Journal C'est à Dire 146 - Septembre 2009

Le journal gratuit du Haut-Doubs

1 er septembre 2009 N° 146

Le journal du Haut-Doubs

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MÉDECINS DE CAMPAGNE : Le Haut-Doubs en convalescence

M EMBRE DE L ’ ASSOCIATION NATIONALE POUR L ’ AMÉLIORATION DE LA VUE

S O M M A I R E

R.V.M. : friture sur les ondes. La radio associative mortuacienne a cessé d’émettre le 3 août pour des raisons finan- cières. La présidente Noëlle Marguet a démis- sionné. La radio émet à nouveau sans que l’on sache qui est aux commandes… (page 4) Drogue : démantèlement record. Plus d’une centaine de personnes ont été inter- pellées par la police du Doubs dans une vaste affaire de stupéfiants révélée au début de l’été. Parmi les consommateurs et les revendeurs, des personnes du Haut-Doubs. (page 11) Maîche : Cœur d’Or bat encore. Une baisse d’activité de 35% et 8 licenciements. Pour survivre, l’entreprise maîchoise innove. (page 22) À quoi sert l’A.R.D. ? Avec un bud- get annuel de 2 millions d’euros, l’Agence Régio- nale de Développement est de plus en plus contes- tée. Bilan de son action. (page 30)

(Dossier pages 15 à 20)

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R E T O U R S U R I N F O

ÉDITORIAL

L’actualité bouge, les dossiers

Dans la foulée, on entame les travaux” observe David Bessadet. Le futur Expert prendra place dans un bâtiment de 650 m 2 qui sera construit sur un terrain de 10 ares situé entre le magasin Carrefour Market et la sal- le de lʼassociation sportive la Saint- Michel. Un parking dʼune vingtaine de places sera aménagé aux abords du bâtiment. Le magasin de vente sʼétalera sur 500 m 2 . “Les clients y trouveront la même offre que dans notre maga- sin Expert de Pontarlier” poursuit David Bessadet qui espère toujours pouvoir ouvrir lʼenseigne “d’ici la fin de l’année” , malgré ce petit retard à lʼallumage. Expert : début des travaux à la rentrée

est édité par “C.H.T. Diffusion” 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Ont collaboré à ce numéro : Jean-Marie Steyner (mots fléchés) Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Septembre 2009 Crédits photos : C’est à dire, Disco Vacances, Foxagliss, Daniel Girardot, Ville de Morteau. Moral La grippe A pointe son nez mena- çant, la crise économique est confortablement installée et lʼautomne arrive avec ses mau- vaises nouvelles fiscales…Avec cette rentrée qui pourrait paraître bien morose, il serait aisé de se laisser envahir par un vague à lʼâme destructeur. Mais au lieu de cela, tentons de déceler plu- tôt toutes les bonnes raisons dʼy croire en cette rentrée 2009 dans le Haut-Doubs. En se creusant la tête, on peut bien en trouver une dizaine de bonnes raisons de garder le moral, non ? Essayons… Première raison : lʼété 2009 a été un très bon cru pour le tourisme de proximité, le Haut-Doubs en a apparemment bien profité. Deuxième motif de satisfaction : le mouvement asso- ciatif local est toujours aussi moti- vé et dynamique. Pour preuve par exemple, le formidable rebond de lʼex-fête de la Saucisse à Mor- teau, rebaptisé Flambée de la Morteau, que les organisateurs ont su faire renaître de ses cendres. Troisième sourire de la rentrée : disons quʼune fois enco- re grâce à la solide épaule suis- se, lʼéconomie du Haut-Doubs tient encore le choc. À côté de lʼhorlogerie qui donne de sérieux signes de faiblesses momenta- nés, dʼautres pans de lʼéconomie helvétique se portent encore bien. Quatrième point qui découle du précédent : le pouvoir dʼachat, et donc, la consommation, reste assez élevé ici par rapport à la moyenne nationale. Ce cinquiè- me indicateur est corroboré par le suivant : les premiers signes (à confirmer) dʼune reprise ont été accrédités par les statisticiens nationaux. La France en effet, a renoué avec la croissance au cours du deuxième trimestre 2009. Le volet fiscal ensuite : si pour beaucoup, lʼautomne restera syno- nyme dʼimpôts divers (sur le reve- nu, locaux…), dʼautres ont lʼagréable surprise de voir leur imposition diminuée voire de béné- ficier dʼun remboursement, effets directs des mesures décidées par lʼactuel gouvernement et qui contri- buent aussi à redonner le sou- rire. Évoquons encore les prix des fournitures scolaires qui selon les études officielles seraient moins chères cette année et on arrive quasiment en quelques lignes seulement à lister une dizai- ne de raisons de ne pas sombrer dans la morosité. Méthode Coué ? Peut-être. Mais en ces temps, à quoi bon ajouter de la moro- sité à la morosité ? Bonne ren- trée à tous. J ean-François Hauser

A rrivera, nʼarrivera pas ? Annon- cée dans notre précédente édi- tion, lʼarrivée de lʼenseigne dʼélectroménager Expert a suscité beaucoup dʼespoirs et quelques doutes, les uns heureux de retrouver cette enseigne après plusieurs années dʼabsence, quelques autres estimant que cette information donnée par le journal Cʼest à dire au début de lʼété manquait de fondements. Aujourdʼhui, il nʼy a plus de doute sur lʼarrivée pro- chaine dʼExpert : “Le permis de construi- re a été déposé le 6 juillet dernier. La phase d’instruction est bientôt terminée” confirme la mairie de Morteau. Seule- ment, reconnaît le futur responsable du magasin, quelques retards dʼordre admi- nistratif sont venus entraver le calen- drier des opérations. “Il manquait jus- te une pièce au dossier et rien qu’à cau- se de cela, deux mois ont été perdus. Ce sont les aléas de la construction. La commission se réunit début septembre.

évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

V A L D E M O R T E A U

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Commerce Expert est de retour à Morteau Le magasin d’électroménager qui avait disparu du paysage mortuacien ouvrira ses portes avant la fin de l’année, face à Carrefour Market. Une bonne nouvelle pour le commerce.

B eaucoup d’habitants du Haut- Doubs se sont trouvés désem- parésquandlemagasinExpert- Favreadéfinitivementbaissésonrideau sur la zone du Mondey. Depuis, ils

le directeur d’Expert-Pontarlier qui seraàlatêtedecefuturmagasinmor- tuacien. Expert construira ses locaux dans le prolongement du nouveau bâtiment

tuacien pour des installations ou des dépannages. Notre retour à Morteau nouspermettradenousrapprocherde notre clientèle” ajoute le gérant. Une dizaine d’emplois seront créés dans un premier temps avec cette ouverture. La phase de recrutement estsurlepointdedémarrer. Unecho- se est sûre : David Bessadet a prévu deréintégrerunepartiedupersonnel d’Expert-Favre,histoirequelesconsom- mateursretrouventrapidementleurs repères. En ces temps, cette nouvelle implantation commerciale a de quoi redonner le sourire. J.-F.H.

s’étaient adressés à d’autres professionnels du secteur et beaucoup d’entre eux se sont tournés vers Pontarlier,où un magasin Expert est implanté sur la zone des Grands-Plan- chants.

delaSaint-Michel,justeen face de Carrefour Market (ex-Champion). Le permis deconstruireestdéposé,les premierscoupsdepiochedoi- vent être donnés cet été. “Avec cette création, nous

Une dizaine d’emplois seront créés.

L’enseigne Expert annonce donc son retoursurMorteau.Lemagasin,d’une surface de 650 m 2 , “ouvrira ses portes avant Noël” affirme David Bessadet,

sommes dansunespritde serviceren- du aux clients du secteur de Morteau. Encemoment,noussommesdéjàdeux jours par semaine sur le bassin mor-

Le projet est mené par David Bessadet

957 922 euros pour le Pays Horloger

“A u cœur du Pays Horloger, je me devais d’arriver à l’heure !” Outre sa ponc- tualité, la présidente de Région Marie-Guite Dufay nʼest pas venue les mains vides au début de lʼété à la mairie du Russey lors de la signature des contrats de Pays en présence dʼAnnie Genevard, pré- sidente du Pays Horloger, Jose- ph Parrenin - maire de Maîche - et Gilles Robert, maire du Russey.

- Aménagement dʼune biblio- thèque-médiathèque à Morteau. Réhabilitation de lʼensemble du bâtiment de la maison Klein afin dʼy installer une médiathèque publique. Création dʼun auditorium et une salle dédiée aux arts plas- tiques. - Salle de sport au Russey. Créa- tion dʼune nouvelle salle pour le tennis, adaptable pour le badminton ou la gym.

Au total, la Région lâche 957 922 euros au “Pays Horloger” pour quʼil puisse réaliser des pro- jets et assurer son développement aussi bien économique, de ser- vices à la population ou en matiè- re dʼenvironnement, paysage et culture. Au total, 140 projets sont soutenus par la Région à travers les 13 premiers contrats de Pays signés. Des exemples concrets sont soutenus de Maîche à Mor-

teau. Le point. - Création dʼune maison médi- cale et de services à Belleher- be. La création de la maison médi- cale de Belleherbe est quasiment terminée. Elle ouvrira en sep- tembre. Médecin, kiné, infirmières… et un relais de services publics sont proposés. La Région parti- cipe à hauteur de 127 634 euros. - Construction dʼune salle spé- cialisée gymnastique à Morteau.

Le projet consiste à rénover la sal- le actuelle et lʼaménagement dʼune autre. Elle sera accessible aux per- sonnes handicapées. - Pôle famille à Maîche. Réhabi- litation et extension de lʼactuel foyer des anciens. Le lieu regroupera une structure multi-accueil petite enfan- ce de 40 places, le Relais assis- tantes maternelles, le centre dʼanimation, le foyer des anciens et les locaux du centre médico-social.

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Le marais de la Tanche devrait être protégé Signature du contrat avec la présidente de Région Marie- Guite Dufay et Annie Genevard, présidente du Pays Horloger.

L a détermination du collectif de défense du marais paie. Cette zone humide traversée par le ruisseau de la Tanche qui fait frontière entre Morteau et Les Fins devrait être entièrement clas- sée en espace N.D.I. (zone inon- dable à risque fort, non construc- tible). Actuellement, et cʼest le paradoxe de cette situation, seul le périmètre situé sur le territoi- re des Fins est ainsi protégé. La partie qui se trouve sur la com- mune de Morteau est encore répertoriée en zone artisanale. “Le marais doit être sanctuari- sé. La municipalité nous a expli- qué que cela figurerait à l’ordre du jour d’un prochain conseil” se félicite le collectif né à lʼinitiative dʼune poignée de riverains qui ont réagi suite à la démolition de lʼancienne centrale à béton. Ils ont observé que lors de la déconstruction de la station, des gravats avaient été déposés dans la continuité du marais contribuant à lʼétendre. Après une réunion sur le terrain en présence des élus,

lʼentreprise Ruggeri sʼest enga- gée à enlever le remblai ajouté. Selon le collectif, cela nʼavait pas encore été fait. Les “soldats verts” restent vigi- lants. Satisfaits des promesses, ils attendent maintenant les actes. “Nous restons mobilisés et inquiets. Nous ne sommes plus en état de polémique ni de guer- re ouverte, mais sommes tout de même en vigilance orange. Le cas l’entreprise Ruggeri n’est qu’une partie du problème. Cela ne doit pas masquer tout le reste com- me les dépôts sauvages de déchets de chantiers dans le marais du côté des Fins. Notre objectif est qu’on ne touche plus à ce marais et qu’il y ait une sur- veillance pour éviter toute sorte de pollution.” Le collectif qui organisera une nouvelle réunion publique en octobre sur le sujet en partena- riat avec la M.J.C. de Morteau espère quʼà terme un écosystè- me riche sʼapproprie à nouveau cette zone humide.

