Journal C'est à dire 204 - Novembre 2014
Le journal gratuit du Haut-Doubs
17 novembre 2014 N° 204
Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr
1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@groupe-publipresse.com I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S
TÉLÉTHON 2014 : MOBILISATION GÉNÉRALE
S O M M A I R E
Nouvelle station d’épuration. D’ici la fin de l’année, la nouvelle station d’épuration construite à Grand’Combe-Châteleu doit entrer en service. 3,6 millions d’euros ont été investis. (page 4) Itinéraires de délestage. Pour éviter les grands axes de circulation, de plus en plus d’automobilistes empruntent des itinéraires bis. La route des crêtes entre Villers-le-Lac et Montlebon est particulièrement concernée. (page 11) Pas de T.A.P. à Damprichard. Face aux difficultés, on a choisi de ne pas mettre en place de temps d’activités péri-éducatives à Damprichard. La mairie assume. (page 29) Les frontaliers et l’impôt. Les travailleurs frontaliers comptent parmi les plus contributeurs à l’impôt sur le revenu. Le secteur de Morteau rapporte 53 millions d’euros au fisc. (page 43)
(Le dossier en pages 19 à 25)
R E T O U R S U R I N F O
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ÉDITORIAL
Les seniors sensibilisés à la lutte contre la délinquance abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets
Bretonvillers : le lynx a encore frappé
Ferveur Bientôt vingt ans que ça dure, et l’enthousiasme ne faiblit pas . Le Télé- thon est devenu pour le Haut-Doubs une sorte de “14 juillet” local, une fête populaire qui rassemble les habitants et transcende les générations. Depuis cette fameuse édition télévisée de décembre 1996 où les caméras de France 2 s’étaient posées dans le Val de Morteau, la ferveur est toujours la même, renouvelée par la judicieuse organisation tournante qui veut que chaque commune, tour à tour, pren- ne la responsabilité de l’organisation. Seulement, ce bel enthousiasme risque cette année de prendre un peu de plomb dans l’aile. En cause : le rap- pel à l’ordre des responsables de l’Association française des myopathies (A.F.M.) aux organisateurs du Haut- Doubs (et des autres régions de Fran- ce) concernant les règles à suivre. Pour 1 euro investi dans l’organisation du Téléthon, il faudrait 9 euros de retombées. Conséquence : ce qui fai- sait l’intérêt principal de l’événement, c’est-à-dire son attractivité populaire et les milliers de participants que le Téléthon générait, risque d’être beau- coup moins forte dorénavant. Fini le grand chapiteau central qui attirait des centaines de personnes justement par- ce que cette infrastructure était hors du commun. Le Téléthon va se rabattre cette année sur un gymnase mortua- cien. La sonnette d’alarme avait déjà été tirée suite à un Téléthon précé- dent à Villers-le-Lac qui avait vu les dépenses d’organisation exploser au détriment des remontées d’argent à l’A.F.M. Cette année par exemple, si les organisateurs mortuaciens ne trou- vent pas un généreux mécène, il n’y aura point de bar à champagne. On ne peut pas évidemment envisager de vendre au public une bouteille 90 euros qu’on aura achetée 10 euros au motif que l’on est obligé de res- pecter ce fameux rapport de 1 à 9. La piqûre de rappel infligée cette année par l’A.F.M. aux organisateurs locaux du Téléthon, n’est certes qu’une répé- tition des règles qui prévalent depuis 1987 et les débuts de l’A.F.M., mais elle va sans doute à l’encontre de ce qui constituait l’essence même de ce rendez-vous populaire : l’engouement spontané. Si tout devient trop calculé, l’A.F.M. (l’association a ses ennemis qui veillent et des ins- tances de contrôle, à l’image d’un Pier- re Bergé et de la Cour des comptes) risque de perdre l’identité même du Téléthon. Quand tout est réduit à une question d’argent, le public risque de ne plus répondre aussi présent. Jean-François Hauser
ner plus loin. Nous ne pourrons pas récupérer tous les cadavres qui restent pour nous des preuves de l’attaque. Il sera dif- ficile de compter chaque matin le troupeau.” Les agriculteurs sont écoutés : mercredi 15 octobre, un expert de la direction départementa- le des territoires a été dépêché sur place afin de réaliser un bilan et émettre des pistes pour enrayer le phénomène. Des
D ans la nuit du vendredi 6 au samedi 7 novembre, le lynx “déviant” a sévi pour la douzième fois à Bre- tonvillers. Comme il l’avait fait à onze reprises depuis le 28 août, il a égorgé une brebis dans l’enclos de Monique Vuillier-Devillers situé non loin de la ferme et jouxtant la rou- te menant à Gigot. C’est le dix- septième mouton qui périt sous les griffes de ce prédateur par- faitement identifié. Il s’agit d’un mâle de 12 ans. Durant le mois d’octobre, il aurait également attaqué un autre mouton sur la commune de Loray, à quelques kilomètres de là. Les experts sont formels : il s’agit bien du même animal. À Bretonvillers, de nouveaux clichés photo- graphiques ont été réalisés. On y voit le lynx manger la pitan- ce qu’il a tuée la veille. Pour les éleveurs de Breton- villers, c’est la goutte d’eau de trop. Même s’ils sont indemni- sés pour la perte d’un animal, ils n’en demeurent pas moins très inquiets : “Qu’adviendra- t-il au printemps lorsque les agneaux seront nés ? s’interroge Philippe Vuillier-Devillers. Le lynx les prendra pour les emme-
techniciens de l’O.N.C.F.S. ont également veillé à proximité du troupeau. Abattre l’animal jugé “déviant” est-elle la solution ? Les défenseurs du lynx esti- ment que l’on peut l’endormir et le déplacer sur un autre ter- ritoire. Mais n’est-ce pas repor- ter le problème ? Avec l’hiver, un répit est attendu. D’ici quelques jours, le troupeau de moutons de Bretonvillers va en effet retrouver l’étable.
l’ordre d’élargir l’auditoire. “On a proposé une séance de sen- sibilisation à deux associations locales, à savoir les Anciens Com- battants et le club des Monta- gnons. Cela représente 250 per- sonnes. Il ne reste plus qu’à fixer la date” , poursuit le maire des Fins qui compte bien program- mer cette réunion dans les semaines à venir. Pour les gendarmes, il sera ques- tion d’une mise en garde par rap- port aux comportements sus- pects : ne pas tenter le diable, fermer les portes à clé, ne pas laisser le chéquier dans la voi- ture et surtout ne pas hésiter à faire le 17.
