La Presse Pontissalienne 191 - Septembre 2015

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

2, 60 €

66, RUE DE LA RÉPUBLIQUE - PONTARLIER

N° 191

Mensuel d’information du Haut-Doubs

www.presse-pontissalienne.fr

SEPTEMBRE 2015

*Jusqu’au19/09/2015-surlemoinscher,horspromosetprixnets

FRONTALIERS : LA FIN DES IDÉES REÇUES

LES RÉSULTATS D’UNE GRANDE ENQUÊTE I.P.S.O.S. Tout sur leurs revenus, leur logement, leur épargne, leur retraite, leurs habitudes de transport…

LE DOSSIER EN PAGES 20 À 28

TOURISME Un été réussi pour le Haut-Doubs L’ÉVÉNEMENT p. 6 et 7

Familles Rurales Un “trésor de guerre” et des salariés mécontents POLÉMIQUE p. 5

Rédaction : “Publipresse Médias” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - www.presse-pontissalienne.fr - redaction@groupe-publipresse.com

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 191 - Septembre 2015

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Rugby : les “Déesses” du stade s’affichent

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Château de Joux : autre temps, autre record…

Clichés Que n’a-t-on déjà dit sur les frontaliers ? Ce serait une catégorie de travailleurs à part, qui dépensent sans compter grâce à un pouvoir d’achat plus élevé que la moyenne, qui n’épargne pas, voire qui est systématiquement surendetté. Le frontalier n’aurait aucune vie sociale de l’autre côté de la frontière, se conten- tant de faire les allers et retours seul au volant de sa grosse cylindrée et igno- rant toute relation amicale avec ses col- lègues suisses. Tous ces clichés éculés qui ont puisé leurs racines sur une petite minorité de “néo-frontaliers” sans doute parfois un peu “flambeurs” sont réduits à néant à la lecture de la très instruc- tive enquête menée directement auprès des principaux intéressés par le Crédit Agricole et dont La Presse Pontissalienne publie en exclusivité la quasi-totalité des résultats. Pour une fois, on ne parle pas des frontaliers à leur place, ce sont eux qui donnent des indications précises sur leur mode de vie, leur niveau de revenu, d’épargne, la façon dont ils se logent ou se déplacent. Cette photographie pré- cise apporte des enseignements appro- fondis, parfois surprenants : on y apprend par exemple que les frontaliers sont de bons épargnants ou que nombre d’en- tre eux nouent de solides relations sociales côté suisse. Au-delà de cette enquête qui également servira de pré- cieux repères à la banque qui est en com- manditaire, cette étude a permis de constater la formidable diversité des métiers qu’offre la Suisse frontalière, de Bâle à Genève en passant évidemment par la frange franc-comtoise de la Suisse et ce, à tous les niveaux de qualification, de l’ouvrier recherché pour sa technicité, au plus pointu des ingénieurs ou au plus grand spécialiste de la haute finance. Si la conjoncture helvétique est fortement soumise aux soubresauts de l’économie mondiale - on le constate en ce moment avec les inquiétants soubresauts des bourses asiatiques - on peut se rassurer sur l’avenir de l’emploi frontalier en appre- nant que d’après tous les baromètres internationaux, la Suisse est le pays numéro 1 au monde en matière d’inno- vation, de recherche et de développe- ment. Avoir un tel voisin apporte tout de même pour notre région un sacré récon- fort alors que côté français, la croissance est toujours en panne sèche. Jean-François Hauser Éditorial est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Régie publicitaire : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Imprimé à Nancy-Print - I.S.S.N. : 1623-7641 Dépôt légal : Septembre 2015 Commission paritaire : 1102I80130 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, B. Bade, C.K.P., Micropolis, A. Quetzalame.

Nombre de visiteurs 1992 : 60 000 1993 : 72 743 1994 : 80 116 1995 : 90 845 1996 : 85 997 1997 : 85 488 1998 : 84 974 1999 : 70 770 2000 : 66 464 2001 : 65 313 2002 : 71 806 2003 : 72 890 2004 : 60 021 2005 : 56 187 2006 : 52 082 2007 : 52 915 2008 : 55 643 2009 : 55 800 2010 : 55 562 2011 : 55 119 2012 : 56 921 2013 : 55 715 2014 : 60 062

Les rugbygirls ont fait tout une série de photos pour faire la promotion de ce sport version féminine (photo Ame Quetzalame Studio).

