La Presse Pontissalienne 217 - Novembre 2017
Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs
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NOVEMBRE 2017
Mensuel d’information du Haut-Doubs
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N° 217
LA GESTION MUNICIPALE DU MAIRE DE PONTARLIER PASSÉE AU CRIBLE LES JUGES DE LA CHAMBRE RÉGIONALE DES COMPTES ONT RENDU LEUR RAPPORT
l’événement en p. 6 à 8
Le chantier va démarrer La Maison médicale enfin sur les rails projet p. 13
Agriculture bio, marchés locaux, productions fermières… Le Haut-Doubs en circuits courts le dossier p. 20 à 25
o f f r e s s p é c i a l e s GRAND CONFORT du 04/11 au 09/12/17
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Rédaction : “Publipresse Médias” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - www.presse-pontissalienne.fr - redaction@publipresse.fr
RETOUR SUR INFO
La Presse Pontissalienne n° 217 - Novembre 2017
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Jean-Marie Pobelle transmet l’héritage du comté
L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Le forfait de ski s’achète déjà…
Confiance Les chiffres de l’emploi repartent à la hausse et les statistiques du chômage - enfin - à la baisse. De quoi faire dépri- mer l’ancien président de la République qui l’avait promise, cette inversion de la courbe, avant d’être discrédité par une conjoncture calamiteuse. Dans ce tableau plutôt souriant, le Doubs fait encore mieux que les autres départements de Bourgogne-Franche-Comté avec une baisse du nombre de demandeurs d’em- ploi de - 4,1 % sur un mois et - 6,8 % sur un an, pas loin des records natio- naux. Le rebond de l’industrie suisse que plusieurs études annoncent laisse également à penser que la situation éco- nomique de notre région et du pays se redresse. Il serait aisé pour l’actuel gou- vernement de récolter trop facilement les lauriers d’un début de victoire qui ne leur revient pas car ces éclaircies successives sur le front de l’emploi sont avant tout le résultat d’une reprise de l’économie sur le plan mondial après huit années de tangage. Néanmoins, il faut bien reconnaître que les messages envoyés par ce dernier et les actes récents pris en faveur de la relance de la machine économique donnent à penser que la marche avant est à nouveau enclen- chée. Bien sûr le chômage structurel de la France gangrènera encore pour des mois si ce n’est des années le tissu socio- économique national. De même que la courbe du chômage de longue durée et de celui des seniors n’est pas encore orientée à la baisse. Il n’empêche, les dernières statistiques de l’emploi sala- rié communiquées par l’U.R.S.S.A.F. Franche-Comté ce mois-ci sont égale- ment de nature à redonner le moral à tous ceux qui doutaient que la crois- sance pointerait à nouveau le bout de son nez. À l’échelle de la région, on constate pour le quatrième trimestre consécutif une hausse de l’emploi sala- rié. Sur le seul second trimestre, 2 450 postes supplémentaires ont été créés. À l’échelle départementale, les chiffres sont encore plus encourageants. Les embauches de longue durée dans notre département sont en hausse de 10 % en un trimestre. Le récent déverrouil- lage du Code du travail, qui doit facili- ter les embauches, doit lui aussi contri- buer à consolider cette reprise. Plus que des statistiques rassurantes, les créa- teurs d’emploi ont avant tout besoin d’un indicateur qui ne se mesure pas en chiffres : la confiance. Le principal car- burant pour faire redémarrer le moteur. Les signes actuellement envoyés par l’État semblent la rétablir. ■ Jean-François Hauser Éditorial est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@publipresse.fr S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Ont collaboré : Sarah George, Marie Rousselet, Magalie Troutet. Régie publicitaire : Anthony Gloriod - 03 81 67 90 80 Imprimé à Nancy-Print - I.S.S.N. : 1298-0609 Dépôt légal : Novembre 2017
J ean-Marie Pobelle a toujours défendu avec ferveur l’agri- culture et la filière comté. Il nous donne l’occasion de prendre la mesure de son engagement pour cette économie locale qu’il a contribué à construire, dans son livre “Transmettre le ferment, notre défi sociétal”. À 75 ans, l’agriculteur en retraite qui fut aussi maire de Loray, conseiller géné- ral du canton de Pierre- fontaine et président de la chambre d’agriculture du Doubs et du Crédit Agricole de Franche- Comté s’appuie sur son expérience de terrain pour mettre en garde les nouvelles générations d’agriculteurs sur les risques encourus par la filière comté si chacun de ses acteurs n’apporte pas la plus grande atten- tion à la préserver. Rien n’est acquis ! Pour l’ex- pliquer, Jean-Marie Pobelle prend l’exemple de l’emmental, dont la production s’est effon- drée en vingt ans, alors qu’en 1985 elle était supérieure à celle du comté (40 000 tonnes contre 37 084 tonnes). “Elle estimée aujourd’hui à moins de 4 615 tonnes en grand cru pour 10 584 tonnes au total” , c’est cinq fois moins que le comté ! “Cette dispari- tion d’un produit inté-
ressant s’explique par deux raisons.” La pre- mière : “Ce produit n’a pas été protégé par sa structure interprofes- sionnelle” , à l’inverse du comté qui a “conforté son assise.” La seconde raison est structurelle, “car les éleveurs ont abandonné la coopéra- tion de transformation, celle de l’affinage et de la vente à la distribution.” Au contraire de celle de l’emmental, la filière comté s’est renforcée au fil du temps avec une organisation structurée autour des valeurs coo- pératives. “Nous avons réussi ce que l’emmen- tal n’a pas su faire.” Le livre nous apprend que cette filière est compo- sée de 4 600 établisse- ments procurant 13 500 emplois directs dont 5 000 salariés. Elle est donc un pilier de l’éco- nomie franc-comtoise agroalimentaire. “Je pense qu’on ne mesure pas le poids de l’agri- culture sur notre terri- toire” s’inquiète Jean- Marie Pobelle. Il nous invite à ne pas perdre de vue ces chiffres. S’il témoigne aujourd’hui, c’est pour transmettre la “culture comté” aux jeunes agriculteurs qui ne l’ont pas vécue et qui ont maintenant à faire fructifier l’héritage de leurs pairs. ■
S ur les pentes du Mont d’Or ou dans les alpages de Chapelle-des-Bois, la neige est apparue une fois en octobre, le 22 octobre, avant de repartir aussi vite. De quoi blan- chir les sols au-delà de 1 000 mètres d’altitude et de rappeler aux skieurs que la saison approche. “Le domaine est prêt pour l’ou- verture, nous attendons mainte- nant que la neige fasse son appa- rition ! Les équipes de la station sont prêtes à démarrer les instal- lations pour la production de neige de culture dès lors que la tempé- rature humide arrivera à - 4 °C” précise la station de Métabief qui ouvre officiellement sa saison d’al- pin le 22 décembre. Si l’enneige- ment le permet, l’ouverture par- tielle du domaine se fera les 2 et 3 décembre, 9 et 10 décembre et du 16 au 21 décembre. Pour attirer des skieurs, l’Office de tourisme invite les amateurs de poudreuse ou de skating à ache- ter leur forfait du 1 er novembre jusqu’au 1 er décembre pour béné- ficier d’un tarif réduit. Côté ski alpin, le forfait saison 2017-2018 pour les seniors (dès 65 ans) et enfant (5 à 18 ans) coûte 229 euros au lieu de 343 euros.
La station de Métabief lancera les canons début décembre si le froid le permet. Le prix à la journée est établi à 26,50 euros. Des offres de - 30 % sur les forfaits saison se poursuivent jusqu’au 1er décembre.