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V A L D E M O R T E A U

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Été 2009 : un bon cru Tourisme La météo favorable de cet été 2009 aura incité les touristes à venir en nombre visiter le Haut-Doubs. Les professionnels ont le sourire.

Le Haut-Doubs a besoin d’eau Climat L’ensemble de la bande frontalière est concerné par les mesures de restriction d’usage de l’eau pour cause de sécheresse.

L a fréquentation de l’office detourismeduValdeMor- teau-Saut du Doubs a bénéficié d’une hausse de 5%enjuillet :1700visiteurs,contre un peu moins de 1 500 l’an der- nier, ont franchi la porte de l’office. Lescomptesd’aoûtnesontpastout à fait bouclés mais à Morteau, on affiche déjà un grand sourire. Au 26août,plusde1900visiteursétaient déjà venus aux renseignements. L’été 2009 aura été bon dans le Haut-Doubs. “Compte tenu de la conjoncture, c’est très satis- faisant” commente-t-on à l’office. Les mardis d’accueil nouvelle formule ont plutôt bien fonc-

tionné. Seul bémol dans le Val, “les animations mises en place n’ont pas toujours rencontré le public souhaité. Nous avons dû annuler quelques visites de fro- mageries et une sortie nature” note Sophie, de l’office. Les grands classiques ont très bien fonctionné, même si, “nous avons quelques remarques de touristes déçus par la chute du Saut du Doubs en fin de période.” Côté hébergement, la formule chambre d’hôtes a rencontré un vrai succès cet été. Sur le Plateau de Maîche, c’est à peu près le même sentiment de satisfaction : “La tendance est

positive” confirmeAline, de l’office de tourisme de Maîche qui note que “les animations que nous proposions ont particulièrement bien marché cet été, notamment les randonnées accompagnées, les visites du château Monta- lembert, et les sorties à thème destinées aux familles.” Les touristes étrangers sont apparemment venus en force avec en tête, comme d’habitude, les Hollandais, les Allemands et les Belges. ÀMaîche, on a même vu cet été quelques Canadiens et une poignée d’Australiens…

J.-F.H.

Le niveau des rivières comme le Doubs est très bas.

L a sécheresse. Elle n’est pas aussi marquée qu’en 2003, pourtant le climat actuel en porte tous les symptômes, à commencer par le manque d’eau. La situation est suffisamment inquiétante pour que la préfec-

1 er août, les cumuls de pluies sont déficitaires dans tout le département à l’exception des secteurs de Montbéliard et du premier plateau de Saône” indique la préfecture. “Ce défi- cit cumulé de pluie, associé à un fort ensoleillement enregistré ces dernières semaines, entraîne une dégradation progressive de la situation hydrologique. Les orages observés actuellement ne permettent pas d’atténuer de manière significative le déficit pluviométrique en cours.” Selon la préfecture, des com- munes et des syndicats de com- munes rencontrent même des difficultés pour faire face à la consommation en eau potable des usagers. Ça promet.

peut être puni d’une contraven- tion qui peut atteindre 1 500 euros par infraction” pré- cisent les services de l’État. Toutes les communes de la ban- de frontalière sont concernées par ce dispositif. Pourtant, après

un hiver neigeux et une météo maussade parfois ces derniers mois, on pouvait pen- ser que les nappes phréatiques de la

ture du Doubs, comme celle du Jura, prenne des mesures de res- triction d’usage qui valent aussi pour le Haut-Doubs.

“Un déficit cumulé de pluie.”

région étaient pleines. Ce n’est pas le cas. Le niveau des rivières est bas, et dans les prés, cer- taines sources sont pratique- ment taries, ce qui inquiète les agriculteurs qui s’en servent souvent pour remplir les abreu- voirs des troupeaux. “Depuis le

Jusqu’à nouvel ordre, il est inter- dit par exemple de laver son véhicule en dehors des stations prévues à cet effet, ou de rem- plir sa piscine. L’arrosage des pelouses, des espaces verts publics et privés est limité. “Le non-respect de ces interdictions

La fréquentation des offices de tourisme est en augmentation par apport à l’an dernier.

