Journal C'est à dire 245 - Août 2018

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27 août 2018 N°245

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ET AU MILIEU COULAIT UNE RIVIÈRE… LE DOUBS TOTALEMENT À SEC

S O M M A I R E

Deux M.J.C. pour le prix d’une. L’association mortuacienne “Les liens créatifs” vient d’obtenir son affiliation à la fédération nationale des M.J.C., ce que la M.J.C. “officielle” de Morteau n’a plus. Explications. (page 4) Parc Naturel Régional : feu vert. Les élus régionaux ont validé au début de l’été la charte constitutive du futur P.N.R. du Doubs Horloger. Les instances nationales viennent en visi- te ce mois-ci. (Le dossier page 19 à 21) Des palaces à… l’Église. Originaire du Russey, Jean-Marie Larue vient d’être ordonné prêtre, après avoir fait carrière dans les palaces. Parcours. (page 29) Chasse aux arrêts de travail abusifs. La Caisse Primaire d’Assurance Maladie du Doubs a décidé de traquer les arrêts de travail jugés abusifs. Les arrêts de travail coûtent chaque année 66 mil- lions d’euros dans le Doubs. (page 43)

(Lire en pages 22 à 24)

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R E T O U R S U R I N F O

Télé Saugeais, 40 ans, ça se fête

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. S.I.S. recrute des réfugiés

ÉDITORIAL

Nature ";:<-39::37:

C ertains d’entre vous ont peut-être gardé des images (dans leur tête) des émis- sions de Télé Saugeais… Lancée en septembre 1978 par des béné- voles, la télé est allée à la rencontre des habitants en noir et blanc ou en couleur. Des comices, aux fêtes de villages, en passant par les métiers oubliés, pendant des années, ces bénévoles ont balayé tous les sujets de la “République”. Le public a adoré avant que l’ac- tivité locale de production locale ne s’éteigne à la fin des années quatre-vingt-dix. L’association, elle, est toujours vivante. Le 15 septembre, à partir de 14 h 30 à l’abbaye de Montbenoît,

c’est tout un pan de l’histoire du Saugeais qui va réapparaître sur grand écran. “Il y a des dizaines d’heures de directs, d’émissions. Nous ne voulions pas que cela se perde alors nous avons décidé pour les 40 ans de compiler dans un film “les grandes heures de Télé Saugeais” présente Dominique Garing, l’un des piliers de cette aventure. Les projections (gra- tuites) seront suivies en fin de jour- née d’un apéritif. Pour convertir les archives en format numérique, les organisateurs ont dû investir. Au cours de la journée, un livre catalogue sera vendu. Il contient une clé U.S.B. avec 40 minutes de film en bonus. n

I ls sont quatre réfugiés, pour l’instant en C.D.D., à être for- més au métier de maroqui- nier. Ils suivent une forma- tion en vue d’une embauche. Des salariés comme les autres. À une différence près : ils ne manient pas tous les rudiments de notre langue et traînent avec eux un passé sans doute diffi- cile qui leur a valu d’obtenir le statut de réfugiés en France. Depuis juin, quatre réfugiés, trois hommes et une femme, ont inté- gré l’école de formation de S.I.S. en vue de rejoindre d’ici quelques semaines les ateliers s’ils conviennent aux ressources humaines de la société. Ils sont originaires pour deux d’entre eux du Soudan, un du Yémen, et enfin un du Cameroun. Ils ont 31, 29, 28 et 26 ans. On le sait, la firme basée à Avou- drey, Valdahon et bientôt Éta- lans, est à la recherche de main- d’œuvre. Ce sont les services de la préfecture, en lien avec Pôle Emploi, qui ont présenté ces personnes aux ressources

Face au manque de main-d’œuvre, S.I.S. intègre dans son école quatre réfugiés.

Edgar Faure devant la caméra de Télé Saugeais

emballés et s’impliquent. Leurs formatrices ont l’air satisfaites de leur travail et ils ont progressé dans l’apprentissage du français. Eux veulent rester. On fera un bilan à l’issue des 11 semaines” commente le directeur de l’O.F.I.I. Guillaume Germain. Ces salariés sont hébergés dans des familles d’accueil à Valda- hon. Lorsqu’ils auront un emploi stable, peut-être chez S.I.S., ils pourront alors trouver un loge- ment. À ce moment, l’intégra- tion aura alors fonctionné ! n

humaines de l’établissement. “Leur statut de réfugié (différent de demandeur d’asile) leur per- met d’accéder à un emploi pour une durée de 10 ans” précise l’Office de l’Immigration et de l’intégration. Avant de trouver un emploi, ces personnes ont au préalable sui- vi 240 heures de travail et une formation sur les valeurs répu- blicaines et l’Histoire de France. Les premiers retours sont jugés “bons.” “Nous sommes allés leur rendre visite à l’atelier : ils sont

(capture d’écran).

Dimanche 15 septembre, projection “Les Grandes heures de Télé Saugeais” à partir de 14 h 30 à l’abbaye de Montbenoît

Synode du diocèse, rapport d’étape

D epuis son lancement en décembre dernier, près de 6 000 personnes ont participé de près ou de loin au synode voulu par l’archevêque de Besançon Jean-Luc Bouille- ret, cette démarche collective au cours de laquelle chacun avait la possibilité de s’exprimer pour donner son avis sur les orien- tations futures de l’Église. Dans les paroisses, mais aussi dans les prisons, les maisons de retrai- te, catholiques, et également orthodoxes, juifs, musulmans et même non-croyants se sont manifestés. Au total, près de 6 000 personnes donc, qui ont apporté plus de 10 000 idées, recueillies par 880 équipes syno- dales, que le secrétaire géné- ral Stéphane Bobillier et ses équipes sont en train de décor-

tiquer. “Parmi les sujets qui reviennent le plus souvent, il y a la manière dont on célèbre les messes le dimanche. Les gens souhaiteraient souvent voir des messes plus dynamiques, que les enfants prennent plus de pla- ce également” note M. Bobillier. La prochaine étape de ce syno- de sera la réunion des équipes les 6 et 7 octobre prochains au foyer de la Roche d’Or à Besan- çon. “L’idée de ce synode est de réécrire l’Église pour au moins les 10 prochaines années.” Cet- te longue période de consulta- tion s’achèvera par une fête de promulgation des actes du syno- de le 6 octobre 2019 à Micro- polis. En espérant que ces deux ans de démocratie participative permettront d’apporter un souffle nouveau. n

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est édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser.

