Journal C'est à dire 242 - Avril 2018

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23 avril 2018 N° 242

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Dégradations au Bas-de-la-Chaux. Les caravanes des gens du voyage restées quelques jours sur la zone du Bas-de-la-Chaux au Bélieu lais- seront un souvenir nauséabond et un sentiment d’im- puissance au maire et aux entreprises locales. (page 4) Grève de la faim aux Fins. Sébastien L., un habitant des Fins, a fait la grève de la faim pour qu’on lui reconnaisse le droit de faire un test de paternité dans le conflit qui l’oppose à son ex-compagne. Combat. (page 7) Le bestiaire de Gérard Mourey. La famille de Gérard Mourey, de Noël-Cerneux, vient de faire don de l’incroyable collection de 800 ani- maux naturalisés réunis par cet ex-préparateur en pharmacie amoureux de la nature. (page 15) Internat du Russey, clap de fin. Une page d’histoire de 122 ans se referme au Russey avec la fermeture prochaine du fameux “pensionnat des frères”. (page 34)

(Le dossier en pages 19 à 30)

(photo J. Varlet)

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R E T O U R S U R I N F O

Le nombre d’oiseaux divisé par deux dans le Haut-Doubs

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Les pêcheurs se reconvertissent en éboueurs

ÉDITORIAL

Plaie Q u’est-ce qu’un bon journa- liste ? Ah, cent fois cette question nous nous la posons, à chaque article, chaque interview, chaque reportage que nous réalisons. Une partie de la réponse est soudain réapparue au soir de la dernière interview télévisée du président Macron le 15 avril. Et c’est un maître du genre, le Français Albert Londres (qui a justement donné son nom au plus prestigieux prix récom- pensant les meilleurs journalistes francophones), que l’on repen- se alors en voyant les tentatives de manipulation d’Edwy Plenel qui en son temps a affûté ses armes journalistiques dans la contestation étudiante, et de son confrère Jean-Jacques Bourdin passé maître en poujadisme de comptoir. Albert Londres défi- nissait ainsi l’idéal de notre pro- fession de journaliste : “Je demeu- re convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie.” Ne pas faire plaisir, non plus de faire du tort… C’est toute la nuance qui a malheureusement échappé à ces deux confrères Plenel et Bourdin devant un président de la Répu- blique éberlué se croyant plus devant un prétoire face à des pro- cureurs que répondant à des jour- nalistes présents pour éclairer le public sur les sujets ô combien stratégiques de notre monde actuel. Au lieu de cela, l’exerci- ce biaisé par l’orientation tantôt gauchisante tantôt démagogue des deux intervieweurs s’est résu- mé à un démontage en règle plu- tôt qu’à un exercice de pédago- gie, d’autant plus nécessaire que les sujets traités étaient fonda- mentaux. Si l’époque a changé depuis Albert Londres, il est tou- jours utile de se rappeler sans cesse que les journalistes ne sont pas plus dans leur rôle quand ils passent la brosse à reluire que quand ils agissent au Kärcher sans états d’âme et surtout sans rechercher la nuance et sans le souci de faire œuvre de péda- gogie. Il est bien logique, avec ce genre de spectacle, que notre profession reste l’une des plus décriées par nos concitoyens. n Jean-François Hauser est édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Avril 2018. Crédits photos : C’est à dire, C.D. 25, J.N.S., Montres Herbelin, J. Varlet, J.C.-S., Ville de Morteau. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner.

Cet autre schéma très explicite montre les dégâts provoqués sur la faune sauvage, pas que les oiseaux, par l’uniformisa- tion des territoires.

S ans cette action, que serait la rivière ? Un dépotoir sans doute. Chaque année, les pêcheurs de la Gau- le mortuacienne se réunissent pour nettoyer les berges du Doubs. Le rendez-vous était fixé cette année le 7 avril au stade de foot de Morteau, un rendez- vous parrainé par l’enseigne Intermarché. Pendant une jour- née, les passionnés ont troqué leur canne pour un sac-poubelle. Une cinquantaine de personnes sensible à cette action de net- toyage a participé à la collecte. “500 kg de détritus allant du simple papier en passant par un nombre incroyable de bouteilles en plastique, canettes, jusqu’à des pneus en grande quantité, batterie d’une voiture - et là, on ne peut pas dire que ce sont les dernières crues qui l’ont appor- té -, un cadavre d’animal et

I l n’y a pas que Grand Tétras, le lynx, la grenouille rousse ou le crapaud sonneur à ventre jaune qui soient menacés de dis- parition dans le Haut-Doubs où la gent ailée a aussi perdu de sa diversité. Un travail de synthèse menée par les ornithologues de la réserve du lac de Remoray sur les oiseaux hivernants dans le Haut-Doubs met en évidence une tendance générale de l’évolution du peuplement d’oiseaux sur ce joyau lacustre depuis 1996. Il y a 20 ans, environ 450 oiseaux séjournaient sur le lac entre novembre et mars. Ils sont aujour-

d’hui environ 200 seulement. Cet- te diminution significative de - 54 %, tranche avec la tendance régionale à la hausse mesurée par la L.P.O. (Ligue de protec- tion des oiseaux) de Franche- Comté depuis 1996. Les ges- tionnaires de cette réserve éco- logique du Haut-Doubs s’inter- rogent pour trouver des expli- cations plausibles. Les ressources alimentaires de nos lacs ne sont- elles plus suffisantes pour accueillir les oiseaux d’eau ou bien les oiseaux se répartissent différemment sur les sites d’hi- vernage de Franche-Comté ? n

