Journal C'est à dire 245 - Août 2018

V A L D E M O R T E A U

Multiplication des vols illégaux en drones Technologies L’utilisation des drones relève de la législation aérienne complexe et surtout très difficile à faire appliquer, au grand dam des télépilotes professionnels victimes d’une concurrence déloyale et encore peu sanctionnée.

Vous aimez le Gospel ? Vous aimez chanter ? Mais pas tout seul ! Un groupe de Choristes de tout âge vous accueillent avec joie et bonne humeur tous les jeudis à 20h30 à la salle Decrin à Maiche ! Le covoiturage se fait sur Morteau, Belleherbe, Charquemont, dans une bonne ambiance ! La première répétition aura lieu le jeudi 13 septembre. A très vite pour partager un agréable moment musical dans une sympathique association.

L es écarts à la loi aug- mentent forcément avec la multiplication de ces petits aéronefs télépi- lotés qui ouvrent de nouvelles perspectives aux preneurs d’images. Rien à dire quand le particulier survole avec un dro-

ne des zones autorisées et réa- lise des prises de vues à des fins personnelles. Pour en savoir plus, il suffit de se rendre sur le site “géoportail” où sont représen- tées les zones soumises à inter- dictions ou à restrictions pour l’usage, à titre de loisirs, d’aé-

ronefs télépilotés. Tous les espaces urbanisés duVal de Mor- teau : ville, village, hameau appa- raissent en rouge. Il reste néanmoins beaucoup de place pour immortaliser les pay- sages environnants. Sous réser- ve bien sûr de ne pas exploiter ces images à des fins commer- ciales pour le compte d’une socié- té, d’une collectivité ou d’une association. “On rentre là dans le cas des activités particulières” , souligne Laurent Guglielmetti, pilote professionnel basé au Fins qui a créé la société Technifly en 2016. Dès que le drone quit- te le sol, son utilisation relève alors de la législation aérien- ne trop souvent ignorée des par- ticuliers. En plus des agglomé- rations, les interdictions de sur- vol sans autorisation s’étendent aux prisons, bases militaires, aéroports, centrales nucléaires. Sans oublier les vols de nuits… “Les personnes qui enfreignent ces règles ne mesurent pas tou- jours les conséquences de leurs

sonnement et à une amende de plusieurs milliers d’euros, sans oublier la confiscation immé- diate de l’appareil. En pratique, beaucoup passent encore entre les mailles du filet. Laurent Guglielmetti distingue les par- ticuliers qui agissent sans se soucier aucunement de la légis- lation et les sociétés, voire les collectivités, qui utilisent des drones dans le cadre de leurs activités professionnelles. “Quand un télépilote profes- sionnel intervient dans une zone à restriction comme une agglo- mération, il a besoin au préa- lable d’une autorisation pré- fectorale. Sur place, il doit déli- miter un périmètre de sécurité qui correspond à la zone de sur-

vol où personne ne pourra péné- trer.” En deux ans, Laurent Gugliel- metti a plutôt bien développé son entreprise, répondant par exemple aux sollicitations des grands médias nationaux com- me TF1 toujours à la recherche d’images pour illustrer des sujets sur les lacs gelés, la nei- ge, le froid… Il s’insurge aujour- d’hui contre ces sociétés fran- çaises ou suisses qui enfrei- gnent sciemment la loi pour publier des images en toute illé- galité. “On est de plus en plus confronté à cette concurrence déloyale qui peut représenter jusqu’à 60 % du chiffre d’af- faires” déplore-t-il. n F.C.

actes : collision avec un autre aéronef, dégâts matériels, bles- sure en cas de chute du drone sur des personnes, non-respect de la vie privée…” Il cite par exemple ces vidéos prises au centre-ville de Morteau le soir de la finale de la Coupe du mon- de de football. La mise à disposition d’images dans un cadre commercial ou professionnel implique obliga- toirement d’être enregistré com- me pilote de drone profession- nel auprès de la Direction Géné- rale de l’Aviation Civile et à ce titre de respecter la législation spécifique à l’utilisation du dro- ne. Le contrevenant aux règles s’expose à des peines pouvant allant jusqu’à 6 mois d’empri-

Seuls les télépilotes professionnels sont habilités à intervenir en zone soumise à autorisation comme dans les agglomérations.

Morteau

Les commerçants du centre-ville ont la pêche

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L a rentrée est à peine là que les commerçants du centre-ville sont déjà sur le pont. Avant la braderie d’automne du 1 er sep- tembre, ils se sont associés à la manifestation “Visions d’artistes” organisée par la Ville en pro- posant aux artistes amateurs d’exposer leurs œuvres dans les vitrines. “Nous essayons sans cesse de trouver de nouvelles animations pour continuer à fai- re vivre notre commerce de Après un début d’année bien rempli, l’association Morteau Votre Ville pour- suit ses actions à la rentrée. Une dizaine de nouveaux membres sont venus ren- forcer l’effectif. M.V.V. regroupe 93 commerçants.

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gère un budget de quasiment 75 000 euros à l’année, tenait son assemblée générale. L’oc- casion de mesurer les forces en présence et de constater que la motivation est toujours intac- te, avec une dizaine de nouveaux adhérents venus gonfler les rangs de l’association qui se bat au quotidien, “et avec un réseau de bénévoles extraordinaire” , pour que le commerce de centre- ville continue à vivre. Une des satisfactions des 93 commer- çants de M.V.V. : qu’il n’y ait quasiment plus aucune friche commerciale au centre-ville de Morteau. n

des animations particulières à leurs clients. Nous l’avons fait l’an dernier, avec un grand suc- cès” ajoute la co-présidente.

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centre-ville” note Béa- trice Godard, une des cinq co-présidentes de M.V.V. Après la braderie d’au- tomne qui regroupera une centaine d’expo-

Le même mois, il y aura aussi l’opération octobre rose dans laquelle M.V.V. est très impliquée. Et dans la foulée, les membres de M.V.V. pré-

Un atelier pour réaliser un bouquet de fleurs d’été.

(1) OFFRE SOUMISE À CONDITIONS

sants, les commerçants de M.V.V. enchaîneront dès le mois sui- vant avec leurs désormais très attendues “portes ouvertes”. “Ce sera le 13 octobre. C’est une jour- née particulière où tous les com- merçants adhérents proposent

pareront la fin d’année avec leur animation-phare de l’année pour les fêtes de Noël, autour de la grande patinoire, des chalets et des jeux-concours. Début juillet, sur les bateaux du Saut du Doubs, M.V.V. qui

AL Martine S VI Agent général AX 13, rue Fontaine l’épi 25500 Morte A ne au

Tél. 03 81 67 64 00 Fax. 03 81 67 64 01 agence.salvi@axa.fr N° Orias 14 002 762

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