Journal C'est à dire 245 - Août 2018

É C O N O M I E

Morteau L’opération Bâtiment Barostar est terminée Démarrée en 2011 par le rachat de l’ancienne usine de baromètres par la mairie de Morteau, l’opération de reconversion a été menée à son terme avec la vente récente des derniers espaces disponibles.

mis de réorganiser notre atelier d’usinage” observe Christophe Fraichot, le gérant associé de Vibratech. Quatre sociétés se partagent aujourd’hui la totalité des sur- faces. Vibratech, la plus impor- tante en termes d’occupation, la société du béton de Morteau (S.B.M.) qui y a ses locaux admi- nistratifs, Joué Club qui y dis- pose d’un espace de stockage et la société Multipolissage qui occupe près d’un quart du bâti- ment. “Tout a été cédé, l’opéra- tion de reconversion est termi- née depuis cette année” se féli- cite le maire de Morteau Cédric Bôle pour qui cette reconver- sion trouve toute sa place dans une zone économique dédiée à la précision qui s’étend jusqu’au site Plastivaloire. Dans cette même logique, face au bâtiment Barostar, la Ville

L’ex- bâtiment Barostar est désormais occupé à 100 % par quatre entreprises.

L’ ancienne usine de baromètres qui a fait les beaux jours de l’in- dustrie mortuacienne sur la zone d’activités de la rue du Bief à Morteau a terminé sa mutation. Les derniers espaces encore vacants viennent d’être vendus à l’entreprise Vibrate- ch qui poursuit son dévelop- pement, employant désormais

23 salariés. Cette dernière, spé- cialisée dans les systèmes de distribution de pièces par bols vibrants, occupe d’ailleurs les deux tiers des 2 900 m 2 de sur- face du bâtiment. “Depuis la création de l’entreprise en 2004, nous sommes en croissance constante. Nous avions besoin de place supplémentaire. Ces nouvelles surfaces nous ont per-

vient d’ailleurs de se porter loca- taire de l’ex-bâtiment d’Euro- polissage dans lequel le G.R.E.T.A. du Haut-Doubs s’ap- prête à lancer une formation de polissage. n J.-F.H.

V.T.T. Une manche

de coupe du Monde en 2023 à Métabief ? Métabief va-t-elle retrouver un événement V.T.T. digne de ce nom, trente ans après avoir créé l’événement en accueillant les championnats du monde de la discipli- ne ? C’est en tout cas le souhait d’un club, le V.T.T. Mont d’Or Open D.H.I.

U n dossier vient d’être déposé pour accueillir dans un premier temps deux coupes de France en 2019 et 2020. L’association s’est éga- lement positionnée pour orga- niser le championnat de Fran- ce de descente 2021, passage nécessaire pour prétendre accueillir en 2023 une manche de coupe du Monde ! “Ce serait un clin d’œil de l’histoire mais il faut encore obtenir l’accord de deux collectivités : la Région et le Département. Il faudra également développer des com- pétences en interne et recru- ter des personnes qui désirent s’investir” indique Clovis Chau- velot, membre de l’association et responsable de l’antenne “descente”. Structuré, fort d’une soixan- taine d’enfants pour son éco- le V.T.T., le club a déjà prou- vé ses qualités en matière d’or- ganisation en 2015 et 2016 puis cette année avec la mise en pla- ce d’une course de V.T.T. élec- triques. Pile 25 ans après, certains n’ont pas oublié ce formidable évé- nement que furent les Mon- diaux de V.T.T. en 1993 à Méta- bief. Gaby Maire, cheville

ouvrière de l’organisation, est de ceux-là. Cette image de la piste de la Berche noire de mon- de, Gaby Maire et son épouse Patricia ne l’ont pas oubliée. Ils ne sont pas les seuls. Dans son chalet situé non loin des pistes, l’ancien maire de Méta- bief (de 1977 à 1989) a accep- té, 25 ans après, de rouvrir les archives de septembre 1993. À l’époque, personne ne s’at- tendait à un tel raz-de-marée. Le vélo tout-terrain, sport importé des États-Unis, était encore confidentiel. À Méta- bief, il a écrit ses lettres de noblesse : “En l’espace d’une semaine, nous avons accueilli 250 000 spectateurs dont 135 000 le week-end pour l’épreuve de descente. Nous avions organisé un système de parkings et de navettes. Il y avait des voitures stationnées depuis la R.N. 57 jusqu’à l’en- trée de Métabief ! Nous nous sommes retrouvés dans un uni- vers qui nous dépassait mais j’étais rempli d’orgueil pour mon village. Je me disais : si les anciens voyaient ça !” se souvient Gaby Maire, toujours autant passionné et amoureux de “son” village. n

Photo souvenir de 1993 où 125 000 personnes (sur un week-end) se sont massées au bord de la piste de descente.

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