Les pêcheurs réunis pour le nettoyage le 7 avril.

autres déchets improbables ont été ramassés” présente le pré- sident de la Gaule Mortuacien- ne Philippe Grosso. Une gout- te d’eau face à l’immensité qu’il reste à accomplir. Et d’ajouter : “Quel constat navrant d’être obli- gé de rééditer ce nettoyage tous les ans et constater qu’il y a tou-

jours autant à ramasser !” Les rives du Doubs aux abords de Morteau ont retrouvé (un peu) de propreté. Jusqu’à quand ? Rappelons que l’association gère 10 km de rivière en première catégorie et 7,2 km en 2 ème caté- gorie, de la confluence du Doubs avec le Cornabey au trou du Nazou près de Villers-le-Lac. n

Les bisons de Damprichard ont un nouveau guide

I ls sont devenus la coqueluche du plateau. Les bisons du Sachuron à Damprichard, élevés par Jean Guillaume ont un nouvel éleveur. L’ancien agriculteur qui avait reconverti son exploitation de montbéliardes pour ses animaux du grand nord canadien a en effet fait valoir ses droits à la retrai-

te. Il a développé un concept basé sur la vente de viande et des animations touristiques. David Rey (44 ans), originaire de Grenoble, tom- bé amoureux de cette espèce après un stage dans une exploitation de Haute-Saône reprend l’acti- vité de son prédécesseur. “Je vais même tenter de développer l’accueil touristique avec les nuits sous tipi et plus tard, je projette de créer des cabanes dans les arbres dans le parc” explique le nouvel éleveur. Jean Guillaume lui donne encore quelques conseils notamment au niveau du troupeau. Ils seront les bienvenus : d’ici quelques jours, ce sont en effet 49 bisonneaux qui devraient pointer le bout de leur nez ! n

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V A L D E M O R T E A U

Gens du voyage : de nouvelles dégradations au Bas-de-la-Chaux Le Bélieu

Les caravanes arrivées fin mars sur la zone d’ac- tivité laisseront un souvenir nauséabond de leur passage comme le déplorent le maire du Bélieu et l’entreprise Pfahrer impactée par les nuisances. Sentiment d’impuissance.

L e phénomène n’est pas nouveau mais tend à s’amplifier d’année en année avec la multi- plication d’incivilités de toutes sortes. Probablement le fait d’une minorité qui jette l’op- probre sur toute la communauté des gens du voyage. Le 31 mars, trois caravanes et sept camping- cars s’installent sans prévenir

dement et l’arrêté leur a été noti- fié le mardi par les gendarmes. Ils ont quitté les lieux le jeudi 5 avril au matin” , rappelle Jean- Noël Cuenot, le maire du Bélieu. L’élu ne se réjouit guère de cet- te procédure qu’il juge trop longue et qui a souvent pour effet de repousser le problème chez le voisin. Ce qui le déran- ge davantage encore, c’est le com-

et illégalement sur la zone du Bas-de-la- Chaux près de l’en- treprise Pfahrer. Fidèles à leur habitu- de, ils se connectent

portement totalement irrespectueux du grou- pe : casse du coffret élec- trique, blocage d’une des entrées de chez Pfahrer, sans oublier les

“C’est carrément de la provocation.”

sur une borne incendie pour l’eau et ne prennent même pas le temps d’ouvrir le coffret élec- trique qu’ils défoncent pour pro- céder à un branchement sau- vage. “Sitôt averti de leur pré- sence, j’ai contacté la sous-pré- fecture et la gendarmerie. Ils ont été très réactifs. J’ai pu engager la procédure d’expulsion rapi-

déjections naturelles un peu par- tout… “Ils auraient pu ouvrir le coffret sans le casser. Ils ont tout laissé sur place. Ils n’ont aucun respect, même si paradoxalement ils se montrent polis et bien éle- vés avec le maire” , admet Jean- Noël Cuenot. Connaissant parfaitement leurs droits, oubliant souvent leurs devoirs, certaines communau- tés intentent même un recours contre l’État, ce qui leur permet de gagner 48 heures avant de déménager. Porter plainte ne sert pas à grand-chose sachant que les fautifs sont rarement pris en flagrant délit. Le ressenti relationnel est plus nuancé au sein de l’entreprise Pfahrer. “L’été, on a des gens du voyage différents avec qui on parvient à cohabiter de façon correcte. Mais là, on est monté d’un ton dans l’incivilité. Ils ont transformé les abords de l’en- treprise en toilettes publiques. Un accès aux semi-remorques était aussi bouché, ce qui a com- pliqué les livraisons. Pour moi, c’est carrément de la provoca- tion. On n’a rien contre les gens du voyage quand ils respectent les lieux mais là, il fallait voir les souillures” , déplore Natha- lie Roy, commerciale chez Pfah- rer. Le directeur Bruno Pigney est tout aussi dégoûté. “C’est inadmissible. On a sollicité le maire qui a engagé la procédu-

“Ils n’ont même pas pris le temps d’ouvrir le coffret électrique”, déplore Jean-Noël Cuenot, le maire du Bélieu (photos J.C.-S.).