Pour les adultes (19 à 64 ans), c’est 269 euros au lieu de 404 euros. Pour acheter les for- faits directement sur place, les caisses de Métabief seront ouvertes les samedis 18 et 25 novembre de 10 heures à 16 heures et du 27 au 1 er décem- bre de 10 heures à 12 heures et de 13 h 30 à 16 heures. Le forfait alpin journée s’établit à 26,50 euros et sera identique en basse ou haute saison. À partir du 22 décembre, le télé- siège du Morond sera ouvert aux
piétons, tous les jours de 10 heures à 16 heures Les randonneurs pour- ront ainsi profiter du soleil et de la magnifique vue sur la chaîne des Alpes (6 euros par personne). Concernant le ski nordique, les promotions se poursuivent avec un forfait annuel “Montagnes du Jura” à 90 euros au lieu de 110 euros jusqu’au 15 novembre et de 100 euros au lieu de 110 euros du 16 novembre au 22 décembre. Ils sont disponibles en office du tourisme. Il ne vous reste plus qu’à farter vos lattes. ■
Le niveau de l’eau toujours critique sur le Grand Pontarlier
L a situation n’est toujours pas revenue à la nor- male sur le secteur du Grand Pontarlier concer- nant le niveau des nappes phréatiques et l’ali- mentation en eau potable. Dès le 5 juillet dernier, le préfet du Doubs prenait un arrêté qui restreignait déjà provisoirement les usages de l’eau tout en for- mulant des recommandations quant aux gestes à adopter pour réduire ses consommations. Quatre mois plus tard, “la situation n’est toujours pas reve- nue à la normale” alertent les services de la C.C.G.P., et l’arrêté préfectoral est donc prolongé. Tous les puits du secteur sont concernés : sur les puits de Champagne n° 2 et n° 3, le niveau continue de des- cendre et se situait fin octobre à - 11,52 m au n° 3
et - 13,07 m au puits n° 2. Le puits 3 est désormais hors service (les services installaient un variateur pour réactiver le pompage). Le 2 est toujours opé- rationnel (4 000 m 3 par jour de production), mais il fonctionne avec un apport complémentaire depuis le lac Saint-Point de 900 m 3 par jour. Le puits de Dommartin quant à lui “se désamorce régulière- ment avec un niveau du piézomètre à - 3,03 m. Il peine à produire les 3 000 m 3 jour nécessaires pour alimenter les 16 communes du Syndicat des Eaux de Dommartin car le niveau est trop bas, et il n’existe pas d’autres ressources.” Le puits des Granges Narboz met également en difficulté “l’approvision- nement en eau (- 6,92 m), si bien que “des camions transportent actuellement de l’eau au réservoir chaque semaine” indique la collectivité. Les autres puits sont pour l’instant épargnés par cette situa- tion catastrophique : puits de Contours de Bise, puits de Champ de Vau, puits de Doubs et puits de Sainte-Colombe fonctionnent encore. Jusqu’à quand ? Alarmiste, la communauté de communes du Grand Pontarlier appelle à une prise de conscience géné- rale des difficultés, ainsi qu’au “civisme de tous les usagers, privés comme publics, individuels comme collectifs, entreprises comme particuliers, dans le but de participer concrètement à la réduction des consommations d’eau sur le territoire.” Seules des précipitations importantes et de longue durée (plu- sieurs semaines) pourront inverser la tendance. Selon Météo France, le cumul des précipitations efficace pour la recharge des nappes souterraines est déficitaire de 50 à 75 % par rapport aux nor- males. ■
Jean-Marie Pobelle a mis trois ans à écrire ce livre.
“Transmettre le ferment, notre défi sociétal, l’histoire d’un engagement” Jean-Marie Pobelle Prix 15 euros Tél. : 03 81 43 20 01
Commission paritaire : 0222 D 79291 Crédits photos : L.P.P., C.E.G.F.C., Collection Boissier - Thiriat - G. Deparis, Musée du tacot, Vermot T.P.
Les puits de captage de la plaine de l’Arlier ont atteint à un tel niveau qu’il est devenu impossible de pomper l’eau sur certains.
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Envie de piscine ? Jetez-vous à l’eau avec CréaJardins Spécialisée dans les aménagements paysagers, CréaJardins ouvre son activité à la construction de piscines. L’entreprise est dépositaire exclusif de la marque française Mondial Piscine dans le Doubs.
P our ses dix ans, l’entreprise CréaJardins élargit son acti- vité à un troisième métier. Connue jusqu’à présent pour ses aménagements paysagers exté- rieurs et pour la création de murs végétaux intérieurs, on peut désor- mais la contacter pour installer une piscine dans son jardin. CréaJardins
cine dans son environnement exté- rieur. L’esthétisme de l’espace et son confort sont deux éléments auxquels l’artisan est attaché. “Aujourd’hui, les gens considèrent l’extérieur comme “une pièce” de leur maison. C’est un véritable lieu de vie auquel ils appor- tent beaucoup d’attention. Le cas échéant, nous sommes en capacité
a la concession exclusive de la marque Mondial Pisci- ne sur le département du Doubs. “Nous avons suivi un programme spécifique de formation pour obtenir la qualification de pisciniste pour cette marque” annon-
d’intégrer la piscine dans un aménagement paysager global” observe Julien Pour- chet. CréaJardins conçoit, mais construit aussi les bassins Mondial Piscine. “Comme c’est le cas dans les amé-
“Intégrer la piscine dans un aménagement paysager.”
CréaJardins intègre la piscine dans un environnement paysager.
Julien Pourchet
“Toutes les formes de piscines sont possibles”
ce Julien Pourchet, fondateur de Créa- Jardins. Cette nouvelle compétence est cohérente et complémentaire au savoir-faire historique de la P.M.E. mortuacienne. “Souvent dans les pro- jets d’aménagements extérieurs que nous réalisions, des clients nous posaient la question de la piscine. Nous ne pouvions pas y répondre techni- quement. Maintenant, nous sommes en capacité de le faire” ajoute-t-il. L’expertise de CréaJardins dans les aménagements paysagers garantit au client l’intégration idéale de la pis-
nagements extérieurs, nous faisons tout de A à Z dans l’installation d’une piscine, du terrassement à la mise en eau en passant par la mise en pla- ce de la structure en béton et la pose du liner.” En plus des modèles clas- siques, CréaJardins propose égale- ment des piscines sur-mesure. Vous n’avez qu’à choisir la forme et la taille. Ne tardez pas à vous jeter à l’eau, l’automne est le bon moment pour concrétiser un projet de piscine si l’on veut s’y baigner dès les beaux jours.
Fiabilité, liberté de construction, facilité de mise en œuvre, garanties, Julien Pourchet détaille tous les avantages des piscines Mondial Piscine.
P o uvez-vous nous en dire plus sur le procédé de construction des piscines Mondial Piscine ? Julien Pourchet : Unique et breveté, il garantit la facilité et la fiabilité de mise en œuvre de nos piscines, ainsi que leur solidité et leur extrême résistance. Reconnu par les profes- sionnels du bâtiment à tra- vers l’avis technique du C.S.T.B. (Centre Scienti- fique et Technique du Bâti- ment) et développé par le bureau de recherche et développement de Mondial Piscine, le procédé consis- te à utiliser un système de panneaux de coffrage, rem- plis de béton armé. Quel est l’intérêt d’utiliser un système d’assemblage de pan- neaux de coffrages qui forment la piscine ? Julien Pourchet : Premiè- rement pour sa simplicité. Préformés en usine pour une mise en œuvre rapi- de et simplifiée, nos pan- neaux (1,20 m ou 1,50 m de hauteur) sont faciles à
manier et rapides à assem- bler grâce à un ingénieux système de glissières. Une fois l’assemblage fait, le béton est coulé en une seu- le fois dans la structure. Deuxièmement pour la fia- bilité et la solidité de nos panneaux en polypropy- lène. Ce qui vous permet de créer des piscines sur mesure ? Julien Pourchet : Oui en effet, ce procédé nous per- met de réaliser toutes les formes de piscines, en plus de toute la gamme de modèles disponibles, afin de répondre à l’ensemble des besoins des clients. Le modèle traditionnel est le modèle de 8 x 4 m. Mais on peut construire également des bassins de moins de 10 m2 adaptés à de petits terrains, avec toutes les options (nage contre-cou- rant, banquette balnéo…). Pour ces petites piscines, il n’y a pas d’autorisation de travaux. Dans le Haut- Doubs en particulier, on peut équiper nos piscines
Mondial Piscine, 100 % français Mondial Piscine est une marque française qui fabrique des piscines Made in France ! Elle a développé ses propres systèmes de construction qui permet- tent de créer des piscines de toutes les formes et de toutes les tailles. La cham- pionne olympique Laure Manaudou a choisi les piscines Mondial Piscine “conçues pour durer.” Mondial Piscine, c’est aussi des spas ! Mondial Piscine, c’est aussi une gamme de spas pensés et conçus par des ingénieurs. Ces produits possèdent toutes les qualités indispensables pour vous assurer une augmentation de votre bien-être, un apaisement des dou- leurs musculaires et articulaires ainsi qu’une tranquillité d’esprit. Les spas Mon- dial Piscine sont conçus pour une installation en intérieur ou en extérieur. Mondial spa offre une garantie de 25 ans sur la structure, de 10 ans sur la cuve acrylique et de 2 ans sur les composants électriques.