F ace au sentiment d’insécurité qui monte en puissance dans le Haut- Doubs, le maire des Fins Bru- no Todeschini a choisi de s’engager sur le chemin de la prévention. “Avec la recrudes- cence des actes de délinquan- ce, on sent le malaise qui s’installe chez les personnes âgées” constate-t-il. L’élu a donc sollicité la gendarmerie qui est venue au dernier conseil muni- cipal dresser un bilan de la situa- tion et informer des bons gestes et attitudes à tenir. Suite à cette expérience constructive, la commune a déci- dé en accord avec les forces de
Le lynx tue sa proie et revient quelques heures après pour la manger (photo D.R.).
Sensibiliser les habitants des Fins aux questions de sécurité, c’est l’objectif de cette action.
Carton plein pour l’inauguration d’Intermarché
P lusieurs centaines de per- sonnes se sont retrouvées au soir du 27 octobre pour l’inauguration du nou- veau magasin Intermarché de Morteau. Une soirée déli- cieusement orchestrée par l’équipe du chef Philippe Feu- vrier qui avait mis les petits plats dans les grands après les discours officiels pronon- cés par Jérôme Descateaux, fondateur du magasin mor- tuacien, d’Annie Genevard mai-
re de Morteau et du respon- sable européen de l’enseigne des Mousquetaires. Après quatorze mois de travaux, l’hypermarché a ouvert ses portes le lendemain de l’inauguration, mardi 28 octobre au matin. L’hypermarché a connu une ouverture en fanfare. Des milliers de clients se sont pré- cipités pour découvrir ce nou- veau magasin qui a connu le meilleur démarrage de France des enseignes Intermarché.
est édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Régie commerciale : Anthony Gloriod au 07 86 50 05 23 Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. Ont collaboré à ce numéro : David Aubry, Baptiste Faivre-Pierret. Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Imprimé à I.P.S. - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Novembre 2014 Crédits photos : C’est à dire, A. Baud - C.C.L., Ville de Morteau.
Le responsable d’Intermarché Morteau Jérôme Descateaux a remercié les forces vives du Val de Morteau.
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Grand’Combe-Châteleu
La nouvelle station d’épuration bientôt en fonctionnement Visite d’un équipement haut de gamme où seront traitées les eaux usées de la partie sud de la communauté de communes du Val de Morteau. Mise en service prévue d’ici la fin de l’année.
L es jours sont comptés pour la plus ancienne sta- tion d’épuration du Val de Morteau, celle de Grand’Combe-Châteleu dont l’origine remonte aux années soixante-dix. Si cet équipement a
toujours bien rempli sa mission, il a tendance à s’enfoncer dans la zone humide. Sauf contretemps, la nouvelle station devrait être en activité à lami-décembre,soit avec trois petits mois de retard sur les prévisions. Rien de grave pour un
projet qui a nécessité près de deux années de réflexion et d’étude avant le début des travaux. Comme pour les autres stations du Val de Morteau, c’est le grou- pe Degremont France Assai- nissement qui assure la maî-
La station dépuration de Grand’Combe est entièrement couverte, ce qui permet de stabiliser la température des effluents pour un meilleur traitement.
trise d’œuvre du projet. Cette station est conçue pour traiter 9 000 équivalents/habitants, soit autant que celle de Morteau. La différence étant qu’elle est connectée à un réseau sépara- tif alors que
sur la station. La station est éga- lement équipée pour le dépo- tage des fosses septiques. “On dénombre environ 1 000 foyers en assainissement individuel” , justifie le responsable technique. Dernier point et non des moindres, le rejet des eaux trai- tées. Après étude de plusieurs scénarios, l’option d’une noue simple sans apport de végétaux extérieurs a finalement été rete- nue. “Il s’agissait de déterminer un cheminement dans la zone humide située à l’arrière de la station. Cette noue de 650 m de long serpente jusqu’au Doubs.” Coût global du projet : 3,6 mil- lions d’euros dont 1, 630 d’aide “espérée” notamment en pro- venance du Conseil général et de l’Agence de l’eau.
pléer l’autre lors des opérations de maintenance. On applique un traitement physico-chimique pour piéger les phosphates et un trai- tement biologique pour les nitrates. Le fait d’avoir une sta-
tion couverte permet de stabiliser la tem- pérature des effluents et d’améliorer l’efficacité du traite-
Le traitement biologique à boues activées.
l’infrastructure mor- tuacienne fonctionne sur un réseau unitaire. La nouvelle station trai-
tera les eaux usées de Gran- d’Combe-Châteleu, Les Gras, Montlebon et les quartiers ouest de Morteau. Parmi les plus gros “clients”, on trouve notamment les fruitières de Grand’Combe, Montlebon et Morteau Saucis- se. “Des conventions ont été éta- blies avec les fromageries pour mettre en place des suivis” , indique Alexandre Potier, res- ponsable du service assainisse- ment à la communauté de com- munes du Val de Morteau. Techniquement, on est sur un procédé de traitement biologique à boues activées qui s’organise en quatre phases : alimentation, aération, décantation et vidan- ge. Tout se passe à l’intérieur du vaste bâtiment construit à la sortie de Grand’Combe sur la route de Montlebon. Le rez-de- chaussée abrite les locaux tech- niques et le stockage des pro- duits réactifs. Au niveau supé- rieur où arrivent les eaux brutes, on trouve le matériel de pré- traitement et de déshydratation avec le local d’exploitation et une salle pédagogique opéra- tionnelle à plus long terme. Le gros du traitement s’effectue au dernier niveau, sous la toitu- re, dans les deux bassins de 2 700 m 3 chacun. “L’un peut sup-
ment notamment vis-à-vis des nitrates. On devrait obtenir des boues de meilleure qualité, conformes à une utilisation agri- cole” , précise Alexandre Potier. L’appel d’offres sur la valori- sation des boues sera prochai- nement lancé. Modernité oblige, l’installation est à la fois télégérée et télé- surveillée, ce qui n’empêche pas la présence régulière d’un agent
L’essentiel du traitement se passe dans deux énormes bassins de 2 700 m 3 .
