la Presse Pontissalienne 216 - Octobre 2017

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OCTOBRE 2017

Mensuel d’information du Haut-Doubs

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N° 216

TOUJOURS PLUS DE RADARS DANS LE HAUT-DOUBS…

SÉCURITÉ ROUTIÈRE

…ET L’ACCIDENTOLOGIE EST REPARTIE À LA HAUSSE EST REPARTIE À LA HAU

l’événement p. 6 et 7

habitat Le cahier spécial p. 17 à 32 Construction, prix, location, prêts… Tout savoir sur l’immobilier dans le Haut-Doubs

procès amiante p. 5 L’ancienne directrice de l’hôpital défend son honneur

Rédaction : “Publipresse Médias” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - www.presse-pontissalienne.fr - redaction@publipresse.fr

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n°216 - Octobre 2017

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La chambre régionale des comptes rend son rapport sur le Grand Pontarlier

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. La halle couverte baptisée en souvenir d’Émile Pasteur

Éditorial

Changement François Hollande avait promis que le changement, ce serait maintenant… Hélas, son engagement est resté à l’état de slogan de campagne. Son succes- seur Emmanuel Macron l’a engagé ce changement pour lequel les Français l’ont élu. Mais maintenant que le mouvement est enclenché, il semblerait que les Fran- çais ne le souhaitent plus ce change- ment. Allez comprendre… On le voit en ce moment avec la mise en application promise de la réforme concernant le tra- vail. On sait que le pays doit impérative- ment changer de logiciel en matière de droit du travail s’il compte sortir de la zone rouge en matière de chômage, mais on fait tout pour l’y retenir. Cet épisode de la réforme du Code du travail illustre le vrai paradoxe français : les Français veu- lent que ça change mais ne veulent sur- tout pas changer…On veut une réforme du travail mais on reste campé sur des positions du XX ème siècle, voire du XIX ème pour certains syndicalistes qui ne voient pas que le monde, lui, a changé. Que desmétiers soient voués à la disparition, certains partisans de l’immobilisme le regretteront, mais c’est le cours normal des choses. Imagine-t-on un seul instant que le métier de charron ou de lavan- dière persiste de nos jours ? Imagine-t- on encore qu’une personne embauchée à un poste reste toute sa vie dans la même entreprise à remplir les mêmes tâches ? Pense-t-on enfin sincèrement que l’assouplissement du Code du tra- vail, si rigide, soit uniquement fait pour que des patrons malintentionnés pren- nent plaisir à licencier plus facilement leurs salariés ? Évidemment que non ! Hélas, ce débat sur l’impératif assou- plissement des règles du travail enFrance est pollué par des idéologues qui veu- lent que rien ne bouge. Ce qu’ils refusent d’admettre, c’est que la France, un des seuls pays d’Europe à ne pas avoir résolu cette gangrène économique et social que représente le chômage demasse, en est là justement parce qu’aucun dirigeant depuis trente ans n’a osé allé au bout desnécessaires réformes. Ceci dit, Emma- nuel Macron a tort d’affirmer que la démo- cratie ne se joue pas dans la rue. La rue, pour cela les syndicats sont dans leur rôle, est une des formes légitimes de la démocratie. En revanche, il pourrait affir- mer, à raison, que les lois, elles, ne se décident pas dans la rue à coup de ban- deroles. Pour cela, une assemblée a été élue. Ce gouvernement inédit a juste- ment été nommé pour qu’enfin on engage les réformes nécessaires à ce pays. On ne peut souhaiter qu’il aille au bout de sa logique, sans céder à la rue. ■ Jean-François Hauser est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@publipresse.fr S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Ont collaboré à ce numéro : Marie Rousselet, MagalieTroutet. Régie publicitaire : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Imprimé à Nancy-Print - I.S.S.N. : 1298-0609 Dépôt légal : Octobre 2017 Commission paritaire : 0222 D 79291 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, S. Gabioud, P. Jouille, Lud’Haut-Doubs, S.I.E.L.

L a chambre régionale des comptes Bour- gogne-Franche- Comté a passé au peigne fin la gestion de la communauté de communes du Grand Pontarlier (C.C.G.P.) sur cinq exercices, de 2011 à 2015. Le rapport de 74 pages analyse tous les points : fonctionnement, investissement, fiscalité, ges- tion du personnel… “Ce rap- port ne dénonce aucune mal- versation, ni dépense inopportune, inconsidérée ou somptuaire. Il ne constate aucun usage critique sur l’uti- lisation des fonds publics” , se félicite Patrick Genre au dernier conseil communau- taire qui voit dans ce rapport “un document nous permet- tant de nous améliorer.” En dehors des remarques, il ressort de ce rapport quatre rappels au droit et trois recommandations. Un léger mieux par rapport au rapport précédent qui contenait six rappels au droit et le même nombre de recommandations. Les quatre rappels portent avant tout sur des considé- rations et des façons de pro- céder à améliorer pour aller vers plus de visibilité. Idem pour les trois recommanda- tions où la C.C.G.P. est invi- tée à être plus précise sur certains points comme le suivi des autorisations de pro- grammes et des crédits de paiement, les orientations budgétaires présentées lors du débat d’orientation bud- gétaire… En cinq ans, l’ex-C.C.L. aujourd’hui C.C.G.P. a consi- dérablement évolué. Elle a doublé son budget et son effectif. “On est allé très loin dans le transfert des com- pétences, plus loin que ce qu’exigeait la loi. Pour autant, il n’y a pas eu de dérive, ni d’inflation dans les effectifs. En 2015, 50% des effectifs sont mutualisés entre la ville et le C.C.G.P. et on va encore progresser dans ce sens.” Sur le plan du personnel, le rapport note que “la C.C.G.P. doit stabiliser l’encadrement des directions compétentes, suivre rigoureusement ses effectifs et sa masse salariale annuels, respecter la durée annuelle du temps de travail et rétablir le fondement légal à l’octroi de la prime de fin d’année.” Un dernier point sur lequel Patrick Genre ne

reviendra pas en tenant à ce que chaque salarié de la C.C.G.P. bénéficie des mêmes avantages. Sur la question du temps de travail à la C.C.G.P., inférieur de 47 heures à la durée légale de 1 607 heures annuelles, il reconnaît la nécessité de trou- ver des solutions. “Mais il faut éviter toute diabolisation. Les agents font leur travail. Le taux d’absentéisme se réduit depuis que la C.C.L. est deve- nue C.C.G.P.” Sur le plan financier, le rapport indique : “Entre 2011 et 2015, la C.C.G.P. a réduit de plus d’un tiers l’épargne de gestion et la capacité d’autofinance- ment de son budget princi- pal, doublé sa dette et divisé par trois son fonds de roule- ment pour soutenir son effort d’investissement.” En esti- mant aussi que “le choix de supporter la contribution croissante des communes au fonds de péréquation inter- communale et communale a pesé pour 60 % de la réduc- tion de son autofinancement.” Autre point abondamment évoqué : le passage à la Fis- calité Professionnelle Unique ou F.P.U. “En ne passant à la F.P.U. qu’en 2015, la C.C.G.P. s’est privée d’une partie de la dynamique de la ressource fiscale professionnelle alors même qu’elle finançait dans le même temps de nombreux projets de développement économique ou touristique…” Pour autant, “l’adoption de la F.P.U. et ses conséquences positives sur le coefficient d’intégration fiscale doivent inciter la C.C.G.P. non seu- lement à réaliser de nouveaux transferts de compétence mais aussi à accroître son intégration fiscale…” Le rapport revient sur l’im- pact de l’emprunt toxique qui grève la capacité d’autofi- nancement de la C.C.G.P. “La désensibilisation d’un emprunt toxique (affecté au budget assainissement) dont le capi- tal restant dû s’élevait à 2,9 millions d’euros a été réa- lisée au prix d’indemnités de sortie définitive s’élevant à 4,6 millions d’euros en 2012 et encore 1,8 million d’euros en 2015. Le financement de cette charge par un nouvel emprunt prive la collectivité d’une partie de sa capacité d’autofinancement dans les 15 ans à venir” souligne la juridiction. ■

