la Presse Pontissalienne 216 - Octobre 2017

PONTARLIER

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La Presse Pontissalienne n°216 - Octobre 2017

SOLIDARITÉ Catastrophes naturelles Angelina au secours des victimes d’Irma et de Maria Plusieurs drôles de dames aux quatre coins de la France, à l’image d’Angelina Paul, se sont rapprochées pour venir en aide aux habitants des îles de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin, en constituant une chaîne de solidarité entre particuliers, baptisée “Aux cœurs des îles”.

O riginaire des Alpes-de-Haute- Provence, Angelina Paul habi- te depuis peu de temps sur Pon- tarlier où elle est venue s’installer pour le travail. Elle a séjour- né plusieurs années dans les Antilles, à Saint-Barthélemy, où elle vivait dans une grosse colocation avec des amis. “On vivait ensemble, c’est comme ma famille, c’est comme mes frères” , se remémore-t-elle. C’est justement eux qu’elle a essayé de retrouver vainement par le biais des administrations françaises après le passage des ouragans. Sans répon- se, elle s’est tournée vers les réseaux sociaux où des groupes de recherches s’étaient créés. C’est là qu’elle a fait connaissance de personnes qui com- me elle, recherchaient leurs proches et souhaitaient agir pour ceux qui ont tout perdu. “Pour être certaines que les dons soient bien distribués sur place, nous avons conçu une chaîne de soli- darité entre particuliers avec plusieurs femmes éparpillées dans toute la Fran-

ce. Je collecte pour le 04 et le 25, Sandra pour le 29, Zazou le 83, Sandra le 65, Nat le 06 et le 98, Alex et Caly le 74”, explique-t-elle. “Aux cœurs des îles” est alors né. “Nous organisons le transport et les contai- ners nous-mêmes grâce à l’aide d’une association très active, en laquelle nous avons toute confian- ce qui s’appelle Banane Guadeloupe” , précise Angelina. “Il y a eu une vague de solidarité énor-

“Dans six mois, je me déplacerai sur place.”

me. Beaucoup de vêtements. Mainte- nant, nous avons surtout besoin de pro- duits alimentaires non périssables (eau en bouteille, aliments et couches pour bébés), des produits d’hygiène, du petit outillage (bâches, balais, seaux, mous- tiquaires…), du nécessaire de secours (désinfectants, pansements, médica- ments…), du linge (serviettes, couver- tures, draps), des gants et des chaus- sures. Les meubles sont maintenant acceptés…Dans six mois, je me dépla- cerai sur place comme chacune des filles, quand elles le pourront, pour prouver aux gens qui nous font confian-

ce ce que nous faisons des dons. Nous ferons la distribution nous-mêmes.” Concrètement, l’appartement d’Ange- lina à Pontarlier s’est transformé en dépôt de stockage de cartons, “On doit tout trier, faire un inventaire, mettre des noms… Je ne connais pas beau- coup de monde. Je fais tout toute seu-

le ici.” Cette action veut s’inscrire dans la lon- gévité. “Quand l’effet de masse aura disparu, nous, on parlera toujours de ça ! C’est pour ça qu’on va aller mon- trer aux gens ce que l’on a donné. On refera appel aux dons plus tard.” n M.T.

Angelina Paul, ambassadrice d’Aux cœurs des îles sur Pontarlier.

Pour faire des dons matériels ou contacter Angelina Paul : 06 75 62 61 91 ou Facebook “Dons Saint-Martin / Saint-Barth Aux cœurs des îles”.

SPORT

École de pétanque Quand la relève se pointe La rentrée de la Joyeuse Pétanque Pontissalienne est marquée par l’arrivée de jeunes joueurs qui se retrouvent tous les mercredis après-midi au centre sportif municipal.

L’école de pétanque de la J.P.P. encadrée par

L es championnats de Fran- ce de doublettes mixtes organisés cet été à Pon- tarlier ont sans doute conforté des vocations. Comme en témoignent plusieurs jeunes de l’école de pétanque qui ont vu de près quelques-uns des

Americo accueille

meilleurs joueurs du monde à l’exemple de Dylan Rocher. “En pétanque, c’est mon modèle” , explique Charly, 17 ans, qui rêve de participer aux championnats de France. Comme ses copains Pierre,Hugo, Lohan, Arthur, il a découvert la

pétanque en famille le week- end ou pendant les vacances. Séduits par ce sport, certains ont suivi les parents licenciés au club. “Avec mon père, on est arrivé en finale du challenge Alain Racle” , poursuit celui qui préfère plutôt tirer que pointer. Ce concours s’est déroulé le

cette année une dizaine d’enfants.

se, la pétanque, c’est une affai- re de concentration, de préci- sion. Ajoutons la tactique. Bref, de belles qualités et compétences aussi utiles dans la vie que sur un terrain de boules. Moins médiatisé que le foot, le rugby ou le ski de fond, la pétanque

En dehors des séances du mer- credi, chacun peut venir libre- ment s’entraîner ou affronter d’autres licenciés du club. Seul matériel à se procurer : un jeu de boules. “C’est personnel, explique Americo, car il existe différents diamètres et poids en fonction de l’âge et de la taille des mains.” Il faut compter envi- ron 80 euros pour du bon maté- riel d’initiation. La relève de la J.P.P. semble se dessiner. Arthur 10 ans joue depuis l’âge de 4 ans. “J’ai sui- vi mon père et mon frère.” Son copain Lohan 10 ans également fait le voyage depuis Amancey pour s’entraîner à Pontarlier. Pierre 13 ans a découvert qu’il existait un club à Pontarlier par le biais d’un cousin. Hugo 12 ans débarque à l’école de pétanque où il semble plutôt dans son élément. Prometteur. n

27 juillet à Pontarlier en sou- venir de l’ancien président du club. C’est aujourd’hui David Van- baleghem qui est à la tête de la Joyeuse Pétanque Pontissa- lienne. L’école de pétanque n’est pas nouvelle en soi, sauf qu’el- le est restée longtemps en som- meil avant de retrouver une dynamique depuis quelques années. “Il y a de la demande. On accueille les jeunes à partir de 8 ans. Les séances se dérou- lent le mercredi de 14 heures à 16 heures à l’extérieur quand il fait beau ou à l’intérieur du bou- lodrome couvert et chauffé en période hivernale” , indiqueAme- rico, initiateur fédéral qui s’oc- cupe d’enseigner les bases de la pétanque à une dizaine d’en- fants. Comme tous les sports d’adres-

alimente pour- tant de belles manières le pal- marès sportif pontissalien. L’an dernier, les jeunes ont bien défendu les cou- leurs de la J.P.P. Des titres et des podiums en doublette, tri- plette ou en individuel aux championnats du Doubs et de la Ligue.

Une affaire de concentration, de précision.

Charly, 17 ans, rêve de participer un jour aux champion-

nats de France.

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