La Presse Pontissalienne 217 - Novembre 2017

ÉCONOMIE

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La Presse Pontissalienne n° 217 - Novembre 2017

EN BREF

IMMOBILIER

2 160 euros dans l’ancien Le Haut-Doubs pontissalien toujours au sommet de la pyramide des prix

Radio Radio Collège Pergaud et Edgar Faure recherche deux personnes dans le cadre d’un Service Civique : 1 personne pour Radio Collège Edgar Faure à Valdahon et 1 pour Radio Collège Pergaud à Pierrefontaine- les-Varans. Pour une durée de 8 mois à compter d’octobre ou novembre. Le service civique est un contrat d’engagement volontaire au service de l’intérêt général, ouvert à tous les jeunes de 16 à 25 ans, sans condition de diplôme. Une indemnité mensuelle est versée (un peu moins de 600 euros). Rens. : Laurent Barbier au 03 81 56 05 47. Grippe Depuis le 6 octobre, l’Assurance Maladie invite les personnes de 65 ans et plus ainsi que les personnes atteintes de insuffisance cardiaque ou respiratoire, etc.) à se faire vacciner sans attendre pour se protéger contre la grippe et ses complications. personne sur deux (47,4 %) pour qui la grippe présente un risque de complications, parfois graves, s’est fait vacciner. Ce taux se situe dans la moyenne nationale (47,4 %). L’an dernier, dans le Doubs, moins d’une certaines maladies chroniques (diabète,

Après avoir subi une baisse constante depuis 5 ans (- 12,8 %), les prix de l’ancien se stabilisent enfin dans le Doubs, et le volume des transactions redémarre. Les secteurs de Pontarlier et du Mont d’Or battent toujours les records départementaux.

Le prix médian d’une maison sur le

secteur de Pontarlier

L es volumes de vente grim- pent à nouveau. Les notaires du Doubs réunis le 12 octobre à l’occasion de leur traditionnel observa- toire de l’immobilier confirment la tendance : sur un an, le volu- me des ventes est en hausse de 11 % sur le logement collectif et de 6 % sur le logement indi- viduel. Le prix des apparte- ments anciens retrouve lui aus- si des couleurs, avec pour la première fois depuis longtemps, une hausse. “Avec un prix médian au mètre carré de 1 560 euros, les prix augmen- tent de 2,8 % cette année à l’échel- le du département” note M tre Christophe Chevriaux, vice-pré- sident de la chambre des notaires. Sur le Haut-Doubs, l’immobi- lier semble également reprendre des couleurs. Le prix médian des appartements ancien repart à la hausse, avec les tradition- nelles disparités entre les sec-

teurs. Ainsi le mètre carré s’éta- blit à 1 480 euros “seulement” dans le secteur de Maîche (il rebondit d’1,3 % sur cette der- nière année), à 2 090 euros du côté de Morteau et il grimpe à 2 160 euros dans la zone urbai- ne de Pontarlier, pour atteindre 2 390 euros du côté de Mont d’Or-Deux lacs, record du dépar- tement. Sur le secteur de Pon- tarlier, les prix de l’ancien font

s’est établi à 241 000 euro s cette année. Le prix médian du neuf, lui, se situe 3 340 euros le mètre carré à Pontarlier pour un appartement.

même un bond de près de 15 % en un an. “L’an- cien résiste mieux à Pon- tarlier qu’ailleurs ocn- firme M tre Sacha Vetter, notaire dans le Haut-Doubs. À plus long terme, les prix risquent de se tasser car vont arriver sur le marché pon-

Le prix des maisons a fait un bond de 30,7 % en dix ans.

confirme la profession. Le tarif des maisons anciennes atteint le record départemen- tal sur la zone urbaine de Pon- tarlier avec des biens qui se sont vendus à un prix médian de 241 000 euros cette année. C’est encore plus qu’à Morteau (219 200 euros), beaucoup plus que du côté de Maîche (176 000 euros) et un peu plus

aussi que sur Mont d’Or-Deux lacs (225 400 euros). Sur cette dernière zone, le prix des mai- sons est à nouveau reparti à la hausse cette année (+ 7,5 % en un an). En dix ans, le prix médian des maisons a fait un bond de 30,7 % sur cette ban- de frontalière. n

tissalien beaucoup de nouveaux logements neufs” ajoute-t-il. Les notaires du Doubs notent que le profil des acquéreurs est beaucoup plus jeune sur la zone frontalière que dans le reste du département. “Dans le Haut- Doubs frontalier, la plus forte tranche d’âge chez les acqué- reurs se situe chez les moins de 30 ans pour les appartements”

J.-F.H.