Stéphane Bobillier, secrétaire général du synode, et Anne-Lise David, res- ponsable de la communi- cation du Diocèse.

Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Août 2018 Crédits photos : C’est à dire, P. Bruot, L. Georges C.D. 25, F. Feret, M.V.V., Ville de Maîche, Ville de Morteau . Ont collaboré : Sarah Francesconi, Sarah George. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner.

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V A L D E M O R T E A U

L’association “Les liens créatifs” va devenir M.J.C. Morteau L’historique M.J.C. de Morteau n’est plus affiliée à la fédération nationale des M.J.C. C’est désormais l’association “Les liens créatifs” créée par Katarzy- na Rawyler qui propose des ateliers créatifs et cul- turels. Elle entame sa deuxième saison.

I l aura fallu à peine deux ans pour que l’association “Les liens créatifs”, créée par Katarzyna Rawyler, obtienne son affiliation à la fédération nationale des M.J.C. Ce label donne une assise et une notoriété supplémentaire à la structure installée depuis la der- nière rentrée dans des locaux

Katarzyna Rawyler est épaulée par Justyna Sur, présidente, et Jean-Luc Guyon, secrétaire (en vignette).

tion “Les liens créatifs” lui per- mettra peut-être - sa fondatri- ce l’espère - de toucher des sub- ventions de la part de la com- mune, ce qui n’est pas le cas pour l’instant. “Jusqu’à maintenant, nous ne fonctionnons que grâ- ce aux cotisations de nos adhé- rents. La mairie nous a dit qu’il fallait d’abord que l’on fasse nos

atelier polyglotte. “C’est un ate- lier ou on apprendra des langues slaves comme le polonais et le russe, ainsi que l’italien, grâce à deux intervenants.” Une autre idée qui pourrait se concrétiser prochainement : la création d’un atelier jardinage en lien avec les personnes âgées. “Des projets, on en a plein la tête” se réjouit

sée. Si les activités artistiques constituent le cœur de l’acti- vité (sculpture, graphisme, pein- ture, calligraphie…), d’autres ateliers complètent l’offre com- me la couture ou les échecs. “Avec la montée en charge des activités, on risque de vite se trouver à l’étroit. Si jamais, on a sans doute la possibilité de s’étendre dans les locaux voisins, l’ancienne boulangerie Le Four- nil.” Les ateliers démarrent le jour de la rentrée des classes, le 3 sep-

tembre. En fin d’après-midi, ils sont essentiellement réservés aux enfants, et dans l’après-midi aux adultes. Les ateliers peu- vent se suivre à la séance (à par- tir de 12 euros pour un jeune), au mois (35 euros tarifs jeunes) ou au trimestre (90 euros tarifs jeunes). Une nouveauté en cet- te rentrée 2018 : la création d’un

Katarzyna Rawyler qui peut espérer, à terme, pouvoir déga- ger un salaire au sein de son association, ce qui n’est pas enco- re le cas jusqu’ici car elle ne peut compter que sur des bénévoles pour encadrer les activités. Ren- seignements au 03 81 43 68 55 ou 07 88 04 48 78. n J.-F.H.

rue de la Chaussée, à deux pas de la place de la Halle. “Avec cet- te affiliation, nous allons devenir offi- ciellement une M.J.C.

preuves. Avec 70 adhé- rents, nous commen- çons à être une belle association. Notre ambition est de conti- nuer à nous dévelop-

Une nouveauté : la création d’un atelier polyglotte.

dès l’année prochaine” observe avec satisfaction M me Rawyler. Alors que la M.J.C. “historique” de Morteau avait rompu il y a quelques années son affiliation à la fédération nationale, selon un souhait de la mairie, cette reconnaissance pour l’associa-

per. La demande est là” note la responsable, ancienne élève des beaux-arts. Forte de ce nouveau label, l’as- sociation culturelle se prépare donc à entamer sa nouvelle sai- son de fonctionnement dans ses locaux de la rue de la Chaus-

Morteau

La mairie a demandé au Département de réduire la vitesse de 80 à 70 km/h entre la sortie de Morteau et le lotissement sur la R.D. 437. Des contrôles seront prévus. Devant les Champs-Caresses, un test à 70 km/h

C’ est une demande émanant de certains riverains du lotisse- ment des Champs- aresses et un constat dressé par la mairie de Morteau. À la sortie du panneau de sortie de ville (en direction de Gran- d’Combe) après le magasin “Cha- let Jacquet”, les automobilistes roulent vite. Parfois très vite même. Face à ce constat, la vites- se a été réduite depuis cet été de 70 km/h au lieu des 80 km/h. “Il s’agit pour le moment d’un

test afin de faire ralentir les auto- mobilistes dans cette zone. Cela n’a aucun lien avec l’accident mortel qui a eu lieu cet été” indique Cédric Bôle, maire de Morteau.

si nous n’avons pas d’éléments chiffrés” indique la mairie. Le Conseil départemental du Doubs en charge de la R.D. 437

devrait dans les semaines à venir accorder officiellement la mise à 70 km/h. La mairie a prévu, via sa police municipale, de procéder à des

Deux radars pédagogiques ont été installés.

Deux radars pédago- giques ont été instal- lés pour demander aux usagers de lever le pied. Il semblerait

selon la municipalité que les automobilistes ralentissent déjà : “Après 15 jours d’installation, les effets semblent positifs même

contrôles routiers comme elle l’a fait sur certaines entrées de ville, notamment celle des Arces. n

La portion de route départementale entre les Champs-Caresses et l’entrée de Morteau passe de 80 à 70 km/h.