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Vue sur les vannes d’alimentation et de vidange des bassins.
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Cantonales À droite, les candidats sortent du bois
Villers-le-Lac Dominique Mollier
À droite, les choses se précisent. Les candi- dats commencent à se positionner en vue des élections départementales (nouveau nom des cantonales) de mars prochain. L’un d’eux est Jean-Paul Bulliard. L’ancien maire des Gras est prêt à reve- nir en politique. “J’ai arrêté la mairie en mars dernier. L’U.M.P. m’a proposé récemment d’être candidat à la candidature alors que je n’avais formulé aucu- ne demande. Après réflexion, je me suis dit pourquoi pas atta- quer une activité départemen- tale pour six ans dans laquel- le je pourrais défendre le can- ton de Morteau. J’ai accepté sous réserve d’obtenir l’unité. Je ne veux pas de guerre des chefs” annonce Jean-Paul Bul- liard. Selon lui, l’élection n’est pas gagnée. La réforme terri- toriale qui va marier les can- tons de Morteau et du Russey vient modifier la donne. Mais la droite a peut-être plus à craindre d’une division de ses forces que de cette réforme. En effet, un autre élu fait acte de candidature dans le Val de Morteau. Il s’agit du maire des Fins, Bruno Todeschini. Il part seul, sans étiquette, mais avec Jean-Paul Bulliard est dis- ponible. Il attend mainte- nant que la commission d’investiture rende sa déci- sion (photo archive Càd).
n’est pas candidate L e nom du maire de Villers-le-Lac circulait dans les instances de lʼU.M.P. qui la voyaient comme la candidate possible de la droite aux cantonales sur Morteau. Elle dément. “Jʼai été très sollicitée, ça me touche, mais je ne suis pas candidate. Je suis dʼailleurs surprise que les gens parlent pour moi” affir- me lʼintéressée. Si elle avoue avoir réfléchi à la proposition de
Jean-Paul Bulliard, l’ancien maire des Gras, et Bruno Todeschini, le maire des Fins sont candidats aux élections départementales de mars prochain.
lʼU.M.P. (elle nʼappartient plus à ce parti depuis deux ans), elle a rapidement tranché en y répon- dant par un non. “Je me suis libérée de mon travail pour me consacrer à la mairie de Villers- le-Lac. Je suis également très investie à la Mis- sion locale-Espace jeunes. Je ne veux pas me disperser. Je rate peut-être un train, je prendrai
“Je rate peut-être un train, je prendrai le prochain.”
le prochain” remarque Dominique Mollier qui soutiendra le can- didat investi à droite. Les habitants de Villers-le-Lac devront donc encore patienter avant dʼavoir à nouveau un conseiller général originaire de leur commune.
une tendance divers droite. “Je suis candidat. C’est officiel. Je suis en train de monter une équipe pour les cantonales” annonce-t-il. Son suppléant sur le canton de Morteau sera un homme. “Sur Le Russey, le binô- me sera composé de deux femmes. Ce n’est pas simple de trouver des per- sonnes, mais les choses sont en bonne voie” affir- me le candidat. Si ce nou- veau venu en politique s’engage dans ce combat, “c’est pour défendre la ruralité à l’échelle départementale. On a oublié qu’il n’y avait pas que des fron- taliers dans le Haut-Doubs. Les
agriculteurs font partie des forces vives. Or, à mon sens, nos territoires ruraux ne sont pas suffisamment défendus.” La droite modérée peut redou- ter également une candida- ture d’extrême droite sur le
canton qui raflera des voix sans aucun doute. Au final, cet- te dispersion pour- rait profiter à un candidat de gauche
La droite partirait divisée.
comme Gilles Robert, conseiller général sortant et maire du Russey, qui au 13 novembre, n’avait pas encore annoncé offi- ciellement qu’il serait candi- dat à sa succession.
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Intrigants messages sur les vitrines des commerçants Le 6 novembre, les com- merçants du centre-ville de Morteau ont découvert sur leurs vitrines des affichettes contenant des messages militants. Des signalements ont été effectués à la police municipale. Morteau
En bref…
Consolation Le conseil dʼadministration de la Fondation du Val de Consolation a acté le fait que la communau- té de communes de Pierrefon- taine-Vercel devienne membre de droit du conseil. La Fondation propose également que la com- munauté de communes devien- ne membre du bureau en tant que secrétaire de la Fondation. Patrimoine Lʼassociation “Murs et Murgers, Patrimoine des Montagnes du Doubs et dʼAilleurs” organise un deuxième chantier-école. Il aura lieu dimanche 23 novembre, à partir de 8 h, au hameau de Grandfontaine (commune de Fournets-Luisans), au siège de lʼassociation. On peut partici- per ou simplement découvrir. Contact : Marie-Jo Vermot (pré- sidente) 06 83 33 15 40 ou mur- setmurgers@gmail.com Frontaliers La maison transfrontalière euro- péenne organise une conféren- ce sur le “Travailler en Suisse dans le domaine de lʼhorlogerie” mardi 25 novembre de 15 hà 17 h à Morteau au 29, Grande rue, et un atelier “Rédiger son C.V. et sa lettre de motivation” mercre- di 10 décembre de 16 h à 18 h au même endroit. Renseigne- ments et inscriptions au 03 81 68 55 19 ou au 03 81 39 93 02.