L’ inauguration de ce qui restera sans doute le chantier de l’année 2017 à Pontarlier, à savoir la halle couverte, s’est tenue le 28 septembre devant un parterre d’élus et d’en- treprises, en présence des descendants de la famille d’Émile Pasteur. “Ce nom a été retenu à l’unanimité” , indique Patrick Genre le maire. L’ancien scieur pontissalien aurait sans doute apprécié cette construction qui rend hommage non seulement aux résineux du Haut-Doubs mais aussi à tous les corps de métier locaux qui ont contribué à cette belle réalisation. Né en 1919, Émile Pasteur a marqué de sa per- sonnalité la vie pontissalienne par ses engage- ments multiples et divers. Président des scieurs du Haut-Doubs, il fut aussi conseiller municipal, président des Gars de Joux, du C.A.P. foot, du ski. Cofondateur de l’Office Municipal des Sports, il organisa en 1960 le premier stage de l’équipe de France de biathlon, préfigurant sans le savoir une dynamique qui aboutirait à deux médailles d’or au J.O. de Turin en 2006 remportées par Florence Baverel et Vincent Defrasne. Ce catho- lique convaincu se rendait aussi tous les ans à Lourdes. Il a pris une grande part à la construc- tion de l’église Saint-Pierre à Pontarlier. “J’avais 6 ans et demi quand mon grand-père est décédé en 1987. Je l’ai peu connu mais je suis fier de lui. Il laisse le souvenir de quelqu’un de bien.

C’était un dirigeant à l’ancienne avec des valeurs humaines et assez saines” , témoigne son petit- fils Alexandre Pasteur, le journaliste sportif qui après avoir officié sur Eurosport est devenu depuis cet été la voix du Tour de France sur France Télévisions. Équipement qui manquait cruellement à la capi- tale du Haut-Doubs, la halle Pasteur a été conçue et réalisée par des entreprises locales. Une réa- lisation en circuit court se félicite Bertrand Guin- chard. Le conseiller délégué à l’économie rap- pelle que l’outil qui abritera le marché du 1 er décembre au 31 mars pourra accueillir toutes sortes de manifestations. “Il servira de parking couvert en zone bleue avec une autorisation de stationnement la nuit.” Cela représente 72 places de stationnement dont 38 sous abri. D’une surface de 1 650 m 2 , cette halle a mobi- lisé 500 m3 d’épicéa récoltés dans la forêt com- munale de Pontarlier du côté des Trois Dames. “L’épicéa est plus léger que le sapin et se prête mieux à un façonnage en lamellé-collé. On a choisi une parcelle avec de très beaux arbres sachant qu’ils seraient exposés quotidienne- ment à la vue des Pontissaliens” , justifie le garde de l’O.N.F. Le coût de la halle s’élève 830 000 euros hors taxes en sachant que le taux de subvention avoisine 50 %. Ce soutien finan- cier associe l’État, la Région et le Syded. ■

La halle Émile-Pasteur a été inaugurée le 28 septembre.

Des mesures pour inciter à ne pas boire en boîte de nuit

E ffet communication ou pas, la volonté des dis- cothèques visant à inci- ter leurs clients à ne pas boire avant de prendre le volant n’a jamais été aussi forte. Certaines prennent des mesures. C’est le cas de la boîte de nuit de Pon- tarlier “La Première” située rue Claude-Chappe dont La Presse Pontissalienne avait consacré un article deux mois après son ouverture, en avril dernier. Elle a mis en place une formation

de “Prévention routière” à son personnel. Un dépistage par éthylomètre gratuit au guichet d’entrée, complété par la mise à disposition d’éthylotests gra- tuits permettant de se tester plus tard sont réalisés. Une autre opération incite au zéro alcool en offrant aux clients présen- tant un taux d’alcool égal à 0 à leur sortie, une entrée gratuite pour le vendredi de la semaine suivante. Pour la protection de la consommation des boissons,

le club dispose désormais de verres à opercules. Ce système, utilisé depuis peu dans certaines sociétés, permet de fermer com- plètement le verre et d’assurer une consommation plus sûre. Des kits de protections audi- tives sont également disponi- bles à l’entrée du club. Ces mesures ne résoudront sans doute pas tous les problèmes. Car les fêtards ont pris l’habi- tude de consommer sur les par- kings. ■

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L’INTERVIEW DU MOIS

La Presse Pontissalienne n°216 - Octobre 2017

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TOURISME

Le nouveau président de l’office de Pontarlier

“Le train de la fusion des offices est parti” Succédant à Grégory Jan

L a Presse Pontissalienne : C’est impor- tant, selon vous, de s’engager au ser- vice du tourisme local ? Jean-Philippe Sirvent : Pour moi, c’est essentiel. L’hôtelier que je suis estime incontournable de s’impliquer d’une manière ou d’une autre dans la vie locale et bien entendu au sein de l’of- fice de tourisme. C’est l’axe principal où l’on se doit d’être présent et actif. J’ai toujours agi de la sorte. Cela est encore plus vrai ici à la ferme-hôtel de la Vrine où l’on se sentirait vite isolé du fait de l’emplacement géographique éloigné de la ville. J’étais déjà vice- président de l’office de Pontarlier avant de remplacer Grégory Jan. Cette suc- cession s’inscrit donc dans la conti- nuité. L.P.P. : Un professionnel de l’hôtellerie-res- tauration succède à un autre professionnel ? J.-P.S. : Tout à fait. L’un comme l’autre, nous sommes en prise directe avec la clientèle touristique. Cela permet d’en- richir le partage d’expériences avec les autres acteurs du tourisme. L.P.P. : Quel bilan de l’été peut-on tirer au niveau de l’office de tourisme de Pontarlier ? J.-P.S. : C’est satisfaisant sur le plan de la fréquentation. On a bénéficié d’une météo assez clémente. Avec les sites en ligne, on sait que les offices les acteurs socio-écono- miques dans la promotion touristique du Haut-Doubs. Entretien. à la tête de l’office de tourisme de Pontarlier, Jean-Philippe Sirvent qui tient avec son épouse la ferme-hôtel de la Vrine est convaincu de l’intérêt qu’il y a de fédérer plus largement

“La fréquentation directe a été soutenue cet été à l’office, sans oublier nos sites Internet qui sont eux aussi de plus en plus visités”, annonce Jean-Philippe

Sirvent le président

de l’office de tourisme de Pontarlier.