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La place Droz-Bartholet va se refaire une beauté Villers-le-Lac C’est un des gros projets du mandat de l’actuelle équipe municipale. Plus de 500 000 euros seront investis pour rénover cette place centrale de Villers-le- Lac où le stationnement est parfois anarchique.

Dominique Mollier et son adjoint aux travaux Henri

Faivre- Pierret.

La partie accessibilité vers les commerces est terminée. En attendant le démarrage de la phase 2.

L a place Droz-Bartho- let à Villers-le-Lac n’est sans doute pas la place la plus esthétique de la commune. Elle sert tout à la fois de parking pour les frontaliers aussi bien que pour les clients de la grande surface Be 1, elle accueille les cérémonies patrio- tiques devant le monument aux

municipalité à engager ce grand projet d’aménagement qui traî- nait depuis longtemps dans les cartons. “Nous avons missionné le cabinet d’architecture pay- sagère Les Carnets verts dont le responsable est un enfant du pays, Xavier Drezet, pour réflé- chir à l’aménagement de cette place qui de toute manière doit continuer à servir en grande par- tie de parking pour les commerces qui sont autour. L’idée est éga- lement de créer des espaces verts, notamment côté Doubs” obser-

morts, elle est le lieu de rendez- vous des seniors qui se retrou- vent au club loisirs (ex-Âge d’or), et elle abrite plusieurs com- merces sur ses abords, ainsi que le cabinet médical. Difficile de trouver une cohérence dans tout ça, d’autant que la place est située en zone inondable. C’est ce qui a motivé l’actuelle

matérialisation optimisée des places de parking qui passeront de 172 actuellement à 206 à la fin des travaux. “Nous ne replan- terons pas d’arbre au milieu de la place, précise Henri Faivre- Pierret, l’adjoint aux travaux. Ce n’est pas compatible avec l’obligation que l’on a de dénei-

ve Dominique Mol- lier, maire de la com- mune. Une première tranche de ce chan- tier qui coûtera au total 534 000 euros

ger cette place l’hiver. Et on installera des éclairages led, ainsi qu’une borne de recharge pour les véhicules électriques.” Troisième et derniè-

(dont une partie subventionnée) vient d’être réalisée avec l’amé- nagement de l’accessibilité des deux commerces, la fleuriste et l’institut de beauté, que ces dernières ont en partie finan- cée. Il reste à réaliser les deux autres d’ici 2020. D’abord la réno- vation du parking avec une L’aménagement du “parc des rives” en 2020. 104.6 FM bientôt une nouvelle radio dans le haut-doubs ! re phase, sans doute en 2020 : l’aménagement du “parc des rives”. “Le projet consiste en la création d’une zone paysagère avec des dalles engazonnées, du côté du Doubs, dans la continuité du parc de l’ancienne douane qui a déjà été réalisé. Le monu- ment aux morts sera déplacé de quelques mètres et un petit gra- din sera construit qui donnera sur le balcon au-dessus du Doubs, déjà existant. Dans le prolonge- ment, on espère que la verrue des hangars de M. Droz-Bar- tholet aura disparu” ajoute

M me Mollier. Ce dernier, batelier, n’a toujours pas émis de projet précis sur l’avenir de ces friches disgra- cieuses situées à proximité du pont. n J.-F.H.

Pour des raisons esthétiques, la mairie attend également que les friches situées vers le pont soient supprimées.

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V A L D E M O R T E A U

Cantine scolaire : Morteau, un cas d’école Morteau C’est l’une des rares villes à ne pas appliquer une tarification sociale de la restauration scolaire. La mairie assume et répond.

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P rès de 130 élèves mor- tuaciens vont découvrir ou (re)découvrir les joies de la cantine scolaire à la rentrée. Un chiffre en aug- mentation. Si quelques écoliers sont encore sur liste d’attente, ils devraient trouver une place d’ici le 3 septembre rassure la municipalité. Pour les parents, il n’y aura ni de bonne ou de mauvaise sur- prise avec la facture. Le prix du repas - confectionné par le Châ- teau d’Uzel - est en effet le même pour tous les écoliers, soit 4,40 euros pour les primaires et 7,32 euros pour les mater- nelles (dont 2,92 euros d’enca- drement). Un tarif jugé “bas comparé à d’autres villes” pré- cise la municipalité qui répond aux critiques de la minorité. Cet- te dernière demande une tari- fication en fonction du quotient

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familial et non un tarif unique. En clair, que les foyers les plus aisés soient solidaires de ceux en difficulté. “On demande une tarification en fonction du quo-

place. La majorité en a fait un marqueur politique” poursuit l’élu. En politique, comme en cuisine, Cédric Bôle se tient au menu

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indiqué et réfute le concept de marqueur idéologique : “Nous assumons ce choix car notre tarification est très basse par rapport aux autres communes. Il n’y

tient familial comme cela se fait dans toutes les grandes villes car nous estimons que des parents hésitent à ins- crire leur enfant à la cantine en raison du

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“En cas de besoin, nous traitons au cas par cas.”

En bref…

parents. Nous ne sommes pas dans la classification ! En cas de besoin, nous pouvons trai- ter au cas par cas avec le C.C.A.S. À l’heure où la population est soumise à des majorations de l’État entre le carburant et les

taxes, nous n’augmenterons pas le tarif de la cantine” poursuit- il. La municipalité dit également travailler avec son délégataire sur le gaspillage alimentaire, les circuits courts, le bio. n E.Ch.

