Journal C'est à dire 204 - Novembre 2014

P L A T E A U D E M A Î C H E

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Damprichard

En bref…

La commune sans T.A.P. ! Avec 201 élèves scolarisés dans ce bourg de 1 800 habitants, la commune a pourtant fait le choix de ne pas mettre en place de temps d’activités péri-édu- catives, les fameux T.A.P. qu’espérait voir apparaître partout le législateur. À la mairie, on assume. Chez les parents, on ne s’en offusque pas.

Forum “Le Doubs en représenta- tion”, thème de la journée du samedi 22 novembre au Locle (aula de lʼÉcole tech- nique C.I.F.O.M., Rue Klaus- 1). Ce Colloque scientifique et artistique organisé sous la direction de Walter Tschopp comprendra plu- sieurs parties : “Le Doubs dans la littérature du XIXè- me au XXIème siècle” par Daniel Sangsue, professeur de littérature française moderne à lʼUniversité de Neuchâtel. Ensuite, “Le Doubs des peintres, du XVII è- me siècle à aujourdʼhui” par Walter Tschopp, historien de lʼart, ancien conservateur au Musée dʼart et dʼhistoire de Neuchâtel. Un peu plus tard dans lʼaprès-midi, “Le Doubs des géographes” par Catherine Caille-Cattin, maître de conférence en géographie à lʼUniversité de Besançon. Puis “Le Doubs des citoyens”, un film-enquê- te par Marylise Saillard, jour- naliste, Pontarlier et Denis Maurer, vidéaste, Colom- bier. Renseignements sur www.forum-transfronta- lier.org

“C ette réforme a été imposée aux élus com- me aux enseignants sans la moindre concertation et sans accompagnement de l’État” réagit d’emblée Anthony Mérique, le nouveau maire qui dès sa prise de fonction a héri- té de ce dossier déjà très avan- cé. “Après les élections munici-

ment dit, finie la semaine de quatre jours, il a fallu choisir entre le samedi et le mercredi matin. “C’est cette dernière option qui a été retenue à la majorité. Mais comme partout, le constat est le même : les enfants sont plus fatigués que lors de la précéden- te année scolaire.” Les différentes parties prenantes

À Damprichard, chaque jour, l’école est finie dès 15 h 30.

communes voisines n’ont pas de problème de bus.” Les contraintes budgétaires font également par- tie des griefs du maire envers cette loi qui fait décidément bien peu d’adeptes chez les élus locaux. “Damprichard a déjà mis en place depuis quelques années un service périscolaire qui peut parfaitement accueillir les enfants après les cours” pour- suit Anthony Mérique. “De la fin des cours jusqu’à 18 heures, 25 places sont disponibles et le fait de ne pas avoir mis en pla- ce l’heure d’activité après les

cours dans le cadre des nouveaux rythmes n’a pas fait augmenter la fréquentation.” Pas de grogne non plus chez les parents d’élèves. Mais la com- mune va anticiper et dévelop- per ce service périscolaire géré en régie, sans coût supplémen- taire. Les associations locales vont participer pour proposer des ateliers autour de la cuisi- ne ou de la musique et le club des anciens va créer des échanges avec les plus jeunes. “Une réflexion est en cours et nous nous adapterons. S’il le

faut, nous augmenterons la capa- cité d’accueil de ce service” conclut le maire. Sans tout bou- leverser et sans avoir attendu cette loi. “Les enfants sont déjà assez chamboulés avec une mati- née d’école en plus et des acti- vités associatives qui se sont reportées du mercredi matin à la semaine en fin de journée ce qui en fait qu’augmenter la fatigue” confie une maman pas convaincue elle non plus par cet- te loi dont Damprichard s’accommode, sans plus. D.A.

ont donc tranché en fai- sant le choix de termi- ner la journée d’école à 15 h 30. À cette heure- là, point de nouvelles activités mises en pla-

pales de mars dernier, nous n’avons fait qu’entériner le résultat des discussions qui avaient déjà eu lieu depuis le début de l’année

Si besoin, le service

périscolaire sera adapté.

ce dans le cadre des nouveaux rythmes scolaires. Les enfants sont libres. “Il était très diffi- cile de trouver ici du personnel qualifié pour encadrer les enfants une heure par jour jusqu’à 16 h 30 et ainsi les élèves des

entre la commune, les parents et les enseignants” note-t-il en pré- cisant et en assumant sans hési- tation le fait de n’avoir fait que le strict minimum voulu par la loi, à savoir la mise en place de 9 demi-journées de classe. Autre-

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