“T out était mélangé et confus, on n’y com- prenait pas grand- chose” commente une des commerçantes de la Grande rue. Comme elle, plu- sieurs dizaines de commerçants de la Grande rue et de la rue de la Gare notamment ont décou- vert en ouvrant leurs magasins le 6 novembre des petits mes- sages collés à leur vitrine. Rien d’humoristique comme ce qui peut se faire à Maîche le jour du 1 er avril. Non, il s’agissait de mes- sages à caractère militant, éco- logiste ou anti-capitaliste pour la plupart. “Certains reprenaient des citations de Gandhi ou de Jéronimo par exemple” ajoute
Parmi les nombreuses affichettes, ces messages plutôt obscurs.
laisser faire sans agir.” Pas de menaces ciblées ni de personnes nommément visées, mais uni- quement des messages géné- ralistes. “Doit-on prendre ça au sérieux ou considérer ces inscriptions com- me une simple blague de potaches ? Pour l’instant, il n’y a pas eu de récidive et aucu- ne plainte n’a été déposée à la gendarmerie” com- mente la police municipale. Le tout donne le sentiment d’une certaine confusion. Point com-
mun de la quasi-totalité de ces messages, ils sont signés “Ano- nymous”. La signature d’un grou- pe qui agit également sur les réseaux sociaux, que l’on voit la plupart du temps avec un masque blanc sur le visage.“Ano- nymous” (en français : “Anony- me”) est un mouvement activis- te se manifestant notamment sur Internet. Le nom de ce col- lectif est considéré comme un mot fourre-tout désignant des membres de certaines commu- nautés d’internautes agissant de manière anonyme dans un
but particulier (souvent pour défendre la liberté d’expression). Là, ce n’est pas sur la toile qu’ils ont décidé d’agir, mais sur les vitrines de commerçants avec de vraies phrases écrites au feutre de couleur. Les membres d’Anonymous ne font pas partie d’un groupe pré- cis : aussi n’importe qui peut se revendiquer de leur mouvement. Pour l’essayiste Cédric Biagi- ni, les Anonymous ont une “conception simpliste et infanti- le du monde” et “incarnent ce nouveau militantisme détaché
de tout véritable engagement.” Le mouvement des Anonymous peut parfois prendre une autre tournure. Un étudiant britan- nique, reconnu coupable en décembre dernier par un tri- bunal londonien d’avoir partici- pé à des cyber-attaques menées par Anonymous contre PayPal, filiale de paiement en ligne du groupe américain de commer- ce en ligne eBay, a été condam- né à 18 mois de prison. Pour l’instant, rien de gravement répréhensible dans les actions des Anonymous mortuaciens.
cette commerçante. Sur d’autres, on pou- vait lire des choses comme : “Des gens dépensent l’argent qu’ils n’ont pas pour acheter des choses
Un mouvement activiste se manifestant sur Internet.
inutiles afin d’impressionner d’autres gens qu’ils n’aiment pas.” Autre exemple : “Nous sommes tous égaux et responsables de
Publi-information
Starjouet, l’autre pays du jouet Installée sur la zone commerciale du Clair des Fins, cette enseigne spécialisée a pour ambition de diversifier l’offre locale de jeux et jouets avec des produits au meilleur rapport qualité-prix.
L’arrivée de Starjouet permet
d’étoffer l’offre de
jouets et jeux proposée sur
le Val de Morteau.
A vec l’arrivée de Star- jouet, c’est l’un des leaders européens de la distribution spé- cialisée dans le domaine du jeu et du jouet qui débarque sur le Val de Morteau. Starjouet fait partie du groupe Luden-
do qui s’est développé autour de l’enseigne “La Grande Récré”. “Cette affiliation pré- sente deux avantages. Elle offre un catalogue de plus de 1 500 références avec des produits aux mêmes tarifs que ceux pro- posés à La Grande Récré” ,
indique Christophe, le gérant de ce nouveau Starjouet qui a ouvert ses portes début octobre aux Fins. Trente implantations en 2012, 80 aujourd’hui et 120 d’ici 2016, l’enseigne se sent pousser des ailes. Son nouveau nid aménagé à
la zone commerciale du Clair s’étend sur 300 m 2 de surface commerciale. On y trouve toutes les familles de jouets : rayon bébé, plein air, bois, pou- pées… “Chez Starjouet, vous aurez aussi la certitude de trou- ver des jouets autour de la nais-
ché local du jouet. La concur- rence apporte toujours une sai- ne émulation entre les enseignes quel que soit le lieu ou le secteur d’activité. Facile d’accès, le magasin Star- jouet des Fins dispose égale- ment d’un parking avec une
bien sûr des Suisses à la recherche d’idées cadeaux sym- pas, originales et pas (trop) chers. La force des enseignes à taille humaine comme Starjouet rési- de dans la qualité de l’accueil et le professionnalisme de l’équipe. Aux Fins, ils sont trois pour vous servir, vous guider. Côté service après-vente, rien à redire. “On s’adresse aux par- ticuliers comme aux comités d’entreprise. Tous les clients ont droit à la carte de fidélité.” Une visite s’impose dans cet- te caverne d’Ali-Baba.
quarantaine de places de stationne- ment. Il est situé à quelques minutes de Morteau et capte tou-
sance ou de la création qu’on ne retrouve pas forcément chez les autres. ce qui n’empêche pas de pro-
300 m 2 de surface commerciale.
te la clientèle des plateaux de Maîche et du Russey. Sans oublier comme souvent sur le Haut-Doubs, l’espoir d’attirer
poser les grands classiques indémodables” , poursuit le gérant, convaincu qu’il y avait une place à prendre sur le mar-
Le magasin comprend plus de 1 500
Du lundi au samedi de 9h à 12h et de 14h à 19h Fermé le dimanche
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Montlebon Le Petit-Gardot caméra au point Le temps d’un tournage, Maurice Billod, paysan à la retraite, a renoué avec les gestes du trayeur au seau dans sa ferme du Petit-Gardot conservée dans son jus. Authentique.