a aucune idéologie derrière, sim- plement du pragmatisme. Elle permet à tous les enfants d’ac- céder à la cantine quels que soient les moyens financiers de leurs

prix, même si je ne dis pas que le repas est cher, estime Clau- de Faivre, conseiller municipal d’opposition. La réponse faite par la mairie est de dire que les familles en difficulté peuvent s’adresser au Centre communal d’action sociale. Or, cela leur don- ne l’impression de quémander alors qu’une tarification socia- le ne coûterait pas un centime à la collectivité et demeure tech- niquement simple à mettre en

l Collèges Le Conseil départemental du Doubs a engagé des travaux d’entretien sur une trentaine de ses 44 collèges publics pour un budget de 2 millions d’eu- ros. À côté de ces chantiers, 4 programmes structurants pour un budget de 4 millions d’eu- ros en 2018 avec le nouveau collège du secteur Nord de l’ag- glomération montbéliardaise (relocalisation du collège de Béthoncourt), la restructuration du collège de Frasne, la restruc- turation du collège de Quingey et la restructuration du collège de Morteau, site de Villers-le- Lac. l Marche nordique La 7 ème Escapade du club local Nording Val Walking, manifes- tation de Marche nordique, aura lieu cette année au Bélieu le 30 septembre. 3 parcours sont proposés, 8,12 et 18 km dont un en marche nordique chro- no. Le club soutient cette année l'association “Pour Louis 1 000 foie merci” pour laquelle il rever- sera une partie du bénéfice. Rendez-vous au Belieu à par- tir de 8 heures, échauffement commun, buvette, repas et ins- criptions à Nordic Val Walking au 1, Les évinchères 25570 Grand’Combe-Chateleu avant le 25 septembre pour les repas. Renseignements Contact : http://nordicvalwalking.wix.com/n vwm ou Nordicvalwalking@hot- mail.fr, ou Bernard Baudoin au Comme chaque année, la fin de l’été signe le retour des cigognes blanches qui partent vers leurs aires d’hivernage en Espagne et en Afrique du Nord et subsaharienne. Des milliers d’individus quittent ainsi l’Eu- rope pour rejoindre l’Afrique en contournant la Méditerranée. Les cigognes passent… signa- lez vos observations à la Ligue de protection des oiseaux (L.P.O.) au 03 81 50 43 10 ou franche-comte@lpo.fr 06 75 97 04 89. l Cigognes

Les prix dans les autres communes

l Morteau (pas de quotient familial) :

4,40euros pour les primaires, 7,32eurospourlesmaternelles de 4,88 euros à 7,32 euros selon le quotient familial de 6,80 euros à 7,50 euros selon le quotient familial de 3,38 euros à 4,13 euros selon le quotient familial de 4,10 euros à 7, 30 euros selon le quotient familial

Montlebon : Les Combes : Charquemont :

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Maîche :

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l Villers-le-Lac (pas de quotient familial) : 7,30 euros

Pas de tarif de cantine scolaire en fonction des revenus de la famille à Morteau, mais un prix jugé “bas” par la municipalité (photo d’illustration).

C e projet de terrain est né suite à la proposi- tion faite par un grou- pe de jeunes auprès de la mairesse de Morteau de l’époque, Annie Genevard. Il s’est élaboré sur quatre ans avant de voir le jour en juin dernier. Laë- pour Laëtitia Renaud, c’est déjà une réussite puisqu’ “à la récep- tion du chantier les enfants atten- daient autour des grilles pour pouvoir utiliser immédiatement le terrain.” Sur place, les jeunes se disent plutôt heureux de cet aménagement. Pour eux, ce ter- rain permet de se rassembler en plus petit comité pour jouer au foot et rencontrer de nou- velles personnes. n S.F. Plus d’excuses pour ne pas faire de sport à Morteau Morteau Un nouveau terrain de sport a fait son apparition à côté du skatepark de Morteau. Ce “terrain multisports” ou citystade (terrain urbain) pour la version anglophone, permet de pratiquer football, basket-ball, handball et athlétisme. titia Renaud, adjointe déléguée au Sport de la mairie précise que ce projet visait également à un renouvellement des équi- pements : “Il y a un terrain de ce type dans le quartier du Trem- plin, mais il est d’une ancien- ne génération et ne répond plus aux besoins des jeunes.” Elle ajoute que “ce terrain s’inscrit dans un aménagement plus glo- bal de la zone avec notamment la future salle culturelle, les ter- rains sportifs, la salle de gym- nastique, les terrains de pétanque.” Le coût global des travaux s’élève à 65 900 euros, dont plusieurs milliers ont été subventionnés par la D.E.T.R., la Dotation d’Équipement des Territoires Ruraux et le Dépar- tement du Doubs. Cet aména- gement est aujourd’hui en accès libre, et “pourquoi pas si les écoles veulent l’utiliser pour effectuer des séances de sport” affirme Laëtitia Renaud. L’inauguration de ce terrain mul- tisport aura lieu à la rentrée et

Un futur parc de Street Workout ? À l’image des jeunes habitants qui ont sollicité la mairie pour ce projet d’aménagement sportif, Claudiu Craciun, coach sportif, sou- haiterait voir les abords du terrain multisports se doubler d’un parc de street workout, autrement dit un terrain sportif avec diffé- rents agrès : barres, obstacles, appareils de musculation, le tout en extérieur et en accès libre. “L’idée est d’en faire un espace accessible aux sportifs, aux enfants, aux familles” explique- t-il. Il a créé une pétition en ligne pour enjoindre les habitants à soutenir son projet auprès de la mairie. D’après Laëtitia Renaud, aucun projet de ce type n’est étudié pour le moment. Pour elle, “la ville est quand même bien dotée en salles de musculation. Il ne faut pas concurrencer les acteurs du domaine si ce n’est pas judicieux.” Encourager un accès libre au sport tout en pro- tégeant les entreprises locales, l’équilibre est fragile, mais la mai- rie se veut à l’écoute de toutes les nouvelles propositions. n

Ce terrain s’inscrit dans un aménage- ment plus glo- bal de la zone avec la future salle culturelle.

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V A L D E M O R T E A U

Multiplication des vols illégaux en drones Technologies L’utilisation des drones relève de la législation aérienne complexe et surtout très difficile à faire appliquer, au grand dam des télépilotes professionnels victimes d’une concurrence déloyale et encore peu sanctionnée.