S’ il est vrai qu’avec 60 062 personnes accueillies en 2014, le fort de Joux battait son record de fréquen- tation depuis 2004, on est loin cependant du record enregistré en 1995 avec 90 845 visiteurs. Question de contexte comme le justifie Élisabeth Contejean, la direc- trice de l’office de tourisme de Pontarlier. “Quand j’ai pris mes fonctions au début des années 2000, on se situait encore entre 60 000 et 70 000 visiteurs. Depuis, l’offre de sites touristiques à visiter s’est considérablement étoffée. ” Conséquence : le loisir nature a peu à peu pris le pas sur le culturel. Tous les châteaux comtois ont subi ce phéno- mène de désaffection. Idem pour les grottes. Osselle qui recevait 86 000 visiteurs en 1991 est passée sous la barre de 50 000. Inversement, un site comme Dinozoo a vu sa fréquentation multipliée par 10 en 20 ans. L’offre a évolué comme les habitudes. Le château de Joux n’est plus le but de destination privilégié pour les voyages scolaires. Pour autant, cela ne remet pas en cause la qualité des anima- tions développées au château de Joux où l’on a su s’adap- ter pour enrayer la perte d’attractivité.

L eur objectif est de démo- cratiser le rugby fémi- nin, “parce que nous ne sommes pas assez de filles. Notre idée est de pouvoir constituer des équipes et prétendre à des champion- nats intéressants, nous devons donc nous rassem- bler” résume Vanessa-Jade Parisot, membre du rugby féminin. Alors pour mieux se faire connaître, attirer de nou- velles recrues, donner envie à des bénévoles de sʼenga- ger, au public de les suivre et à des partenaires de les soutenir, les équipes de rugby féminin du Doubs ont participé à une série de pho- tos du photographe bisontin Ame Quetzalame, intitulée “Sportives et Femmes”. “Le rugby féminin souffre de ce manque de moyens à bien des égards ce qui oblige les filles à jouer dans des condi- tions extrêmes… un comble quand on sait que ce sport nʼest déjà pas de toute dou- ceur” ajoute Vanessa-Jade Parisot. Les équipes Seniors (plus de 18 ans) sont composées de joueuses de Pontarlier, Besan- çon et Morteau. La saison dernière, les filles du rugby ont pu aligner une équipe à

XV en Fédérale 1 et 2 équipes à VII, grâce à ces ententes. Pour les équipes cadettes, lʼéquipe à VII était composée de joueuses de Besançon, Lure et Tavaux et pour les matchs à XV, elles intégraient même les joueuses doloises. “Mais ces ententes rendent compliqués les entraînements communs, les déplacements (il faut se rassembler de tous ces points pour partir ensem- ble, arriver ensemble pour aller jouer de Nancy à Migennes, de Sélestat à Lyon, voire à Laon pour les sélec- tions Nord-Est) Avec de petits effectifs, une blessure peut coûter un forfait, voire une bonne place en champion- nat.” Pour elles, il est donc impor- tant de recruter de nouvelles joueuses pour toutes les équipes afin de permettre à celles qui sont engagées depuis deux à trois saisons, voire plus pour les Pontissa- liennes, de pratiquer leur sport dans de bonnes conditions. Toutes les informations concernant les entraînements, les matches ou les résultats sont à retrouver sur la page facebook des rugbygirls https://www.facebook.com/les obstinees

2015 sera-t-elle encore meilleure que 2014 ?

La fibre est opérationnelle à Vaux-et-Chantegrue

tale. “Les gens s’inquiètent de savoir si le branchement implique de faire de gros tra- vaux. On les rassure en leur expliquant qu’il s’agit juste d’ins- taller une ligne équipée d’un boîtier. Soit un coût de raccor- dement d’une centaine d’eu- ros” , indique Guy Voisenet, commercial à “Doubs la Fibre” venu présenter aux futurs abon- nés l’offre d’opérateurs. En l’oc- currence six sociétés. Pour un coût d’abonnement qui varie entre 30 et 50 euros selon les options. Les professionnels auront droit à une offre plus musclée donc un peu plus chère assortie d’une garantie de remise en route raccourcie. “On peut dénoncer la campagne de dénigrement d’Orange qui