Julien Pourchet, fondateur de CréaJardins et concessionnaire de la marque Mondial Piscine et Mondial Spa.
engagement signé entre nous et le client, qui pré- cise que la piscine sera entièrement réalisée en cas de difficultés pour le conces- sionnaire de conduire lui- même les travaux. Mondial Piscine s’engage à termi- ner l’installation de la pis- cine.
d’un système de chauffage comme une pompe à cha- leur qui permet d’anticiper la saison de baignade en l’allongeant d’un mois et demi environ. Qu’est-ce que la garantie de par- fait achèvement de travaux ? Julien Pourchet : C’est un
Laure Manaudou est ambassadrice de la marque
Mondial Piscine.
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L’INTERVIEW DU MOIS
La Presse Pontissalienne n° 217 - Novembre 2017
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RENCONTRE
Le pilier du ciné-club
Pierre Blondeau déroule le film de sa passion cinématographique À 91 ans, il n’a rien perdu de son enthousiasme, ni de sa prodigieuse culture cinématographique. Pierre Blondeau revient sur la fabuleuse saga du ciné-club Jacques Becker.
L’ancien président du ciné-club Jacques Becker n’a rien perdu de sa fougue quand il parle de sa passion.
L a Presse Pontissalienne : A quand remonte cette passion dévoran- te pour le 7ème art ? Pierre Blondeau : Je suis né en 1926 à Pontarlier.À l’époque, il y avait très peu d’activités culturelles. Mon père était instituteur et nous étions très liés à l’associa- tion laïque. Quand j’étais gosse, il y avait deux cinémas à Pon- tarlier. L’un était géré par des religieux. L’autre qui s’appelait déjà l’Olympia était dirigé par Madame Fabri, une personne très artiste dans ses goûts. On allait au cinéma le jeudi après- midi. J’avais 9-10 ans.À l’époque, on voyait Les Temps modernes de Chaplin et les films de Pagnol, Renoir. Il n’y avait que des films pour adultes et j’ai eu des moments extraordinaires. L.P.P. : C’était le cinéma d’avant-guer- re… P.B. : Oui. Tout a changé sous l’Occupation où l’on était un peu coupé du reste de la production mondiale. On ne pouvait plus voir les films américains, seule- ment des films français, alle- mands et italiens. La grande vague de création des ciné-clubs débute à partir de 1945 sous la responsabilité du ministère de la Jeunesse et des sports. Il exis- tait différents types de ciné-clubs. Ceux rattachés à la Fédération des Œuvres Laïques passaient dans les écoles. On trouvait aus- si la Fédération des Ciné-clubs Catholiques et la plus impor- tante, à savoir la Fédération Française des Ciné-clubs. Cet- te dernière était implantée dans tous les départements. Elle se fixait comme objectif de mon- trer les films qu’on n’a pas pu voir pendant la guerre. Je pen- se par exemple à la nouvelle éco- le du cinéma italien.
Marcel Carné. Les adultes venaient déjà le mardi soir et les lycéens le jeudi après-midi. On était rattaché à la Fédéra- tion Française des Ciné-Clubs. L.P.P. : Pourquoi ce nom de ciné-club Jacques Becker ? P.B. : Car le réalisateur du film Casque d’or est décédé l’année de la création du ciné-club. On a eu assez vite une belle affluen- ce. Le public a pu découvrir les grands films italiens,OrsonWells ou le Dictateur de Charlie Cha- plin qui était pourtant sorti en 1947. On a aussi réussi à faire présenter les films par les élèves. On projetait bien sûr les ver- sions originales et la séance se terminait par un échange avec le public. Cette discussion était animée par les enseignants ou des amoureux du cinéma com- me Pierre Bichet. L.P.P. : Qui choisissait les films ? P.B. : Sur le plan de la distribu- tion, Pontarlier dépendait de la
L.P.P. : Que s’est-il passé à Pontar- lier ? P.B. : Le premier ciné-club a été créé vers 1947 par un cercle de gens aisés. Les films étaient pro- jetés au cinéma Central situé près du Café Français. Il appar- tenait aussi à Madame Fabri. L’expérience a duré deux ou trois ans et ce ciné-club était animé par le docteurVincent et un com- merçant. Avec mon épouse Simo- ne, on se rendait régulièrement aux rencontres du cinéma àMar- ly-le-Roy où des stages étaient organisés en présence de pro- fessionnels. La création du ciné- club Jacques Becker remonte à 1961. À l’époque, j’étais ensei- gnant en lettres au collège-lycée de la Gare. Ce qui a été fonda- mental, c’est d’avoir un provi- seur, M. Chagnard, très ouvert sur la culture. Il nous a très lar- gement aidés et très vite des gens nous ont encouragés. On bénéficiait aussi du soutien de l’inspecteur académique donc du Rectorat. Un comité provi- soire s’est créé. On s’est battu pour que les jeunes voient les films au cinéma et non sur un écran en salle de classe.À l’Olym- pia, la partie n’était pas forcé- ment gagnée car le personnel et les ouvreuses notamment ne voyaient pas le ciné-club d’un bon œil mais plutôt comme un manque à gagner. Heureuse- ment, Madame Fabri avait l’amour du beau cinéma et notamment des grands films américains en version sous-titrée. Il faut se rappeler qu’à l’époque, la seule salle de l’Olympia com- prenait 450 places sur deux niveaux. On projetait un seul film par semaine. La première séance du ciné-club s’est dérou- lée à l’automne 1961 avec la pro- jection des Visiteurs du Soir de
cinéphiles. Avec le ciné-club, on voyait chaque année une tren- taine de films. Comme on était très proche de la Suisse, on allait aussi à Lausanne où il y avait une belle cinémathèque tenue Freddy Buache qui récupérait tout ce qu’il pouvait rassembler, les bons films comme les navets. L.P.P. : Le début d’une longue colla- boration ? P.B. : En effet, la première ren- contre s’est déroulée sur deux jours au Central à Pontarlier en 1961.On peut parler d’une allian- ce franco-suisse car Freddy Buache s’était déplacé avec une centaine d’étudiants suisses pour voir les films japonais de Kenji Mizoguchi. Cet échange marque aussi la première rencontre avec le ciné-club du Val de Travers. À l’époque où l’on était accueilli à l’Olympia, le ciné-club louait la salle, le film et le projection- niste. L.P.P. : Comment sont nées les ren- contres internationales de cinéma ? P.B. : On s’est pris au défi de fai- re venir un grand réalisateur, en l’occurrence l’américain Jose- ph Losey qui vivait à Londres. À tout hasard, je lui ai écrit une lettre pour lui soumettre cette proposition. Beaucoup ont rigo- lé. On est resté plusieurs semaines sans nouvelle avant de recevoir une réponse positi- ve du réalisateur qui semblait intéressé par l’expérience. Il est venu en 1966 avec Bernard Blier pour une semaine de rencontre. Aussi surprenant que cela puis- se paraître, il appréciait de man- ger avec nous et les élèves. Sui- te à ce séjour dans leHaut-Doubs,
lycéens.