Le petit groupe de gens du voyage est parti en laissant tout sur place même si, il faut le reconnaître, tout était rassemblé au même endroit de façon plutôt propre.

re mais c’est tellement long. On a beau appeler les gendarmes, on est condamné à subir leurs excès. Jusqu’à présent, l’entre- prise n’était pas clôturée. Avec ce qui s’est passé, on se pose for- cément des questions. Je ressens cela comme une intrusion qui peut se reproduire à tout

moment. Personnellement, je ne les ai pas trouvés agréables ni bien élevés. Les enfants courent partout au milieu des camions qui circulent. En tant qu’en- treprise, on a des contraintes énormes et eux semblent intou- chables. On est dans une logique de banalisation des faits.” Du côté de la communauté de communes du Val de Morteau en charge du nettoyage, le ras- le-bol est patent. “C’est vraiment difficile de gérer ces personnes qui ne respectent rien. Ce net- toyage, c’est une histoire de 800 à 1 000 euros” , déplore Jean- Marie Binétruy, le président de la com’com. Avec son bureau installé sur la zone du Bas-de- la-Chaux, Jacqueline Cuenot- Stadler, élue mortuacienne et conseillère départementale par- tage le constat tout en espérant que la révision en cours du sché- ma d’accueil des gens du voya- ge géré par l’État et le Dépar- tement puisse apporter, peut- être, des solutions plus adap- tées par rapport aux besoins. n F.C.

Les détritus se sont amoncelés.

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V A L D E M O R T E A U

Morteau Encore un an de travaux pour la salle socio-culturelle

À la fin du printemps 2019 doit ouvrir un outil très attendu par les Mortuaciens. Cette salle socio-cul- turelle multifonctions remplacera l’actuelle salle des fêtes devenue obsolète. Visite de chantier.

nies, etc.) ou des événements culturels (Téléthon, anniver- saires de jumelages, etc.). “Cet espace sera également configu- ré en salle de spectacle d’une capacité de 350 places assises ou 1 200 places debout. Cela nous permettra notamment d’accueillir des concerts ou des spectacles qu’on ne peut pas accueillir au théâtre faute de places suffi- santes” note Daniel Gaume, adjoint mortuacien chargé des travaux. “On a d’ailleurs déjà des demandes pour des concerts !” Le chantier, qui a démarré en septembre dernier suit son cours.

M ême si cet immense chantier est loin d’être terminé, on se fait déjà une bel- le idée de ce que sera la nou- velle salle socio-culturelle de Morteau en cours de construc- tion dans le secteur de la gare. Ce nouvel équipement s’éten- dra au total sur 1 000 m 2 , avec la partie existante (l’ancienne

halle ferroviaire) à laquelle a été adjoint un nouveau bâtiment à toiture plate. Mais il faudra encore patienter un an avant de pouvoir fouler le parquet de cet- te future salle municipale qui servira aussi bien à accueillir les événements associatifs du type banquet des classes ou des Rois que des rassemblements familiaux (mariages, cérémo-

“Les poutres de l’ancienne halle ferroviaire ont été conservées” montre Daniel Gaume, l’adjoint chargé des travaux.

municipale se fera côté parking des frontaliers. C’est la raison pour laquelle la mairie a deman- dé à la S.N.C.F. de pouvoir créer à moyen terme un passage à niveau depuis le champ de foire, pour suppri- mer celui situé vers la Serac, peu pratique. “Ces travaux se feraient dans le cadre plus glo- bal du réaménagement complet de ce quartier de la gare où il y aura également de l’habitat à terme.” Le coût global du chantier de cette salle socio-culturelle est de 2,580 millions d’euros hors taxes, subventionnés à hauteur

d’1,535 million par l’État, le Département et la Région. Il res- te environ 1 million à la charge de la commune, sur les budgets 2018 et 2019 de la Ville. Reste une inconnue : comment sera baptisé ce futur lieu de ren- dez-vous des Mortuaciens ? La Loco, Le Tacot, ou tout autre nom lié à un personnage illustre de la ville ? Les suggestions sont ouvertes et “tout le monde peut faire ses propositions en envoyant un message en mairie. Le conseil municipal décidera quel nom sera retenu d’ici l’été” note l’ad- joint aux travaux. n

Seuls les murs de la halle et la charpente ont été conservés. La toiture est en cours de réfec- tion et la nouvelle partie à toit plat a déjà été construite sur le

côté de la halle. Cette partie neuve abritera les cuisines, les ves- tiaires, les sanitaires et un bar, ainsi qu’une salle de répétition à accès indépendant. “Les épisodes neigeux à répé-

Un nouveau passage à niveau sur

Cette future salle socio- culturelle prendra place dans un quartier de la gare promis à une totale recon- figuration.

le champ de foire ?

tition de cet hiver ont quelque peu ralenti les travaux mais la fin du chantier est toujours pré- vue au premier semestre 2019, avant l’été.” L’accès principal à cette salle

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V A L D E M O R T E A U

11 jours en grève de la faim pour savoir si c’est lui le père Les Fins Séparé depuis août de son ex-compagne avec qui il a vécu 3 ans, l’homme pense être le père de l’en- fant né en avril. Il évoque un vide juridique. La mère fait valoir ses droits.