L a révolution numérique, c’est dans quelques semaines à Vaux-et- Chantegrue avec la mise en ser- vice du réseau fibré qui sera effective à la mi-octobre. 350 prises ont été installées en limite de propriété. Les usagers qui jusque-là surfaient sur le web avec au mieux 5 méga-octets de débit risquent de s’accro- cher au fauteuil en passant sur une autoroute à 100 méga- octets. “Hier, on mettait 24 à 36 heures pour télécharger un film. Demain, ce sera réglé en quelques minutes” , témoigne Pascal Lanquetin le 1 er adjoint. Tout est dit. Vaux-et- Chantegrue qui n’était pas des mieux pourvus va se retrouver en pole position départemen-

La fibre et le haut débit, c’est pour octobre à Vaux-et- Chantegrue.

cière de la communauté de communes qui participe à hau- teur de 10 euros par an et par habitant pendant 15 ans. Soit une contribution annuelle de 50 000 euros pour la C.F.D. Les

huit communautés de com- munes du Doubs qui ont refusé d’adhérer au syndicat mixte Doubs très haut Débit doivent s’en mordre les doigts. La frac- ture numérique les guette.

annonce à tout un chacun que la fibre n’est pas fiable” , assène Xavier Vionnet. Le maire pas- sablement irrité par ces dis- cours mensongers en profite pour rappeler l’implication finan-

L’INTERVIEW DU MOIS

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POLITIQUE

François Sauvadet “L’actuelle présidente de la Région Franche-Comté a joué petits bras”

L a Presse Pontissalienne : Début juillet, vous aviez choisi Besançon pour faire votre pre- mier déplacement de candidat officiel. C’était juste un symbole ? François Sauvadet : C’est plus que cela. J’ai tenu à venir en premier à Besançon pour montrer que nous réussirons cette grande région qui s’étend de la frontière suisse aux bords de Loire uniquement si on joue gagnant-gagnant entre les territoires. Bien sûr il faudra parler du débat entre Besan- çon et Dijon mais il ne faut pas non plus que les autres villes de cette future région ne soient que spectateurs de ce débat. Je sens beaucoup d’agitation chez les deux présidents sortants à ce sujet, mais entre Franche-Comté et Bourgogne, les lois de l’équilibre ne doivent pas non plus être la voie de la dispersion. On sait aussi que le contexte budgétaire sera toujours aussi ten- du pour la future région et que les écono- mies annoncées ne seront pas au rendez- vous. Tout cela est de l’enfumage. Je serai le meilleur garant de l’équilibre entre les deux régions. C’est autre chose que de dire comme le fait Marie-Guite Dufay qu’elle veut préserver les intérêts de la Franche- Comté. L.P.P. : Quels seront pour vous les dossiers priori- taires de la future région Bourgogne-Franche-Com- té ? F.S. : Je souhaite bien évidemment que nous travaillions à l’emploi et à l’économie. La situation locale n’est pas reluisante. Là où en France on a un taux de disparition d’entreprises de l’ordre de 0,5%, en Franche- Comté, on est à 2,5 % et en Bourgogne à 4 % On comptera cette année 2 400 les élections régionales de décembre prochain livre les grandes lignes de sa campagne. Première interview. Avant sa rentrée politique en Franche-Comté à Gilley le 5 septembre aux côtés de Nicolas Sarkozy, le chef de file de la droite et du centre pour

François Sauvadet fait sa rentrée politique dans le Doubs à Gil- ley aux côtés de Nicolas Sarkozy le 5 septembre.

