la Presse Pontissalienne 216 - Octobre 2017

PONTARLIER ET ENVIRONS

16

La Presse Pontissalienne n°216 - Octobre 2017

EN BREF

L’A.D.A.P.E.I. joue la carte Vert’uOse ÉCONOMIE Six créations d’emploi Cette enseigne de restauration exploitée par l’A.D.A.P.E.I. du Doubs s’inscrit dans une dynamique d’inclusion des personnes en situation de handicap. Du champ à l’assiette.

Routes Des caméras pour surveiller l’état des routes du Doubs. Le Département du Doubs met en place un réseau de webcams sur les routes du Doubs. Ce dispositif innovant permettra de renforcer la mission de surveillance du réseau routier qui incombe au Département. Actuellement, la surveillance est assurée uniquement par des patrouilles humaines. Les caméras viendront compléter le dispositif en donnant un aperçu en temps réel de l’état des routes. La prise de décision sera ainsi plus rapide et efficace quant aux interventions à prévoir. Cet outil sera également accessible aux usagers sur le site www.inforoute25.fr, permettant ainsi une meilleure information sur les conditions de circulation. Les séquences vidéo de quelques secondes seront actualisées toutes les cinq minutes. “Elles n’ont pas vocation à permettre l’identification des usagers” précise le Département. Erratum Une erreur s’est glissée dans le tableau présentant les chiffres de fréquentation du musée de Pontarlier en page 5 de notre précédent numéro. Il fallait lire les dates suivantes : 2015, 2014, 2013.

I mplanté à City Park, Vert’uOse est ouvert du mardi au samedi de 8 heures à 18 heures Ce concept de restauration nova- teur s’articule autour d’une charte locavore qui réunit tous les acteurs locaux en prônant un modèle économique éthique et vertueux et qui garantit une qualité nutritionnelle et gus- tative. “On privilégie les pro- ducteurs locaux. Pour la vian- de, on travaille avec les éleveurs de La Chevillotte. Les fruits et légumes sont fournis par l’E.S.A.T. de Gy. On propose trois formules plat du jour dont un végétarien. Tout est confec- tionné par nos soins, à empor- ter ou à déguster sur place. Le matin, on fonctionne en formule petit-déjeuner et l’après-midi en salon de thé avec des pâtis- series et viennoiseries maison” , décrit Jean-Claude André, le responsable agro-alimentaire sur les sites A.D.A.P.E.I. de Maîche, Morteau et Pontarlier. L’enseigne pontissalienne Vert’uOse est rattachée à l’en- treprise adaptée U.N.A.P. “Son ouverture a généré la création de six emplois dont quatre occu- pés par des personnes en situa-

tion de handicap et qui béné- ficieront de formations quali- fiantes susceptibles de faciliter leur intégration dans le milieu ordinaire” , complèteVéronique Cugini, la directrice du Pôle Travail et Insertion profes- sionnelle sur le secteur duHaut- Doubs. Ce restaurant de 32 places dis- pose aussi d’un bar à salades avec des crudités bio et pro- duits cuits à la vapeur. “On mise beaucoup sur la fraîcheur et le fait maison” , reprend Jean- Claude André en précisant : “Le contenu des plats, l’orga- nisation du travail seront peut-

être ajustés en fonction de la demande.” L’implantation pontissalienne de cette franchise marque l’aboutis- sement d’un pro- jet lancé par Jean- François Ligier, l’élu référent de l’économie socia- le et solidaire au sein de la C.C.G.P. “La communauté de communes fait partie des cinq ter-

Ouvert depuis fin août à City Park, le restaurant Vert’uOse prône un concept tourné vers l’inclusion des personnes en situation de handicap.