Vous aimez le Gospel ? Vous aimez chanter ? Mais pas tout seul ! Un groupe de Choristes de tout âge vous accueillent avec joie et bonne humeur tous les jeudis à 20h30 à la salle Decrin à Maiche ! Le covoiturage se fait sur Morteau, Belleherbe, Charquemont, dans une bonne ambiance ! La première répétition aura lieu le jeudi 13 septembre. A très vite pour partager un agréable moment musical dans une sympathique association.

L es écarts à la loi aug- mentent forcément avec la multiplication de ces petits aéronefs télépi- lotés qui ouvrent de nouvelles perspectives aux preneurs d’images. Rien à dire quand le particulier survole avec un dro-

ne des zones autorisées et réa- lise des prises de vues à des fins personnelles. Pour en savoir plus, il suffit de se rendre sur le site “géoportail” où sont représen- tées les zones soumises à inter- dictions ou à restrictions pour l’usage, à titre de loisirs, d’aé-

ronefs télépilotés. Tous les espaces urbanisés duVal de Mor- teau : ville, village, hameau appa- raissent en rouge. Il reste néanmoins beaucoup de place pour immortaliser les pay- sages environnants. Sous réser- ve bien sûr de ne pas exploiter ces images à des fins commer- ciales pour le compte d’une socié- té, d’une collectivité ou d’une association. “On rentre là dans le cas des activités particulières” , souligne Laurent Guglielmetti, pilote professionnel basé au Fins qui a créé la société Technifly en 2016. Dès que le drone quit- te le sol, son utilisation relève alors de la législation aérien- ne trop souvent ignorée des par- ticuliers. En plus des agglomé- rations, les interdictions de sur- vol sans autorisation s’étendent aux prisons, bases militaires, aéroports, centrales nucléaires. Sans oublier les vols de nuits… “Les personnes qui enfreignent ces règles ne mesurent pas tou- jours les conséquences de leurs

sonnement et à une amende de plusieurs milliers d’euros, sans oublier la confiscation immé- diate de l’appareil. En pratique, beaucoup passent encore entre les mailles du filet. Laurent Guglielmetti distingue les par- ticuliers qui agissent sans se soucier aucunement de la légis- lation et les sociétés, voire les collectivités, qui utilisent des drones dans le cadre de leurs activités professionnelles. “Quand un télépilote profes- sionnel intervient dans une zone à restriction comme une agglo- mération, il a besoin au préa- lable d’une autorisation pré- fectorale. Sur place, il doit déli- miter un périmètre de sécurité qui correspond à la zone de sur-

vol où personne ne pourra péné- trer.” En deux ans, Laurent Gugliel- metti a plutôt bien développé son entreprise, répondant par exemple aux sollicitations des grands médias nationaux com- me TF1 toujours à la recherche d’images pour illustrer des sujets sur les lacs gelés, la nei- ge, le froid… Il s’insurge aujour- d’hui contre ces sociétés fran- çaises ou suisses qui enfrei- gnent sciemment la loi pour publier des images en toute illé- galité. “On est de plus en plus confronté à cette concurrence déloyale qui peut représenter jusqu’à 60 % du chiffre d’af- faires” déplore-t-il. n F.C.

actes : collision avec un autre aéronef, dégâts matériels, bles- sure en cas de chute du drone sur des personnes, non-respect de la vie privée…” Il cite par exemple ces vidéos prises au centre-ville de Morteau le soir de la finale de la Coupe du mon- de de football. La mise à disposition d’images dans un cadre commercial ou professionnel implique obliga- toirement d’être enregistré com- me pilote de drone profession- nel auprès de la Direction Géné- rale de l’Aviation Civile et à ce titre de respecter la législation spécifique à l’utilisation du dro- ne. Le contrevenant aux règles s’expose à des peines pouvant allant jusqu’à 6 mois d’empri-

Seuls les télépilotes professionnels sont habilités à intervenir en zone soumise à autorisation comme dans les agglomérations.

Morteau

Les commerçants du centre-ville ont la pêche

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L a rentrée est à peine là que les commerçants du centre-ville sont déjà sur le pont. Avant la braderie d’automne du 1 er sep- tembre, ils se sont associés à la manifestation “Visions d’artistes” organisée par la Ville en pro- posant aux artistes amateurs d’exposer leurs œuvres dans les vitrines. “Nous essayons sans cesse de trouver de nouvelles animations pour continuer à fai- re vivre notre commerce de Après un début d’année bien rempli, l’association Morteau Votre Ville pour- suit ses actions à la rentrée. Une dizaine de nouveaux membres sont venus ren- forcer l’effectif. M.V.V. regroupe 93 commerçants.

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M.V.V. gère un budget de quasiment 75 000 euros.

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gère un budget de quasiment 75 000 euros à l’année, tenait son assemblée générale. L’oc- casion de mesurer les forces en présence et de constater que la motivation est toujours intac- te, avec une dizaine de nouveaux adhérents venus gonfler les rangs de l’association qui se bat au quotidien, “et avec un réseau de bénévoles extraordinaire” , pour que le commerce de centre- ville continue à vivre. Une des satisfactions des 93 commer- çants de M.V.V. : qu’il n’y ait quasiment plus aucune friche commerciale au centre-ville de Morteau. n

des animations particulières à leurs clients. Nous l’avons fait l’an dernier, avec un grand suc- cès” ajoute la co-présidente.

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centre-ville” note Béa- trice Godard, une des cinq co-présidentes de M.V.V. Après la braderie d’au- tomne qui regroupera une centaine d’expo-

Le même mois, il y aura aussi l’opération octobre rose dans laquelle M.V.V. est très impliquée. Et dans la foulée, les membres de M.V.V. pré-

Un atelier pour réaliser un bouquet de fleurs d’été.