En bref… l Vide-greniers >3$611<986;>5=>3<> 2= ):<;. 5=>*68:=>54>2<:58> =: 2<8/>3= 62870>5$ ;82<786;>6:)<;89=. :1622=>1+< 4=><;;0=/>4; (85=.):=;8=:9>&>3$=!70:8=4:>94:>3< -3<1=>54>(833<)=,> ;91:8-786;9><4 "# # # # , l Rencontrade '<> 2= =;16;7:<5=/>* 7=>54 1+=28;>5=9>:=;16;7:=9>*:<;16. 94899=> =;7:=> %6:7=<4> =7> '< +<4!.5=. 6;59/>9=>-:0-<:=, '<>2<;8*=97<786;><4:<>38=4>3= 582<;1+=> " 48;/>&>-8=5>64>& (036/>=;>):64-=>64>=;>9636,> <:. 164:9> <38909/>;<(=77=9>5=>7:<;9. -6:7/>(8987=>5=>2490=9/>26;4. 2=;79>=7>987=9/>(=;7=>5=> 689. 96;9>=7>:=-<9,>'=>1 4:>5=>3< * 7=>9=>9874=:<>1=77=><;;0=><4! :=;=79,> ,1+=28;5=9:=;. 16;7:=9,6:) l Michel Hollard =;5:=58> 2<8>&> " +=4:=9>=; -:09=;1=>5$ ); 9> 633<:5. :4. ;=3849/>-=787=>*833=>5=>%81+=3> 63. 3<:5/>=7>2<:58> 2<8>&> " +=4:=9 =;>-:09=;1=>5=> =:;<:5> 4833=7/ +8976:8=;/>9=:<>-:6 =70><4>18;0. 2<> 7<3<;7=>5=>%6:7=<4>3=>*832 '$+622=> 48><>9<4(0>'6;5:=9 5<;9>3=>1<5:=>5=9>1622026. :<786;9>54> 2<8,> =>*832>*<87 :0*0:=;1=>&>%81+=3> 633<:5/>4; 833497:=>:09897<;7>5=>%6;73= 6;, '=9>5=4!>90<;1=9>96;7>):<7487=9,

L es histoires d’un père n’assumant pas la venue d’un nouveau- né, il en existe à la pelle. Celle d’un hom- me réclamant ce rôle, c’est plus original. Voilà en résumé l’his- toire de cet ex-habitant des Fins venus poser sa tente durant 11 jours - du dimanche 9 au mer- credi 18 avril - devant l’habi- tation de son ex-compagne. Sébastien L. a mené une grève de la faim pour connaître l’iden- tité du père après que son ex- compagne a donné naissance à un enfant ce mois-ci. Au-delà du récit d’un homme et d’une femme qui vécurent trois ans ensemble avant de se séparer

Sébastien a stop- pé sa grève de la faim le 18 avril mais ne sait tou- jours pas s’il est le père ou pas de l’enfant de son ex-compagne.

dans ce genre d’affaires : “Dois- je attendre au minimum un an et demi pour que la justice se prononce ? Si je suis le père, je ne verrai pas mon fils faire ses premières dents, marcher. Il y a deux solutions : soit l’enfant est de moi et j’assumerai mon rôle de père en bonne intelli- gence, soit il n’est pas de moi et je fais mes bagages !” déclare l’homme qui dit avoir eu recours à cette solution par la force des choses. “Je préfère vivre avec

phie.” Au fil des jours, le doute s’installe. Sébastien compte et recompte. Il veut savoir : “Une vie n’est pas la même selon si vous êtes père ou pas.” Jointe au téléphone, la maman se dit fatiguée et pense qu’il mène cette action pour nuire à sa réputation. Elle explique “que son ex-compagnon peut enta- mer une procédure légale.” Ce qui n’est pas entendable pour Sébastien sachant que le juge des référés ne peut être saisi

des regrets qu’avec des remords. Je retiens qu’en France, une maman peut priver un papa de son enfant” dit-il. Il a replié ses bagages mercre- di 18 avril, amoindri par onze jours de grève de la faim. Le maire, les gendarmes, étaient venus le voir. Des amis et col- lègues l’ont soutenu. Il va enta- mer une procédure légale qui risque de durer plusieurs mois. n E.Ch.

cé notre rupture alors que le mariage était prévu le 26 août, trois semaines plus tard. J’ai tourné la page, je suis reparti vivre à Besançon jusqu’à ce que

le 31 juillet 2017 à trois semaines d’un mariage prévu aux Fins, se noue une affaire atypique. Cel- le d’un homme qui

j’apprenne par un ami en décembre qu’elle était enceinte. Je l’ai appelé car les dates collent. Mais elle m’a tout de suite dit qu’il

“Dois-je attendre un an et demi ?”

pense être le père. Celle d’une femme qui se dit certaine qu’il n’est pas de lui. “Elle m’a annon-

n’était pas de moi et qu’elle me fournirait une preuve médica- le. C’était une simple échogra-

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V A L D E M O R T E A U

Pour éviter les reproches, l’Âge d’Or fixe les projets à l’avance Morteau L’association apporte une aide matérielle et morale aux personnes âgées et malades de l’hôpital et de l’E.P.H.A.D. Une minorité de bénévoles a décrié le financement de certains projets. Le conseil d’administration répond.