R ien de mieux qu’un petit matin brumeux d’avant la neige pour immortaliser des scènes de paysannerie sur- gies d’un passé oublié. Une agi- tation inhabituelle règne à la fer- me du Petit-Gardot en ce dimanche 9 novembre sur les hau-
interprété par le comédien Alain Girardet parcourt la Franche- Comté, du vignoble jurassien à la Haute-Saône en passant par le Haut-Doubs. “Ses pensées portent le film” , explique Alain Baptizet. Ce réalisateur vésulien qui se
tages dans le monde entier. Cer- tains seront diffusés sur des émissions très connues com- me Ushuaïa. Depuis longtemps, il prévoit de faire un film sur la ruralité. “J’avais envie de montrer ce que j’avais connu dans les années soixante-dix. Je me souviens de voir passer les derniers chevaux qui seront peu à peu rempla- cés par les premiers tracteurs.” De cette envie de passé naîtra un premier film : “Paysans d’hier et d’aujourd’hui.” Un pur docu- mentaire réalisé à partir de docu- ments d’archives et de recons- titution. Objectif : suivre l’évolution du monde agricole depuis les années soixante-dix. “On met l’accent sur la solida- rité qui animait jadis la vie de nos campagnes comme au moment des moissons.” Ce film sera prochainement diffusé à Morteau et Montlebon. Le film tourné au Petit-Gar- dot découle du premier. “Là, on se positionne sur une chro- nique de la vie quotidienne dans les années cinquante. À la diffé- rence du premier, ce film est scé- narisé. On fait appel à des figu- rants.” Comment Alain Bapti- zet s’est retrouvé au Petit-Gar- dot ? Cette ferme lui a été signa- lée par Pascal Guillemin, un figurant pontissalien avec qui il travaille de longue date. “Dans ce type de projet, c’est très com- pliqué de trouver une ferme
teurs de Montlebon. Quelques figurants en cos- tume des années cinquan- te discutent entre deux séquences de tournage. Caméra sur l’épaule,Alain
qualifie lui-même d’artisan du cinéma est un spécialiste des docu- mentaires. Il débute sa carrière en filmant les plus belles expéditions
Chronique d’un passé oublié.
Baptizet saisit sur le vif le conte- nu de son prochain docu-fiction. Intitulé, “Retour au pays natal”, ce projet raconte le périple d’un franc-comtois qui revient dans son village natal après la Libé- ration. Le héros de l’histoire,
spéléologiques en Franche-Com- té. L’occasion pour lui de côtoyer par exemple d’autres explora- teurs locaux comme le peintre Bichet qui fut l’un des fidèles compagnons d’Haroun Tazieff. Il multiplie ensuite les repor-
Ce docu-fiction raconte le parcours d’un franc-comtois qui revient au pays après la Libération. L’un des scènes le porte dans une ferme du Haut-Doubs à l’heure de la traite.
Comme autrefois, Maurice Billod a repris la bouille à lait sous l’œil de la caméra.
Marie. Une manière de ne pas oublier qu’à l’époque on œuvrait toujours en couple sur les petites exploitations agricoles. Après la traite, le lait était transporté parfois avec la bouille sur le dos
jusqu’au chalet. De retour à l’étable, il fallait encore nettoyer les bidons. Comme au bon vieux temps, mon cher Monsieur. Ce film sera prêt en 2015. F.C.
authentique et des gens encore capables de traire à la main.” À 72 ans, Maurice Billod n’a pas oublié le geste auguste du trayeur. Pour l’accompagner, une autre figurante d’un jour : Anne-
Alain Baptizet, réalisateur vésulien, est à l’origine de ce film qui sortira en 2015.
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Villers-le-Lac La plus grande montre de poche au monde Le collectionneur Yves Droz prépare un long article sur la montre de poche la plus grosse du monde, propriété actuelle d’un collectionneur suiisse. Le spécialiste en livre quelques secrets.
P oids : 90 kg. Diamètre : 74,5 cm.Hauteur : 103 cm. Lon- gueur du ressort : 9mètres. Réserve de marche : 4 jours. Ces quelques caractéristiques sont celles de la plus grande montre de poche connue au monde. Elle a été réalisée à partir du modè- le d’une ébauche Parrenin de Vil- lers-le-Lac, plus précisément le calibre 1 déposé par la fabrique et qui figure sur le catalogue de cette maison pour les années 1902-1908.
À cette époque, Parrenin, sous la direction d’Hippolyte, était à la pointe des ébauches fran- çaises, pour la qualité des pro-
Bons Enfants comme fabricant négociant, il utilisait donc pour la fabrication de ses montres des ébauches Parrenin. Cette montre de poche XXXL signée
duits, l’innovation et la production. Pas éton- nant si Charles Feu- vrier qui a signé cet- te montre qu’Yves Droz a étudiée en détail a
Pas impossible que cette montre soit mise en vente.
“Construite par Ch. Feuvrier Fabricant d’Horlogerie Épinal (Vosges) le 22 février
Morteau
Les nouvelles voix de Jeanne-d’Arc Le collège privé Sainte Jeanne-d’Arc a constitué un groupe de musique avec des élèves de troisième. Les répétitions laisseront place à un concert prévu en décembre à l’église de Morteau. Ce projet éducatif ouvre des portes professionnelles.
choisi cette ébauche. Charles Feuvrier était né en 1869 à Charquemont. En 1906, il est établi à Épinal au 14, quai des
1909” aurait plutôt été fabri- quée par M. Siron, horloger à Seloncourt, selon M. Droz. “Après avoir servi de publicité à la mai- son Feuvrier, nous perdons sa trace pour la retrouver chez Roger Donzé au musée des Curiosités Horlogères de Pui- doux (canton de Vaud). Nous étions avec le Musée de la Montre de Villers-le-Lac les deux seuls musées privés de la région hor- logère franco-suisse. En 2006, à la vente du Musée des curiosi- tés de Puidoux, la montre de poche la plus grande du monde fut achetée par un collectionneur suisse, elle est actuellement en restauration dans les ateliers du maître-horloger Dominique Mouret spécialisé dans la res- tauration des horloges de haut de gamme à complications” indique Yves Droz qui est en train de préparer la sortie d’un catalogue dédié à ces montres d’exception. Il n’est pas impossible qu’une fois restaurée, cette montre grand format soit mise en ven- te. Cette curiosité horlogère née dans le Doubs et représentant une ébauche du Val de Morteau reviendra-t-elle dans son pays d’origine ? “Il est toujours per- mis de rêver” termine Yves Droz.