citer de la motivation du personnel des offices sur ce dossier. Certains s’in- quiètent à juste titre des conséquences d’une réorganisation des effectifs. C’est à nous, administrateurs, de les accom- pagner au mieux. Ils ont toujours été associés à la démarche. Cela permet

de tourisme sont de moins en moins sollicités pour des réservations en direct mais on apporte un conseil, une exper- tise territoriale qu’on ne retrouvera jamais sur les supports en ligne. La fréquentation augmente aussi sur nos sites numériques. L’office de Pontar- lier exerce d’autres missions qui lui permettent de rester en contact avec la population locale. On gère, par exemple, la distribution de la carte avantage jeunes, la vignette autorou- tière suisse, sans oublier la billetterie pour les spectacles. L.P.P. : La fusion des offices de tourisme à l’échelle du Pays du Haut-Doubs est-elle tou- jours à l’ordre du jour ? J.-P.S. : L’affaire a mis du temps à se décanter et maintenant le train est parti. On a dépassé le stade de la réflexion. On se réunit régulièrement avec les élus. On peut d’ailleurs se féli-

On a constaté en 2016 un joli bond en avant. On va explorer de nouvelles pistes, chercher à établir de nouveaux partenariats. L’office a besoin d’élar- gir sa base en étant plus représenta- tif du tissu socio-économique local. On va prochainement intervenir au club affaires du rugby. On cherche à tou- cher davantage les commerces, les entreprises. Il faut que chacun pren- ne conscience qu’il peut être un ambas- sadeur de la promotion touristique du Haut-Doubs. L.P.P. : Contrairement à ce que certains pré- tendent, le tourisme est aussi un levier éco- nomique à part entière sur le territoire du Haut-Doubs ? J.-P.S. : Pour moi, c’est une évidence. L’impact de l’activité touristique est loin d’être négligeable tant en termes d’emplois que de retombées directes ou indirectes.

L.P.P. : La destination Haut-Doubs est-elle assez connue ? J.-P.S. : On n’est jamais assez connu. L’image du Jura est encore trop sou- vent associée à celle des sports d’hi- ver. Si demain on parvient à trouver plus de moyens pour se rendre sur des salons par exemple, on pourra pro- mouvoir tout un panel d’offres cultu- relles, d’activités familiales ou en lien avec la proximité avec la Suisse. On a besoin de capitaliser sur tous les nou- veaux produits. Ce mois-ci, l’office de Pontarlier participera en partenariat avec le Comité Départemental duTou- risme à une journée de promotion du Haut-Doubs à destination du comité d’entreprise de la S.N.E.C.M.A. Cela n’est pas toujours facile pour un béné- vole encore en activité de dégager du temps sur ce type d’opération mais s’engager, c’est aussi s’investir sans compter. L.P.P. : La présentation des activités organi- sée au printemps dernier lors de l’assemblée générale de l’office participe de cette envie de rendre plus lisible et accessible le rôle d’un office de tourisme ? J.-P.S. : Effectivement, c’est une belle illustration commencée par le per- sonnel qui souhaitait dépoussiérer l’image d’un office de tourisme qui ne soit plus, comme certains le pensent encore, cantonné à l’accueil et l’infor- mation des vacanciers. Ce fut l’occa- sion de rappeler qu’aujourd’hui le champ d’action d’un office du touris- me est beaucoup plus diversifié que cela. L.P.P. : Pour revenir sur le projet d’office de destination Haut-Doubs, sait-on quand il devien- dra opérationnel ? J.-P.S. : La volonté est là même si on sent encore le besoin de faire com- prendre à chacun l’intérêt de la cho- se. Les réunions se rapprochent et je pense qu’on aura établi la feuille de route d’ici la fin de l’année. On pour- rait aussi justifier de l’utilité d’un rap- prochement sur un territoire comme le nôtre marqué par la dispersion géo- graphique des centres d’intérêt. n Propos recueillis par F.C.

de se projeter ensemble sur un avenir commun et d’avancer en concer- tation. Il y a eu un gros travail engagé en amont et aujourd’hui, au niveau des équipes, on est prêt. Il reste encore à traiter la question des statuts juridiques. L.P.P. : D’autres actions à mener cet automne ? J.-P.S. : Oui. On travaille actuellement au renou- vellement des adhérents.

“L’office a besoin d’élargir sa base.”

La fusion des offices se justifie aussi sur un territoire comme celui du Haut-Doubs marqué par la dispersion des centres d’intérêt touristiques.

HAUT-DOUBS

La Presse Pontissalienne n°216 - Octobre 2017

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G.F. : Cela ne concerne qu’une minori- té de parties civiles. À titre d’exemple, les parties civiles pour lesquelles j’ai été totalement relaxée n’ont pas déci- dé de faire appel. Ensuite, pour les deux seules parties civiles qui ont fait appel, je ne peux pas parler à leur pla- ce, mais j’avoue ne pas comprendre leurs motivations. Le jugement est très clair sur ce point : il précise en effet que “les demandes dirigées contre […] un fonctionnaire n’ayant commis aucu- ne faute détachable du service relè- vent de la compétence du tribunal administratif.” C’est ainsi depuis 1790. Ils se trompent manifestement de juri- diction. La seule chose qui pourrait ressortir de cet appel, c’est de la mau- vaise publicité au centre hospitalier. Les personnels de l’hôpital n’ont pas besoin de cela mais de sérénité et de soutien dans un travail éprouvant au quotidien. L.P.P. : Tourner la page de Pontarlier sera dif- ficile ? G.F. : J’aspire à retrouver une vie fami- liale et professionnelle normale. La pression dont je fais l’objet n’aide pas. Le Centre hospitalier de Pontarlier reste toutefois un excellent souvenir professionnel. Les équipes et les agents sont remarquables. L.P.P. : Pensez-vous que le contexte de l’époque lié au déficit financier a été oublié ? G.F. : J’ai travaillé aumieux pour redres- ser cet établissement. Je n’attends rien. En revanche, je tiens à remercier tous ceux qui m’ont témoigné leur amitié et leur soutien : agents, médecins, patients, élus. J’ai pu traverser cette épreuve grâce à eux. Je n’oublierai pas leurs gestes. n Propos recueillis par E.Ch.

L.P.P. : Comment allez-vous après cette déli- cate période ? G.F. : Je vis comme toute personne qui a subi une condamnation pour des faits qu’elle n’a pas commis. Même si la pei- ne est symbolique et qu’elle est diri- gée uniquement contre la “responsable légale de l’établissement”. Même si ce n’est pas ma personne qui est visée. Je le vis mal. Encore une fois, il n’y avait pas d’amiante. Nous n’avons pas failli et nous n’avons exposé person- ne. Je tente de me reconstruire après ça. Si je n’ai pas fait appel, c’est que tout simplement je n’ai pas souhaité infliger une nouvelle épreuve à ma famille. Celle-ci a été suffisamment éprouvée par cette procédure qui a été longue et douloureuse puisque j’ai été entendue pour la première fois par la police en juin 2013 : 4 ans d’épreuve et d’étalage médiatique souvent infa- mant… L.P.P. : Quelle est votre fonction aujourd’hui ? Votre avocat avait évoqué qu’une condam- nation ruinerait votre carrière ? G.F. : J’ai quitté la fonction publique hospitalière et la région Bourgogne- Franche-Comté. La pression média- tique et les nombreux articles dont la plupart contiennent des éléments erro- nés me font effectivement du tort et ne me permettent aujourd’hui pas de travailler dans des conditions nor- males. Je souhaite pouvoir travailler dans la sérénité comme tout un cha- cun. J’envisage une reconversion. Je suis chargée de famille et j’ai deux jeunes enfants qui ont besoin que leur mère travaille pour vivre. Je souhai- terais juste que l’on respecte cela. L.P.P. : Comment interprétez-vous l’appel des parties civiles ?