Joseph Losey souhaitait tour- ner la version cinématographique du livre La truite de RogerValois. Son projet se concrétisera 17 ans plus tard à Besançon.Au départ, il songeait tourner avec Brigit- te Bardot mais il a finalement choisi Isabelle Huppert. Pour la petite histoire, Pierre Jouille le régisseur a dû aller chercher des truites dans lesAlpes pour tour- ner la scène où l’actrice déclenche la ponte du poisson en passant la main sous son ventre. Les truites du Doubs avaient pon- du bien avant le tournage du film, d’où ce voyage dans les Alpes. Losey sera le premier cinéaste de renommée mondia- le à honorer de sa présence les rencontres internationales du ciné-club. L.P.P. : D’autres grands réalisateurs ont suivi son exemple ? P.B. : La liste est longue. On a eu la chance de connaître à Rome une dame responsable de la dis- tribution René Château qui s’ar- rangeait pour nous trouver l’in- tégrale des films de cinéastes italiens notamment. On a pu ainsi présenter les œuvres com- plètes de Rossellini,De Sica, Ros- si. Une de mes plus belles ren- contres reste Ettore Scola venu avec Marcello Mastroianni. La série italienne s’est terminée en 2004 avec Francesco Rossi. On a fait des trucs fabuleux avec Théo Angelopoulos ou Pier Pao- lo Pasolini même s’ils n’étaient pas présents. Je n’oublie pas les cinéastes français comme Ber- trand Tavernier, Robert Guédi- guian, Marcel Bluwal… Beau- coup de ces grands réalisateurs allaient aussi discuter avec les
L.P.P. : De beaux souvenirs donc ? P.B. : Impossible de ne pas évo- quer l’un de nos plus grands suc- cès quand on a reçu Schlöndorff qui venait tout juste de rem- porter la Palme d’or à Cannes avec Le Tambour. Ce qui nous a d’ailleurs posé un problème. Un ciné-club doit normalement attendre plusieurs années avec de diffuser un film. On ne pou- vait guère l’accueillir sans pro- jeter son chef-d’œuvre. Le salut est venu de son producteurAna- tole Dauman. On a bataillé pour le joindre et finalement j’ai pu lui poser la question. Il nous a alors proposé sa copie de Cannes. La renommée des rencontres s’est faite progressivement, au fur et à mesure qu’on tissait un réseau de relations très large dans le monde du cinéma. L.P.P. : Un temps révolu ? P.B. : Oui, je pense qu’aujourd’hui avec tout ce qui se passe, ce serait impossible de faire venir un grand réalisateur américain à Pontarlier. Songez qu’à l’arrivée de ces grands noms du cinéma en gare de Pontarlier, on les pro- menait en voiture en ville puis ils venaient partager un repas chez moi avec des amis avant de rencontrer le public. Je me sou- viens de la réaction de Kazan en voyant la banderole à son effi- gie qui était suspendue en tra- vers de la Grande rue. Comme il nous expliquait qu’il n’avait jamais eu droit à tant d’honneur aux États-Unis, on a fini par lui expédier par bateau la bande- role en question. n Propos recueillis par F.C.
région de Lyon où il y avait les grandes firmes américaines : Gaumont,War- ner, Paramount, Twentieth Cen- tury Fox… Quand les représentants de ces firmes venaient,Mada- me Fabri m’in- vitait. On sélec- tionnait ensemble des films populaires et du cinéma d’auteur. Au final, on conten- tait le grand public et les
“Quand on a reçu Schlöndorff.”
PONTARLIER
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CINÉMA La question du handicap “Tendre héritage”, le dernier bébé de Florent Brischoux Parler de handicap peut s’avérer délicat. Évoquer l’avenir des personnes handicapées lorsque leurs parents disparaissent l’est encore plus ! Le Pontissalien Florent Brischoux s’est intéressé à cette question sensible et nous livre un court- métrage tendre et réfléchi sur “l’après parents”. Émouvant.
Alexandre Ninic et Florent Brischoux dans le feu de l’action.
I l a le regard bienveillant et empa- thique de ceux qui s’intéressent sin- cèrement aux autres. Florent Bri- schoux, du haut de ses 31 ans, parle de son parcours avec modestie. “J’ai commencé le théâtre par hasard, au lycée de Salins. J’ai bien apprécié fai- re le comédienmais c’est surtout la tech- nique qui me fascinait !” C’est pour- quoi, alors qu’il avait vécu à Pontarlier durant ses tendres années, il rejoint Salins-les-Bains en qualité d’éclaira- giste professionnel au Théâtre des Valises. Après un passage de deux ans à Côté Cour, à Besançon, il devient… ambu- lancier ! La naissance de son premier enfant le contraint à se stabiliser dans un métier purement alimentaire.Mais sa passion du théâtre ne le quitte pas et il a envie de dire des choses. En 2007, il joue la première de sons stand up intitulé “De vous à moi” qui connaît un
savoir le père. David Loigerot, résidant de la M.A.S. (Maison d’Accueil Spécia- lisé) de Quingey, s’est essayé avec joie aux plaisirs de jouer la comédie. Ce court-métrage, tourné en cinq jours dans le Doubs et le Haut-Doubs a été réalisé pour “La journée des personnes accueillies et des familles” qui se tien- dra le 18 novembre. Ensuite, Florent Brischoux le présentera à des festivals de courts-métrages mais aimerait aus- si le voir projeté dans les cinémas de Franche-Comté.Avant d’être uneœuvre poignante et qui amène à réfléchir, “Tendre héritage”, aux yeux de tous ceux qui ont participé, est surtout une aventure humaine forte et indélébile. La bande-annonce est déjà visible sur Viméo. Il faudra patienter jusqu’à début décembre pour découvrir le film dans son intégralité, sur la même plate-for- me. n M.R.
la posent depuis la naissance de leur fils ou de leur fille. Comment rester insensible à cette déclaration d’amour si forte ? Florent n’a pas voulu créer un simple documentaire, il a décidé d’en faire une fiction pour en faire ressortir toutes les émotions que lui-même venait de ressentir. Pour ce faire, il fait appel à des profes- sionnels, issus pour plus de la moitié d’entre eux, duHaut-Doubs. “La région foisonne de talents ! Il me paraissait indispensable de les faire travailler sur le projet.” C’est ainsi que les chanteurs Jean-Michel Trimaille et la Lue se sont retrouvés à réaliser la chanson du film, une reprise douce et élégante de “La Tendresse”, de Bourvil.AlexandreNinic, de la Sarbacane Théâtre a aussi prêté main-forte au projet tandis que Jérô- me Rousselet a tenu le rôle du notaire face au comédien BernardWilliam, qui interprète le personnage principal, à
Sa dernière réalisation devait ressem- bler aux autres… mais finalement, ce n’est pas le cas. Florent a d’abord ren- contré des parents d’enfants souffrant de handicap, avec, initialement, l’in- tention d’en faire un documentaire. Le thème : l’héritage. Lorsqu’il l’évoquait, Florent pensait avant tout à l’aspect matériel de cet acte juridique mais ce que ces six parents vont lui dévoiler va
beau succès. En 2010, il monte un spec- tacle plus théâtralisé : “Journée libre, journée d’oiseau”. Et depuis 2016, il pratique le seul en scène avec “In cor- pore sano” et anime “lesmicrotidiennes”, à écouter sur France Bleu du lundi au vendredi à 12 h 06 précises ! En 2013, il fait taire les sirènes des ambulances et rejoint l’Association d’Hy- giène Sociale basée à Besançon, en qua- lité de moniteur adjoint animations. Cette association, reconnue d’utilité publique, vient en aide aux personnes en difficulté, notamment aux personnes en situation de handicap. De par son œil artistique et avisé, Florent est de plus en plus sollicité pour réaliser des expositions photos ou des courts- métrages documentaires,tels que“Après nous” ou encore “La vie dans une fra- trie avec un enfant handicapé”, tou- jours sur le thème du handicap et de la différence.
sérieusement ébranler ses convictions : “En réalité, alors que je n’évoquais que le legs pécuniaire, ces pères et mères m’ont parlé d’amour, de tendresse. La question qui reve- nait sur toutes les lèvres était : Qui va aimer notre enfant quand nous aurons disparu ?” Cette question, ils se
“Qui va aimer notre enfant quand nous aurons disparu ?”