I ls se sont baptisés “Jeanne- d’Arc voices”. Grâce à deux de leurs professeurs, 26 élèves de troisième du collège Jeanne-d’Arc à Morteau ont créé un groupe de musique début septembre. À la guitare, bat- terie, piano, clarinette, trombo- ne, ils maîtrisent - déjà - “Skyfall” d’Adèle ou “Demons” d’Imagine Dragons. Le but n’est pas d’en faire des stars mais de leur faire découvrir le monde musical et les possibles débou- chés professionnels. Sept garçons et neuf filles com- posent le groupe musical et 10 autres gèrent la partie tech- nique comme le son, les cos- tumes, la communication. Tout est huilé. Il faut dire que Lau- rent Jacquez, professeur de mathématiques et bassiste du groupe Celtic Keys, accompa- gné de Svetlana Babayev, pro- fesseur de musique, connais- sent les ficelles du métier. Ils sont à l’origine de ce projet facul- tatif visant à “développer les
Premier grand oral pour la “jeu- ne” troupe en décembre lors du
connaissances musicales des élèves mais aussi leur faire
26 collégiens participent au projet musical.
concert de Noël à l’église de Mor- teau. “Ils sont acteurs du pro- jet. Si cela demande un inves- tissement, on se rend compte que les élèves sont capables de tenir leurs engagements” explique le professeur de maths. Gaël, Élie, Clarisse, Louise, Nathanaël, Lucas, Rémy, Ade- line… et les autres élèves répé- teront leurs gammes deux heures par semaine. Le 19 juin, ils seront prêts pour “leur” fête de la musique…
découvrir d’éventuels débouchés professionnels liés aux métiers du spectacle” explique Laurent Jacquez qui a transmis le virus à ses élèves. Le professeur a conduit la ban- de sur le terrain au montage d’une scène précédant un concert. C’était à la salle Pour- ny de Pontarlier en octobre. Là, les collégiens ont rencontré des professionnels de la société “Ato- mix” spécialisée dans la sono- risation, l’éclairage, la vidéo.
Une montre de poche... de plus d’1 m de hauteur.
Laurent Jacquez, professeur de mathématiques et bassiste des Celtic Keys, à l’origine de l’aventure.
11 Histoire Tous aux abris ! V A L D E M O R T E A U La première guerre mondiale marque les débuts de l’aviation militaire. Face aux menaces qui pèsent sur les populations civiles, on recense alors les caves pouvant servir d’abri. L’exemple mortuacien.
P arler d’abri anti-bombar- dement peut surprendre en 1914-1918 dans cet- te guerre de position par
excellence. On pense plutôt aux tranchées, aux obus de 75, à Ver- dun, aux lettres de poilus qui racontent l’enfer.Mais on est loin
d’imaginer un recensement de caves pour se protéger d’éventuelles attaques aériennes. Et pourtant. En fouillant dans les archives de la ville de Morteau, Bernard Lambert, membre de la com- mission du Centenaire, est tom- bé sur un document assez inso- lite et qui présente “la liste des caves qui serviront d’abris de bombardement en cas d’incursion d’avions ennemis.” Au total, 3 940 places sont inven- toriées sur 24 sites. Il s’agit de bâtiments publics ou civils. On y trouve bien sûr l’Hôtel de Ville, le château Pertusier, l’hôpital, les écoles de jeunes filles ou de garçons, l’ancien pres- bytère actuellement M.J.C. ou encore la brasserie Chopard. Les hôtels figurent dans ce classe-
200 places sont inventoriées pour servir d’abri dans les caves de la brasserie Chopard.
fort et des Vosges, assez proche. Qu’en est-il des attaques par les airs ? Le premier bombardement aérien de l’histoire remonte au 1 er novembre 1911 lors de la guerre italo-turque. L’opération se renouvellera en août 1914. Deux “Maurice Farman MF7”
L a ville de Morteau a constitué en 2013 une commission du Centenaire en lien avec la Grande Guerre. “On a fait un appel à la population pour réunir des documents dʼépoque. On travaille également avec des collectionneurs et des histo- riens, des écoles et des passionnés pour mettre en place diverses animations : expositions, conférences”, résume Pierre Vaufrey, lʼadjoint responsable de cette commission. À noter parmi les projets, la volonté des élus mortuaciens de renouer le contact avec la commune dʼÉtain. Cette petite ville de la Meuse avait été complètement anéantie en 1914-1918. Sur 600 habitations, seule une trentaine sʼavérait restaurable. Face à ce désastre, des communes ont décidé dʼaider ces cités dévastées. Étain sʼest ainsi retrouvée “adoptée” par lʼîle de la Martinique et le canton de Morteau qui a versé des dons en 1920. Une rue de Morteau illustre dʼailleurs ce soutien. Quand Morteau adopte Étain
décollent de Verdun avec pour objectif les hangars de dirigeables allemands de Frescati, dans la ban- lieue de Metz. Les deux pilotes lâchent au jugé les bombes qu’ils trans-
ment complété par quelques propriétés pri- vées. Une signalétique accompagne la liste. Chaque lieu est identi- fié avec sa contenance. Des pancartes invitent
3 940 places sont inventoriées sur 24 sites.
portent à leurs pieds. Si l’expérience prête aujourd’hui à sourire, elle démontre aussi que l’ennemi sera peu à peu capable de frapper loin des premières lignes.
aussi les populations à “ne pas se mettre en face de la porte” en cas d’explosion. Cette défense passive n’est pas si anachro- nique. Elle se justifie par une ligne de front, du côté de Bel-
Sur Morteau, la liste répertorie 24 bâtiments publics et propriétés privées.