JUSTICE

Procès de l’amiante à l’hôpital

“Cette décision est injuste et incompréhensible” L’ex-directrice du C.H.I. de Pontarlier Gaëlle Fonlupt se confie après la décision du tribunal de Besançon de la condamner pénalement pour mise en danger de la vie d’au- trui. Une amende avec sursis, au même titre que l’hôpital.

L a Presse Pontissalienne : Le tribunal de Besançon vous a, le 8 septembre, recon- nu coupable de mise en danger de la vie d’autrui et prononcé une amende délictuelle de 5 000 euros et une contractuelle de 3 000 euros, avec sursis. Pourquoi n’avoir pas fait appel de cette décision ? Gaëlle Fonlupt : J’avais décidé que je ne ferais pas appel avant même l’audience sauf à y être contrainte par un appel du Parquet. Cela ne signifie pas que je suis d’accord avec le jugement. En effet, il n’y avait pas d’amiante dans les dalles en question comme nous l’avons démon- tré au cours de l’audience, certificat du constructeur à l’appui alors même que le Parquet n’a pas su démontrer qu’il y en avait. Je rappelle que nous par- lons du plafond de deux salles de bains communes, soit 60 m2… Deux expertises (qui ont été réalisées par des cabinets d’expertises certifiés avec à chaque fois trois échantillons pour le sol et pour le plafond) indi-

quaient qu’il n’y avait pas d’amiante dans ces dalles de faux plafonds, mais qu’il y en avait en revanche dans la col- le du sol. Une troisième expertise, réa- lisée sur la base d’un seul prélèvement pour le plafond et un seul pour le sol, indiquait qu’il y en avait dans les dalles de faux plafonds mais soudainement plus dans le sol ! Le sol n’était pas concerné par ces travaux, ayant été préalablement recouvert. Selon nous, il y a eu une inversion d’échantillon : il n’y avait pas d’amiante dans les dalles qui ont été retirées je le rappelle par le seul ingénieur travaux qui était dûment protégé (combinaison,masque, gants). Nous sommes allés demander au constructeur (Armstrong) de nous renseigner sur les composants exacts des dalles concernées et la réponse a été écrite et formelle : Armstrong n’a jamais mis d’amiante dans ce modèle de dalles de faux plafonds !

Gaëlle Fonlupt, ex-directrice de l’hôpital de Pontarlier (photo archive L.P.P.).

L.P.P. : Le tribunal n’a pas retenu l’argumen- taire… G.F. : La charge de la preuve a été inver- sée et notre argumentation n’a pas été prise en considération par le tribunal. Cette décision est pour moi injuste et incompréhensible. L.P.P. : Vous pensez aux salariés ? G.F. : Ce qui m’importe le plus, c’est de savoir que personne n’a été exposé. Je ne pourrais pas vivre en ayant le sen- timent contraire.

L’ÉVÉNEMENT

La Presse Pontissalienne n°216 - Octobre 2017

LES MAUVAIS CHIFFRES DE LA ROUTE

Encore un week-end dramatique sur les routes du Doubs fin septembre avec quatre tués. L’année 2017 est partie pour être une plus mauvaise année encore que la précédente sur le plan de l’accidentologie. Voilà deux ans que la situation empire à nouveau. La généralisation progressive des radars sur les routes du Haut-Doubs n’y fait rien, pour l’instant. Le point.

l Accidentologie 34 tués l’an dernier Toujours plus de radars, et pas moins d’accidents Depuis 2015, l’accidentologie est à nouveau repartie à la hausse. Déjà 70 accidents corporels sur les routes du Haut-Doubs et 7 morts à déplorer. Les campagnes de prévention et de contrôle s’intensifient.

Gilles Guérin

commande l’escadron de sécurité routière à la gendarmerie du Doubs.

S ix personnes avaient perdu la vie sur les routes du Haut- Doubs en 2015, 10 en 2016 et combien cette année ?… Le macabre décompte fait déjà état de 7 morts depuis le début de l’année à l’échelle de l’arrondissement de Pon- tarlier. Si on élargit à l’ensemble du département du Doubs, on dénombre déjà 30 tués à fin septembre. “On a déjà dépassé le nombre de tués global de l’année 2015” déplore Damien David, coordinateur sécurité routière à la D.D.T. du Doubs. Sur l’ensemble de l’année 2015, 27 personnes avaient perdu la vie sur les routes du Doubs. L’hécatombe a été pire encore en 2016 : 34 tués sur les routes du département. Il semble hélas que la courbe de bais- se des victimes de la route amorcée en 2003 avec le plan Chirac ait atteint un étiage. “C’est vrai qu’on semble avoir atteint un plancher en deçà duquel on ne peut pas descendre corrobore Gilles Guérin, chef de l’escadron de sécurité routière à la gendarmerie du Doubs. Il reste un petit noyau de personnes

qu’aucun message de prévention ne semble atteindre. La Code de la route est sans doute le document officiel le plus bafoué en France mais certaines personnes ne se sentent toujours pas concernées, ou sont dans le déni. Hélas, la délinquance routière n’est pas un sujet suffisamment pris au sérieux.” Même les précautions que l’on croyait définitivement acquises comme le port de la ceinture sont encore bafouées. La

rabâcher, rabâcher les messages. Et s’il le faut, passer à des sanctions plus fortes” prévient-il. En matière de pré- vention, les actions de sensibilisation commencent dès le plus jeune âge. Comme cette animation qui s’est tenue le 28 septembre dernier devant le col- lège de Valdahon où les forces de gen- darmerie et les services départemen- taux de la sécurité routière se sont déplacés pour sensibiliser les collé- giens au port de la ceinture dans le bus. “C’est évidemment dès le plus jeu- ne âge qu’il faut les sensibiliser. Mais on a l’impression qu’une fois le permis obtenu, les jeunes font “reset” dans leur cerveau et reproduisent les mêmes erreurs que leurs aînés” note le res- ponsable de la gendarmerie avec un certain dépit. Une chose est sûre : les forces de l’ordre seront de plus en plus vigilantes au bord des routes du Doubs. n J.-F.H.