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V A L D E M O R T E A U

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“200 % de satisfaction pour ce 1 er Flambée” Le soleil était l’invité d’honneur de cette première édition du Flambée de la Morteau. La réussite de l’événement signe le vrai renouveau de l’ex-Fête de la saucisse. Le point avec Pierre Vaufrey, le coordinateur de l’événement. Morteau

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C’ est à dire : La Mor- teau a retrouvé le sourire ? Pierre Vaufrey : C’est très encourageant, nous n’avons eu que des retours positifs, que ce soit des exposants, des associa-

P.V. : C’est difficile à évaluer mais je pense qu’il y a bien eu 5 000 personnes sur les deux jours et que les associations ont servi entre 1 500 à 2 000 repas au total. Càd : Quels sont les points à améliorer pour la suite ? P.V. : Il faudra certainement muscler un peu plus les ani- mations le dimanche dans les rues rendues piétonnes et peut- être que plus de commerçants ouvrent le dimanche. Je pen- se qu’on peut mieux faire aus- si au moment de l’inauguration dans la région, qu’il acquière une vraie dimension populaire, un vrai rayonnement. L’idée est de doubler le nombre de visi- teurs dans les 5 ans. Un travail de longue haleine a redémarré. Càd : On peut donc déjà affir- mer qu’un deuxième Flam- bée aura lieu l’an prochain ? P.V. : Dans mon esprit, il n’y a aucun doute, le Flambée 2010 aura lieu. On sait maintenant que c’est la bonne formule. le samedi midi. Quelques petits détails qui feront que le Flam- bée, progressivement, devienne un rendez- vous incontournable

tions participantes, des visiteurs, des professionnels de la filière porc. Du côté de la ville, on affiche 200 % de satisfaction. Maintenant, c’est l’heure des comptes, nous pourrons tirer un bilan complet à partir de la mi-

septembre. Mais le premier bilan à tirer de ce premier Flambée, c’est le côté beaucoup plus sym- pathique et convivial que les dernières éditions de la Fête de la saucisse, une formule qui était à bout de souffle. Notre condi- tion pour soutenir la fête était notamment que la filière porc s’implique beaucoup plus, ce qu’elle a très bien fait. Càd : Quels efforts financiers ont été consentis pour cette première édition ? P.V. : Le budget du Flambée est de 40 000 euros (N.D.L.R. : sans tables, la sécurité, les toilettes mobiles, un peu de communi- cation…Mais dans l’ensemble, sur le plan financier, tout le mon- de a apprécié que l’ensemble des dépenses (et des recettes) soit mutualisé au sein de l’association Morteau 2009 créée pour l’occasion. Les recettes du week- end seront partagées en quatre, entre les trois associations (Saint-Michel, Football-club, Harmonie) et le comité des fêtes. Tout cela donne beaucoup plus de clarté. Càd : Combien de personnes ont fréquenté la fête durant le week-end ? compter le tuyé payé par la ville qui a coû- té 20 000 euros, amor- tissables sur 10 ans). Il y a aussi les “faux frais” comme la location de

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Propos recueillis par J.-F.H.

Pierre Vaufrey, le représentant de la ville : “Nous avons eu une chance exceptionnelle avec le temps.”

L’ambiance est redevenue beaucoup plus conviviale.

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V A L D E M O R T E A U

Que fait le Pôle emploi ? Morteau Des chômeurs inscrits au Pôle emploi à Morteau se plaignent des retards dans les indemnités versées ou papiers perdus. En juillet, le chômage dans le Doubs a diminué de 2,2 %.

L a crise a peut-être bon dos. Toujours est-il que derrière des indemnités de chômage, il y a des hommes ou femmes dans la galè- re. Ajouté au fait d’avoir perdu leur job, des chômeurs doivent fai- re face aux ajustements - pour ne pas dire aux problèmes - liés à la fusion de l’A.N.P.E. et desAssedic. Selon l’État, la fusion est une réussite. Sur le terrain, le constat paraît différent. Ce serait le cas à Morteau selon les diffé- rents témoignages recueillis auprès de chômeurs. Si le Pôle emploi mortuacien a connu une hausse de fréquentation, il ne peut com- bler ses déficits de communica- tion en avançant seulement cet argument du “trop de travail” , entendu par certains chômeurs. À la recherche d’un emploi depuis décembre, une Mortua- cienne licenciée de son travail en Suisse voisine a tenté cou- rant juin de se relancer dans la

vie active en reprenant une acti- vité de vente à domicile. “J’arrivais à un peu plus de 200 euros par mois. Disons que c’était pour rester active” lâche cette dame qui préfère rester anonyme car à la recherche d’un emploi. Problème : le Pôle emploi a tardé à lui calculer ses nou- veaux droits si bien qu’elle a passé quelques jours sans indem- nités. “La personne qui s’occupait de moi a quitté l’agence de Mor- teau et les calculs n’ont pas été faits. Je ne percevais plus rien. Du coup, j’ai arrêté et j’attends tranquillement de recevoir mes indemnités. Je ne me pose plus de questions. Disons que ça ne m’incite pas à retravailler… Je suis dégoûtée.” Une autre chô- meuse, licenciée de son travail dans le domaine médical en Suis- se, semble elle aussi déçue par le manque de communication. “Entre mes jours de carence et les indemnités, je n’ai eu aucu-

ne nouvelle du Pôle emploi.” Bref, si le service tente de rédui- re au minimum les délais d’attente, il ne peut satisfaire tout le monde. “Mais s’ils ne per- daient pas nos papiers, ce serait bien !” lâche un chômeur éner- vé, obligé de se rendre à reprises à l’agence pour restituer des papiers déjà donnés ! “J’en suis venue à faire signer des accusés de réception.” Dans un contexte économique difficile, chaque petite mésa- venture prend des proportions énormes. Dans le cas présent, elles peuvent avoir de fâcheuses conséquences… Si le nombre de demandeurs d’emploi a diminué de 2,2 % dans le Doubs, (caté- gorie A, soit 508 chômeurs de moins), la hausse sur un an demeure importante (+ 39,2%). Les licenciements en Suisse voi- sine ne devraient pas arran- ger la donne. E.Ch.

Les missions du nouveau Pôle emploi semblent parfois loin des attentes des chômeurs.