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V A L D E M O R T E A U
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La circulation, le point noir du Val de Morteau Villers-le-Lac, Montlebon, Morteau, Les Fins, la plupart des com- munes du Val sont confrontées à des problèmes de circulation liés à la densité du trafic frontalier. Des maires réagissent. Trafic routier
En bref…
Archives Les trois principales institutions neuchâteloises en charge dʼarchives, (la Bibliothèque de La Chaux-de-Fonds, la Biblio- thèque publique et universitai- re de Neuchâtel et les Archives de lʼÉtat), ont mis en ligne une grande partie de leurs inven- taires. Plus de 115 000 des- criptions de documents histo- riques neuchâtelois sont désor- mais consultables sur Internet. Ce portail est accessible à lʼadresse www.archivesNE.ch. Santé Un nouveau registre cantonal des 2 056 professionnels de la santé en activité et autori- sés à pratiquer dans le canton de Neuchâtel est en ligne sur le site www.ne.ch/scsp. On trouve par exemple 578 médecins, 136 médecins-dentistes, 74 opticiens, 31 pédicures-podologues… Énergie En 2013, la consommation fina- le dʼénergie sʼest élevée dans le canton de Neuchâtel à 4 816 giga-wattheures, soit une aug- mentation de 3,1 % par rapport à 2012. Cette évolution, éga- lement observée au niveau suis- se, est à mettre en rapport avec des températures plus froides et des bonnes performances économiques.
“L e trafic fronta- lier, c’est un peu comme l’eau. Si vous cherchez à le stopper d’un côté, il part de l’autre” remarque Dominique Mollier, maire de Villers-le- Lac. L’élue vient d’interpeller Vincent Fuster, le vice-pré- sident du Conseil général du Doubs sur les problèmes de circulation dans sa commune. Un des points noirs concerne la peti- te route du Chauffaud, empruntée quotidiennement par des centaines d’automobilistes qui passent par là pour éviter la dépar- tementale entre Morteau et Villers-le-Lac trop encombrée aux heures de pointe. Pro- blème : la route est sinueu- se et inadaptée pour sup- porter un tel trafic. “Les gens roulent vite, y compris devant l’école du Chauffaud. Il y a un souci de sécurité. J’ai un rendez-vous avec les services du S.T.A. le 21 novembre afin de mettre en place un systè- me de comptage des voitures sur cette route” annonce l’élue. C’est une première étape avant d’envisager des solu-
tions techniques pour limi- ter la circulation sur la rou- te des crêtes par laquelle les automobilistes gagnent Mont- lebon le soir lorsqu’ils quit- tent leur travail en Suisse. Cette commune est égale- ment sensible aux problèmes du trafic frontalier. La muni- cipalité de Montlebon a déci- dé à son tour de réagir. “Nous
estime qu’il est possible d’apporter des solutions par le co-voiturage, une pratique “qui n’est pas dans les habi- tudes des gens. La solution peut être aussi dans l’organisation de bus régu- liers complémentaires au train qui circule sur la ligne des horlogers” dit-il. Mais Albert Rognon reste convain- cu que pour résoudre dura- blement ces problèmes de cir- culation, il faudrait construi- re enfin la route des Micro- techniques. Dans son man- dat qu’il achève, il a d’ailleurs proposé un nouveau tracé. “Si on fait cette route, nous allons libérer Morteau.” Il n’est pas le seul élu à en être convaincu dans le secteur. Bruno Todeschini, le nouveau maire des Fins y est favo- rable.
avons en projet de sécuriser le village. Pour cela, nous avons demandé un comp- tage des voitures dans la rue de Neu-
La route des Microtech- niques, une solution.
châtel et aux Sarrasins dont nous aurons prochainement les résultats” explique Cathe- rine Rognon, maire de Mont- lebon. Le village canalise le trafic frontalier qui vient de Villers-le-Lac par le Meix- Musy et celui qui vient de Gardot. Le bouchon quoti- dien qui se forme le soir au pont de Morteau n’est donc pas surprenant. “Le problème, c’est la densi- té du trafic entre Villers-le- Lac et Morteau. Pour éviter d’être pris dans le ralentis- sement, les gens cherchent des raccourcis” observe Albert Rognon, conseiller général du canton de Morteau. L’élu
Le soir, dès 16 h 30, on voit se former un bouchon entre Morteau et Montlebon.
Morteau
Samuel Valion prend le volant de l’auto-école Moniteur de métier, Samuel Valion vient de reprendre l’auto-école dans laquelle il est entré en 1999.
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mation. “On fait également de la condui- te accompagnée dès l’âge de 15 ans. Nous formons aussi au per- mis remorque les professionnels et les particuliers” poursuit Samuel Valion. En effet, si aupa- ravant une visite médicale suf- fisait pour conduire une voi- ture avec remorque, il faut désor- mais au minimum une forma- tion et au plus un permis, tout dépend du poids de la remorque. “Nous intervenons également dans les entreprises pour faire de la formation prévention” ajou- te-t-il. En prenant la gestion de l’auto- école, Samuel Valion a changé de logo. Dès le mois de janvier, ses élèves rouleront dans de nou- veaux véhicules à l’image de l’auto-école.