tant difficile à comptabiliser dans les statistiques : le téléphone portable. “C’est devenu en effet la troisième caté- gorie d’addiction” , sans doute un des facteurs qui explique que l’accidento- logie soit repartie à la hausse ces deux dernières années. La particularité géographique duHaut- Doubs ajoute encore aux risques : une circulation dense, des routes parfois sinueuses, une météo capricieuse… “Les gens ne roulent pas plus mal dans le Haut-Doubs mais les conditions de circulation ajoutent un risque supplé- mentaire.” Sur les routes de l’arron- dissement de Pontarlier, 70 accidents corporels ont déjà été comptabilisés depuis le début de l’année (à fin sep- tembre), causant des blessures pour 84 personnes, dont 44 ont dû être hos- pitalisées. Pour tenter d’enrayer le phénomène, le commandant Guérin prône la “ mar- teau-thérapie” , c’est-à-dire “rabâcher,

taines opérations coup de poing menées par les forces de l’ordre devraient donc se poursuivre. “Nous mettons en pla- ce de plus en plus des opérations de contrôles multiples sur un même axe où plusieurs contrôles de gendarmerie peuvent se succéder à quelques kilo- mètres d’intervalle. Les gens sont sur- pris, mais ça contribue sans doute à freiner les ardeurs de certains” pour- suit le commandant. Les causes d’accident sont connues : la vitesse, en premier, et l’alcool. “La vitesse inadaptée est la plupart du temps en cause dans les accidents cor- porels. La deuxième cause, ce sont les conduites addictives et notamment l’al- cool et les drogues qui restent la pre- mière cause d’accidents mortels (au moins 20 % des cas). Ensuite vient le non-respect des priorités” énumère M. Guérin.À côté des conduites addictives que sont l’alcool et la drogue, il y en a désormais une troisième, qu’il est pour-

preuve : 380 personnes ont été tuées sur les routes de France l’an der- nier car elles n’avaient pas bouclé leur ceintu- re. “On en voit certains qui achètent des boucles de ceinture dans des casses et qui les mettent comme ça pour éviter que ça ne bipe dans la voi- ture et donc qui ne sont pas attachés.” La montée en puissance des contrôles, l’installa- tion de radars et cer-

Une troisième catégorie

d’addiction : le portable.

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l Répression

9 radars fixes

Les radars mobiles

vont se multiplier

Le parc de radars dans le Haut-Doubs devrait encore s’enrichir de

à Villers-le-Lac (route des frontaliers) et àVuillecin (plaine de l’Arlier). “Nous avons également deux itinéraires pro- tégés opérationnels ou en cours de déploiement note la préfecture. Sur ces itinéraires sont mis en œuvre des contrôles de vitesse dits “leurres”, par l’installation de radars autonomes déplaçables dans un premier temps, et à terme, par l’intervention des radars mobiles nouvelle génération.” Ce type d’engin est un radar automa- tique embarqué dans une voiture bana- lisée. Sa particularité est de pouvoir flasher les véhicules en excès de vites- se lorsqu’il roule au milieu du flot de circulation. Les premiers radarsmobiles nouvelle génération sont apparus en 2013. Ces radars sont pour l’instant intégrés dans des Renault Mégane, des Peugeot 208, des Citroën Berlingo, des Peugeot 308 ainsi que des Dacia San- dero et des Peugeot 508. Les véhicules porteurs pourraient encore être diver- sifiés dans les années à venir. Ces itinéraires protégés au long des- quels ont été installés des panneaux de prévention sont sur la R.N. 57 entre Étalans et Pontarlier et entre Pontar- lier et la Suisse, sur la R.D. 437 entre Mathay et Pontarlier et sur la R.D. 67 B entre La Cluse-et-Mijoux et la Suis- se. “À terme, des radars mobiles embar- té de ces usagers lorsqu’ils ne sont pas interceptés par les forces de l’ordre, des accords entre pays peuvent permettre de faciliter l’échange transfrontalier d’informations enmatière d’infractions routières. Le but consiste à identifier, puis à poursuivre de tels contrevenants” note la préfecture. C’est précisément le cas de la Suisse, un pays avec lequel depuis début 2009 les avis de contravention sont adres- sés au domicile du contrevenant. Col- laboration transfrontalière qui explique sans doute pourquoi les bolides imma- triculés en Suisse se font de plus en plus rares sur nos routes. Depuis le début de l’année 2017, près de 97 % des détections réalisées dans le Doubs portent sur des excès de vites- se inférieurs à 20 km/h au-dessus de la vitesse maximale autorisée. Et “près de 43 %des détections de plaques étran- gères effectuées par des radars auto- matiques du Doubs sont suisses” révè- lent les services préfectoraux. Sur l’arrondissement de Pontarlier, 31 % des détections ont concerné des imma- triculations étrangères. n

pelle-d’Huin, Épenoy, Fournets-Lui- sans, Les Hôpitaux-Vieux, Houtaud, Montbenoît, Les Premiers Sapins, Touillon-et-Loutelet et Villers-le-Lac. Le radar le plus “prolifique” du Haut- Doubs est celui installé à Épenoy qui a enregistré l’an dernier 9 154 détec- tions. À ces 9 engins fixes s’ajoutent trois radars-tronçons (qui calculent la vites- semoyenne) à Fuans (dans le raccourci),

S ur le territoire de l’arrondis- sement de Pontarlier, il exis- te pour l’instant 9 radars fixes “classiques”, dont 4 flashent à double sens. Ces radars sont installés sur les communes de Cha- nouveaux engins dissuasifs embarqués. État des lieux.

12 autres régions de métropole, dont la Bourgogne-Franche-Comté, avec l’ob- jectif que toutes les voitures radars soient confiées au privé d’ici fin 2018. D’après les chiffres fournis par l’A.N.T.A.I. (Agence nationale de trai- tement automatisé des infractions), au cours de l’année 2016, chaque voiture radar a enregistré 17,03 flashs par jour. Donc en élargissant la durée d’utili- sation à 8 heures par jour comme les autorités le suggèrent, ce chiffre pour- rait atteindre 76,6 flashs par jour. Et avec 380 véhicules radars utilisés tous les jours en France, le potentiel de flashs annuel atteindrait donc les 10,6 mil- lions par an ! Vous avez dit sécurité routière ou racket ?… Le délégué interministériel à la sécu- rité routière Emmanuel Barbe a indi- qué quant à lui qu’en confiant les contrôles radars au privé, “on pouvait s’attendre à 6 millions de flashs enre- gistrés chaque année par ces véhicules.” C’est déjà trois fois plus qu’en 2016. n J.-F.H.

qués remplaceront les radars autonomes sur ces portions de routes dites protégées” confir- me David Damien, le coordinateur sécurité routière du Doubs. L’idée est bien que les usagers ne sachent plus l’endroit exact où il peut être contrôlé. Au sujet de ces futurs radars, le ministre de l’Intérieur a récem-

“L’installation de radars autonomes déplaçables.”

ment confirmé que le gouvernement souhaitait confier à des entreprises pri- vées le soin d’effectuer les contrôles radars avec les voitures embarquant les radars mobiles nouvelle génération qui flashent en roulant. La mise en place de cette externalisation sera pro- gressive, le premier marché public concerne les 26 véhicules des 5 dépar- tements de la région Normandie. D’autresmarchés publics seront publiés dans les prochaines semaines pour les

Les radars embarqués devraient se multiplier. Leur gestion doit être confiée au privé.