L’ÉVÉNEMENT
La Presse Pontissalienne n° 217 - Novembre 2017
LA GESTION GENRE PASSÉE AU PEIGNE FIN
La Chambre régionale des comptes a passé au crible la gestion de la commune de Pontarlier concernant les six dernières années du mandat de l’actuelle majorité. Verdict : un satisfecit général et quelques remontrances sur quelques dossiers que le maire promet de corriger. Analyse.
l Finances publiques 56 pages d’analyse La Chambre régionale des comptes a rendu son verdict L’analyse approfondie de la gestion municipale par les gendarmes des finances publiques a permis de pointer du doigt, dans un rapport globalement positif, quelques incohérences à corriger.
Le montage de la
délégation de service public concernant la gestion du restau- rant muni- cipal par une société privée a été épinglé par la Chambre régionale des comptes.
S ouvent attendus avec une poin- te d’appréhension par les élus locaux, les rapports d’observa- tions de la Chambre régionale des comptes (émanation locale de la Cour des comptes) sont l’occasion pour les citoyens notamment, mais aussi pour les élus, d’avoir un avis éclairé sur la bonne gestion (ou non) de la col- lectivité dans laquelle ils vivent ou dont ils ont la charge. Ardues au pre- mier abord, ces analyses donnent tou- tefois des clés de compréhension utiles et des éclairages pertinents à qui prend la peine de faire plus que les survoler. Le rapport d’observations définitives établi à la suite de l’examen par les gendarmes des finances locales de la gestion de la commune de Pontarlier sur les exercices comptables 2011 et suivants arrive quelques semaines seu- lement après celui qui concernait la gestion de la C.C.G.P. Dans ce long rap- port de 56 pages que le maire a pré- senté à l’occasion du dernier conseil municipal, la Chambre régionale des
comptes commence par donner un bon point aux élus pontissalien. Les magis- trats régionaux soulignent en effet que d’un point de vue budgétaire, “la com- mune a maintenu son épargne et sa capacité d’autofinancement sur la pério- de 2011-2015, malgré la contribution au redressement des finances publiques” notamment. Pour couvrir la hausse des charges, la Chambre des comptes
et commerciale, la société en question faisant la majeure partie de son chiffre d’affaires grâce aux repas qu’elle vend à des prestataires extérieurs, la pro- portion des repas livrés au restaurant municipal étant minoritaire. Sur tous ces sujets, la Chambre ter- mine en invitant la Ville à exécuter quatre rappels au droit (exemple : la Chambre demande à la commune de respecter la durée légale du temps de travail en supprimant les jours de congés supplémentaires excédant le nombre légalement fixé conformément au décret du 25 août 2000) et fait trois recommandations aux élus pontissa- liens, notamment celle d’individuali- ser l’activité du restaurant municipal au sein d’un budget annexe afin de cla- rifier les comptes de cette délégation de service public. n J.-F.H.
juges financiers “mieux programmer et suivre ses investissements de façon à améliorer son taux d’exécution.” S’agis- sant de la gestion des ressources humaines, Pontarlier est invitée à “amé- liorer le suivi de ses effectifs et de sa masse salariale et à respecter la durée annuelle minimale du temps de tra- vail, et observer les règles d’octroi et d’indemnisation des heures supplé- mentaires de ses agents techniques” ainsi que “les règles relatives à l’octroi de primes de fin d’année.” Enfin, la C.R.C. pointe du doigt la ges- tion du restaurant municipal confiée à la société Élior et reproche à la Vil- le d’avoir signé une convention qui n’aurait pas eu pour objet principal la délégation d’une mission de service public mais en réalité la mise à dis- position d’un équipement municipal au service d’une activité industrielle
fonctionnement versées” , ce dernier point qui avait fait réagir certaines associations. Si bien que grâce à une capacité d’autofinancement élevé, Pon- tarlier a pu “doubler son effort annuel d’investissement sans accroître sa det- te.” Voilà pour les principaux bons points distribués par la C.R.C. Au chapitre des reproches ou tout du moins des recommandations, les juges de la Chambre ont souhaité attirer l’attention des élus pontissaliens sur la “nécessité de respecter les disposi- tions légales et réglementaires dans un certain nombre de domaines fonction- nels” et, sur le plan du personnel, de “stabiliser l’encadrement des directions compétentes mutualisées avec la com- munauté de communes du Grand Pon- tarlier.” Au sujet de la fiabilité de ses comptes, la Ville de Pontarlier devrait selon les
reconnaît que la commune de Pon- tarlier a pu s’ap- puyer sur “la pro- gression du produit de sa fis- calité entraînée par la croissance régulière des bases ménages et pro- fessionnelles ain- si que de ses taux, sur sa politique tarifaire ainsi que sur la réduction des subventions de
“Observer les règles d’indemnisation des heures supplémentaires.”
La Presse Pontissalienne n° 217 - Novembre 2017
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l Extraits Les trois principaux thèmes abordés par la juridiction
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l La Délégation de service public du restaurant municipal. Sur ce point, la Chambre explique que la société Élior, délégataire, uti- lise aussi le restaurant municipal de Pontarlier pour réaliser des repas pour des tiers extérieurs à l’objet du contrat, notamment des établisse- ments scolaires, des collèges de Besan- çon, d’Orchamps ou encore de Poli- gny et des cantines scolaires d’autres communes du Haut-Doubs, ainsi que des prestations de traiteur qui entrent dans le champ concurrentiel. Le res- taurant municipal est également ouvert à des clients individuels exté- rieurs n’appartenant à aucune des personnalités morales ayant signé une convention d’admission. Alors que le contrat qui lie la Ville de Pontarlier a pour objet principal une activité de service public délégué, le délégataire utilise le restaurant muni- cipal pour réaliser deux fois plus de repas en activité accessoire hors D.S.P. La Chambre conclut donc que cette
D.S.P. ne permet pas à la commune de s’assurer qu’elle ne finance pas indirectement les activités privées de la société Élior. l Le taux d’exécution des investissements. Les magistrats de la C.R.C. ont fait leurs calculs et affirment que la com- mune de Pontarlier n’exécute en moyenne que 60 % de ses prévisions de dépenses d’investissement. Ils pré- cisent toutefois qu’en ajoutant les restes à réaliser, le budget principal de la commune présente un taux d’en- gagement supérieur à 90 %. La Chambre invite donc la commune de Pontarlier à achever la mise en place d’outils qu’elle a commencé à instaurer pour une meilleure visibi- lité comptable de ses investissements “afin de mieux programmer chaque année le montant de ses investisse- ments et limiter le montant des restes à réaliser.” Au chapitre de l’affecta-
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nant les effectifs salariés ne corres- pondent pas aux effectifs renseignés dans les annexes transmises. Ces dis- cordances ont ensuite été corrigées par la D.R.H. qui a commencé à déve- lopper, mais seulement à partie de l’année 2016, des tableaux mensuels plus précis. Concernant la durée du temps de tra- vail, la Chambre note que celle-ci n’est pas systématiquement respectée, notamment à cause de jours de congés qui excèdent le nombre légalement fixé. “Les agents de la commune dis- posent de quatre jours de congés sup- plémentaires” par rapport aux 25 jours
de congés annuels, un système non conforme aux dispositions de l’article 1 er du décret du 25 août 2000 relatif au temps de travail. Au chapitre de la gestion des heures supplémentaires, la C.R.C. observe un défaut de contrôle interne sur ces heures supplémentaires et un manque de formalisation du processus. À la suite de ces remarques, la com- mune a fixé plus clairement par une délibération du 17 mai dernier les conditions d’autorisation de dépas- sement du contingent mensuel d’heures supplémentaires. n
tion des résultats, disposition rendue obligatoire par le Code général des collectivités territoriales, la C.R.C. observe que jusqu’en 2015, la Ville de Pontarlier n’avait pas respecté cette règle et que par conséquent ce man- quement aurait “affecté la sincérité du résultat de fin d’exercice de la com- mune de Pontarlier.” L’année suivan- te, la Ville a respecté cette obligation. l La gestion des ressources humaines. Les données fournies à la Chambre par la commune de Pontarlier concer-
l Réaction Le maire de Pontarlier “Il faut arrêter de stigmatiser les fonctionnaires” Patrick Genre se dit plutôt satisfait des conclusions de la juridiction financière tout en reconnaissant les quelques points d’amélioration à apporter dans la gestion de la Ville. Entretien.
