Journal C'est à dire 245 - Août 2018

V A L D A H O N - P I E R R E F O N T A I N E

Gardavaud Habitations touche du bois L’entreprise spécialisée dans les maisons à ossatu- re bois est la première en France à obtenir le certi- ficat “Constructeur bois”, gage de qualité et de recon- naissance pour le travail réalisé. Valdahon

D ans le village exposition au centre de Valdahon, chacune des maisons exposées a son nom apposé à la façade. La dernière en date, “Moovement”, habillée des murs de parement en pierres, pour- ra bientôt apposer le sigle C.T.B., pour Cahier technique du bâti- ment, sur l’une de ses faces. Si pour l’acheteur ces trois lettres ne veulent pas dire grand-chose, elles sont pour l’entreprise un gage de “reconnaissance officielle de notre métier spécifique que sont les maisons à ossature bois” pré- sente Samuel Gardavaud, prési- dent de Gardavaud Habitations. L’entreprise s’est vue délivrer fin mai le premier certificat construc- teur bois, par l’Institut Technolo- gique F.C.B.A., Forêt Cellulose Bois construction Ameublement, et le syndicat Français de la construction bois. “C’est un vec- teur de reconnaissance et de valo- risation de notre savoir-faire spé- cifique, la construction bois, pour- suit Samuel Gardavaud. C’est aus- si un outil de management et de progrès pour l’ensemble des équipes mobilisées en continu autour des exigences de la certification et un argument de poids dans la

négociation avec nos assureurs. La certification, délivrée par un orga- nisme tiers, permet à ces derniers de s’assurer de notre compéten- ce, et ainsi de la fiabilité de nos réalisations.” À l’heure où la concurrence dans le domaine de l’habitation fait rage, ce “diplôme” permet à la fir- me créée en 1958 par Claude Gar- davaud de se démarquer. La socié- té familiale composée de 50 sala- riés, d’un bureau d’études, d’un designer, réalise une cinquan- taine d’opérations résidentielles en bois par an, “en Franche-Com- té, dans le Grand Est et en Rhô- ne-Alpes” indique Élise Garda- vaud, la petite-fille du fondateur qui a rejoint l’aventure familia- le il y a quelques mois. Chiffre d’affaires de l’entreprise : 10 mil- lions d’euros par an. Spécialiste de la maison indivi- duelle (en bois) de moyen et haut de gamme, Gardavaud se déve- loppe également depuis quelques années sur le résidentiel collectif avec des immeubles en R + 2 com- me elle le fait actuellement à Val- dahon. De nouvelles entreprises devraient rapidement rejoindre la certification. n E.Ch.

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HON AALD

Élise et Samuel Gardavaud dans le village exposition à Valdahon.

b ibl C ays o ssons et com ust es

Médaille de bronze pour la M.A.R.P.A. Au début de l’été se déroulait la finale du concours culinaire de la Sil- ver Fourchette au Palais d’Iena à Paris. La M.A.R.P.A. “Les Clarines de Bel- levue” s’y était qualifiée sous la conduite de Dominique Briccola, agent d’accompagnement, pour disputer la dernière manche. Pierrefontaine-les-Varans

Cécile Morestin-Cadet et Dominique Briccola portant les trophées de la Silver Fourchette.

C e concours vise à mettre en valeur les presta- tions culinaires des chefs travaillant auprès de seniors, dans différentes struc- tures d’accueil. Après un tirage au sort, Dominique s’est entou- rée de Romain Bondenet, chef à la résidence Domitys de Besan- çon et Lucas Da Silva, appren- ti au lycée Condé de Besançon. Avec un bel esprit d’équipe, ils se sont qualifiés lors des deux précédentes épreuves à Besan- çon puis Bethoncourt avant de disputer la finale à Paris. Le but du jeu ? Réaliser un plat et un dessert sur le thème “Vive l’été !”

en y intégrant un ingrédient secret de la région, le tout dans un budget imparti et un temps maximal de trois heures. L’équipe de Dominique a donc proposé une volaille farcie en

rouge, “comme les bleus à l’Ély- sée” plaisante Dominique. Pour Cécile Morestin-Cadet, res- ponsable de la structure, cette finale parisienne dans un hall à cuisine éphémère se rappro-

croûte de cerfeuil, sui- vie d’un sablé aux pousses de sapin et fruits rouges. Un choix judicieux qui a valu à la brigade haut-doubiste de remporter la troi- sième place du concours.

chait plus d’un “Koh- Lanta de la cuisine” au milieu du bruit, la chaleur et du stress, mais reste une expé- rience inoubliable qui permet de “mettre en lumière la prestation

“Nous avions même un comité de soutien à Bethoncourt.”

Une grande victoire pour la M.A.R.P.A. (Maison d’Accueil et de Résidence pour l’Autonomie), accueillie au Palais sur un tapis

culinaire et la qualité de l’ac- compagnement des structures d’accueil pour seniors.” n S.F.

Dominique Briccola dans ses œuvres.