabriquer des garde- corps, escaliers, barrières, grilles de fenêtres. Sans oublier les balcons. Des équipements réalisés en acier, inox, galvanisé, acier peint…Le volet métallerie bâtiment représente désor- mais 18 % du chiffre d’affaires de l’entreprise. Prometteur. Et Régis Marceau ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. L’outil de production Bonnevaux Métal’Ser- vices peut répondre aux besoins des particuliers mais aussi et surtout aux attentes des commerçants et des don-

entreprises créatives et fiables. Illustration avec ce bel escalier made in Bonnevaux Métal’ Services et livré dans les meilleurs délais

tôlerie-chaudronnerie décline depuis 3 ans son savoir-faire industriel en métallerie- bâtiment. Du particulier au promoteur immobilier, tout est possible.

neurs d’ordres engagés sur des pro- grammes immobiliers. C’est là que le savoir-faire industriel entre en ligne de compte. “On développe cette approche jusqu’à l’installation des équipements” , confirme Régis Mar- ceau. Travail sur devis, ingénierie-concep- tion, modélisation des projets en 3D, le protocole est identique qu’on fas- se de la tôlerie industrielle ou de la

métallerie. Il suit les mêmes règles dans la préparation des élé- ments à l’atelier où tout est fait pour minimiser les temps passés sur le chantier. Enfin, la rigueur industrielle se vérifie aussi dans le res- pect des délais. De quoi séduire les cabinets d’architecte, collectivi-

Un savoir-faire industriel.

tés, promoteurs, syndics de copro- priété, commerçants, artisans ou enco- re professions libérales à la recherche d’un métallier performant, capable de relever des défis techniques dans une démarche industrielle.

ZI 10, rue Eiffel - 25300 PONTARLIER Tél. 03 81 39 08 59 - Fax 03 81 46 65 97 www.bonnevauxmetal.com

Bonnevaux Métal’Services est capable de concevoir et d’installer des balcons aux formes audacieuses malgré les contraintes techniques.

Made with FlippingBook - Online Brochure Maker