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D epuis le mois de juin, Samuel Valion est seul à la tête de l’auto-école qui porte désormais son nom. Il gère maintenant l’entreprise dans laquelle il n’a cessé d’évoluer depuis qu’il y est entré en tant que moniteur en Socié, et Alain Vuillet. “J’ai pris des responsabilités en 2001 après le départ en retraite de Jean- Claude et Monique. En juin der- nier, Alain est parti à son tour et j’ai repris l’intégralité de la gestion” détaille Samuel Valion. Installée à deux pas du lycée de 1999. À l’époque, l’auto- école était chapeautée par Jean-Claude et Monique
Morteau, l’auto-école “Sam Valion” emploie actuellement six personnes. Elles intervien- nent dans les diverses forma- tions à la conduite proposées par l’agence : permis A.M. pour les jeunes dès 14 ans qui appren- nent à maîtriser un scooter, pré- re à l’examen du code de la rou- te. Avant leur première leçon de conduite en voiture, les can- didats au permis commencent par passer un test dans un simu- lateur de conduite qui va per- mettre d’évaluer leurs compé- tences et d’adapter ainsi la for- paration au permis voi- ture et moto toute cylin- drée, préparation enco-
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Alain Vuillet a passé le volant de l’auto-école à Samuel Valion.
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Morteau Une nouvelle fournée à la boulangerie Gaume Ce commerce historique change de main au 1 er décembre. Patrice Gaume passe le témoin au trio associant Pierre Dornier, Philippe Roy et le boulanger Régis Breney. Bienvenue au Fournil de Morteau.
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1 er décembre pour devenir Le fournil de Morteau. Question de cohérence. Les quatre entités emploieront ainsi 55 salariés. “Cela repré- sente aussi 20 % des volumes de la minoterie Dornier. On va apporter nos méthodes de tra- vail et on en profitera pour remettre en route le four à pain pour développer par exemple une gamme de produits à base de farine bio” , souligne Phi- lippe Roy. Le changement de propriétaires annonce aussi pour la clientèle mortuacien- ne de nouvelles spécialités à déguster tout prochainement. Au menu, deux recettes de gâteaux au comté et au mont d’or. Le goût de la bonne tran- sition boulangère.
taines postes ont vite séduit Patrice Gaume. “Je n’aurais pas pu tomber mieux. Cette reprise, c’est d’abord une ques- tion de relations humaines. J’ai confiance” , indique le boulan- ger déjà prêt à donner un coup
ne boulanger qui prend des parts dans la société. On a des compétences complémentaires. Tous nos fournils présentent en commun des bons produits, un bon emplacement et une gam- me complète de pains, gâteaux et viennoiseries” ,
de main à celui appelé à lui succéder. En l’occurrence, le troisiè- me larron, à savoir Régis Breney. Ce jeune boulanger
Un nouveau nom : le Fournil de Morteau.
explique Pierre Dornier de la minoterie épony- me. “On travaille tout au levain avec des farines issues en bonne
Patrice Gaume (deuxième en partant de la droite) entouré de Régis Breney, Philippe Roy et Pierre Dornier, associés dans la reprise de la boulangerie Gaume.
partie de blés franc-comtois” , s’empresse d’ajouter Philippe Roy qui est aussi responsable de l’activité meunerie chez Dor- nier. Ce goût du terroir, cette orga- nisation qui combine l’indépendance de chaque four- nil tout en mutualisant cer-
arrive avec 14 ans d’expérience dans le métier. “J’avais envie de franchir une étape supplé- mentaire” , précise celui qui va se retrouver à la tête d’une équipe de 10 personnes. Soit l’intégralité du personnel de la boulangerie Gaume. Laquel- le changera de nom au
E ntre les Dornier mino- tiers au Val d’Usiers et les Gaume, dans la boulange depuis trois générations dont 50 ans en ter- re mortuacienne, c’est l’histoire de deux familles qui se rejoi-
gnent. Et qui partagent pas mal de valeurs communes. Patrice Gaume souhaitait pas- ser la main. Il cherchait un repreneur mais pas n’importe qui. Le duo Pierre Dornier et Phi-
lippe Roy aujourd’hui à la tête de trois fournils à Oye-et-Pal- let, Pontarlier et Amancey n’était pas contre l’idée de fai- re la passe de quatre. “On fonc- tionne toujours avec un troi- sième associé, à savoir un jeu-
Publi-information Oxygène : 30 ans au service de la mode Avec deux adresses au centre-ville de Morteau, Oxygène fait la mode depuis tren- te ans. Sylvie Hugendobler a su créer cette relation de confiance avec ses clients grâce à son professionnalisme et son sens du service.
Prêt-à-porter Féminin et Masculin
STONES
C’ est sur les marchés que tout a commen- cé pour Sylvie Hugendobler en 1984. “La mode est une de mes grandes passions. C’est là, sur les marchés, pendant quatre ans, que j’ai fait mon école” sourit Sylvie. Puis le premier magasin ouvre ses portes en 1988, rue Pasteur, avant de s’installer au 2, rue de la Gare. Un deuxième magasin ouvre en 2010 au 8, place Carnot,
dans un cadre lumineux, cha- leureux et sympathique. Deux adresses, deux styles diffé-
complémentarité entre eux : “Ce qu’on ne trouve pas ici, on le trouve là-bas” résume la
rents, avec le même professionnalisme, et le sourire. Le magasin de la place Carnot, un espace clair, lumineux, épuré, à la décoration sobre et élégante à la
gérante. Depuis trente ans, Sylvie Hugendo- bler poursuit la relation privilégiée qu’elle a su instaurer avec ses clients, nouant avec cer- taines habituées de
La force des magasins
Oxygène, leur indépendance.
fois. Rue de la Gare, le maga- sin a été complété par un rayon hommes. Les deux magasins Oxygène jouent la
vrais liens de proximité et une attachante complicité. “J’ai le privilège de choisir pour ma cliente des modèles qu’elles ne trouveront pas partout” ajou- te Sylvie. Ces mêmes clientes bénéficient de son savoir-fai- re, elles profitent du conseil, de l'écoute et d’un service après-vente attentionné. La force des magasins Oxy- gène, leur supplément d’âme, c’est aussi leur indépendan- ce. Sylvie Hugendobler n’a jamais voulu jouer la carte des franchises. “C’est cela aus- si qui fait notre force” consta- te Sylvie Hugendobler. Et ça fait trente ans que ça dure… Une véritable institution dans le commerce mortuacien.
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