Patrick Genre :
“Dans une structure de 500 salariés (Ville et C.C.G.P.), le turn- over est normal.”
L a Presse Pontissalienne : Comment avez- vous reçu ce rapport de la Chambre régionale des comptes ? Patrick Genre : Ce rapport est objectif et c’est là l’essentiel. Le plus important est qu’il ne relève aucune dépense somp- tuaire ou déraisonnée, aucun inves- tissement qui aurait été insupportable pour laVille, aucune malversation non plus. Il reflète la gestion rigoureuse que nous avons toujours eue. Globale- ment, ce n’est donc pas un rapport alar- miste, il me semble plutôt réconfortant et rassurant. L.P.P. : Il comprend néanmoins quelques cha- pitres assortis de recommandations. Que répon- dez-vous au sujet du faible taux d’exécution des investissements programmés ? P.G. : La Chambre a raison de faire ce commentaire. En revanche, quand on rentre dans le détail, sur les restes à réaliser, la Chambre ne prend en comp- te que les dépenses payées, donc les investissements terminés. Elle ne tient pas compte des investissements enga- gés mais pas terminés. Si on tient comp- te des chantiers engagés, ce n’est pas 60, mais 65 ou 70 % de taux d’exécu- tion des investissements. Ce tauxmoyen s’explique aisément à cause des appels d’offres parfois infructueux ou des pro-
blèmes administratifs divers, des points sur lesquels on doit pouvoir s’amélio- rer. Mais avec la mise en place récen- te des A.P.C.P. (autorisations de pro- gramme crédits de paiement), on va pouvoir saucissonner les dépenses année par année et ainsi avoir une vision comptable beaucoup plus proche de la réalité. L.P.P. : Votre réaction au chapitre des res- sources humaines où la juridiction pointe des
avaient fait beaucoup plus. Il faut aus- si dire qu’à l’époque où ils ont été contrac- tés, personne, majorité et opposition confondues, n’avait contesté ces choix. L.P.P. : Enfin sur la gestion du restaurant muni- cipal, la Chambre reproche le fait que le délé- gataire fasse quasiment plus d’activité privée que du service public. Que répondez-vous ? P.G. : On a relancé le processus de délé- gation de service public. La Chambre estime qu’on ne va pas assez loin dans l’encadrement de cette D.S.P., on tien- dra compte de ses remarques. Le cur- seur de la production de repas pour l’extérieur est tout de même difficile à évaluer. Si on veut intéresser un pres- tataire dans une ville moyenne com- me Pontarlier, il faut trouver des solu- tions attractives et ce n’est pas forcément évident. n Propos recueillis par J.-F.H.
ment. Comme dans le privé, on est face à la concurrence de la Suisse, c’est-à- dire qu’on ne peut pas faire ce qu’on veut avec les salaires, contrairement au privé. Ensuite, en interne, on doit poursuivre la réorganisation que nous avons engagée afin de trouver une meilleure efficience. L.P.P. : La Chambre revient également sur ces fameux prêts toxiques dont vous avez dû vous dépêtrer en payant une indemnité d’1,7 mil- lion d’euros. Une erreur de gestion ? P.G. : Cela nous a coûté en effet de sor- tir de ces prêts structurés mais c’est un peu facile, près de dix ans après, de se faire juger là-dessus. Il faut se sou- venir de la valeur des taux fixes à l’époque. En plus, nous avons eu la sagesse de limiter le volume de ces prêts structurés à 10 ou 12 %, contrai- rement à d’autres collectivités qui en
ment, etc. Mais il faut arrêter de stig- matiser les fonctionnaires. Si on veut que la fonction publique territoriale reste attractive, on sait que ce n’est pas avec les salaires. Si les agents ont deux, trois ou quatre jours de congés en plus, ça peut être un élément de discussion. L’objectif ne sera pas de tout révolu- tionner mais on va travailler avec les représentants du personnel pour tout faire rentrer dans les clous. Pour la fin 2018, je souhaite que toute notre orga- nisation interne soit revue. L.P.P. : Le turn-over du personnel municipal, notamment les cadres, est également pointé du doigt. P.G. : Dans une structure de 500 sala- riés (Ville et C.C.G.P.), le turn-over est normal, c’est comme dans toute gran- de entreprise. Là où on a de vrais pro- blèmes en effet, c’est dans l’encadre-
congés supérieurs à lamoyen- ne, le respect de la durée annuelle de travail, le suivi insuffisant des effectifs et de lamasse salariale, etc. Unmea culpa ? P.G. : Je n’ai pas de mea culpa à faire sur ce point. Le rappel fait par la Chambre des comptes est juste et à ce propos, j’ai ouvert un chantier en vue d’un nouveau pacte social avec les agents de la Vil- le et de la C.C.G.P. Tout sera remis à plat : le temps de travail, les temps partiels, les plages d’ouverture des services, les promotions, l’avance-
“Les prêts toxiques ? Personne n’avait contesté ce choix.”
PONTARLIER 8
La Presse Pontissalienne n° 217 - Novembre 2017
l Commentaires Le point de vue de l’opposition L’opposition municipale reste vigilante Les deux groupes d’opposition au conseil municipal ont pris acte des remarques de la Chambre régionale des comptes qui a selon eux pointé du doigt les bons sujets. Mais le maire n’est pas exempt de reproches à leurs yeux.
E n lisant scrupuleuse- ment les conclusions des juges de la Chambre des comptes, le leader du groupe Pontarlier Écologie Gérard Voinnet ne tire pas les mêmes conclusions satisfaites
que le maire. Pour M. Voinnet, “je ne vois aucun satisfecit de la Chambre concernant la gestion de cette ville. Les chiffres mon- trent la fragilité de Pontarlier sur le plan fiscal avec une popu- lation en baisse de 8 % entre les
L’élu ne voit en revanche rien à redire sur la question des conditions de travail du per- sonnel. “Il n’y a pas de raisons de se soumettre à ce type d’in- jonction de la Chambre des comptes.” Il verrait plus un pro- blème au niveau de la “difficulté de trouver un encadrement stable sur certains postes comme les finances, les R.H. et la commande publique” , malgré le recrute-
10/10/17 – Théo de Johan PLISSONNIER, ouvrier et de Sandrine LAMBOLEY, fem- me de ménage. 11/10/17 – Miriam de Marco BERNARDO ARAUJO, maçon et de Tânia BRANCO BRITO, agent administratif gestion entre- prise. 10/10/17 – Louise de Yannick LOUGE, infirmier et de Jessica PASCHOUD, infir- mière. 11/10/17 – Louis de Alexandre LANDRY, électronicien et de Maïté COLLIN, assis- tante dentaire. 11/10/17 – Ayana de Tony SZCZERBIC- KI, directeur financier et de Maria-José FIGUEIRA RODRIGUEZ, aide soignante. 11/10/17 – Bertille de Mickael PERRIN, ingénieur informaticien et de Emilie MOU- GIN, contrôleur opération. 12/10/17 – April de Anthony AVÉROUS, manager qualité et de Adeline GIRARD, assistante dentaire. 11/10/17 – Antoine de FranckCOLMAGNE, chauffagiste et de Amandine MAILLOT, infirmière. 12/10/17 – Eliott de Jérémy BESLIN, chau- dronnier et de Camille MOREL-MOTTET, vendeuse. 12/10/17 – Mirza de Armin VEHABOVIC, assistant achat et de Samra SIVAC, pro- fesseur d’anglais. 13/10/17 – Tiago de Julien ECARNOT, pâtissier et de Silvia Maria PENA VEN- TURA, vendeuse en boulangerie. 13/10/17 – Milow de Davy BOURDIN, rou- tier et de Julie DANTHON, aide à domici- le. 13/10/17 –Maxence deMatthieuBEUQUE, gérant garage et de Sabrina PROST, employée de bureau. 13/10/17 – Léontine de Thibault PERNET, technicien territorial et de Gaëlle JOUR- NOT, ingénieure territoriale. 13/10/17 – Maud de Sébastien PERRIN, décolleteur et de Loreen PORTMANN, préparatrice en pharmacie. 13/10/17 – Abel de Dany VUEZ, garagis- te et de Maude LORANGE, secrétaire. 14/10/17 – Célestine de Nicolas LAM- BERT, mécanicien auto et de Sophie REMETTER, infirmière. deux derniers recensements. Le risque est grand de voir les finances de cette ville ne repo- ser que sur la fiscalité” estime- t-il. Si on raisonne plus large à l’échelle de la C.C.G.P., “la situa- tion financière des deux collec- tivités ne laisse pas présager de grandes choses. La C.C.G.P. n’a pas les moyens de mener une politique ambitieuse. Par ailleurs, sur la question des investisse- ments, on est en droit d’attendre une meilleure traçabilité et une plus grande réactivité. Si les autorisations de programme cré- dit de paiement (A.P.C.P.) vont dans le bon sens, il n’en demeu- re pas moins qu’une partie des investissements ne se fait pas. Lamaisonmédicale par exemple est un projet qui a pris plus d’un an de retard” juge l’élu de gauche. Sur la question de la restaura- tion municipale, Gérard Voin- net ne comprend pas que la Vil- le s’interdise de réfléchir à d’autres formules de gestion comme “la régie municipale directe. Il faut étudier toutes les pistes” dit-il.
