Journal C'est à dire 204 - Novembre 2014

P L A T E A U D E M A Î C H E

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Maîche

Coup de jeune au tennis-club L’arrivée d’un nouvel entraîneur au tennis club de Maîche correspond parfaitement à l’ambition affichée de miser sur la jeunesse. Approche plus ludique et fidélisation sont au cœur de la politique menée pour redonner à ce sport son caractère populaire et accessible à tous.

A vec près de 200 adhé- rents dont un tiers de jeunes, le club se porte bien. Le récent tournoi interne a confirmé sa bonne san- té et la convivialité qui en est l’un des principaux atouts. Tous ont pu goûter dans un contexte ami-

d’une activité à l’autre, comme des consommateurs de loisirs. Notre défi est donc de les fidé- liser.” Finies donc les séances avec des coups droits ou des revers par dizaines. Les gestes répétitifs et très vite lassants pour les apprentis tennismen. “Aujourd’hui, on enfants à partir de quatre ans” souligne l’entraîneur qui pour- suit : “La taille du terrain, la raquette, la balle… tout est en fonction de l’âge du joueur.” Car ces jeunes gens sont d’abord là pour s’amuser tout en tra- vaillant sur la motricité, l’habileté et la coordination. Avant même de penser aux échanges et aux matches com- s’adapte déjà à l’âge sachant que le mini- tennis concerne des

me les grands même si de petites compétitions amicales inter- viennent ponctuellement entre gamins du même groupe. Une pratique évolutive et ludique qui plaît et devrait attirer de nouveaux pratiquants si le pro- jet de pratiquer le tennis lors des activités péri-éducatives voit prochainement le jour dans le cadre des nouveaux rythmes sco- laires. D.A. Les jeunes se retrouvent avec le sourire le mercredi après-midi. Un bon point pour l’encadrement.

Le Russey

cal à l’adrénaline de la compétition même si l’aspect loisir prime à Maîche. Rappeler que le tennis est avant tout un

Des congélateurs loués par la mairie Ici plus qu’ailleurs peut-être,

Une approche plus ludique.

jeu est d’ailleurs l’axe prioritaire voulu par la Fédération et que le club entend bien relayer ici avec l’appui de son nouvel entraîneur NicolasWendling, venu de Saint- Vit et épaulé dans sa tâche auprès des jeunes par Dylan Boullier. “La jeunesse est l’avenir de notre sport et de notre club. Il est impor- tant de leur donner du plaisir à pratiquer ce sport et l’envie de revenir d’une semaine à l’autre” souligne le technicien dont l’analyse est appuyée par Pas- cal Tisserand, membre du comi- té : “Aujourd’hui, les gamins vont

T ous ensemble, ils se sont mobilisés au milieu des années cin- quante pour construi- re quatorze maisons dans le cadre d’une association alors très connue “Les castors”. Le principe : unir les forces et mutualiser le travail sur leur temps libre. Deux hommes ont alors pris les choses en main : l’abbé Vitte alors curé de la paroisse et l’instituteur Robert Schwint qui deviendra plus tard maire du Russey et aura le par- cours politique que l’on connaît. Cette solidarité citoyenne, apo- la solidarité a toujours été un mode de vie concrétisé dans les années cinquante par la sortie de terre d’un lotissement construit avec des plots, du ciment et sur- tout beaucoup d’entraide ! Les congélateurs collectifs en sont une autre illustra- tion qui perdure.

litique, œcuménique même, n’a pas eu besoin de caméras com- me c’est le cas aujourd’hui pour faire avancer des chantiers. Jus- te l’envie de s’entraider pour parvenir à ses fins, à savoir construire sa propre maison. Un état d’esprit remarquable, tout à fait emblématique des gens du Haut-Doubs diront les plus chauvins, et qui ne s’est pas arrêté là. Car outre le besoin primaire de se loger, l’homme doit aussi se nourrir et conser- ver sa nourriture. Or au début des années soixan- te, tous les ménages du Russey ne sont pas en mesure de s’équiper en achetant un congéla- teur, appareil ménager encore rare chez les particuliers. Alors l’instituteur devenu mai- re, Robert Schwint va convaincre son conseil munici- pal d’acheter un congélateur collectif. Avec une cinquantai- ne de cases de 250 litres cha- cune, il a très vite rendu à la population le service escomp-

té. Un service devenu public, géré en régie par la mairie. “Aujourd’hui encore, c’est appré- cié par la population quand il faut un peu plus de place que ce que peut offrir le congélateur de la famille ou lors d’un démé- nagement” indique la mairie. Pour les uns en effet, le recours à cette location est ponctuel alors que pour d’autre, il s’inscrira dans le long terme. Dernier utilisateur inscrit en mairie, Yoann Brisebard, ins- tallé depuis six ans au Russey : “J’en ai entendu parler par une viande, ce sera une location dans la durée” explique-t-il. Comme les autres colocataires, il lui en coûtera 8,80 euros par mois. “C’est la mairie qui assure l’entretien de l’appareil” préci- se le maire qui entend bien pérenniser ce service original mis en place il y a un demi- siècle. de mes tantes qui est utilisatrice et pour moi qui suit boucher et ramène souvent de la

Infos pratiques : les inscriptions sont possibles en cours d’année. Plus d’informations sur le prix des cotisations pour enfants ou adultes et l’organisation du club sur www.tc-maiche.fr

Un contrat à la carte.

Les usagers peuvent louer pour un ou plusieurs mois un casier au prix de 8,80 euros mensuels.

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