té devienne une terre beaucoup plus attrac- tive. J’ai demandé au député Arnaud Dan- jean d’animer cette cellule européenne. L.P.P. : Quelles sont les conditions de la réussite de cette fusion ? F.S. : Nous n’avons pas d’autre choix que de jouer ensemble et nous avons l’obligation de réussir cette fusion. La Franche-Com- té, avec son agriculture, son industrie, ses 230 km de frontière avec la Suisse, est d’ailleurs une formidable chance pour la Bourgogne.Il n’y aura pas dematchFranche- Comté contre Bourgogne pas plus qu’il y aura un match Besançon-Dijon. Pour que cette fusion soit une réussite, il faut que les choses soient efficientes, opérationnelles et équilibrées. Pour arriver à cet équilibre entre les territoires, j’ai d’ailleurs deman- dé à Jean-Louis Fousseret de le rencontrer comme je l’avais demandé à Alain Millot l’ancienmaire de Dijon (décédé cet été) pour discuter avec eux des conditions dans les- quelles on pourra organiser les choses au mieux. Par ailleurs, je ne veux pas qu’il y ait de territoires oubliés à l’occasion de cet- te fusion. Dans un autre geste de proximi- té, j’ai réuni les six présidents de droite et du centre des Conseils départementaux des deux régions actuelles. Ma main est éga- lement tendue aux deux autres Conseils départementaux de gauche, la Haute-Saô- ne et la Nièvre.Avec les six Conseils dépar- tementaux, nous avons déjà convenu de travailler régulièrement ensemble sur cet- te notion de territoires. Il paraît tout de même étonnant que ces derniers n’aient même pas été associés aux discussions rela- tives à la fusion des régions ! Nous orga- niserons donc une conférence territoriale régulièrement avec eux.Dans les huit dépar- tements de la future région, ils gèrent quand même un budget global de 3milliards d’euros, soit le double du futur budget régional. L.P.P. :Comment transformer cette réforme que vous n’avez pas votée en opportunité pour cette future région qui restera une des plus faibles de France ? F.S. : Sur le plan géographique, ce sera une assez grande région mais c’est vrai que du point de vue du P.I.B., elle sera une des plus

faibles de France. En même temps, elle restera la principale région industrielle de France, il s’agira donc de la faire entrer dans l’ère du 4.0. Surtout, cette région sera avec sa qualité de vie une des plus attractives de France. Nous ferons en sorte qu’elle devienne un territoire avec une qualité de vie au service de l’emploi. Cette région ira des montagnes du Jura aux bords de Loire avec un panel de pay- sages extraordinaire et la proximité immé- diate des grands axes, des pays comme l’Allemagne, la Suisse ou l’Italie et aux portes de Lyon et de Paris. Nous pour- rons faire de cette situation géographique une vraie chance. Nous redonnerons de la fierté à cette région. L.P.P. : Elle en manque de la fierté ? F.S. : Il faut bien reconnaître que jusqu’à maintenant l’actuelle présidente de la Région Franche-Comté a joué petits bras. Il faut désormais changer de braquet, redonner de l’allant et de la fierté à cet- te région. Nous avons des atouts consi- dérables pour pouvoir rayonner à l’international. L.P.P. : Vos têtes de liste départementales sont choisies. Dans la douleur avec les relations tou- jours compliquées avec vos “amis” Les Répu- blicains ? F.S. : Les commissions nationales d’investiture de l’U.D.I. et des Républi- cains ont désigné ceux qui mèneront le combat à mes côtés et je m’en réjouis. Les têtes de listes départementales que je souhaite voir mener la bataille sont les suivantes pour les quatre départe- ments francs-comtois : Florence Besan- cenot dans leTerritoire-de-Belfort, Patrick Genre dans le Doubs, Hélène Pélissard dans le Jura et Alain Joyandet en Hau- te-Saône qui a accepté cette responsabi- lité. Le sujet pour moi, c’est le rassem- blement d’un maximum de gens compétents pour que les choses changent dans cette région. Je mettrai tout mon poids afin que tout le monde se sente à l’aise dans ce rassemblement que je veux le plus large possible. Il faut me faire

confiance pour que toutes les tensions qui sont nées ici ou là s’apaisent très vite. Une page est tournée, une nouvelle s’ouvre. Maintenant, il faut faire campagne pour les gens de cette région. C’est ça le chan- gement à apporter. L.P.P. : Le rassemblement, vous le préconisez jus- qu’où ? F.S. : Si l’U.D.I. ou les Républicains étaient capables de gagner seuls, ça se saurait depuis longtemps. C’est pour cela que l’on a choisi l’union. Je souhaite d’ailleurs que ce rassemblement aille jusqu’au MoDem. L’union n’est pas une option quand on a le F.N. aux trousses. C’est une obligationmora- le et politique. À partir de la rentrée, nous sommes en ordre de marche. Je remarque d’ailleurs que la gauche a beaucoup plus de travail devant elle pour réussir l’union. L.P.P. : Votre avis sur l’aéroport de Dole ? F.S. : Les responsables régionaux ont loupé le coche en voulant un aéroport sans avions aumotif que le contribuable régional n’avait pas à payer de subventions pour faire venir des compagnies low-cost . Si je suis élu, je soutiendrai bien évidemment l’aéroport de Dole. Je pose la question à Marie-Guite Dufay : quelqu’un qui prend le T.G.V., il est bien subventionné par la Région ? Tout le monde a payé pour Besançon, Dijon ouMul- house et à ce motif-là il ne faudrait pas accepter de Suisses ou de Parisiens dans nos trains ? Ce raisonnement est absurde. Ceci dit, deux aéroports, ce n’est pas tenable. Il faut maintenir juste une aviation d’affaire sur Dijon et un aéroport régional sur Dole. L.P.P. : Quelle sera la marque de fabrique Sauvadet pour la future région ? F.S. : Jusqu’à maintenant, le P.S. se conten- tait de parler aux socialistes. Je veux d’abord un changement de méthode : que la futu- re Région parle à tous les habitants de ce territoire, sans gommer les différences mais en faisant en sorte qu’aucun territoire ne soit oublié. Nous sortirons d’une région sim- plement administrée pour entrer dans un développement stratégique. Propos recueillis par J.-F.H.