Leader du groupe Pontarlier Écologie, Gérard Voinnet estime que “la collectivité n’a pas les moyens de mener une politique ambitieuse.”
Les représentants du personnel très attentifs “On va essayer de limiter les dégâts” commente Béatrice Schuh- Neff, représentante (C.F.D.T.) du personnel à la Ville de Pontarlier, sans doute consciente que certains avantages du personnel liés au temps de travail ou aux congés risquent d’être remis en cause. Affirmant sa “confiance” dans le premier magistrat pontissalien, la représentante du personnel se réjouit de l’ouverture prochaine des discussions sur le thème des ressources humaines et de la pré- paration de ce “futur pacte social” promis par Patrick Genre et dont la préparation doit s’étaler sur l’ensemble de l’année 2018. M me Schuh- Neff sait aussi que si les négociations se tendent, “les agents sont prêts à se mobiliser” affirme-t-elle. Sur la question du temps de tra- vail et des congés, la représentante syndicale estime aussi que “beaucoup d’agents font largement plus que les heures requises.” Les discussions sur ce futur pacte social seront sans doute construc- tives, mais risquent d’être serrées. n
ment récent d’une personne à la direction des finances. Le turn-over du per- sonnel d’enca- drement, il dit toutefois le com- prendre. “Si on donnait aux agents de réelles perspectives, ils resteraient sans doute plus long- temps.” Du côté de l’autre groupe d’opposition mené par Kari-
17/10/17 – Léana de Bastien MOUREAU, technicien bureau d’études et de Anne- Laure BAROUDEL, professeur d’anglais. 20/10/17 – Ilyas de Ahmet OZÇELIK, agent logistique et de Emilie SEGUIN, sans pro- fession. 20/10/17 – Adèle de Nicolas PERROT, employé de scierie et de Pauline GAR- NIER, employée de commerce. 21/10/17 – Léonie de Sébastien LAISSUE, technicien homologation et de ÉmilieGON- NARD, peintre en bâtiment. 22/10/17 – Naël et Lilio de Anthony TAU- LEIGNE, professeur de mathématiques et de Nadia DEFRASNE, professeur des écoles. 23/10/17 – Tyméo de Thibaut BLAISE, agent d'exploitation et de Emma MOU- REY, sans profession. 25/10/17 – Melda de Yasar HUSELJIC, boucher et de Delphine ZITO, sans pro- fession. 25/10/17 – Capucine de Florent BOILLON, agent des méthodes et de Elodie CAS- SARD, assistante administrative. 26/10/17 – Enola de Jérémie BOURLIER, adjoint manager et de Anaïs BECKER, sans profession. 26/10/17 – Ömer de Hasan ERDAL, maçon et de Gülhan ÖZ, sans profession. 26/10/17 – Maxime de Romain HENNE- QUIN, vendeur et de Séverine MEUTE- LET, adjointe administrative. mArIAgES 14/10/17 – Ali ÇAGLAR, sans profession et Fatima OZKARAKA, sans profession. DÉCÈS 05/10/17 – Victor PECCLET, retraité, 85 ans, domicilié à Frasne (Doubs), époux de Simone LÉPEULE. 05/10/17 – Gisèle PETITE, retraitée, 90 ans, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veu- ve de Louis MERCET. 06/10/17 – Marie NICOLAS, contrôleuse qualité, 55 ans, domiciliée à Valdahon (Doubs), épouse de Jacques MAIROT. 05/10/17 – David LOYER-DANFLOU, 50 ans, sans profession, domicilié à Ville- neuve-d’Amont (Doubs), célibataire. 09/10/17 – Laura LARDI, 95 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veu- ve de Jean POURCELOT. ne Grosjean, on est plus indul- gent, estimant qu’on a reçu “avec un certain soulagement les conclusions de ce rapport. Il n’y a rien de scandaleux dans les conclusions de la Chambre qui a même repris des arguments que l’on avance depuis long- temps sur la sincérité des comptes” note Karine Grosjean. L’élue de gauche tacle cepen- dant Patrick Genre, “toujours adepte de l’autosatisfaction et de l’autocélébration” qui a du mal à admettre la pertinence de certaines remarques de l’op- position à son endroit. “C’est de plus en plus difficile de faire entendre sa voix” avoue Karine
09/10/17 – Monique BOUILLEUX, 79 ans, retraitée, domiciliée à Nans-Sous-Sainte- Anne (Doubs), épouse de Lucien PER- DRIX. 10/10/17 – Jean GNECCHI, 90 ans, retrai- té, domicilié à Morteau (Doubs), époux de Raymonde VIEILLE-PETIT. 11/10/17 – Andrée DESSEIGNE, 90 ans, retraitée, domiciliée à Malpas (Doubs), veuve de Jules JEANNEROD. 12/10/17 – Bluette CAILLE-L’ETIENNE, 90 ans, retraitée, domiciliée à Morteau (Doubs), veuve de René VUILLEMEZ. 11/10/17 –MichèleDUBREZ, 84 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), céli- bataire. 12/10/17 – Françoise MEYER, 94 ans, retraitée,domiciliéeàSaint-Antoine (Doubs). 13/10/17 – Norbert BOURQUIN, 71 ans, carrossier peintre retraité, domicilié à Arc- Sous-Cicon (Doubs), veuf de AngèleMAN- NARINI. 14/10/17 – Albert MESNIER, 86 ans, retrai- té, domicilié à Houtaud (Doubs), époux de Claudie PARRIAUX. 14/10/17 – Liliane BUGNET, 75 ans, retrai- tée, domiciliée à Sarrageois (Doubs), épou- se de Michel MARANDIN. 15/10/17 – Marguerite QUERRY, 85 ans, retraitée, domiciliée à Fournet-Blanche- roche (Doubs), épouse de Henri CUENOT. 17/10/17 – Yvonne OUDIN, 83 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs). 17/10/17 – Marcel MARCHISET, 86 ans, retraité, domicilié à Geneuille (Doubs), veuf de Monique NOËL. 24/10/17 – Gilberte PROST-MARECHAL, 86 ans, commerçante retraitée, domici- liée à Frasne (Doubs), veuve de Albert DURAFFOURG. 25/10/17 –Marcelle BOURDENET, 92 ans, retraitée, domiciliée à Valdahon (Doubs), veuve de René BRETHOMÉ. 25/10/17 – Carmela BUCCINO, 68 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Robert BACOUX. 25/10/17 – Henri LANQUETIN, 86 ans, retraité, domicilié à Labergement-Sainte- Marie (Doubs), époux de Colette VANET. 25/10/17 – Malamina TRAORÉ, 28 ans, peintre en bâtiment, domicilié à Les Clayes- sous-Bois (Yvelines), époux de Halimetou CISSÉ. Si le rapport de la C.R.C. ne remet que très peu en cause la gestion dumaire actuel, les deux élus d’opposition sont d’ores et déjà convaincus que pour peser un peu plus sur les débats, il leur faudra trouver à l’approche des prochaines municipales un terrain d’entente. “Il faudra impérativement qu’il n’y ait qu’une liste à gauche” insiste Karine Grosjean. n J.-F.H. Grosjean, d’accord avec la Chambre sur le volet des res- sources humaines par exemple où il lui paraît incontournable de “revenir en conformité avec les règles.”