L es membres du conseil d’administration ont voulu “bien faire” en aidant financièrement l’hôpital de Morteau dans le cadre de la semaine du goût. C’était un moyen d’améliorer le quotidien des patients en leur offrant des plats concoctés par un chef et aider l’hôpital dont les budgets sont contraints à acheter de “meilleurs” produits. Cela leur a été reproché par une minorité de bénévoles de l’as- sociation Âge d’Or. Idem pour le financement des bacs à fleurs censés embellir la devanture de l’hôpital, qui, au goût de quelques-uns ne ferait pas par- tie des missions de l’association. Fausse polémique ? Sans dou- te, quand on connaît le travail abattu par les bénévoles de cet- te association créée il y a 13 ans. Certains d’entre eux se seraient mis à l’écart et ont quitté le navi- re. “Je n’ai reçu aucune démis- sion” coupe d’entrée André Bono,

le président. L’Âge d’Or est une machine bien huilée qui ne vit d’aucune subvention. 50 béné- voles, quasiment quotidienne- ment, se relaient dans le local situé à l’entrée de l’hôpital où ils collectent des papiers et jour- naux apportés par les habitants du Val, et les conditionnent. Les tonnages sont ensuite vendus. L’intégralité de ces bénéfices récoltés sont reversés pour favo- riser des actions au sein de l’E.H.P.A.D. de Morteau. Chaque année, leur travail apporte en moyenne 7 000 euros. “Nous ne pourrions pas proposer un pro- gramme d’animations aussi riche et diversifié sans leur présence. L’Âge d’Or a par exemple contri- bué au financement d’un mini- bus qui permet d’organiser des sorties. 45 ont eu lieu en 2017. D’autres projets sont en cours comme la mise en place d’un petit magasin pour les résidents afin de leur permettre d’acheter des produits de première nécéssité”

explique la directrice de l’éta- blissement Delphine Uring. Pour éviter les incompréhen- sions à l’avenir, le nouveau conseil d’administration élu le 6 avril dernier a décidé d’ins- crire dans le marbre les futurs projets qu’il soutiendra. “Nous allons par exemple financer l’achat de quatre fauteuils pour l’unité Alzheimer. Ils permettent de calmer les personnes atteintes de cette maladie. En 2019, nous projetons d’acheter des tablettes informatiques” annonce le pré- sident. Pour Jean-Claude Vuez, membre du conseil d’adminis- tration, “l’Âge d’Or est un tout qui contribue - modestement - au mieux vivre. C’est aussi une association qui fait connaître l’établissement. Nous prouvons notre attachement à cette struc- ture” rappelle-t-il, à l’heure où d’autres établissements médicaux ont fermé leurs portes en Franche-Comté. n E.Ch.

La livraison des papiers et journaux se fait dans un bâtiment à l’entrée de l’hôpital de Morteau par l’association “Âge d’Or”.

Environnement

Seul un tiers des eaux de notre région sont en bon état

L’Agence de l’eau Rhône-Méditerrannée-Corse a présenté un bilan mitigé sur la qualité de nos cours d’eau, encore trop pollués, artificiali- sés et cloisonnés. Mais il y a du mieux.

seules en cause dans la dégra- dation. L’artificialisation et les barrages perturbent aussi le fonctionnement. “Renaturer les cours d’eau est essentiel pour une prévention des inondations plus efficace et moins coûteu- se et pour favoriser le retour de la biodiversité. C’est l’un de nos axes de travail avec des cen- taines de kilomètres de cours d’eau restaurés depuis 2013.” Les prélèvements d’eau trop importants constituent un autre problème pour 26 % des rivières en région. Avec une situation qui pourrait encore s’aggra- ver avec le changement clima- tique. Le Haut-Doubs est notamment préoccupé par de faibles ressources en eau. Quant aux nappes souterraines, des démarches de reconquête de la qualité sont programmées sur 111 captages prioritaires pour l’alimentation en eau potable, pour y limiter la pré- sence de pesticides et de nitrates. Neuf sources sont concernées dans le Doubs dont celle de Vaire-Arcier qui ali- mente Besançon (voir notre article en page 28), ainsi qu’Is- sans, Abbans-Dessous, Mance- nans, Luxiol, Mathay, Cade- mène et deux points à Hyé- mondans. La plupart des plans d’action sont engagés. Seuls trois sont en attente, un d’ici la fin 2018 et deux autres d’ici 2021 dans le cadre du nouveau schéma directeur d’aménage- ment et de gestion des eaux 2016-2021. “La surveillance est décuplée” , rassure le directeur général de l’Agence de l’eau R.M.C., Lau- rent Roy, qui veut en finir avec l’idée que l’eau est plus polluée qu’hier. “C’est vrai que certains secteurs sont dégradés mais c’est aussi mieux surveillé. 1 125 paramètres sont aujourd’hui mesurés contre 25 en 1990 et on est passé de 18 000 analyses annuelles à 4,5 millions sur le bassin.” n