La rivière Doubs contaminée au P.C.B. Pêche La préfecture du Doubs a rendu publique au cœur de l’été une carte détaillée des sites franc-comtois touchés par le P.C.B., ce polluant appelé aussi pyralè- ne. Parmi les rivières touchées, la partie aval du Doubs.

L es disciples de Saint- Pierre n’aiment pas ce genre de nouvelles qui pourrait faire chuter à certains endroits le nombre de cartes de pêche. Notre région n’est pas épargnée par les P.C.B., loin s’en faut. La carte dévoilée par les ser- vices préfectoraux fin juillet

comme l’Allan, le Gland ou la Savoureuse sont également citées comme atteintes par les P.C.B. D’ici le 31 décembre prochain, tous les appareils contenant du P.C.B. doivent être traités. “On en est loin” estime Michel Las- sus, responsable de la Com- mission de Protection des Eaux. “Des centaines de milliers de vieux transformateurs au pyra- lène sont encore en service…Cer- tains sont abandonnés dans des décharges.” L’ingestion occasionnelle ou acci- dentelle de P.C.B. ne pose a prio- ri pas de gros problème. Le risque devient réel quand la consommation de poissons conta- minés est très fréquente.

fontaine, le Doubs amont jus- qu’aux Fins” énumère le rap- port et “confirmation de la qua- lité sanitaire de l’eau potable.” Mais les mauvaises nouvelles sont plus nombreuses : des mesures d’interdiction de la consommation de poissons devaient intervenir d’ici la fin du mois d’août sur certains tron-

montre à quel point ce “poison” qui servait jus- qu’à son interdiction en 1987 comme isolant électrique sur les trans- formateurs et comme lubrifiant dans

çons des cours d’eau suivants : “le Doubs pour les espèces de fond, fortement bioac- c u m u l a t r i c e s : anguille, barbeau, brè- me, carpe, silure et

Des centaines de milliers de vieux transforma- teurs.

l’industrie, a fait des dégâts. Ces résultats récents font néan- moins état de quelques bonnes nouvelles : “levée des doutes sur les sections de cours d’eau sui- vants : la Bourbeuse à Froide-

tanche.” Le secteur concerné du Doubs est vaste puisqu’il s’étend du barrage de Mathay à la confluence avec la Saône. Tout le Grand Besançon est donc tou- ché. Des rivières secondaires

J.-F.H.

Le Doubs entre Mathay et sa confluence avec la Saône, touché par le pyralène.

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Friture sur les ondes d’R.V.M. Médias Des difficultés financières ajoutées à des pro- blèmes internes, la radio associative mor- tuacienne a dû cesser d’émettre pendant quelques semaines.

des fondateurs. Ce retraité avait délaissé le micro pendant une vingtaine d’années pour des rai- sons professionnelles avant de revenir à l’antenne il y a quelques mois. Il n’a pu que déplorer l’impasse dans laquel- le se trouvait la radio associa- tive dont la présidente Noëlle Marguet a démissionné avant le 3 août. C’est en tout cas ce qu’elle pré- tend. Contactée par nos soins, elle a refusé d’expliquer quelle était la situation financière réel- le de R.V.M. et, le cas échéant, les raisons de ces difficultés. “Je

n’étais plus présidente lorsque l’antenne a été coupée” dit-elle. Noëlle Marguet botte en touche, alors qu’il est probable qu’elle connaisse le dossier dans le détail puisqu’elle occupait la fonction de présidente depuis 2006. Il semble que “l’affaire” R.V.M.” soit plus épineuse qu’il n’y paraît. Selon Pierre Gadawski, le défi- cit de plusieurs milliers d’euros enregistré par l’association aurait pu être évité. Comme toutes les radios associatives, R.V.M. était en droit de percevoir une sub- vention annuelle de 40 000 euros, à condition que ses recettes publi- citaires n’excèdent pas 20 % de son chiffre d’affaires. Cette limi- te aurait été légèrement dépas- sée, privant la radio d’importantes recettes. “Mais le fonds de sou- tien était prêt à jouer le jeu et à verser la subvention. Il suffisait pour cela d’apporter des éléments comptables. Cela n’a visiblement pas été fait” note une source proche du dossier. Pierre Gadawski a proposé des mesures pour “éponger la dette” , suggérant à Noëlle Marguet de vendre les studios dont l’association est propriétaire, et de changer d’émetteur pour faire l’économie du loyer de 1 300 euros par mois. Il n’a pas été suivi. Dépité, l’animateur s’est reti- ré avec l’amère impression qu’il y a une volonté de “laisser mourir R.V.M.” Reste à savoir qui, aujourd’hui, P lus qu’un ras-le-bol, les pêcheurs en avaient ras la bourriche de ces lâchers d’eau intempes- tifs en aval du barrage du Châ- telot perturbant à la fois les par- ties de pêche et l’ensemble du bio- tope. Pire, les montées de niveau - depuis 2006 - devenaient dangereuses au point que certains disciples de Saint- Pierre n’osaient plus s’aventurer dans le lit du Doubs. Lors d’une conférence, le garde-pêche de l’association de pêche la Franco- Suisse PatriceDelavaux avait lan- cé un cri d’alerte sur les consé- quences ces lâchers : “Il y a bien sûr la pêche qui est touchée mais aussi les espèces. Certaines ont disparu à l’instar du Plécotpè- re (N.D.L.R. : insectes allongés, plats, à corps mou)” confiait ce dernier. Les décrues soudaines étaient fatales aux poissons piégés dans des poches d’eau isolées. Les choses vont visiblement chan- ger. Et dans le bon sens. Les exploitants du barrage qui pro- duisent de l’électricité, à savoir le Groupe E et l’entreprise fran- çaise E.D.F., ont décidé d’adapter leur mode de turbinage pour préserver l’écosystème et favo- riser la pêche. Une sacrée avan- cée puisque les sociétés de pêche (à la fois suisse et française) demandaient depuis 2006 (date de la modification du régime d’exploitation) un nouveau mode de turbinage. Leur pression a- t-elle été efficace ? Peut-être. Gorges du Doubs