(1) OFFRE SOUMISE À CONDITIONS

sants, les commerçants de M.V.V. enchaîneront dès le mois sui- vant avec leurs désormais très attendues “portes ouvertes”. “Ce sera le 13 octobre. C’est une jour- née particulière où tous les com- merçants adhérents proposent

pareront la fin d’année avec leur animation-phare de l’année pour les fêtes de Noël, autour de la grande patinoire, des chalets et des jeux-concours. Début juillet, sur les bateaux du Saut du Doubs, M.V.V. qui

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Pénurie de bénévoles dans le Haut-Doubs Les Fins L’association Petits Frères des Pauvres existe depuis 1946. Laïque et apolitique, elle accompagne des personnes âgées à domicile ou en structure qui sont dans une situa- tion de précarité ou d’isolement. Elle est présente dans la France entière mais dans le Haut Doubs, l’association peine à trouver des bénévoles.

En bref… l Apprentissage Après plus de 9 mois de dis- cussion, les dispositions per- mettant aux étudiants français de réaliser leur apprentissage dans une entreprise suisse ont été inscrites dans la loi. Cela a été rendu possible grâce à l’adoption d’un amendement du sénateur du Rhône Michel Forissier (L.R.). Annie Gene- vard avait déposé un amen- dement identique à l’Assem- blée nationale pour entériner cette nouvelle opportunité pour de nombreux apprentis fron- taliers. L’article L. 6 222-42 du Code du travail offrait aupa- ravant cette possibilité uni- quement vers les pays appar- tenant à l’Union européen- ne, ce qui excluait la Suisse du dispositif. Concrètement, cela permettra aux jeunes apprentis ayant effectué au moins 6 mois d’apprentissa- ge en France de partir apprendre pendant 1 an en Suisse. l Racontotte Le numéro 109 de La Racon- totte, la revue de nature et tra- ditions comtoises est sorti. Au sommaire notamment, une bel- le étude sur ces bois dont on fait les violons. Nuémro en vente 5€ chez les marchands de journaux.

H ouria Briedj est adjointe de direction au sein des Petits Frères des Pauvres et s’installe en Bourgogne- Franche-Comté en 2016. Elle est immédiatement saisie par les disparités entre les deux anciennes régions autonomes.

accueillir” confie-t-elle. Elle rend des services à l’occasion à une senior esseulée qui sort peu de chez elle, passe lui rendre visite, lui envoie des cartes pos- tales lorsqu’elle est en vacances. “Ce n’est pas toujours simple, mais il faut arrêter de se regar- der le nombril.” L’été dernier, cette senior a même eu l’occasion de partir en vacances grâce à l’association et l’aide d’Angélique Renaud. “C’est une chance pour ces per- sonnes qui n’ont l’argent de rien et puis l’entraide, le partage, ça fait un bien fou.” Plusieurs réunions sont prévues avec le C.C.A.S. ou entre bénévoles d’ici la rentrée, pour faire bouger les choses et motiver des bénévoles à rallier les équipes locales. Pour rejoindre les Petits Frères des Pauvres, rendez-vous sur le site internet : https://www.petits- freresdespauvres.fr n S.F.

première impulsion d’une asso- ciation doit venir de ses béné- voles.” Et pourtant, ce n’est pas faute de chercher des solutions. Sou- tenue par Lilian Messmer, direc- teur territorial des solidarités humaines du Haut-Doubs, elle fait appel au C.C.A.S., passe par

Si en Bourgogne elle peut s’appuyer sur cinq ou six équipes de béné- voles, elle n’en comp- te qu’une seule en Franche-Comté, à Besançon. Son objec- tif est de développer plusieurs cellules de bénévoles pour accom- pagner un maximum de seniors car “malgré

La Carte Blanche aux Associations d’une radio régionale, la Croix-Rou- ge de Valdahon, sans succès. Comment expli- quer cette carence ? Angélique Renaud, bénévole à Morteau évoque le fait que le Haut-Doubs soit une région de passage, fron- talière, dans laquelle

250 personnes prises en charge en Bourgogne, 50 en Franche- Comté.

les disproportions chez les béné- voles, les besoins sont équiva- lents” et pourtant, 250 personnes sont prises en charge en Bour- gogne pour seulement 50 en Franche-Comté. Houria Briedj installe une équipe à Luxeuil puis Montbéliard mais dans le Haut-Doubs, à Morteau puis Pontarlier, rien ne se met en place par manque de bénévoles. Sur les deux secteurs, une seu- le personne s’investit au sein de l’association. Pour Houria Briedj, “c’est un problème car la

“les liens sont parfois compli- qués à mettre en place. Ça a du mal à démarrer, l’association est peu connue” admet-elle. “Les gens ont peur de s’engager alors que les contraintes sont celles que le bénévole se fixe.” Et pourtant, cette bénévole don- ne sans compter, elle a par exemple accueilli deux per- sonnes âgées à partager son der- nier réveillon de Noël. “Je trou- vais ça idiot que certaines per- sonnes soient seules alors que j’ai une maison qui peut

“Je trouvais ça idiot que certaines personnes soient seules alors que j’ai une maison qui peut accueillir” dit Angélique Renaud.

V A L D E M O R T E A U

Morteau Grands travaux à l’école Pergaud Tout sera (quasiment) prêt à la rentrée. L’école sera dotée d’un ascenseur et d’une nouvelle salle de des- sin. D’autres travaux sont prévus à l’avenir.

Morteau Bernard Lambert président !

Les travaux concernant l’as- censeur seront terminés avant l’automne pour un coût d’envi- ron 180 000 euros. Ils succèdent à un chantier de performance énergétique mené sur le bâti- ment avec l’installation d’une nouvelle chaudière. Le gymna- se - voisin - sera de son côté iso- lé et réhabilité indique la mai- rie. “Des investissements régu- liers sont réalisés pour embel- lir nos écoles. Nous avons ins- tallé des tableaux numériques, changé les fenêtres à l’école du centre…Objectif : que nos écoles soient adaptées, connectées, réno- vées” poursuit le premier magis- trat.Les effectifs scolaires sont à la hausse. L’ouverture d’une classe est probable à l’école du centre. Un comptage sera réa- lisé le jour de la rentrée sco- laire. n

B ernard Lambert a été capitaine au centre de secours de Morteau pendant 20 ans avant de rejoindre celui de Pontarlier. Lorsque l’heure de la retraite sonne, “on s’est retrouvé avec quelques anciens et l’idée a ger- mé” confie cet ancien capitaine. Cette association, dont Bernard Lambert est le président, est ouverte sans restriction aux anciens sapeurs-pompiers de la ville de Morteau. L’objectif est Après 43 ans de service pour les sapeurs-pompiers, le capi- taine Bernard Lambert a pris une retraite bien méritée. Mais loin de lui l’idée de tour- ner la page. Avec quelques anciens collègues il décide de monter une association d’anciens sapeurs-pompiers de Morteau, une première dans le secteur.