l Réglementation

25 % des contrevenants sont étrangers

l Bilan Une année d’accidents en chiffres En comparaison avec l’année précédente, 2016 laisse apparaître une baisse de 12,4 % des accidents corporels mais 31 accidents avaient causé la mort de 35 personnes. Près de 30 % de tués en plus par rapport à 2015. l L’année 2017 risque fort de ressembler à 2016 qui a été caractérisée par un nombre d’accidents en baisse, mais avec des victimes hélas plus nom- breuses. 312 accidents corporels ont été comptabilisés sur les routes du Doubs en 2016, c’est 12,4 % de moins que l’année précédente. Ces acci- dents ont causé 359 blessés, dont 217 hospitalisés. Là encore, c’est 14,5 % de moins que l’année d’avant. Mais c’est sur le nombre des tués que la cour- be s’envole entre 2015 et 2016 : 35 tués en 2016, soit 29,6 % de plus qu’en 2015. La mortalité a certes été divisée par 4 depuis les années soixante-dix, période noire de l’accidentologie en France, mais les chiffres sont à nouveau orientés à la hausse. l La plupart des accidents mortels se sont déroulés à moins de 5 km du domicile (60 % d’entre eux). Au total, 86 % de ces accidents ont lieu à moins de 20 km du domicile. l Concernant le type de victimes, ce sont les automobilistes les plus tou- chés. Sur les 35 décédés de l’an dernier, 21 étaient des automobilistes (et 97 blessés hospitalisés). 6 des victimes qui ont succombé étaient des piétons (et 40 piétons blessés hospitalisés), 5 étaient des motards (47 motards hos- pitalisés), 1 tué était un cycliste (9 cyclistes hospitalisés), 2 tués étaient dans un poids lourd, et 3 autres dans une autre catégorie (trottinette ou autre). l L’âge des victimes. 4 tués et 18 blessés hospitalisés avaient moins de 13 ans, 8 tués avaient entre 14 et 24 ans, 17 entre 25 et 64 ans et 6 avaient 65 ans et plus. l Les facteurs d’accidents sont multiples mais les deux causes les plus fré- quentes sont toujours immanquablement l’alcool (13 tués, soit 42 % des décès) et la vitesse (7 tués, soit 21 %). La prise de stupéfiants a été à l’origi- ne de 3 accidents mortels, le refus de priorité 3 autres et l’imprudence 3 autres. Les malaises au volant ont fait 2 victimes, la circulation à gauche 1 victime et le manque de vigilance une dernière. La prise de stupéfiants semble en croissance constante : 433 tests se sont révélés positifs l’an dernier sur les routes du Doubs. Quant à l’alcool, les taux mesurés dans les accidents s’étalaient de 0,93 g par litre de sang, à 2,76 g dans le cas le plus extrême.

Les étrangers paient-ils leurs amendes ? Comme sur toutes les routes frontalières et de transit international, les plaques d’immatriculation étrangères sont nombreuses dans le Haut-Doubs. Que se passe-t-il quand un véhicule se fait flasher ?

A lors que les voitures imma- triculées à l’étranger repré- sentent à peine 5 % du tra- fic global enmoyenne dans le Doubs, ces étrangers représentent 25 % des contrevenants. C’est-à-dire qu’une voiture flashée sur quatre a une plaque étrangère, suisse

notamment. Les étrangers qui roulent en France ont souvent un certain sen- timent d’impunité, tout comme quand les Français roulent à l’étranger esti- ment souvent que les amendes ne par- viendront pas jusqu’à leur domicile. La préfecture du Doubs précise que dans le but de “lutter contre l’impuni-

31 % des détections de radar dans le

Haut-Doubs concernent des immatri- culations étrangères

depuis le début de l’année.

PONTARLIER 8

La Presse Pontissalienne n°216 - Octobre 2017

SKI ALPIN Fermeture de l’Arcan Super Pontarlier réduit à Super Gounefay La C.C.G.P. en charge de l’exploitation du ski alpin au Larmont ferme les téléskis du Schuss et de l’Arcan pour concentrer ses efforts sur le site du Gounefay.

10/09/17 – Allan de François RONDOT, décolleteur et de Vanessa DEVIN, sans profession. 11/09/17 – Clément de Mathieu VERHIL- LE, technicien maîtrise d’œuvre et de Florence STRIBY, infirmière. 12/09/17 – Romie de Florian DELAVEN- NE, technicien et de Mélanie AUBRY, commerciale. 12/09/17 – Aloïs de Joël MERCIER et de Honeylyn NAVAJA, institutrice. 13/09/17 – Lilian de Emmanuel COUR- TET, technicien de maintenance et de Virginie FAIVRE, aide-soignante. 13/09/17 – Yanis de Youssef EL MACHI- CHI, gérant de société et de Cécilia BAUD, employée commerciale. 13/09/17 – Maxence de Gérald BULLE, responsable en restauration et de Virgi- nie MALVEAU, employée de commerce. 14/09/17 – Séréna de Guillaume PLOY, technicien chimiste et de Laetitia GAR- DEL, opératrice en horlogerie. 14/09/17 – Enora de Thomas GRENE- RON, manager commercial et de Elodie COULON-PILLOT, hôtesse de caisse. 15/09/17 – Zélie de Yannick PERNET, agriculteur et de Claire HINCELIN, ven- deuse. 14/09/17 – Lucas de Jordan AUDEBERT, régleur horloger et de Laetitia GAULARD, coordinatrice export. 08/09/17 – Lenny de LoïcMULLER, comp- table et de Coralie MONNOT, comptable. 15/09/17 – Louis de Mickaël DROUHET, couvreur charpentier et de Aurore DEMEU- SY, vendeuse. 15/09/17 – Eléonore de Romain JEAN- NOT, technico-commercial et de Roxa- ne BONVALOT, infirmière. 15/09/17 – Ahmed de Oussama MOUAA- DA, maçon et de Laetitia CHEVILLARD, sans profession. 16/09/17 – Mathéo de Antoine HARLAY, maçon et de Fanny JEANNIN, infirmiè- re. 16/09/17 – Eloi de Fabien BAUD, ges- tionnaire de parc à sciage et de Adeline MONNIER, auxiliaire de vie. 17/09/17 – Chloé de Paul CHEVALLIER, ingénieur et de Lauriane FERRAND, ingé- nieur. 18/09/17 – Éléonore de Nicolas BRO- CARD, électricien et de Elise CORGINI, sans profession. Il ne reste donc plus qu’un seul téléski en service sur la station “Super Pontarlier” qui en comp- tait cinq à son apogée. Mauri- ce Lagier fut le premier à ins- taller des remontées mécaniques sur les pentes du Larmont au milieu des années cinquante. Une mise en bouche avant de fonder la station de Métabief. Son projet pontissalien ne res- tera pas sans suite. Il sera por- té notamment par Serge Faivre et Michel Bérard, les pionniers de Super Pontarlier. “À l’époque, j’avais une entreprise de maçon- de sera réaménagé” , poursuit l’élue. La location de l’Arcan n’a plus lieu d’être.Tout remonte auGou- nefay où il est prévu de propo- ser aux amateurs de nouvelles sensations quelques “fat bike” : ces V.T.T. à gros pneus pouvant rouler sur la neige. “On met tous nos efforts sur le Gounefay car il y a plus d’enneigement. On étudie aussi les possibilités de développement du tourisme d’été en partant du camping du Lar- mont jusqu’au Grand Taureau. On s’inscrit dans une dynamique familiale en phase avec l’envi- ronnement” , souligne René Émilli, l’élu responsable du tou- risme à la C.C.G.P.