O n part de loin, ce qui explique les résultats en demi-teinte com- parés au reste du bas- sin. Là où la Corse et les Alpes tirent vers le haut leur terri- toire respectif, la Saône, l’Ognon et le Doubs amont impactent inversement le bilan. Ainsi, seules 33 % de nos rivières sont en bon état écologique contre un peu plus de la moitié sur le bassin, et 78 % de nos nappes souterraines sont jugées cor- rectes contre 80 % pour l’en- semble du bassin. En cause notamment, la pollu- tion par les pesticides, qui res- tent les substances toxiques les plus présentes dans les eaux (glyphosate et son métabolite l’A.M.P.A. en tête), bien qu’ayant chuté de moitié ces 10 dernières années. Les polluants domes-

tiques et organiques ont éga- lement diminué grâce à l’ins- tallation de stations d’épura- tion performantes et la mise en place de normes de rejets, accompagnée d’actions collec- tives avec les entreprises situées sur les secteurs à enjeux, dont le Haut-Doubs fait partie. Dix opérations ont ainsi été lancées depuis 2007 en région, “ comme Limitox en 2016 sur le Doubs et le Dessoubre, avec la Com- munauté de communes du Val de Morteau notamment” , pré- cise le directeur régional par intérim de l’Agence de l’eau Rhô- ne Méditerranée Corse (R.M.C.), Christophe Eggenschwiller. Résultat : en 10 ans, les niveaux de contamination par métaux lourds (chrome, nickel, zinc…) ont été divisés par quatre. Mais les pollutions ne sont pas

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Christophe Eggenschwiller rappelle qu’une application “Qualité rivière” permet de connaître l’état des eaux près de chez soi depuis son smartphone.

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V A L D E M O R T E A U

Un catamaran, dernier né des chantiers navals Michel Villers-le-Lac Trop petit, le premier bateau promenade du lac Saint-Point va laisser place à une embarcation de 75 places plus spacieuse en cours de finition au chantier naval franco-suisse à Villers-le-Lac.

M is à l’eau pour la première fois en juin 2016, le P’tit Saint-Point avait quitté le Haut-Doubs en octobre dernier pour aller naviguer sur la Moselle. “On a eu raison, je pense, de commencer par un bateau de 24 places mais on arri- vait très vite à saturation. Cela devenait frustrant de refouler autant de monde. Les gens sont mécontents et ce n’était plus tenable” , explique David Jean- nerod, le gérant de la société les bateaux du lac Saint-Point à Malbuisson. Après cet essai concluant, déci-

David Jeannerod qui avait déjà travaillé avec le chantier naval franco-suisse pour le P’tit Saint- Point. Il a fait de nouveau confiance au savoir-faire de la famille Michel. Fondé en 1983, le chan- tier naval franco-suisse s’est spé- cialisé dans la construction de bateaux fluviaux. À son actif, plus de 70 réalisations dans tou- te la France, de 10 à 26 m et de 50 à 250 places. “Ils nous ont présenté un projet en forme de catamaran. Globalement, il n’est pas forcément plus volumineux que le premier mais il offre plus de capacité avec un grand pont

plus qu’avant.” Le confort sup- plémentaire offert aux passa- gers va permettre d’allonger la saison de fonctionnement en travaillant de mai à octobre, voi- re novembre si l’été indien du Haut-Doubs joue les prolonga- tions. Autre avantage, fini la rambarde à franchir pour monter à bord. “C’est le top sur le plan de l’ac- cessibilité. On pourra recevoir sans souci des groupes de per- sonnes à mobilité réduite.” Avec ce lounge boat, la société des bateaux du lac Saint-Point conti- nue à proposer ses visites tou- ristiques d’une heure autour du lac avec escale à Saint-Point. Toujours à l’ordre du jour, les navettes entre Malbuisson et Saint-Point, une option très appréciée des marcheurs ne sou- haitant pas faire la totalité du tour du lac à pied. La grande nouveauté réside dans l’orga- nisation de ces sorties apéro- boat d’une durée de deux heures sur le lac. “Le carnet de com- mandes se remplit très vite. on a déjà une vingtaine de mariages et une cinquantaine groupes en réservation” poursuit David Jeannerod qui pilotera en plei- ne saison une équipe d’une dizai-

En cours de finition au chantier naval fran- co-suisse, le nouveau bateau promenade du lac Saint-Point sera mis à l’eau début mai.

sion a donc été prise de passer à la vitesse supé- rieure avec un projet plus ambitieux qui pren- dra la forme d’un loun- ge-boat de 75 places. “Ce

arrière. C’est un bateau où l’on va se détendre” , apprécie David Jean- nerod. Le P’tit Saint-Point avait nécessité d’adapter le

“Un bateau où l’on va se détendre.”