Bio express François Sauvadet est né le 20 avril 1953 à Dijon, il est vice-président de l’U.D.I. Il est président du Conseil général de la Côte-d’Or depuis mars 2008. Le 29 juin 2011, il est nommé ministre de la Fonction publique dans le troisième gouvernement François Fillon, à la faveur d’un remaniement qui fait suite à la désignation de Christine Lagarde à la tête du F.M.I. En juin 2012, il est réélu député de la Côte-d’Or. Il participera ensuite à la création de l’U.D.I. avec Jean- Louis Borloo. Le 21 avril 2015, il déclare sa candidature à la présidence du Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, en concurrence avec Alain Joyandet, qui s'était porté candidat en décembre 2014. Il sera finalement retenu au détriment du sénateur de Haute-Saône suite à l’accord national entre l’U.D.I. et les Républicains.

défaillances d’entreprises sur le territoire. Ce n’est pas normal aujourd’hui que nous n’ayons engagé que 75%des fonds européens disponibles au bénéfice de l’innovation, avec le risque d’en perdre. L.P.P. : Vous avez des idées à émettre à ce sujet ? F.S. : Si je suis élu président de cette grande région en décembre, la première cho- se que je ferai est la créa- tion d’un pôle de stratégie européenne et ce pôle sera basé à Besançon. Il aura vocation à permettre à tous les acteurs économiques de leur simplifier l’accès aux crédits européens. Le délai d’obtention d’un crédit euro- péen est actuellement de 20 mois. Ce n’est plus possible. Parallèlement à la création de ce pôle européen sur Besançon, nous allons den- sifier notre présence sur Bruxelles. L’objectif est que la Bourgogne-Franche-Com-

“La frontière, une chance pour la grande Région.”

PONTARLIER

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POLÉMIQUE Une prime de 50 euros refusée Familles rurales du Doubs : guerre au sujet des salaires Tension au sein de l’association au sujet des conditions salariales et humaines des employés. Le syndicat C.G.T. qui a publié les réserves financières de l’association réclame une augmentation de 10 % pour tous, un 13ème mois, et de l’écoute. La direction répond. L a direction de la fédération Familles rurales du Doubs dont le siège est à Besançon répond. “Il nʼy a pas “Il n’y a pas de trésor de guerre”

L a rentrée scolaire ne concerne pas seulement élèves et profes- seurs. 229 salariés de l’association Familles rurales du Doubs (dont 140 équivalents temps plein) reprennent le chemin des écoles, des crèches ou des multi-accueils de Métabief, Oye-et-Pallet, Les Fourgs, Valdahon, Levier…Leur métier : enca- drer. Mais à en croire le syndicat C.G.T., la plupart des salariés “sont en très grande souffrance psychologique” indique Élisabeth Nedelec, déléguée syndicale à Familles Rurales du Doubs. La syndicaliste lâche une bombe en publiant les comptes de la Fédération duDoubs suite à la tenue de l’assemblée générale, en juillet. En somme, l’association aurait un “trésor de guer- re”, image le syndicat, mais refuse d’augmenter ses salariés “dont 81 % seraient en situation de précarité” tou- jours selon ce dernier. Pour rappel, une grève du personnel s’était déroulée le 15 juin dernier au rond-point d’Étalans pour faire connaître le malaise. Une trentaine de salariés avaient répondu à l’appel. “C’était une première dans ce domaine d’activité, déclare Élisabeth Nedelec. Celamontre le besoin des salariés de s’exprimer, le