GILLEY

Lutte contre le réchauffement Vermot T.P. invente la route à énergie positive Développé en partenariat avec sa maison-mère Eurovia, le concept vient d’être mis en œuvre sur un parking public à Pontarlier, raccordé au réseau de chaleur de la ville. Premiers tests en décembre.

Le parking de la place Becquerel, vers le lycée Xavier- Marmier à Pontarlier a été de ce nouveau dispositif sur 3 500 m 2 .

L es tout premiers essais remontent à 2013. L’idée de départ est d’utiliser la géothermie, c’est-à-dire la chaleur contenue dans le sous- sol, la faire remonter en surfa- ce et ainsi remédier aux pro- blèmes d’enneigement ou de verglaçage des chaussées. Une fois mis au point au siège de Vermot T.P. à Gilley, ce disposi-

d’en bénéficier. C’est la Ville de Pontarlier qui a répondu la première aux sol- licitations. Cet automne, les tra- vaux de réfection de la place Becquerel (devant le lycée Xavier-Marmier) ont été ter- minés. La Ville a investi près de 360 000 euros dans ces tra- vaux co-financés par l’État et la Région. Sous la chaussée,

sés, dans lesquels coule de l’eau chaude. Ici, le procédé, ce n’est pas la géothermie. “La source d’énergie ici à Pontarlier, c’est la récupération de chaleur via le réseau de chaleur urbain pon- tissalien relié à l’usine d’inci- nération des ordures ménagères Préval” détaille Éric Vermot, le dirigeant de la société de tra- vaux publics de Gilley. Le prin- cipe, qui demande une haute technicité, est pourtant simple : les tuyaux récupèrent l’eau chau- de qui a servi à chauffer le lycée. L’eau arrive à 110 °C, chauffe le bâtiment et revient à 70 °C. “Sur ces 70 °C, nous utilisons à peine 1,5 °C pour la chaussée du parking. L’eau repart dans le réseau à 68,5 °C. Cette tem- pérature suffit à réchauffer 3 500 mètres carrés de parking” pour- suit Éric Vermot. Le maire de Pontarlier Patrick Genre voit dans cette innova- tion une source d’économies à long terme. “Notre projet de réfec- tion de la place Becquerel et leur projet d’innovation se sont ren- contrés. On va tester l’intérêt éco- nomique de ce dispositif qui

ler un dispositif semblable. Avec ce projet innovant, le sec- teur des travaux publics entre un peu plus dans une nouvelle ère, celle de la transition éner- gétique. Produire de la chaleur grâce à la chaussée, que ça soit à travers le réseau de chaleur urbain comme à Pontarlier ou grâce à la géothermie dans d’autres projets-tests dévelop- pés par l’entrepriseVermot, per- met d’entrevoir de belles pers- pectives économiques. L’usage de la route à énergie positive (nom commercial Power road) peut en effet être décliné à d’autres “supports” : un aéro- port pour déneiger les aires de stationnement des avions, la production d’eau chaude dans

les éco-quartiers, le chauffage des piscines ou encore le stoc- kage d’énergie thermique dans les centres commerciaux. “La solution Power road est inté- ressante dans le mix énergétique. C’est un moyen supplémentaire de lutter contre le réchauffement climatique en donnant à la rou- te une fonction de production d’origine propre” observe Éric Vermot. La mise en route du dispositif pontissalien est prévue aux alen- tours de la mi-décembre en fonc- tion des conditions climatiques. Des webcams installées sur le parking permettront de vérifier en temps réel l’efficacité du dis- positif. n J.-F.H.

devrait nous éviter pas mal de rotations de chasse-neige et de déversement de sel et de sable. On fera le bilan de l’opération après l’hiver et si ça s’avère effi- cace, on réfléchira pour cibler

d’autres lieux potentiels. Cet- te opération, c’est du gagnant- gagnant” se félicite Patrick Genre. La sociétéVermot est également en discussion avec une gran- de surface du Haut-Doubs pour y instal-

Le secteur des travaux publics entre dans une nouvelle ère.

Voilà comment fonctionne cette plateforme innovante.

tif a été ensuite proposé aux col- lectivités publiques susceptibles

d’apparence normale, toute une série de serpentins ont été glis-

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