Un bar à salades bio.

cette affaire, la collectivité joue avant tout un rôle de facilita- teur et n’intervient pas dans la construction du projet. “Vert’uOse constitue un pro- longement des cuisines cen- trales et cafétérias déjà exis- tantes au sein de l’A.D.A.P.E.I. du Doubs. Ce modèle sera sans doute déployé sur Besançon et Montbéliard” , conclut Véro- nique Cugini. n

ritoires test choisis par la Région pour développer des actions autour de l’économie solidaire. Pour ce faire, on fonctionne avec l’association “Franche-Comté Active”. Son directeur Antoine Bonnin nous a mis en relation avec Pierre Hoerter le créateur des restaurants Vert’uOse. Cet- te franchise s’appuie sur une éthique et une dynamique d’in- clusion de personnes en situa- tion de handicap qui corres-

pond aux valeurs de l’A.D.A.P.E.I. du Doubs” , résu- me l’élu qui avant d’aller plus loin a vérifié qu’il n’y avait pas d’autres projets similaires sur le Haut-Doubs. Le but n’étant pas de court-circuiter d’autres initiatives. Suite à quoi, il a pris contact avec Jacques Geissbulher le très actif président de la sec- tion pontissalienne de l’A.D.A.P.E.I. du Doubs. Dans

HOUTAUD

Un nouvel exploitant Une reprise sous le signe de la diversification aux Écuries de la plaine

mont qui encadre la vol- tige. “On a aussi une tren- taine de chevaux en pen- sion”, poursuit celui qui continue à élever des che- vaux de couleur même si le marché n’est plus aus- si porteur qu’avant. Pour Romaric Lecorche, c’est clair : “Les belles années sont passées. La deman- de se concentre aujour- d’hui davantage sur les chevaux de club.” Accompagnateur de tou- risme équestre, le nou- veau propriétaire comp- te bien développer la randonnée à cheval sur une journée ou un week- end. Plus insolite, il a récu- péré quelques droma-

le cheval et dont beaucoup se sont ins- pirés.” Lui le premier qui a finalement choisi d’élever des chevaux de couleurs de souche espagnole ou américaine. Installé dans une ferme en location aux Granges-Narboz, il développe peu à peu son activité en se spécialisant également dans la randonnée équestre. Craignant de se voir évincer de la fer- me qui venait changer de propriétai- re, il saisit l’opportunité de reprendre le centre équestre tenu jusqu’à pré- sent par Pierre Benoît. “J’ai tout repris, y compris les chevaux, le matériel et même Suzanne la fille de Pierre qui est aujourd’hui monitrice d’équitation indépendante.” Officialisé en avril der- nier, le changement de propriétaire s’accompagne d’une remise à niveau du site : agrandissement de la carriè- re, réfection du manège, du club-hou- se. Rien de nouveau dans les activités de base qui s’articulent entre les cours d’équitation et la pension de chevaux. “On a 200 licenciés de tous niveaux : du débutant au cavalier confirmé et compétiteur” , complète Valérie Vuillet, la compagne de Romaric engagée aus- si dans cette aventure. Baby-poney pour enfants de 3 à 6 ans le mercredi après-midi, séances pour les adultes le soir, l’offre comprend aussi des cours de monte-western et de voltige. Pour ce faire, Romaric fait appel àAlexandre Vivot pour la monte-western et à la troupe Jehol de Villers-sous-Chala-

C omme d’autres jeunes passion- nés par le cheval, Romaric Lecorche a passé beaucoup de temps au poney-club de Pontar- lier où il a côtoyé le regretté Titi Inver- nizzi. “Il m’a tout appris. C’était un per- sonnage charismatique, précurseur dans

De locataire dans une ferme aux Granges-Narboz où il élevait des chevaux, Romaric Lecorche monte en puissance en rachetant les Écuries de la plaine d’Houtaud. Un nouveau départ.

Un futur parc animalier.

Romaric Lecorche et Valérie Vuillet ont repris le centre équestre d’Houtaud où travaille Suzanne Benoît, moni- trice d’équi- tation (sur la droite).

daires qui attendent l’aménagement du futur parc animalier en projet sur le site hostasien. “On souhaite attirer un public familial qui n’est pas forcé- ment attiré par l’équitation ou les che- vaux.” Disposant de 8 hectares de terre, le centre équestre mobilise aujourd’hui trois personnes : Romaric Lecorche, Suzanne Benoît et une jeune qui suit une formation en alternance en vue de devenir monitrice d’équitation. n Renseignements au 06 77 97 36 75

Made with FlippingBook - professional solution for displaying marketing and sales documents online