Le combat des salariés pour un “meilleur traitement” avait débuté par une grève en juin à Étalans. Il se poursuit aujourd’hui avec une bataille de chiffres.

crèches par exemple. Chacune des structures devrait supporter 30 000 euros de plus” a calculé Gil Grosperrin qui évoque lʼintéressement pour faire gagner toute lʼéquipe. Quant aux conditions de travail, la direction réfute les accusa- tions : “Beaucoup de nos salarié(e)s souhaitent un 80 % pour passer le mer- credi avec leur(s) enfant(s).” Sur lʼabsentéisme qui augmente, la répon- se est la suivante : “Nous avons davan- tage de personnel. Donc plus de chan- ce dʼavoir des arrêts-maladie.” Familles rurales rappelle quʼelle mettra en pla- ce une mutuelle pour ses salariés. Elle a - déjà - mis sur pied le document unique pour répondre aux difficultés de santé du personnel. Ce qui fait dire à Gil Grosperrin que “Familles rurales nʼattend pas la C.G.T. pour se préoc- cuper de ses salariés.” Syndicat et direc- tion se rejoignent - au moins - sur un point : donner au personnel les moyens de sʼépanouir.

de trésor de guerre, coupe Gil Gros- perrin, directeur adjoint. Nous avons des fonds propres, de la disponibilité. Cʼest une lecture de bilan à un instant T” dit-il. Lʼassociation “pour les valeurs quʼelle transporte est au plus proche de ses salariés mais il y a un difficile équilibre à trouver entre ce que paient les familles qui ont des enfants dans les structures, les communes, et les salaires de nos employés” poursuit la fédération qui rappelle que la N.A.O. (négociation annuelle obligatoire) est en cours de discussion. Le but selon Familles rurales étant “de ne pas pro- poser des choses à ras les pâquerettes mais avec le bon équilibre.” En accédant à la requête du syndicat, lʼassociation devrait débourser 600 000 euros supplémentaires par an, “ce qui aurait impact direct sur les micro-

d’employeurs pour lesquels il nous fau- drait plus d’explications” commente la syndicaliste. Un expert-comptable exté- rieur a été nommé par le comité d’entreprise durant l’été. Pour ses collègues, Élisabeth Nedelec réclame une augmentation de 10 % des salaires, un 13ème mois qui vaudrait mieux qu’une prime d’intéressement toujours difficile à évaluer, surtout dans un métier lié au service, la reconnais- sance financière des diplômes et 20 % de personnel en plus sur les sites…La moindre des choses selon elle. “Je me bats pour toutes ces femmes. Je me suis également battue pour que les salariés n’aient pas à donner le nom de leur maladie lors d’un arrêt” confie la repré- sentante. Mi-septembre, la question des salaires sera une nouvelle fois débattue entre la direction et les représentants du per- sonnel. E.Ch.

désarroi de ce personnel… Beaucoup ont voulu dénoncer les conditions de travail difficiles : turn-over du per- sonnel, précarité, temps partiels impo- sés, manque d’effectif…La rentrée arri- ve et certains postes ne sont pas pourvus car des personnes ont démissionné” dit- elle, preuves à l’appui. Lorsque le syndicat a pris connaissance des excédents financiers de l’association, il est remonté au créneau. Une pre- mière réunion s’est tenue le 17 juillet. Aucun accord n’a été trouvé. La direc- tion avait proposé une prime de 50 euros par personne. Trop peu. Conséquence, les comptes de l’association ont été com- muniqués après accord avec les sala- riés grévistes. Selon la C.G.T., la fédé- ration dispose de 233 874 euros d’excédent (chiffre de 2014), de plus d’1 million d’euros de réserves, “sans compter les 717 000 euros dépensés par la Fédération pour la mise à disposi- tion de personnel du groupement

L’ÉVÉNEMENT

BILAN D’UNE SAISON ESTIVALE ENSOLEILLÉE La Presse Pontissalienne n° 191 - Septembre 2015

Depuis le mois de juin, la météo au beau fixe a permis aux professionnels du tourisme de tirer leur épingle du jeu. Après plusieurs années d’activité moyenne due à un temps capricieux, l’été 2015 restera pour beaucoup d’entre eux dans les annales du tourisme. (photo d’introduction Amanda Mouchet).