“De plus en plus difficile de faire
entendre sa voix.”
État civil de septembre 2017
15/10/17 – Manon de Xavier NOSTRE- NOFF, coordinateur de production et de Angélique MAGULA, ingénieure chimis- te. 15/10/17 – Alexia de Jean-Romain BOLARD, mécanicien et de Carine TIS- SERAND, coiffeuse. 15/10/17 – Anaïs de Fabien QUERRY, plombier chauffagiste et de Sophie ROGNON, infirmière. 15/10/17 – Aedan de Terry SPILMANN, cuisinier et de Mélodie MOMIER, récep- tionniste. 14/10/17 – Lily de Lilian LONCHAMPT, agriculteur et de Pauline BLONDEAU, aide- soignante. 16/10/17 – Amandine de FlorianMÜLLER, livreur et de Qiyao ZHAO, commerçante. 17/10/17 – Manon de Jérémy BASSET, opérateur qualité et de Adeline JEAN- BLANC, secrétaire de direction. 17/10/17 – Elyssar de Fouad FENNOUR, inspecteur qualité et de SarahMELLOUK, technicienne pharmaceutique. 17/10/17 – Rémi de Julien KHELLOUFI, opérateur et de Thi Huong PHAM, cuisi- nière. 17/10/17 – Sacha de Brice BOLARD, chef d’agence et de Claire CHAUVIN, vendeuse en fromagerie. 18/10/17 – Gabin de Laurent BAUD, ouvrier et de Charlène FAVRE, employée agroa- limentaire. 18/10/17 – Stan de Patrick REAL, conduc- teur de travaux dans le génie civil et de LauraPRÉTÉ,éducatricede jeunesenfants. 18/10/17 – Meryem de Musa ERYIGIT, ouvrier et de Havva CEYLAN, sans pro- fession. 18/10/17 – Yigit de Muhammed GEDIK, employé en bâtiment et de Gülkiz ÖZEN, vendeuse. 18/10/17 – David de Aghasi MINASYAN, ingénieur en métallurgie et de Olga POL- TAVSKIYA, employée en agence de pro- duction. 19/10/17 – Malo de Michaël VUILLET-A- CILES, salarié dans l’évènementiel et de Geraldine GLUMINEAU, indépendante. 19/10/17 – Jude de Jimmy MOREL, agen- ceur et de Anaïs ROGNON, aide médico- psychologique. 19/10/17 – Dario de Paulo NUMAO FER- REIRA, chauffeur routier et de Mélanie ROTA, caissière.
NAISSANCES 30/09/17 – Pauline de Fabien ISABEY, technicien de maintenance et de Johan- na RENAUD, ouvrière polyvalente. 01/10/17 – Yéleen de Orphée MANENE, technicien de bioproduction et de Andréa MOUANZA, télé-opératrice. 30/09/17 – Islemde Dylan PRINCE, maçon et de Aline CLAVIER, employée de res- tauration. 30/09/17 – Angéline de BertrandDICHAMP, fontainier et de Sophie PAULIN, com- merciale. 30/09/17 – Alexis de Thomas PAGNIER, agriculteur et de Irina BARRULL. 01/10/17 – Kiara de Christopher DOISY, maçon et de Cindy TOURNIER, assistan- te maternelle. 01/10/17 – Zian de Simon SAAD, com- mercial et de Tiffany MARCANTONI, cais- sière. 01/10/17 – Julian de Nicolas BERTHOD, ouvrier et de Maude CARMINATI, res- ponsable qualité en pisciculture. 01/10/17 – Bünyamin de Yavuz KESKIN, informaticien et de Aylin CAVDAR, coif- feuse. 01/10/17 – Clémentine de Xavier MOY- SE, conducteur de travaux et de Barba- ra BOSSU, infirmière. 01/10/17 – AbrahamdeMikaël FRUHAUF, sans profession et de Alice LE LAY, sans profession. 02/10/17 – Ylan de François TROUILLOT, ouvrier et de Sandrine BULLE, sans pro- fession. 01/10/17 – Gabriel de Noé ASSUNÇAO PEREIRA, cariste et de Evelyne ATTIAS, animatrice. 02/10/17 – Alexina de Cédric NICOD, cou- vreur et de Anne-Laure CUCHE, factrice. 02/10/17 – Mathis de Anthony COTTON, horloger et de Tatiana RELIN, infirmière. 03/10/17 – Gwendolyne de Gaetan LAM- BERT, plombier chauffagiste et de Gwal- dys GODIN, kinésiologue. 03/10/17 – Auguste de Vincent FERREI- RA, vendeur et de Marine BRANDL, infir- mière. 03/10/17 – Victoire de Jean-François RIGOLLOT, conseiller en patrimoine et de Ophélie EMOND, responsable de secteur.
03/10/17–GabrieledeSylvainMINCHELLA, agent de sécurité et de Gwenaëlle WIE- BER, sans profession. 03/10/17 –Mathys de Honoré LEFEBVRE, enseignant et de Fanny GOUDOU, ensei- gnante. 03/10/17 – Noah de Nicolas SARAGOZA, horloger et de Magalie PETITJEAN, opé- ratrice commande numérique par calcu- lateur. 04/10/17 – Marius de Dani ROYER, chef de produit et de Mylène SANGUINEDE, professeur des écoles. 04/10/17 – Diane de Jérémy ANSTETT, ingénieur industriel et de Ingrid LEBOUC, clerc de commissaire priseur. 05/10/17 – Nina et Luna de Jean-Baptis- te RENON, vendeur et de Céline CAR- RON, enseignante. 05/10/17 – Mila de Benjamin MATIVET, ouvrier et de Cindy DE OLIVEIRA, aide à domicile. 05/10/17 – Cécilia de Lorène DESPREZ, sans profession. 07/10/17 – Timéo deOlivier HAMELIN, char- gé de sécurité sur voie ferrée et Laetitia BELLEVILLE, opératrice de production. 07/10/17 – Elio de Julien ADENOT, méca- nicien industriel et de Mélanie JEAN- PROST, assistante éducatrice en crèche. 07/10/17 – Marius de Guillaume DARTE- VELLE, vétérinaire et de Amélie PASCAL, vétérinaire. 08/10/17 – Enoha de Martial VERNEREY, responsable d’atelier et de Sonia JOUF- FROY, technicienne qualité. 08/10/17 – Élena de Yann TISSOT, car- rossier et de Veldana JUKANOVIC, sans profession. 09/10/17 – Nassim de HichamBOUZINE, maçon et de Lise RATTE, hôtesse de cais- se. 09/10/17 – Lou de Kevin GRANET, manu- tentionnaire et de Guénaelle SALMET, aide soignante. 09/10/17 – Sacha de Roitha HOENG, ouvrier et de Lucie LESKA, professeur des écoles. 10/10/17 – Alizée de Thomas BALANCHE, ouvrier en aménagement extérieur et de Tifany BOLE-RICHARD, vendeuse en bou- langerie.
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