Les téléskis du Schuss et de l’Arcan sont définitivement fermés.

NAISSANCES 30/08/17 – Ahsen de Cemil ÇAYLAK, maçon et de Gamze GEDIK, sans pro- fession. 31/08/17 – Valérian de Elio CAPELLI, bûcheron et de Gaëlle GIRARDOT, secré- taire médicale. 31/08/17 – Emilie de Nicolas MAGNIN, cuisinier et de Cindy BREDIN, cuisiniè- re. 31/08/17 – Emir de Murat ÖZVER, aide décolleteur et de Aysun DEMIRTAS, com- merciale. 04/09/17 – Célia de Aurélien CLER, méca- nicien et de Sandrine CUBY, sans pro- fession. 31/08/17 – Yliès de Baubakeur BEL- HADJ, en formation et de Sabrina BENOIT, sans profession. 01/09/17 – Nour de Baptiste ROBERTY, ébéniste et de Nadia KEBDANI, assis- tante maternelle. 01/09/17 – Malïa de Maxime TRAXER, technicien de laboratoire et de Fanny BOILLON, diététicienne et psychologue. 01/09/17 – Thaïs de Stephen RINALDI, réceptionniste et de Marie JACQUEMIN- VERGUET, contrôleuse en horlogerie. 01/09/17 – Maryam de Halim HOULI, responsable logistique et de Emilie MEYER, sans profession. 02/09/17 – Ganaël de Mickaël POILVI- LAIN, cariste et de Anne-Sophie VOYN- NET, responsable comptable. 02/09/17 – Romane de François JAC- QUOT, électricien et de Amélie PETIT, éducatrice spécialisée. 02/09/17 – Gwenaël de Julien RATTE, exploitant agricole et de Carolane AUBRY, sans profession. 02/09/17 – Nathanaël de Romain DUFRÉ- NOY, directeur de magasin et de Clé- mence LOUVRIER, assistante sociale. 04/09/17 – Livia de Anthony CATTET, conducteur d’engins et de Elodie DES- COURVIÈRES, assistante de vente export. 04/09/17 – Jules de Julien STEINBAUER, opérateur et de Sandra NATALE, sans profession. 04/09/17 – Nola de David GREFFIER, restaurateur et de Julie ROCHAT, res- tauratrice. 04/09/17 – Charly de Mathieu PERROT- AUDET, paysagiste et de Hélène BEC- QUART, aide-soignante. derniers hivers attirant pour celui du Schuss tout au plus une douzaine de skieurs. À cela plu- sieurs raisons. D’abord le défi- cit récurrent d’enneigement qui pénalise tous les sites alpins du Haut-Doubs situés sous la bar- re fatidique des 1 000 m d’alti- tude. “La fermeture du restau- rant de l’Arcan accentue cette perte d’attractivité au profit du Gounefay où les skieurs peuvent L e constat est sans appel : ces deux remontées ont fonctionné une dizaine de jours au cours de deux

05/09/17 – Chloé de Cyril RAGUIN, agri- culteur et de Stéphane ASSENARD, infir- mière. 02/09/17 – Assiya de Brahim BENSED- DIK, polisseur et de Naoual IBNOLHAJ, sans profession. 05/09/17 – Céleste de Stéphane LHO- TE, électricien et de Jeanne LALLOZ, employée de banque. 05/09/17 – Lily de Cheickna TRAORÉ, cariste et de Delphine MUCHA, infirmiè- re. 06/09/17 – Faustine de Benjamin LE REST, adjoint de direction hôtellerie et de Clémentine BANNIER, conseillère accueil en banque. 06/09/17 – Léana de Anthony ROBBE, agriculteur et de Lucie DAUDEY, horlo- gère. 07/09/17 – Naomi de Gianni SARACE- NO, ouvrier et de Cathie PERDREAU, accompagnante d’élèves en situation de handicap. 08/09/17 – Cléon de Sébastien CLERC, conseiller clientèle et de Marie BONIN, fleuriste. 08/09/17 – Lenny de LoïcMULLER, comp- table et de Coralie MONNOT, comptable. 08/09/17 – Léo de Aurélien BÉDOURET, mécanicien et de Maud IOTTI, éducatri- ce. 08/09/17 – Louis de Simon DECROIX, commercial et de Jodie THOMAS, secré- taire médicale. 08/09/17 – Augustin de Grégory VITTE, mécanicien moto et de Justine GUIGON, conseillère en économie sociale et fami- liale. 09/09/17 – Lana de Jérémy DECUREY, adjoint technique et de Vanessa NAGUIN- COUPIN, ouvrière en horlogerie. 09/09/17 – Emma de Thomas SCU- DELLER, opérateur en production et de Julie BLONDEAU, orthophoniste. 09/09/17 – Noah de Aurélien MAGELLI, responsable d’atelier et de SéverineMAR- PAUX, diététicienne. 10/09/17 – Noah de Jérémy FOUNAS, torréfacteur et de Coralie CHARBON- NIER, infographiste. 10/09/17 – Gabrielle de Antoine MONTE- NOT, plombier chauffagiste et de Cyriel- le CHATELAIN, aide médico-psycholo- gique. se restaurer ou pique-niquer dans les salles hors sac” , indique Isabelle Narduzzi, l’une des élus membres du groupe de travail qui planche sur l’avenir du ski alpin à l’échelle de la C.C.G.P. La collectivité va compenser si l’on peut dire cette fermeture définitive en développant les infrastructures du Gounefay. Une façon comme une autre de valoriser le bâtiment d’accueil. “On crée deux nouvelles pistes vertes et un snow-park acces- sibles à partir du téléski exis- tant dont le départ un peu rai-

pements en partenariat avec La Cluse-et-Mijoux. Les deux com- munes créent l’Association pour l’Exploitation des Téléskis (A.E.T.) pour assurer le fonc- tionnement des installations. À l’époque déjà, le budget prévi- sionnel inclut un déficit de 30 000 à 40 000 francs. Le conseil d’administration de l’A.E.T. est composé d’élus de Pontarlier et de La Cluse-et-Mijoux avec des représentants des loueurs et restaurateurs du Larmont. En 1980, le domaine se densi-

fie avec la construction du télé- ski de la Glacière et baby du chalet de l’Arcan. “Super Pon- tarlier : 5 téléskis de 1 000 à 1 300 m d’altitude”, annonce la pub. À titre indicatif, le bilan de la saison 1983-1984 fait état de 11 089 forfaits vendus, soit 480 192 remontées. L’A.E.T. fonc- tionnera jusqu’à la création du syndicat de la Zone de Déve- loppement Touristique qui assu- rera la transition avant la repri- se des installations par la C.C.L. au début des années 2000. n