ne de personnes sachant qu’il conserve l’activité de location de pédalos et petits bateaux élec- triques à Saint-Point. Le montant du nouveau bateau

s’élève à 350 000 euros avec le soutien financier du Conseil départemental et de la Région Bourgogne-Franche-Comté. “La mise à l’eau est prévue dans les

jours à venir sachant que le pre- mier mariage est programmé le 5 mai” , annonce le batelier. n

règlement de navigation sur les eaux du lac Saint-Point. La décla- ration du grand frère fut moins compliquée à gérer sur le plan administratif. “On a juste eu besoin de demander une modi- fication en sous-préfecture pour être en conformité avec la capa- cité d’accueil du bateau. Com- me on reste sur une propulsion électro-solaire, on ne dérange pas

bateau en forme de catamaran offre un espace d’accueil couvert qui peut être chauffé. C’est cosy et confortable pour les passagers. Ce type d’embarcation permet aussi d’organiser des apéro-boat pour des réceptions de maria- ge ou toute sorte d’événementiel. Ce n’est pas un bateau restau- rant mais un bateau où l’on peut manger et en groupe” , poursuit

F.C.

Villers-le-Lac

Ancien combattant, patron horloger, passionné par l’Europe, René Binetruy s’est éteint le 29 mars. Il laisse dernière lui l’ambition d’assurer au vieux conti- nent un avenir stable et prospère. René Binétruy, l’Européen

Armée (surnommée ensuite Rhin et Danube), celle du géné- ral De Lattre de Tassigny, qui contribua à libérer la France en 1944. Convaincu de la nécessité de renforcer une Europe trop fra- gile, et d’encourager les nou- velles générations à s’impré- gner de l’esprit européen, il s’était mis à rédiger une pro- position de “système univer- sel de gouvernance des pays et unions de pays d’Europe”. “Il

L orsqu’il venait dans le Haut-Doubs depuis sa résidence bisontine, René Binétruy s’arrê- tait parfois à la rédaction de notre journal. Ses visites étaient toujours les bienvenues, car à chacune d’elles, ce petit homme de 90 ans passés, nous étonnait par son pas alerte et sa viva- cité d’esprit évoquant tantôt le remarquable modèle linguis- tique du chinois qu’il apprenait, tantôt les énigmes de l’Univers. Quel que soit le sujet, il était attentif à enrichir son propos d’idées nouvelles. Ainsi, il avait réfléchi à la manière d’amé- liorer la marche de l’Europe autant que celle du mouvement mécanique d’une montre. L’Europe et l’horlogerie étaient deux passions qu’il cultivait. René Binetruy fut un des acteurs de l’industrie horlogè-

re française avec Isa France notamment, l’entreprise qu’il créa à Villers-le-Lac en 1984 sur les restes de la société Bulo- va. Pendant ses 60 ans de car- rière professionnelle, il disait avoir contribué à créer 800 mil-

lions de mouvements ! Retiré des affaires, son engagement avait pris une tournure plus poli- tique ces dernières années. Il militait pour une Europe forte dans divers mouvements prônant le fédéralis-

y a longtemps que je rumine un système de gouvernance européen. Il faudra peut-être deux siècles pour construire une fédération mais nous ne pourrons pas nous en sortir autrement” disait- il lors de notre derniè-

“J’aurai fini l’année prochaine… si Dieu me prête vie.”

re rencontre. “Je me suis don- né deux ans pour boucler la rédaction de ce projet. J’aurai fini l’année prochaine… si Dieu me prête vie” ironisait-il. René Binetruy s’est éteint le 29 mars à l’âge de 95 ans. Puis- se-t-il avoir rejoint les étoiles qu’il admirait d’ici-bas. n

me, la seule voie possible selon lui pour donner un avenir stable et prospère au vieux continent. “Notre génération a vécu l’oc- cupation, nous avons fait la guer- re, nous avons fait la paix, et nous avons construit l’Europe !” résumait René Binetruy qui s’engagea dans la Première

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René Binétruy estimait que la seule loi de la nature était de “créer et faire.”

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V A L D E M O R T E A U

Tourisme “Faire grandir le sentiment d’appartenance

à la destination Pays Horloger”

Un an après, comment les Offices de tourisme de Mor- teau, Maîche-Le Russey et Saint-Hippolyte ont-ils digé- ré la fusion ? L’esprit entre les acteurs touristiques et les futures animations pré- vues donne l’impression d’un vent nouveau. Zoom Un triporteur pour aller à la rencontre des touristes Du 25 juin au 14 juillet, un tri- porteur (électrique) piloté par les professionnels du tourisme ira à la rencontre des visiteurs venus au Saut du Doubs, l’un des premiers points d’entrée de la destination “Pays Horlo- ger”. Dans les nouveautés 2018, 5 écrans dynamiques vantant les sites à visiter seront ins- tallés chez des prestataires. Une nouvelle carte touristique sera également diffusée. Le 4 juin, un éductour sera orga- nisé au Russey. Cette opéra- tion consiste à inviter les pro- fessionnels du voyage à venir découvrir, sur quelques jours (gratuitement ou à peu de frais), les principaux attraits touris- tiques de la destination. n