L e 3 août, Radio Val de Morteau a cessé d’émettre. R.V.M., qui occupait la fréquence 104.6, a disparu des ondes. La rai- son de cet arrêt brutal est finan- cière. Cemédia local dont les stu- dios sont situés rue du Clos Jeu- ne, ne payait visiblement plus ses loyers à T.D.F. qui gère le relais

du Meix Musy. “Nous étions un prestataire pour R.V.M. qui a eu des problèmes budgétaires. Elle ne pouvait plus honorer ses fac- tures. Le loyer avoisinait les 1 300 euros par mois” précise un représentant de T.D.F. Le diffu- seur “a donc coupé” observe Pier- re Gadawski, animateur de la station qui en fut également un

est à la tête de cette radio. Un nouveau président aurait été élu. Il s’agirait d’Armindo Gonçalves. Contacté par nos soins, il n’a vou- lu ni confirmer ni infirmer l’information. En revanche, il annonce que “R.V.M. va émettre à nou- veau”, preuve qu’il n’est pas étranger à ce dossier. R.V.M. a repris l’antenne le 27 août en émettant semble-t- il depuis un nouveau relais. Pourquoi tant de mystère autour

de cette radio locale ? Les rumeurs vont bon train dans le Val de Morteau et notamment sur le statut d’Armindo Gonçalves qui travaille pour une radio com- merciale très implantée sur le Haut-Doubs. Certains supposent qu’il y a en projet d’unir le des- tin de R.V.M. à cette radio com- merciale. Si tel devait être le cas, un rapprochement ne se fait pas d’un claquement de doigt. Nous n’en sommes encore pas là, affai- re à suivre. T.C.

R.V.M. émet à nouveau semble-t-il.

Dans le Val de Morteau, on entend dire qu’une radio commerciale tenterait de mettre la main sur R.V.M.

Les lâchers d’eau régulés La portion du Doubs située en aval du barrage du Châtelot ne subira plus de violentes décrues en raison des lâchers d’eau. E.D.F. a pris conscien- ce du problème. Du bonheur pour les pêcheurs et le biotope.

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la Goule, situées en aval, pour- raient être utilisées pour atté- nuer les variations de débit pro- voquées par les éclusées du Cha- telot. L’ensemble du tronçon situé en aval du Refrain en béné- ficierait, tout en permettant aux concessionnaires té… au Chatelot puisque des pêcheurs se plaignent désor- mais de la descente trop rapi- de du niveau d’eau, exception- nellement bas en ce mois de sep- tembre. Autant dire que tous ne mordent pas à l’hameçon. E.Ch. d’optimiser leur pro- duction électrique. S’il s’est atténué, le pro- blème s’est répercu-

Toujours est-il que ce "lissage des éclusées" du Chatelot est appliqué à titre expérimental depuis le 1 er juin. “Pour le moment, les lâchers sont régu- lés seulement le soir. On ne peut pas vraiment voir les effets car

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le niveau d’eau du Doubs est bas et les lâchers limités. En tout cas, c’est une belle avancée” constate la

“À titre expérimental.”

responsable du magasin d’article de pêche “La Chipote” installé à Goumois. Et d’ajouter : “Cet- te année, il y a plus de pêcheurs.” La situation sera réévaluée dans deux ans. Dès 2010 et pour autant que cela s’avère possible, les retenues de Biaufond et de

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“Cet été, il y a eu plus de pêcheurs” commente la respon- sable du magasin d’articles de pêche situé à Goumois.

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L E G R A N D T É M O I N

Patrick Dils : “Mon histoire peut servir” Exclusif Patrick Dils. Derrière ce nom, une des plus grandes erreurs judiciaires de l’Histoire. L’homme qui rési- de en Franche-Comté, à proximité de Montbéliard, nous a ouvert sa porte. Il se confie sans tabous.

P.D. : (sourire). Bien sûr, c’était le 24 avril 2002. Je ne fais pas de gâteau pour la fêter mais j’ai eu besoin de faire deux années de suite un pèlerinage à Lyon (lieu de son incarcération). Càd : Racontez-nous votre sor- tie de prison ? P.D. : Je n’étais pas un détenu comme les autres car j’étais inno- cent donc il y a eu de l’euphorie ressentie mais je pense que pour un détenu normal, la personne sort dans l’anonymat comme elle y est rentrée. Il y a un manque terrible et c’est là que mon his- toire peut aider. Je ne dis pas que j’ai des solutions mais on peut améliorer les choses. Càd : Comment fait-on pour tenir dans une cellule ? P.D. : Grâce à la flamme de l’innocence. Càd : Avez-vous pensé au sui- cide ? P.D. : Une seule fois, mais ce n’était pas par rapport à mon innocence mais par rapport aux conditions de détention. Càd : Sont-elles aussi atroces comme on peut l’entendre ? P.D. : Je dirais qu’il y a à boire et à manger. Mais pour y avoir passé quinze ans, je peux vous dire qu’il faut arrêter de se voi- ler la face : il y a des suicides, des viols, des coups. J’ai vu de l’évolution mais il n’y a pas d’hygiène et pas de respect. Le gardien n’est là pour juger. Le détenu doit lui aussi respecter. Mon histoire peut servir.