19/09/17 – Enzo de Mickaël PELLÉ, pay- sagiste et de Isabelle LEBAS, serveuse en restauration. 20/09/17 – Lisa de Franck MICHEL, menuisier et de Emilie MASNADA, secré- taire. 20/09/17 – Elise de Anthony JATTEAU, calculateur en bâtiments et de Fanny MAGNY, kinésithérapeute. 21/09/17 – Olessya de Fabrice JANKOW, commercial et de Natalia FEIJOO ALVA- REZ, agent de détention. 20/09/17 – Noa de Florent BOURQUIN, ingénieur commercial et de Vanessa SCHALLER, éducatrice spécialisée. 21/09/17 – Augustin de Emmanuel VACE- LET, agriculteur et de Cécile LANQUE- TIN, employée office de tourisme. 21/09/17 – Lola de Quentin MEDINA, acheteur horlogerie et de Aurélie BAVE- REL, aide soignante. 22/09/17 – Raphaël de Thomas DROZ- VINCENT, technicien bureau d’études et de Cécile DE GRIBALDI, professeur des écoles. 19/09/17 – William de Sylvain TROUTET, fromager et de Julie BRENET, employée de commerce. 22/09/17 – Louka de Fabien VAN BOU- VELEN, mécanicien et de Alice RENAUD, boulangère. 23/09/17 – Luca de Erdinç ERDEM, régleur et de Gamze ELITAS, sans profession. 23/09/17 – Lukas de Arnaud PETIT- GUYOT, boucher et de Céline ROCH, préparatrice de commande. 24/09/17 – Agathe de Adrien VUITTE- NEZ, artisan menuisier et de Delphine MARTIN, employée de vente. 24/09/17 – Nikita de Tristan MOREALE, menuisier et de Christelle BALANCHE- JACQUET, esthéticienne. 24/09/17 – Tom de Franck OUDOTTE, mécanicien électricien automobile et de Muriel GUYON, assistante commercia- le. 25/09/17 – Soan de Sébastien DHÔTE, horloger et de Amélie RIGAUT, horlogè- re. 25/09/17 – Adèle de Jérèmy LON- CHAMPT, agriculteur et de Gaëlle PAR- RIAUX, opératrice en horlogerie. 25/09/17 – Timéo de Patrice FELDER, dessinateur en bâtiment et de Delphine DOLE, assistante maternelle. 26/09/17 – Lilly de Kyllian ARONSON, boucher et de Alicia BROCK, aide médi- co- psychologique. Avec le Schuss et le baby des Jeantets, la station comprend aussi une piste assez engagée dite la Corniche qui dégringo- le du Gounefay jusqu’à la fer- me de la Motte en contrebas. Si la neige est là, la fréquentation reste assez fluctuante. Finan- cièrement, c’est loin d’être ren- table. En 1979, Serge Faivre arrête d’exploiter Super Pon- tarlier. LaVille rachète les équi- nerie et cela permettait de tra- vailler en hiver” , justifie Serge Faivre.

État civil de septembre 2017

09/09/17 – Jacki MOURAUX, 83 ans, retraité, domicilié à Frasne (Doubs), époux de Suzanne LANCE. 13/09/17 – Odette GUYON, 91 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veu- ve de Albert AMIENS. 14/09/17 – Christiane BEZ, 76 ans, retrai- tée, domiciliée à La Chaux (Doubs), céli- bataire. 18/09/17 – Mauricette FAIVRE, 78 ans, retraitée, domiciliée à Labergement-Sain- te-Marie (Doubs), épouse deMichel MAR- GUIER. 18/09/17 – Marie-Noëlle BOUSSON, 71 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Gilbert PORCHE- RON. 19/09/17 – Yvette POLLONGHINI, 86 ans, retraitée, domiciliée à Jougne (Doubs), épouse de Michel VILLARD. 26/09/17 – André VERNIER, 92 ans, retrai- té, domicilié à Epenoy (Doubs) veuf de Jeanne PICON. 25/09/17 – Patrick GÉRARD, 67 ans, retraité, domicilié à Evillers (Doubs) veuf de Jocelyne VALLET. 26/09/17 – Marie-Louise BENOÎT, 101 ans, retraitée, domiciliée à Levier (Doubs) veuve de Paul GUINCHARD. 26/09/17 – Robert LANDRY, 84 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Claude JACQUET. 27/09/17 – Arlette JOLIAT, 87 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veu- ve de François JOLIAT. 27/09/17 – André PROST, 94 ans, retrai- té, domicilié à Vuillafans (Doubs) céliba- taire. 27/09/17 – Jeannine UZZENI, 88 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de André BRIDE. 28/09/17 – Marie DESBAUDARD, 86 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) épouse de Pierre VUILLAUME. 27/09/17 – André DUTREUX, 74 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs). 29/09/17 – Simone GASNER, 52 ans, monitrice éducatrice, domiciliée à la Lon- geville (Doubs) épouse de Olivier IELSCH. 29/09/17 – André SALOMON, 64 ans, retraité, domicilié à Ouhans (Doubs) époux de Bernadette DOLE. 30/09/17 – Jean-François CHABOD, 73 ans, retraité, domicilié à Métabief (Doubs) époux de Jocelyne BALLYET. 01/10/17 – Angèle BOURGEOIS-RÉPU- BLIQUE, retraitée, domicilié à Reculfoz (Doubs) veuve de Louis MICHAUD.

26/09/17 – Emy de Pierre BUFFAUD, micro mécanicien et de Lydie PASQUIER, intérimaire. 26/09/17 – Ferréol de Ghislain MONNOT, gendarme et de Aurélie BELOT, respon- sable d’atelier. 28/09/17 – Hamza de Mustafa SARITAS, plaquiste peintre et de Rukiye ORMAN- TEPE, opératrice. 28/09/17 – Zayd de Abdel JEROUANE, agent de sécurité et de Imane MOU- KHARIQ, sans profession. mArIAgES 09/09/17 – Léo PETIT, mécanicien et Marine BONJOUR, esthéticienne. 09/09/17 – Teddy ARBEY, sans profession et Aurore WARLET, sans profession. 09/09/17 – Islem MERABET, coach spor- tif et Léa GRILLON, caissière polyvalen- te. 16/09/17 – Clément DÉSORMEAUX, monteur électricien et Anaïs DELAHAIES, monitrice éducatrice. 16/09/17 – Laurine PATOZ, opératrice de production et Jessica PONSOT, mana- ger. 23/09/17 – Stéphane CHANEZ, phar- macien et Agnès GUIGON, orthopho- niste. 23/09/17 – Patrick WAGNIÈRES, chauf- feur poids-lourds et Valérie SAVONET, aide médico-psychologique. 30/09/17 – André ROLLAND-PIEGUE, technicien de maintenance et Elvira ZAHI- ROVIC, auxiliaire puéricultrice. déCèS 03/09/17 – Christian SYNOWSKI, 73 ans, retraité grutier, domicilié à Pélussin (Loi- re). 02/09/17 – Berthe HUMBERT, 92 ans, retraitée, domiciliée à Vanclans, les Pre- miers Sapins (Doubs), célibataire. 05/09/17 – André CUINET, 85 ans, retrai- té commerçant, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Claude UZZENI. 07/09/17 – Jean GUSTIN, 86 ans, prêtre retraité, domicilié à Malbuisson (Doubs), célibataire. 02/09/17 – Berthe HUMBERT, 92 ans, retraitée, domiciliée à Vanclans, Les Pre- miers Sapins (Doubs), célibataire. 05/09/17 – André CUINET, 85 ans, retrai- té commerçant, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Claude UZZENI. 07/09/17 – Jean GUSTIN, 86 ans, prêtre retraité, domicilié à Malbuisson (Doubs).

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