Journal C'est à dire 204 - Novembre 2014

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D O S S I E R

TÉLÉTHON 2014 : MOBILISATION GÉNÉRALE

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Depuis 1987, le Téléthon mobi- lise un grand nombre de béné- voles dans tous les coins de Fran- ce. Et du Haut-Doubs bien sûr, là où un certain Bernard Barataud habitait quand il lança ce formi- dable élan de solidarité. Pour cet- te nouvelle édition qui a lieu les 5 et 6 décembre dans plusieurs points névralgiques du Haut- Doubs, la mobilisation est tou- jours aussi intense, mais avec par- fois un besoin de renouvellement et un temps de transition.

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Histoire Bernard Barataud, un lien indéfectible avec le Haut-Doubs Évoquer le Téléthon de Morteau à Maîche en passant par le Saugeais amène imman- quablement à entendre parler de lui : Bernard Barataud. Le fondateur de cette incroyable aventure solidaire qui mobilise depuis 1987. Aujourd’hui loin du Haut- Doubs, il en garde beaucoup de souvenirs et de solides amitiés.

“V ous avez déjà la neige là-haut ?” lance-t-il sur un ton amical qui met immédiatement à l’aise alors que le bonhomme a de quoi impressionner. Il sait en effet

que novembre sur ces terres qu’il connaît bien est souvent synonyme de premiers flocons. Bernard Barataud a vécu d’abord à Morteau au début des années soixante-dix. “Ma fem- me y avait été mutée pour ensei-

gner au collège alors que moi qui travaillais chez E.D.F. J’ai dû attendre deux ans pour la rejoindre. Je n’y venais que le week-end avant d’être à mon tour affecté en Franche-Comté, à Pontarlier.” Il se souvient de

Bernard Barataud était accompagné de Thierry Lhermitte en 1997 pour venir remercier les bénévoles à Morteau.

la rue des Charrières, là où il a vécu en famille à Morteau puis des années pontissaliennes qui ont suivi. “Nous sommes restés jusqu’en 1989… C’est donc de là-bas que le Téléthon est parti” poursuit-il avec émotion en évo- quant la maladie de son fils et “les gens du haut” qui l’ont tant soutenu et ont avec lui donné de l’espoir à tant de familles.

gement relayé et même depuis les plateaux de télé à Paris, Ber- nard Barataud garde un œil attentif. “Sur place, je pouvais compter sur la mobilisation des amis comme Pierre Vaufrey ou Gilbert Marguet…Tout cela n’a fait que confirmer mon avis sur les gens du secteur, leur gentillesse, leur dévouement, leur générosi- té. C’est difficile pour moi de dire à quel point je leur suis reconnaissant.” nité qui dure : “C’est comme un filament qui ne s’est jamais rom- pu et qui continue de fonction- ner et de briller.” Alors, évidemment, même depuis le Périgord noir où il est aujour- d’hui installé, il a toujours une pensée pour les habitants d’ici. Toujours une occasion de parler à ses hôtes de ce petit coin de Franche-Comté, de sa popula- tion, de sa gastronomie. “Et je L’ancien électricien qu’il est trouve aussi- tôt une image pour illustrer cette frater-

compte sur les amis qui viennent me voir pour m’apporter de la saucisse de Morteau ou du com- té !” Ces amis à qui il ne man- quera pas de passer dire un petit bonjour dans quelques semaines. “Nous devons nous rendre en Suisse voisine alors on va évi- demment faire un crochet par Morteau et sûrement dormir dans le Saugeais, territoire dont je suis fier d’être citoyen d’honneur.” Quant au Téléthon, il le vivra comme depuis des années loin des plateaux télé. Toujours aussi passionné par les avancées de la recherche et heu- reux de voir la science avancer et guérir des malades. Et même si la modestie lui interdit de reconnaître que tout cela existe grâce à lui, le Bernard que connaissent les gens du Haut- Doubs est pour beaucoup de familles touchées Monsieur Bara- taud. Un grand Monsieur.

“J’ai d’abord rejoint l’A.F.M. de la région avant de m’impliquer au niveau national” se souvient-il. “On a com- mencé ici en organisant

Le souvenir des gens d’ici.

des kermesses ou des repas, en vendant des champignons ou en faisant des quêtes à la sortie de la messe.” Les prémices des multiples petites manifestations qui font aujourd’hui le Téléthon aux quatre coins de la France. Puis en 1987 est diffusée à la télévision et à l’échelle natio- nale la première édition. Dans le Haut-Doubs évidem- ment, l’élan de solidarité est lar-

Pierre Vaufrey et Gilbert Marguet sont des compagnons de route à qui Bernard Barataud a gardé toute son amitié.

D.A.

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