M orteau investit dans ses écoles. Après la création d’une can- tine scolaire à l’éco- le du centre l’an dernier, la municipalité a profité des vacances d’été pour lancer un important chantier : la mise en accessibilité de l’école élémen- taire Pergaud avec la création d’un ascenseur. L’établissement

accueille 170 enfants en pri- maire et 70 à l’école maternel- le. “Cette mise en accessibilité va permettre aux enfants à mobi- lité réduite de se rendre dans les étages. Nous en avons pro- fité pour réhabiliter une salle de classe, transformée en salle de dessin, et rénové les sani- taires” présente le maire de Mor- teau Cédric Bôle.

L’association des anciens sapeurs-pompiers est présidée par Bernard Lambert.

le repas de la Sainte-Barbe, patronne des sapeurs-pompiers, qui aura lieu cette année le 1 er décembre. L’association s’engage aussi à

temps contribué à la création de liens de jumelage entre Mor- teau et Vöhrenbach, Bernard Lambert souhaite également profiter de cette association pour restaurer l’amitié entre les sapeurs-pompiers mortuaciens et ceux allemands car “depuis une dizaine d’années, les rela- tions sont tombées en désuétu- de” regrette-il. Cette association ambitieuse compte d’ores et déjà une soixan- taine d’adhésions depuis la tenue de l’assemblée constituante le 23 juin dernier. n

de perpétuer les liens d’amitié qui se for- ment au fil des années entre les anciens sapeurs pom- piers à travers des

apporter une aide aux pompiers actifs de la ville pour l’organisa- tion de différentes manifestations com- me un congrès dépar-

L’objectif est de perpétuer les liens d’amitié.

Cédric Bôle présente les

travaux à l’école

réunions annuelles formelles ou plus festives. Bernard Lambert évoque notamment des sorties randonnées, des soirées tarot, des pique-niques mais surtout

temental, mais “sans ingéren- ce” souligne Bernard Lambert. “Ce sera à eux de nous solliciter s’ils en ont l’envie.” Les sapeurs- pompiers de Morteau ayant long-

Pergaud et notamment la création d’un ascenseur.

c e n t r e

T MOR v i l l e

UEA

Nouvelle technologie Vos cours

Publi-information Liberté Fitness et Lib’Fit : un club, plusieurs formules S itués au centre-ville de Morteau, de part et d’autre du rond-point de la Gare, dans des locaux dif- férents, Liberté Fitness et Lib’Fit elles ont accès à un parc de machines de qualité et à des cours en vidéo, de façon illimitée tout au long de la jour- née. En revanche, les abonnés ne peu-

ne forment qu’un seul et même club. Ce qui fait la différence entre Liberté Fitness et Lib’Fit est le niveau de service. En effet, Sébastien Guillien a créé Lib’Fit il y a presque deux ans,

vent pas recevoir les conseils d’un coach. Pour cela, ils doi- vent souscrire à un abonne- ment Liberté Fitness. Au total, les deux clubs pro- posent une surface d’entraî-

1 000 mètres carrés de surface pour s’entraîner.

pour proposer une formule low-cost aux personnes qui veulent pratiquer leur sport favori seuls. Ainsi, chez Lib’Fit,

nement de 1 000 mètres carrés. Quel que soit le forfait, l’accueil se fait à Liber- té Fitness. n

Sébastien Guillien, gérant, et Marion, coach, vous présentent la borne tactile interactive qui permet aux abonnés de choisir un cours en vidéo ou des conseils.

C’ est la rentrée ! Pour vous aider à tenir vos bonnes résolutions de faire du sport, Liberté Fitness inno- ve. Le club de Morteau qui s’appuie déjà sur une équipe de coaches diplômés et attentifs, intègre des nou- velles technologies pour vous per- mettre de travailler votre condition physique d’une façon encore plus souple et adaptée à vos objectifs. Sébas-

tien Guillien, le gérant de la salle, vient d’installer une borne tactile inter- active. “Désormais, en dehors des séances animées par les coaches, les abonnés peuvent sélectionner le cours de leur choix sur la borne tactile. Il sera diffusé en vidéo sur un grand écran dans un espace dédié” annon- ce-t-il. Ainsi, des cours de body pump, de zumba, de body combat, de cross training ou de danse sh’bam sont dis-

ponibles à la demande. “Grâce à cet- te borne tactile, les abonnés peuvent accéder à leur propre programme d’entraînement ainsi qu’à des démons- trations sur la façon d’utiliser les machines” ajoute Sébastien Guillien. Ce nouveau service proposé par Liber- té Fitness vous permet de pratiquer votre activité favorite en toute liber- té. n

V os habitudes changent, Liberté Fitness s’adapte en vous proposant de nou- velles offres commerciales. Désormais, vous pouvez pratiquer votre activité sporti- ve favorite à partir de 19 euros par mois avec le programme “zen”, jusqu’à 49 euros par mois pour le programme “résultat” le plus complet. Ce forfait vous donne en plus accès nouvelles formules Découvrez toutes nos

sur écrans !