Càd : Libre, quel était votre souhait ? P.D. : Je suis sorti un mercredi soir, le vendredi soir, j’étais sur le plateau de TF1 pour l’exclusivité et le mardi matin, alors que j’aurais été en droit de partir en vacances, mon souhait était de travailler comme tout le monde. Quand on travaille, on sait apprécier les week-ends, les vacances. Càd : Le chapitre prison est- il difficile à évoquer ? P.D. : Il n’y a rien de difficile à évoquer que ce soient les condi- tions de vie, le viol, le tabassage, le travail effectué en prison, sinon je ne ferais pas sept ans après des conférences pour faire connaître mon parcours. Ceci, je l’ai vécu… Je ne veux rien révo- lutionner mais si je peux aider, je le fais. J’aimerais, en partena- riat avec les mairies, pouvoir par- ler de mon expérience aux jeunes. Càd : Vous réalisez des confé- rences à travers la France. Quel est le thème, l’objectif ? P.D. : L’erreur judiciaire et sur- tout les valeurs de la vie. Les gens les ont perdues. Pourquoi ? Parce que vous n’êtes jamais pri- vé de quelque chose. Vous pre- nez soin de votre santé (il me pointe du doigt), et bien vous allez voir votre médecin lorsque vous êtes malade. Pourquoi au même titre que votre santé ne pren- driez-vous pas soin de votre liber- té ? La liberté n’est pas un dû ! Càd : Avez-vous des liens avec les victimes du procès

C’ est une maison au cœur du petit village de Mézi- ré, dans le Territoire- de-Belfort. En bas de la sonnet- te, une étiquette “Dils Patrick”. Vingt-deux ans après, ce nom et prénom incarnent l’une des plus grandes erreurs judiciaires fran- çaises. Le 20 avril 1987, Patrick Dils, apprenti pâtissier de 16 ans, est inculpé puis condamné à la prison à perpétuité pour le meurtre de deux enfants, Cyril et Alexandre, à Montigny-lès- Metz (Moselle). Durant sa gar- de à vue, l’adolescent avait avoué le double meurtre avant de se rétracter et clamer son innocen- ce depuis la cellule de sa prison. Il attendra quinze ans avant d’être entendu puis disculpé. La présence sur les lieux du cri- me, au même moment, du tueur en série Francis Heaulme, et des incompatibilités avec son emploi du temps, ont permis à ses avo- cats d’obtenir gain de cause. C’est à dire : Aujourd’hui, que faites-vous Patrick Dils ? Patrick Dils : Comme vous, j’ai un travail qui m’occupe 8 heures par jour. Je tiens à être comme tout le monde en dehors du fait que j’ai un nom qui a défrayé la chronique et qui a marqué l’histoire.

ans en prison pour rien. À qui en voulez-vous ? P.D. : À personne, je ne suis pas aigri. J’estime seulement que l’on m’a volé quinze ans de ma vie, alors aujourd’hui je n’ai plus de temps à perdre. Je suis quel- qu’un de positif et je m’investis beaucoup pour les autres avec mon association Louve qui aide des jeunes en difficulté. Et ce n’est pas parce que j’ai été accu- sé du meurtre de deux enfants que je l’ai créée. Je parraine éga- lement un enfant malade (http://dylanpourlavie.hawablog.co m). Càd : Quinze ans en cellule, vous avez dû vous sentir aban- donné ? P.D. : Bien évidemment. Il faut rappeler que je suis resté deux ans tout seul sans avoir le droit au parloir ! Càd : À 16 ans, c’est terrible ! P.D. : C’est indescriptible. On m’a volé mon adolescence même si on me dit : “Mais M. Dils, vous pouvez sortir maintenant, aller en boîte”, je réponds oui, mais ce que je n’ai plus, c’est l’insouciance des 20 ans. Càd : Vous rappelez-vous la date de votre retour à la liber- té ? Est-ce une date anniver- saire ?

Patrick Dils, un homme comme les autres…

d’Outreau, autre grand fias- co judiciaire ? P.D. : Oui grâce à l’association France Justice. J’ai suivi la réfor- me de la Justice et je ne com- prends que l’on s’appuie sur des personnes qui ne connaissent pas totalement l’univers de la prison. Càd : Vous paraissez à l’aise, prolixe, posé. Ce n’est pas l’image qui a été donnée de vous par les médias… P.D. : (il coupe). Prenons les mots exacts : on a dit que j’étais un “beu-beu”, un illettré. Comment peut-on juger une personne qu’on ne connaît pas ! Vous m’avez demandé si j’en voulais aux jour- nalistes. Ceux qui m’ont détruit sont ceux qui m’ont permis de mettre la tête hors de l’eau. Cer- tains ont eu une flamme et sont allés au bout de ce qu’ils pen- saient. Moi, j’ai toujours dit que j’étais innocent.Au deuxième pro- cès, mes avocats ne savaient plus

quoi faire. Je leur ai dit : “On va se battre.” Càd : On vous a reconnu inno- cent et vous avez perçu 1mil- lion d’euros. Vous pourriez arrêter de travailler. P.D. : C’est faux, j’ai perçu 700 000 euros. Honnêtement, vous pensez que ça se calcule ! Si on avait eu la décence de me demander ce que je voulais pour réparation, je n’aurais pas deman- dé 1 centime. J’aurais demandé, mais c’est un rêve éveillé, que tous les gens qui ont eu affaire à moi - de près ou de loin - vivent et subissent ce que j’ai vécu pen- dant 15 ans. Là, on aurait été quitte… Càd : Êtes-vous un homme heureux ? P.D. : Je le suis complètement. Il me manque juste une chose : être papa… Propos recueillis par E.Ch.