Un bel été pour le tourisme Économie Bilan de la saison Soleil radieux, touristes heureux ! Et professionnels aussi. Ainsi pourrait se résumer la saison estivale qui touche à sa fin dans le Haut-Doubs avec, outre la bonne fréquentation, des leçons à tirer pour l’avenir de cet élé- ment important qu’est devenu le tourisme pour le développement local.

L a région et sa nature préservée ont su res- ter attractives et “l’eau a agi comme un aimant sur des visiteurs en quê- te de fraîcheur, d’activités de plein air mais aussi de décou- verte de sites naturels” souligne le comité régional du tourisme

vant son analyse sr la typolo- gie de touristes que connaît son établissement : “Les séjours sont plus courts qu’il y a dix ans car les gens partent plus souvent et donc étalent leurs congés. Ils bougent aussi plus facilement. On ressent aussi une baisse des dépenses annexes. Ils font plus attention, la crise est passée par là.” Toujours autant de Français, de plus en plus de Suisses, le constat est le même que celui du C.R.T., y compris sur les attentes des vacanciers : “Il faut proposer des prestations de qualité, des ser- vices sur place et beaucoup d’animations.” Il envisage par exemple d’ores et déjà de cou- vrir prochainement la piscine et de poursuivre son offre en direction des familles. La clé du développement sur l’ensemble du secteur. Tout en partageant l’optimisme engrangé ces dernières semaines, Élisabeth Contejean, directrice de l’office de tourisme de Pon- tarlier va plus loin en se proje- tant déjà vers l’avenir. Bien consciente que ce domaine

(C.R.T.) dans le premier bilan tiré de cette saison. Impression confirmée par Christian Paillard, gérant du camping des Fuvettes au bord du lac Saint-Point : “Rien à voir en effet avec l’été dernier où la météo n’était pas au ren- dez-vous. Là nous avons bien travaillé” se réjouit-il poursui-

La présence du lac Saint-Point et des activités nautiques est un élément d’attractivité capital en été (crédits photos offices de tourisme de Métabief-Malbuisson-Les Fourgs et Pontarlier).

ludique de découverte du patri- moine à La Rivière-Drugeon.” Des initiatives appréciées et qui répondent aux attentes d’aujourd’hui tout en étant moins soumises aux aléas climatiques. Et, autre argument à ne pas négliger quand il s’agit d’investissements publics dans le secteur du tourisme, “ces acti- vités conviennent autant aux vacanciers qu’à la population locale qui peut en profiter éga- lement hors saison.”

d’activités est plus que tout autre tributaire de la météo et que les gens sont plus volatiles et atten-

gée pour faire du Haut-Doubs une destination globale” confie- t-elle avant de poser le constat du vieillissement de la clientè- le nécessitant une réaction en termes d’offres. “Parc aventures, V.T.T., activités ludiques sont autant de moyens d’attirer ici des familles en proposant été comme hiver de quoi distraire les enfants. On peut citer en exemple le parcours d’orientation à Vaux-et-Chantegrue et Dru- geon et dragon, un parcours

tistes dans leur consommation de loisirs et de vacances. D’où évi- demment une évo- lution des attentes à laquelle il faut s’adapter. “Struc- turellement, une réflexion indispen- sable est déjà enga-

Objectif : séduire les familles.

Orienter l’offre touristique vers les enfants permettra de convaincre plus de familles de venir en villégiature dans le Haut-Doubs.

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Bilan

Enquête du Comité régional du tourisme

Fréquentation Les professionnels du tourisme ont retrouvé le sourire Dans sa dernière enquête de conjoncture, le Comité régional du tourisme indique Plus de touristes dans les structures d’hébergement

que l’été a été bon pour une majorité de professionnels du tourisme. Il y a longtemps que cela n’était pas arrivé.

D u soleil, du soleil et encore du soleil ! 2015 était l’été idéal pour découvrir le Haut-

Doubs et plus globalement la Franche-Comté. Rien d’étonnant donc à ce que la plupart des structures d’accueil des tou- ristes aient atteint des records de fréquentation pendant les mois de juin, juillet et août. Dans sa dernière enquête de conjoncture, le Comité régional du tourisme qui a questionné les professionnels du secteur indique que “la fréquentation touristique progresse pour près de 50 %” d’entre eux. Ils sont 76 % à être satisfaits de cet été. Dans le détail, ils sont 19 % à enregistrer une progression de leur activité de 10 % et plus. Pour 31 % des professionnels, elle croit de 3 à 10 %. “Au final, pour un professionnel sur deux, la fréquentation est meilleure que l’année dernière” indique le Comité régional du tourisme.