Diagnostic Quel est votre état de forme physique ? A vant de se lancer tête bais- sée dans un programme d’entraînement, il est important de savoir où on

à l’espace Lib’Fit ! “La nouveauté de la rentrée est la carte famille. À par- tir du moment où une per- sonne souscrit à un abon- nement à 49 euros, les autres membres de sa

Une offre spéciale famille

famille (conjoint(e) et enfants) peuvent béné- ficier d’un abonnement de seulement 15 euros par mois (par personne), tout en profitant du même niveau de service” annonce Sébas- tien Guillien. Le forfait le moins élevé a été dimensionné pour les professionnels qui ont des contraintes horaires. Ils peuvent ain- si pratiquer un sport dans les meilleures condi- tions à des heures qui leur conviennent. Le point commun entre tous les forfaits propo- sés par Liberté Fitness est qu’ils offrent un suivi personnalisé. n

l’abonné. Ainsi à partir d’un certain nombre de tests, on peut établir un âge physiologique de la personne. Ces données nous permettent de lui établir un programme d’entraîne- ment très précis, de déterminer les points à travailler et d’assurer un suivi” détaille Sébastien Guillien. Au bout de quelques semaines, l’abonné se teste à nouveau avec Check my form et mesure immé- diatement sa progression. Liberté Fitness est la seule salle dans le Val de Morteau à être dotée d’un tel appareil de diagnostic. n

en est physiquement. Afin de vous indiquer les exercices adaptés à votre condition physique de départ, et de vous aider à mettre toutes les chances de votre côté pour progresser, la première étape de votre parcours chez Liberté Fitness est le diagnostic. “Nous sommes équipés maintenant du système Check my form. Il per- met de déterminer de façon précise la condition physique et le stress de

Le studio biking de Lib’Fit est accessible à tous les abonnés du club.

V A L D E M O R T E A U

Le Téléthon aura bien lieu aux Gras Les Gras Les bénévoles sont déjà sur le pont pour relancer une dynamique autour de la célébration du Téléthon en décembre prochain. Le village des Gras se mobilise. La fête aura lieu au cœur du village.

En bref…

l G.T.J. Un film documentaire de 52 minutes consacré à la G.T.J. à pied (Grande traversée du Jura) sera diffusé mardi 28 août à 16 h 45 sur France 5, dans une série consacrée aux plus beaux treks français : le tour du Can- tal, la grande traversée du Mer- cantour, Le G.R. 20 en Cor- se, la Martinique, le Parc Natio- nal des Pyrénées et les Mon- tagnes du Jura. Dans chaque film, le réalisateur marche dans les pas d’un accompagnateur de montagne, spécialiste de sa région, qui fait vivre au télé- spectateur une randonnée de l’intérieur. Replay disponible après la première diffusion. l Préfet Le préfet du Doubs Raphaël Bartolt a fait ses adieux au département vendredi 17 août à l’occasion d’une cérémonie. Arrivé le 10 août 2015 dans le Doubs, il y aura passé trois ans. Il met à un terme à sa car- rière préfectorale après 35 ans de métier. l Cheval Finale du cheval de trait com- tois à Maîche les 7 et 8 sep- tembre. Invité d’honneur cet- te année : l’association des éleveurs de comtois du Mas- sif Central.

C eux qui pensaient que le Téléthon était en train de péricliter sur le Val de Morteau en seront pour leurs frais. Après une version un peu “light” l’an dernier à Grand’Combe-Chate- leu, c’est le village des Gras qui prend le relais cette année (7 et 8 décembre) avec la ferme inten- tion de faire aussi bien que les sur notre intention de faire une version allégée. Mais tout le mon- de s’est rapidement mis d’accord aux Gras pour refaire un vrai Téléthon, avec de nombreuses animations” observe Élisabeth Forgeron, la présidente de l’as- sociation Rosillards 2018 créée pour l’occasion au printemps. Une bonne trentaine de per- sonnes avaient répondu présent lors de la toute première réunion qui a permis de jauger les troupes. Donc “on est parti pour organiser un vrai Téléthon” ajou- te la présidente. Changement de décor pour ce nouveau Téléthon aux Gras dont les deux précédentes éditions avaient eu lieu dans la plaine deux précédentes éditions organisées par les Rosillards en 2003 et en 2010. “Certains se sont en effet posés des questions

des Saules. Cette fois, c’est au centre du village des Gras que battra le cœur du Téléthon, sous un chapiteau de 500 m 2 . “Plus modeste que pour les deux pre- mières éditions car on a bien conscience que le Téléthon ne peut pas revenir à la dimension qu’il avait il y a une dizaine d’années, mais nous mettons tout en œuvre pour dynamiser le vil- teau” note M me Forgeron. Les principaux rendez-vous qui ont fait les grandes heures du Téléthon seront à nouveau au programme, et pour commen- cer la marche aux flambeaux qui emmènera les promeneurs sur les sentiers forestiers entou- rant le village. Le reste du pro- gramme est dans le ton des édi- tions classiques : musique non- stop pendant 30 heures, stands de restauration et de boissons, participation des enfants de l’école communale, épreuves sportives le samedi après-midi, organisation d’une tombola… “On compte d’abord sur la dou- zaine d’associations présentes aux Gras mais aussi sur toutes lage autour de cet évé- nement qui reste un des grands rendez-vous fes- tifs de la fin d’année dans le Val de Mor-

Au centre du village des Gras.

Élisabeth Forgeron préside l’association Rosillards 2018.

miner. La dernière édition du Téléthon organisée aux Gras avait per- mis de récolter 45 000 euros au profit de l’A.F.M. Avec des frais de structure un peu allégés cet- te année et un emplacement au cœur du village, les organisa- teurs pourraient espérer faire aussi bien cette année. “L’ob- jectif, confirmé par l’A.F.M. désor-

celles du Val de Morteau qui d’habitude s’investissent dans le Téléthon” indique la prési- dente. L’objet collector du Téléthon 2018 aux Gras sera un verre à Pontarlier Anis gravé aux cou- leurs de l’événement. Le fil rou- ge de cette édition tournera autour de sapins en bois qu’il faudra progressivement illu-

mais, est bien de dépenser le moins d’argent possible pour pouvoir redonner le plus d’ar- gent possible au profit de la recherche” confirme une prési- dente qui donne rendez-vous dès la rentrée de septembre à toutes les bonnes volontés pour préparer une édition 2018 digne de ce nom. n J.-F.H.

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