Journal C'est à dire 245 - Août 2018

R E T O U R S U R I N F O

Télé Saugeais, 40 ans, ça se fête

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. S.I.S. recrute des réfugiés

ÉDITORIAL

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C ertains d’entre vous ont peut-être gardé des images (dans leur tête) des émis- sions de Télé Saugeais… Lancée en septembre 1978 par des béné- voles, la télé est allée à la rencontre des habitants en noir et blanc ou en couleur. Des comices, aux fêtes de villages, en passant par les métiers oubliés, pendant des années, ces bénévoles ont balayé tous les sujets de la “République”. Le public a adoré avant que l’ac- tivité locale de production locale ne s’éteigne à la fin des années quatre-vingt-dix. L’association, elle, est toujours vivante. Le 15 septembre, à partir de 14 h 30 à l’abbaye de Montbenoît,

c’est tout un pan de l’histoire du Saugeais qui va réapparaître sur grand écran. “Il y a des dizaines d’heures de directs, d’émissions. Nous ne voulions pas que cela se perde alors nous avons décidé pour les 40 ans de compiler dans un film “les grandes heures de Télé Saugeais” présente Dominique Garing, l’un des piliers de cette aventure. Les projections (gra- tuites) seront suivies en fin de jour- née d’un apéritif. Pour convertir les archives en format numérique, les organisateurs ont dû investir. Au cours de la journée, un livre catalogue sera vendu. Il contient une clé U.S.B. avec 40 minutes de film en bonus. n

I ls sont quatre réfugiés, pour l’instant en C.D.D., à être for- més au métier de maroqui- nier. Ils suivent une forma- tion en vue d’une embauche. Des salariés comme les autres. À une différence près : ils ne manient pas tous les rudiments de notre langue et traînent avec eux un passé sans doute diffi- cile qui leur a valu d’obtenir le statut de réfugiés en France. Depuis juin, quatre réfugiés, trois hommes et une femme, ont inté- gré l’école de formation de S.I.S. en vue de rejoindre d’ici quelques semaines les ateliers s’ils conviennent aux ressources humaines de la société. Ils sont originaires pour deux d’entre eux du Soudan, un du Yémen, et enfin un du Cameroun. Ils ont 31, 29, 28 et 26 ans. On le sait, la firme basée à Avou- drey, Valdahon et bientôt Éta- lans, est à la recherche de main- d’œuvre. Ce sont les services de la préfecture, en lien avec Pôle Emploi, qui ont présenté ces personnes aux ressources

Face au manque de main-d’œuvre, S.I.S. intègre dans son école quatre réfugiés.

Edgar Faure devant la caméra de Télé Saugeais

emballés et s’impliquent. Leurs formatrices ont l’air satisfaites de leur travail et ils ont progressé dans l’apprentissage du français. Eux veulent rester. On fera un bilan à l’issue des 11 semaines” commente le directeur de l’O.F.I.I. Guillaume Germain. Ces salariés sont hébergés dans des familles d’accueil à Valda- hon. Lorsqu’ils auront un emploi stable, peut-être chez S.I.S., ils pourront alors trouver un loge- ment. À ce moment, l’intégra- tion aura alors fonctionné ! n

humaines de l’établissement. “Leur statut de réfugié (différent de demandeur d’asile) leur per- met d’accéder à un emploi pour une durée de 10 ans” précise l’Office de l’Immigration et de l’intégration. Avant de trouver un emploi, ces personnes ont au préalable sui- vi 240 heures de travail et une formation sur les valeurs répu- blicaines et l’Histoire de France. Les premiers retours sont jugés “bons.” “Nous sommes allés leur rendre visite à l’atelier : ils sont

(capture d’écran).

Dimanche 15 septembre, projection “Les Grandes heures de Télé Saugeais” à partir de 14 h 30 à l’abbaye de Montbenoît

Synode du diocèse, rapport d’étape

D epuis son lancement en décembre dernier, près de 6 000 personnes ont participé de près ou de loin au synode voulu par l’archevêque de Besançon Jean-Luc Bouille- ret, cette démarche collective au cours de laquelle chacun avait la possibilité de s’exprimer pour donner son avis sur les orien- tations futures de l’Église. Dans les paroisses, mais aussi dans les prisons, les maisons de retrai- te, catholiques, et également orthodoxes, juifs, musulmans et même non-croyants se sont manifestés. Au total, près de 6 000 personnes donc, qui ont apporté plus de 10 000 idées, recueillies par 880 équipes syno- dales, que le secrétaire géné- ral Stéphane Bobillier et ses équipes sont en train de décor-

tiquer. “Parmi les sujets qui reviennent le plus souvent, il y a la manière dont on célèbre les messes le dimanche. Les gens souhaiteraient souvent voir des messes plus dynamiques, que les enfants prennent plus de pla- ce également” note M. Bobillier. La prochaine étape de ce syno- de sera la réunion des équipes les 6 et 7 octobre prochains au foyer de la Roche d’Or à Besan- çon. “L’idée de ce synode est de réécrire l’Église pour au moins les 10 prochaines années.” Cet- te longue période de consulta- tion s’achèvera par une fête de promulgation des actes du syno- de le 6 octobre 2019 à Micro- polis. En espérant que ces deux ans de démocratie participative permettront d’apporter un souffle nouveau. n

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est édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser.

Stéphane Bobillier, secrétaire général du synode, et Anne-Lise David, res- ponsable de la communi- cation du Diocèse.

Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Août 2018 Crédits photos : C’est à dire, P. Bruot, L. Georges C.D. 25, F. Feret, M.V.V., Ville de Maîche, Ville de Morteau . Ont collaboré : Sarah Francesconi, Sarah George. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner.

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