Journal C'est à Dire 146 - Septembre 2009

FÊTE NATIONALE DU JUDO

D O S S I E R

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Le projet de Villers revu et corrigé Villers-le-Lac Attendu avec impatience par la population, le projet d’installation des cabinets médicaux et d’implantation d’une maison de retraite au centre de la commune, doit se concrétiser cet automne selon le maire.

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Samedi 26 septembre à partir de 10h

début de cette année mais la grande place, à ce jour, n’est toujours pas en travaux. Le projet n’est pas annulé, il est juste retardé… et quelque peu modifié. Car les financements sont difficiles à trouver. Malgré tout, le maire de la commune Jean Bour- geois, se veut rassurant. Selon lui, “d’autres inves- tisseurs se sont manifestés, c’est en très bonne voie. Le permis de construire sera déposé à l’automne, les travaux démarreront au printemps 2010” assu- re-t-il. Dans le projet initial figurait la réhabilitation du vieux “casino” dans lequel devait être amé- nagé un E.H.P.A.D. (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) de 80 lits, à côté duquel le cabinet des médecins de Vil- lers devait prendre place. Seulement, étant don- né que l’emplacement de ce pôle de santé n’est distant que de 6 km de Morteau, il ne pouvait pas bénéficier de financement de l’État. C’est pour cette raison que la commune s’était tournée vers des investisseurs privés. “En plus, nous avions appris il y a quelques mois que nous n’aurions pas non plus d’aide à la pierre ni d’aide à la résidence de la part du Conseil géné- ral du Doubs, si bien que nous avons dû revoir le projet” avoue M. Bourgeois. Abandonné, le projet de maison de retraite médi- calisée laissera place à “une résidence senior”. La différence ? Elle s’adressera à des “personnes âgées qui s’assument. Elles auront chacun son petit studio et bénéficieront d’aide, notamment pour le ménage.” Une soixantaine de ces petits studios seront aménagés dans l’ancien casino réhabilité et c’est au rez-de-chaussée de ce bâti-

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L a crise est passée par là, qui a refroidi les investisseurs. Il y a un an, la mairie de Vil- lers-le-Lac annonçait le démarrage immi-

nent des travaux de construction d’un pôle médi- cal àVillers-le-Lac, place Droz-Bartholet. Les pre- miers coups de pioche devaient être donnés au

ment, et non plus à côté, que prendront place quatre cabinets médicaux. Le bâtiment de l’Âge d’Or sera intégré dans la continuité de cet ensemble immobilier qui comprendra aussi des locaux pour des infirmier(e)s ainsi qu’un autre espace destiné à accueillir l’A.D.M.R. Le montage financier de l’opération est en phase de finalisation. La mairie met- tra à disposition gracieusement le ter- rain et le bâtiment de l’ancien casino et c’est elle qui financera également la mai- son médicale et ses quatre cabinets. Le maître d’ouvrage global étant l’investisseur privé qui revendra à la commune la partie “maison médi- cale” et percevra ensuite la location versée par les médecins de la commune. La population locale qui entend parler de ce pro- jet depuis plusieurs années maintenant est sur le point d’être rassurée. Premiers coups de pioche après l’hiver. J.-F.H.

Le bâtiment de l’Âge d’Or sera intégré.

Seule et sans l’ombre d’une hésitation Catherine Defrasne ouvre début septembre son propre cabinet médical dans uen commune rurale du Haut-Doubs où elle exercera en médecine géné- rale avec une option en homéopathie. Challenge. Féminisation

L’ancien casino de Villers-le-Lac sera réhabilité.

Toute tendance à ses exceptions comme l’illustre Catherine Defrasne, ravie de reproduire un modèle d’installation à l’ancienne avec juste quelques ajustements.

E n présentant le cas d’une jeune médecin généralis- te en phase d’installation, on pouvait logiquement s’attendre à un emploi dans un hôpital, à la médecine du travail voire dans

ché à ce pays” , confirme la jeu- ne maman de deux enfants en bas âge. La vie à la campagne, la nature, elle aime aussi. Ce qui explique l’attrait vers l’homéopathie, cette médecine

quent de l’investissement finan- cier non négligeable supporté pratiquement sans aucune aide. Si ce n’est un coup de pouce de la commune, trop heureuse d’avoir un médecin à demeure dans une localité de 216 habi- tants. De quoi faire pâlir bien d’autres communes. Consciente de relever un chal- lenge, Catherine Defrasne pré- voit de travailler toute la semai- ne mais seulement sur rendez- vous. “Je pense que ça ne pose- ra pas de problème car les gens sont désormais habitués à fonc- tionner de la sorte.” Pour le secré- tariat, elle a eu recours à un ser- vice décentralisé spécialisé dans ce type de prestation. Étant aus- si généraliste, elle s’intégrera dans le tour de garde au même titre que ses confrères libéraux du secteur. Les traitements de faveur, ce n’est pas trop dans sa nature.

un cabinet existant, dans une maison de santé. Affaire de tempérament, de contexte familial, Catherine Defrasne (l’épouse de Vincent, le champion olympique de biathlon) s’inscrit à

complémentaire assez conforme à un certain style de vie. “C’est une manière de se soigner qui me plaît, même s’il faut garder à l’esprit que ces traitements plus doux ne guérissent pas tout,

70 % des nouveaux médecins sont des femmes.

contre-courant des tendances actuelles. Elle illustre tout au plus le phénomène bien réel de féminisation de la profession. 70%des nouveauxmédecins sont des femmes. C’est la même cho- se chez les vétérinaires. Les affinités conjugales de Catherine Defrasne laissent sup- poser qu’elle apprécie le Haut- Doubs et son climat enneigé. “Je suis originaire du coin et atta-

nuance-t-elle en ajoutant : Je suis en train de réaliser un rêve d’enfance, à savoir devenir méde- cin de campagne.” Comme elle tenait à concilier la vie de famille avec l’exercice de sa profession, elle privilégie donc l’ouverture d’un cabinet qua- siment à domicile. Plus exacte- ment aménagé en contrebas de sa maison. La transformation et l’équipement des lieux impli-

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