Càd : Vous avez passé quinze

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Attention : plusieurs de ces mesures du gouvernement ne sont valables que jusqu’à la fin de l’année.

Des mesures qui n’ont jamais été aussi intéressantes

David BAUDIQUEY, dirigeant de ce groupe qui réalise plus de 1 200 maisons par an à travers plusieurs marques leader dans l’Est de la France (Babeau Seguin, Cercle Entreprise, Batilor) vient de s’étendre à Tours avec le rachat de la société Maison Concept, après avoir racheté en 2008 les Maisons CMDC à Metz. Selon lui, l’avenir appartient à des marques régionales leader, capables de réagir vite et d’offrir grâce à une politique d’achat importante, un rapport qualité/prix imbattable à ses clients.

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Drogue : la police procède à 108 interpellations Que ce soit pour le canton du Russey, Maîche ou Morteau, la population est en hausse à quelques exceptions près. Le plus dur commence avec l’intégration des nouveaux habitants, la mise en pla- ce de nouveaux services… et bientôt l’anticipation de leur départ.

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C’ est en octobre 2008 que tout démarre sur la base “d’un renseigne- ment recoupé par une informa- tion de l’antenne P.J. de Besan- çon. Un informateur du groupe “stupéfiants” a révélé un gros trafic de cannabis et de cocaï- ne sur Planoise. Sept mois d’en- quête ont été nécessaires” résu- me Nicolas Jolibois, le chef de la sûreté départementale du Doubs. Le travail combiné de la sûreté départementale et de la police judiciaire a abouti à l’interpellation de 108 usagers, revendeurs et trafiquants. “11 trafiquants étaient impliqués. Ces interpellations ont donné lieu à 9 incarcérations et 2 contrôles judiciaires” ajoute le patron de la police du Doubs. Le noyau de cette équipe de trafi- quants était basé à Battant et à Planoise, avec des ramifica- tions sur le pays de Gray, et les secteurs de Pontarlier et de Valdahon. Ces interpellations ont été effectuées en six vagues successives, de début avril à fin mai. L’ultime vague d’interpel- lations est organisée le 25 mai dans le Haut-Doubs avec à la tête des circuits, Sami à Val- dahon et Saïd à Pontarlier. 21 interpellations sur Pontarlier, La Cluse-et-Mijoux, Valdahon, Avoudrey et Morteau. Parmi les prétendants, un maçon, une hôtesse d’accueil et un profes- seur de collège ! C’est sur la base d’une “sur- veillance physique et technique” des têtes de réseaux que les prin- cipaux leaders de ces trafics ont pu être arrêtés : six semi-gros- sistes qui alimentaient chacun une filière différente. “Ces têtes de réseaux sont des gens déjà connus pas la justice.” Première vague d’arrestation le 1 er avril à Gray sur un prénom- mé Mounir, ouvrier né en 1978. Résultat : 16 interpellations. Parmi eux, un menuisier, un ven- deur, un ergothérapeute, une préparatrice en pharmacie et “pas mal de personnes sans pro- fession. Mounir faisait le trans- port depuis Besançon, il affirme avoir revendu 5 kg de résine de cannabis depuis deux ans.” Deuxième opération le 7 avril sur Besançon avec une douzai-

ne d’interpellations. Tête de réseau : Kader, surveillant dans l’Éducation Nationale, “qui ali- mentait beaucoup de fêtes dans le milieu du sport étudiant.” Troi- sième vague le 14 avril à Planoise avec 16 interpellations à la clé, dont le semi-grossiste, Fabrice, 25 ans, qui “reconnaît une reven- te de 6 kg au total qui lui auraient rapporté entre 12 000 et 18 000 euros.” Quatrième série d’interpellations au domicile des intéressés le 4 mai, “avec les deux plus gros trafiquants, Kamel et Laurent qui habitent au cœur de Planoise.” 25 interpellations ce jour-là, dont un chef de département dans la gran- de distribution, deux distribu- teurs de journaux, un comptable, une astrologue, un étudiant, un peintre, une mère au foyer, une aide-soignante, un responsable de magasin, etc. Estimation du trafic : 16 kg pour une valeur de 79 000 euros. “Laurent a avoué acheter le kg de résine 2 000 euros, il le revendait le double.” Les deux dernières séries ont eu lieu le 15 mai et le 25 mai. La première à Besançon. 19 inter- pellations dont Mourad et Rali- de en têtes de réseau. Parmi les épinglés, un étudiant, un paysa-

giste, un employé de restaura- tion, un chauffeur routier. La der- nière vague concerne donc le Haut-Doubs. La principale tête de réseau de tout ce trafic, Abdel Ouaheb, a été interpellée sur le final, fin mai. En même temps que deux autres semi-grossistes, Kamel et Mourad, il a été écroué. Cette enquête au long cours a été ren- due difficile par les méthodes par- ticulièrement discrètes des tra- fiquants. “Je suis avec l’autre, tu viens comme d’habitude”, c’est le genre de phrase qu’ils se disent au téléphone. Pour brouiller les pistes, ils font deux ou trois fois le tour d’un rond-point, passent au feu rouge. C’est très difficile de les suivre” avoue un des enquê- teurs qui a participé à ce déman- tèlement, un des plus vastes de ces dernières années dans le Doubs. Ce réseau opérait depuis aumoins deux ans. La quantité totale décla- rée de 40 kg de drogue n’est sans doute que la partie visible d’un iceberg beaucoup plus important. Ce démantèlement aura mobi- lisé 25 enquêteurs. J.-F.H.

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Nicolas Jolibois, chef de la sûreté départementale (à gauche) et Bénilde Moreau, responsable de l’antenne P.J. du Doubs.

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