la Presse Pontissalienne 216 - Octobre 2017

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n°216 - Octobre 2017

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L e C h i f F r e

SANTÉ

Suppression de postes à l’hôpital

“L’hôpital supprime des postes sans savoir comment cela va fonctionner” Inquiétude du syndicat C.F.D.T. après l’an-

100

C omme le nombre de député(e)s du canton de Neuchâtel qui seront 15 de moins à siéger dorénavant. À l’occasion des votations cantonales du 24 sep-

a les faits : l’hôpital supprime des postes sans savoir cela com- ment ça va fonctionner !” La C.F.D.T. a demandé que la direction revienne sur cette déci- sion “qui répond en partie à une injonction de l’Agence régiona- le de santé, dit le syndicat. La baisse d’activité prise comme base pour cette suppression de postes est conjoncturelle, et tous les indicateurs montrent que les prises en soins vont devenir de plus en plus lourdes.” Les heures dérogatoires (journée de 12 heures et en contrepartie le personnel vient moins souvent à l’hôpital) sont en constante augmentation. 180 agents en bénéficiaient en 2013 contre 222 en 2016. Les agents tien- nent le choc. “Jusqu’à quand ?” interroge l’un d’eux. n cation de la Constitution can- tonale consacrant l’ensemble du territoire neuchâtelois com- me circonscription électorale unique et faisant passer le nombre de député(e)s de 115 à 100. La France, elle, se pose la question de la réduction du nombre de ses élus depuis plu- sieurs décennies… l

semaines suite à l’annonce d’une réorganisation de postes dans les trois services de médecine (A, B, C). Il s’agit pour être pré- cis “de deux départs volontaires d’aides-soignantes” précise l’hô- pital qui n’a licencié personne, postes non remplacés “en rai- son d’une baisse d’activité” argu- mente l’établissement. Pour les infirmiers, des périodes de nuits deviennent obligatoires. Pour les aides-soignants, ils seront 4 au lieu de 5 dans la

journée plusieurs fois par semai- ne. “Il y a par exemple des mamans qui ont de jeunes enfants et qui n’avaient pas pré- vu de travailler la nuit. Le Code du travail prévoit des disposi- tions pour les personnes qui ont des contre-indications pour tra- vailler de nuit. Ce n’est pas légal” poursuit le syndicat C.F.D.T. santé sociaux qui tire la sonnette d’alarme. Un comité d’hygiène, de sécu- rité et des conditions de travail (C.H.S.C.T.) s’est tenu le 28 sep- tembre en présence de la direc- tion qui a confirmé la réorga- nisation. Cette dernière a indiqué qu’elle créerait des postes de fixe pour les agents de nuit, ce qui évitera donc à certains de travailler tantôt de journée tantôt de nuit. Ces décisions interviennent dans un contexte déjà tendu. Les conséquences sont connues selon le syndicat : risque élevé d’épuisement psychologique, majoration des troubles mus- culo-squelettiques, augmenta- tion de l’absentéisme, consé- quences sur la vie de famille, impacts sur la qualité du tra- vail. De l’avis d’un personnel soignant, le climat a beaucoup évolué à l’hôpital de Pontarlier :

nonce d’une réorganisation de postes d’aides-soignants et l’instauration de périodes de nuits obligatoires pour les infir- miers à l’hôpital de Pontarlier.

tembre, la population neuchâteloise a en effet accepté à 57,97 % la modifi-

D es équipes médicales à bout de nerfs.Voilà com- ment Michaël Chenevez résume l’état d’esprit de

ses collègues du Centre hospi- talier de la Haute-Comté à Pon- tarlier. Le coup supplémentai- re est intervenu il y a quelques

“Par le passé, lorsqu’un collègue était absent, un autre venait sur son jour de repos. Maintenant, selon les services, on n’ose plus appeler pour trouver un rem- plaçant. On fait sans…” Les équipes seraient donc à bout de souffle. Un paradoxe d’autant que les groupements hospita- liers de territoire insistent sur leurs projets de développer la

‘ Pour pallier une baisse d’activité ?

qualité de vie au travail, avec un management éthique, huma- niste. “On entend cela d’un côté, confirme M. Che- nevez. Mais de l’autre, l’hôpital crée toutes les conditions pour que les tensions s’exacerbent. Il y a le discours et il y

Dans les trois services de médecine de l’hôpital de Pontarlier, des postes d’aides- soignants et d’infirmiers supprimés.

E.Ch.

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