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Joseph Simonin. Après l’incen- die de son musée, il a tout recons- truit, de fort belle manière. “Il nous tenait à cœur de le valo- riser. Sans des acteurs qui don- nent de leur personne et de leur temps pour la valorisation et le dynamisme du Pays Horloger en plus de la volonté politique initiale, notre magnifique écrin serait une coquille vide” pour- suit la présidente qui n’a pas oublié de citer d’autres acteurs touristiques comme Dany Mou- reaux, dont la ferme-auberge (à Burnevillers) ravagée elle aussi par les flammes, va renaître. Elle a également adres- sé un message de sou- tien à Dominique Ron- dot dont le gîte de grou- pe situé au Barboux est parti en fumée le mois dernier. Mobilisés les professionnels et les acteurs au service du terri- toire, voilà l’objectif de l’asso- ciation. “Chacun doit se faire de la publicité réciproque ! Et que chacun connaisse toutes les acti- vités à faire dans le secteur” résu- me Jean Guillaume, éleveur de bisons à Damprichard qui a par- ticipé avec l’Office de tourisme au Cerneux-Billard à l’atelier visant à co-construire une car- B énévole durant 18 ans au camping de Morteau, il était notamment chargé du recrutement du personnel. C’est la dernière fois qu’il ouvre la grille du camping du Cul de la Lune. La réouverture mi-avril de l’espace s’est faite sans Denis Stein, bénévole depuis 18 ans ici. Chargé du recrutement du personnel (deux personnes) et du suivi du camping depuis 18 ans, le Mortuacien (70 ans) a fait part de son désir de “tourner

visiteur, la présence sur Inter- net et les réseaux sociaux est devenue incontournable. L’as- sociation l’a bien compris : elle va repenser son site Internet, multiplier sa présence sur les réseaux sociaux comme elle l’a engagé l’an dernier et organiser des séances pour améliorer la visibilité des particuliers et des professionnels sur Internet en organisant des ateliers (gratuits) comme celui intitulé “Google my business”. Comme un symbole, l’assemblée taine de personnes a partici- pé. C’est la première fois qu’un lieu touristique est mis à l’hon- neur : “C’est dans la démarche de l’Office d’aller le plus possible à la rencontre des acteurs du tourisme et des partenaires afin de les faire connaître au plus grand nombre. C’est aussi l’oc- casion de célébrer l’engagement humain. Sans cet engagement, il n’y a pas de tourisme” rappelle Laurence Péquignet qui en a profité pour rendre hommage à générale de l’associa- tion marquant son pre- mier anniversaire s’est tenue le 4 avril au Musée de la Vie d’An- tan à Montlebon à laquelle une cinquan-

te touristique du pays. Chacun était invité à donner ses “bons plans”. “Tous ensemble nous serons plus forts” ajoute la pré- sidente. Donner envie aux tou- ristes de rester en leur donnant les bonnes clés : voilà le défi que l’O.T. du Pays Horloger veut rele- ver. Il le peut : ses finances sont saines. n E.Ch. Ils ont été appréciés par les locaux, par les touristes, par les vendeurs. Du coup, les marchés locaux vont se pour- suivre et se développer. Il y en aura 6 au total sur l’ensemble du Pays Horloger. Le premier le 23 juin à Villers-le-Lac, puis à Grand’Combe-Chateleu le 6 juillet, Charquemont le 21 juillet, à Plaimbois-du-Miroir le 4 août, Vaufrey le 11 août, Les Fins le 25 août. n Zoom Six nouveaux marchés la page.” L’Office de tourisme du Pays Horloger, la Ville et la communauté de communes du Val de Morteau l’ont remercié pour le travail mené. Arrivé en 2000 pour reprendre un camping peu suivi, il a contri- bué avec d’autres à moderniser les équipements (installation d’un chalet d’accueil, rénovation des sanitaires…). Crédité de deux étoiles, le site a enregistré l’an dernier 4 400 nuitées. n

Laurence Péquignet, présidente de l’Office.

“Se faire de la publicité mutuelle- ment.”

P assez ses vacances en “Pays Horloger”, fran- chement, ça parle à peu de touristes. Surtout pas à un Parisien, encore moins à un Chinois. “La marque est loin d’être acquise, c’est vrai, mais à nous de faire grandir le sen- timent d’appartenance. Une cho- se est claire : le coût de la non- qualité se paie cher” commen- te Laurence Péquignet, la pré- sidente (bénévole) de l’associa- tion “Office de tourisme du Pays Horloger” créée le 25 mars 2017. Avec elle et les équipes réunies des offices de tourisme de Mor- teau, Maîche-Le Russey, et Saint-

Hippolyte, s’écrit une nouvelle page du tourisme dans ce ter- ritoire dont les confins vont du musée de la Pince (Montéche- roux) à la ferme-musée de Gran- d’Combe-Chateleu en passant par Goumois, les Échelles de la mort (Charquemont), le Saut du Doubs, le musée de l’horloge- rie de Morteau. Suisses (36 %),Allemands (34 %), Belges (14 %), Hollandais (7 %) et quelques Britanniques ont franchi l’an dernier les portes des bureaux de Saint-Hippoly- te, Maîche, Morteau. Si les points d’entrée physique demeurent importants pour conseiller le

Denis Stein tourne la page du Cul de la Lune

Denis Stein a

œuvré depuis 2000 à la gestion du cam- ping de Morteau.

L’assemblée générale du Pays Horloger organisée au Musée d’Antan à Montlebon.

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