La Presse Pontissalienne 217 - Novembre 2017

VALDAHON - VERCEL 32

La Presse Pontissalienne n° 217 - Novembre 2017

VALDAHON

PIERREFONTAINE-LES-VARANS

Du 8 au 12 novembre

Le complexe des Arcades, nouveau lieu de culture

L’arrivée des Américains dans la Grande guerre reconstituée

Valdahon, en collaboration avec les associa- tions locales, reconstitue à l’Espace Ménétrier une tranchée et expose du matériel militaire d’époque, dans le cadre du centenaire.

Depuis septembre, Pierrefontaine-les- Varans dispose d’une

avait plu également aux histo- riens ou à ceux qui ont pu décou- vrir des équipements militaires d’époque, dont certains ont appartenu à des locaux. L’événement est organisé par la Ville de Valdahon en colla- boration avec les associations locales de sauvegarde du patri- moine et de la mémoire à l’ima- ge de “Mémoires de nos pères” présidée par Cédric Gaulard. L’exposition comprendra la reconstitution d’une tranchée avec la présentation de maté- riels d’époque, de mannequins équipés, une exposition inter- générationnelle réalisée en col- laboration avec la maison de retraite de Vercel et les élèves des écoles primaires de Valda- hon et Vercel. Elle mettra à l’honneur des combattants locaux (nos arrière-grands- parents) sur panneaux et divers documents sur l'armée améri- caine de 1917 et l’entraînement au camp militaire de Valda- hon. n Centenaire de la première guerre mondiale du 8 au 12 novembre à l’espace Ménétrier de Valdahon Entrée libre tous les jours de 14 h 30 à 17 heures

saison culturelle digne de ce nom

L’ exposition dans le cadre du centenaire de la première guerre mondiale va se dérou- ler du 8 au 12 novembre à l’Es- pace Ménétrier de Valdahon. L’entrée est libre tous les jours

de 14 h 30 à 17 heures. Intitulée “1917, l’arrivée des Américains dans la guerre”, cet- te exposition est la seconde du genre après celle organisée en 2016 qui a accueilli de nom- breux visiteurs et écoliers. Elle

D ire que cette bâtisse était proche de la démo- lition. La voilà deve- nue le nouveau centre culturel pétrifontain. En l’es- pace d’un an, la commune de Pierrefontaine-les-Varans a rénové du sol au plafond l’an- cienne salle paroissiale bapti- sée désormais les Arcades. Elle a du même coup opéré un véri- table lifting urbain salvateur. Située dans le centre-bourg, le nouveau complexe rénové à hauteur d’1,05 million d’eu- ros prouve son utilité et comble un vide. Doté d’une salle de convivialité, d’une salle de spectacle capable d’accueillir 100 personnes, le lieu ouvert depuis septembre n’est pas qu’une salle de réunion ou de réception. C’est un espace cul- turel inondé par la lumière : “Notre défi était de faire vivre Arcades. Théâtre, musique, cinéma sont au programme. portée par le nouvel espace flambant des

Audrey Prieur (adjointe au maire) et François Cucherousset (maire), dans la nouvelle salle de spectacle rénovée.

de l’annonce sa réfection par des riverains soucieux de la tranquillité et de la question des parkings, celles-ci sem- blent aujourd’hui estompées. “En proposant cette saison, on fera le bilan en fin d’année. Les premiers rendez-vous ont déjà bien fonctionné” rapporte Fran- çois Cucherousset, le maire. Le lieu qui fleure bon le neuf et le bois est géré par la col- lectivité qui l’entretient et s’oc- cupe des réservations. 70 per- sonnes ont assisté à une séance de cinéma itinérante, 90 au concert des Cancoyote Girl. Pour mettre à profit ce lieu, Pierrefontaine le loue. L’étage est réservé aux expositions. n E.Ch.

cet espace, d’ouvrir la culture au plus grand nombre d’ha- bitants avec des programma- tions qui conviendront aussi bien aux enfants avec par exemple le spectacle de Mickey Mitch (19 novembre) ou les Contes de Noël (23 décembre) qu’à un public plus âgé avec l’accordéon (2 décembre) ou le spectacle de la Madeleine Proust (20 janvier)” présente Audrey Prieur, adjointe au maire chargée de la culture. Une commission culturelle associant d’autres acteurs de la vie locale a été créée : elle est chargée de la program- mation. Si le complexe des Arcades essuya quelques critiques lors

L’exposition devrait attirer un public nombreux, notamment d’écoliers, comme ce fut le cas en 2016.

FLANGEBOUCHE

Diplôme des Métiers d’Art Léonie, l’artiste dotée d’une mosaïque de talents

Léonie Gaiffe a ouvert son atelier à Flangebouche où elle crée des œuvres d’art abstraites, souvent en relief, faites d’ardoises associées de pâte de verre. Elle sait aussi réa- liser des crédences pour salle de bains ou cuisine.

L éonie Gaiffe aimemêler le sombre à la lumière, donner du relief à ses tableaux avec des bouts d’ar- doises fragmentés ou les rendre lisses avec du béton ciré. À 23 ans, la jeune femme originaire de Flange- bouche est une artiste et fresquiste qui revisite la mosaïque en utilisant de la pâte de verre Albertini, fabriquée de manière artisanale et ancestrale chez l’un des derniers verriers artisanaux

d’Europe, et de l’ardoise. Elle a ouvert son atelier à Flangebouche où en fonc- tion de ses états d’âme, de son inspi- ration, elle fait naître des tableaux. Cet été, elle a par exemple réalisé unmagni- fique relief coloré intitulé “Un air d’été”. Peut-être tient-elle sa dextérité de son papa, menuisier ? Toujours est-il qu’el- le est douée d’un sens de la création. Léonie veut en vivre. Pour l’instant, elle alterne sa passion avec le métier

Léonie Gaiffe, mosaïste fresquiste, présente ses œuvres à la galerie Pictura de Besançon.

de vendeuse en boulangerie. Cette passion pour l’art, elle l’a empoi- gnée très tôt en découpant, peignant, collant, une multitude d’objets et de matières. Par la suite, désireuse d’ap- prendre un métier manuel et créatif, Léonie se dirige vers Paris pour y pré- parer un Diplôme des Métiers d’Art Fresque-Mosaïque (D.M.A.). Diplômée de l’école Olivier de Serres en 2015, elle revient au pays des sapins puiser son inspiration. Durant la pre- mière année, elle suit un stage chez Solène Éloy à Paris et enrichit sa connaissance sur la fresque et découvre

la technique des enduits métalliques. Ensuite, elle effectue un deuxième sta- ge au côté de Charlotte Chapuis,mosaïs- te installée à Sens. C’est une année

quartier Battant, que ses créations ont été exposées durant un mois, de sep- tembre à octobre. C’est là que nous l’avons rencontrée. À l’origine d’une trentaine de compo- sitions (vendues entre 200 et 3 000 euros), la mosaïste devrait expo- ser à nouveau. Elle sait aussi travailler avec des architectes ou réaliser, sur demande, une crédence pour une cui- sine ou salle de bains. n

plus tard, qu’elle participe à sa première exposition à l’Arbre à Chapeaux à Gran- d’Combe-Chateleu. “J’ai eu de bons retours” commente la jeune femme, humble- ment. Elle est déjà parve- nue à vendre certaines de ses œuvres. Dernièrement, c’est à Besançon, à la gale- rie Pictura située dans le

Une trentaine d’œuvres

à son actif.

Renseignements : leonie-gaiffe.jimdo.com

La jeune artiste est diplômée de l’école Olivier de Serres à Paris.

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