Une météo d’exception

C’est principalement dans des secteurs comme le Mont d’Or- Deux Lacs, et dans les zones de rivières que le satisfecit est le plus fort. “Plus de 75 % des pro- fessionnels ont vu leur activité augmenter par rapport à 2014 indique le C.R.T. Sans surpri- se, les gestionnaires de camping sont les professionnels qui décla-

rent le plus fréquemment une progression de la fréquentation : 90 % d’entre eux sont en effet en hausse par rapport à 2014. par- mi les autres structures qui enre- gistrent une saison positive, il y a les loisirs de plein air (77 %), les offices de tourisme (70 %) et dans une moindre ampleur, les hôtels (46 % en progression).”

Nationalité

Les Hollandais, N°1 des touristes étrangers

L a hausse de la fréquen- tation touristique s’est traduite par une aug- mentation du nombre de touristes français d’un côté (+ 38 %) et étrangers de l’autre (+ 33 %). Concernant cette secon-

de catégorie, le C.R.T. observe que la clientèle des Pays-Bas est la première dans la région. “Les Hollandais représentent 40 % de la fréquentation étrangère. Ils s’installent principalement dans les campings et à proximité des

plans d’eau. Ils représentent, selon les campings, plus de la moitié des nuitées étrangères” précise le C.R.T. Dans les statistiques, les Hollandais sont suivis par les Allemands (20 %) qui fré- quentent différents types d’hébergement, les Suisses (10%), les Belges (10 %) et les Anglais (10 %). Il apparaît que les structures d’accueil ont enregistré globale- ment une hausse de la clientèle belge et helvétique cette saison. Les Suisses ont sans doute pro- fité d’un franc fort par rapport à l’euro pour venir passer des vacances moins chères en Franche-Comté. Toutefois, la clientèle française compose toujours la part la plus importante des touristes en Franche-Comté. Les profession- nels du secteur lui doivent entre 70 et 75 % des nuitées.

Satisfaction

La durée des séjours s’est stabilisée

D epuis 2010, jamais le taux de satis- faction des professionnels du tou- risme n’avait été aussi élevé. Il est de 76 %, soit un bond de 22 points par rapport à 2014. “Le taux de satis- faction le plus élevé est enregistré chez les professionnels en zone des lacs et rivières. Les touristes ont en effet privilégié l’accès aux points d’eau en particulier durant la période de canicule” indique le Comité régio- nal du tourisme. Pour la première fois depuis plusieurs étés, la durée des séjours tend à se stabiliser, alors qu’elle avait ten- dance à reculer. Grâce à la météo, certains touristes ont même choisi de prolonger leurs vacances. La durée des séjours varie suivant les structures rappelle le C.R.T. “Dans l’hôtellerie, la durée du séjour est

d’1,5 jour en moyenne. Il s’agit surtout d’une clientèle de passage. En revanche, la durée des séjours est de 4 jours dans les campings avec des différences importantes en fonc- tion des nationalités. Par exemple, les Hol- landais restent une semaine alors que les Allemands restent trois jours.” Ces derniers font étape en Franche-Comté avant de des- cendre vers le sud.

Espérons que le pic de fré- quentation observé cet été se confirmera la saison prochai- ne. Le C.R.T. est confiant. Selon cet organisme, le plus diffici- le est de faire venir les tou- ristes en Franche-Comté au moins une fois pour leur don- ner l’envie d’y revenir.

Grâce à une météo favorable.

La plupart des touristes qui viennent en Franche-Comté une fois sont tentés d’y revenir.

PONTARLIER 8

La Presse Pontissalienne n° 191 - Septembre 2015

État civil de juillet-août 2015

11/08/15 – Tom de Grégory MOREL, chauf- feur routier et de Céline VACELET, chef de produit. 12/08/15 – Audran de Sacha DEVILLAZ, moniteur de ski et de Cindy BAVEREL, édu- cateur sportif. 12/08/15 – Elio de Franck SILOUME, chauf- feur routier et de Marion FOURNIER, opé- ratrice en horlogerie. 12/08/15 – Karel-Messon de Brunot KOUO- TOU, technicien travaux publics et de Adi- ja KOUOTOU CHETFON NZEKET, sans pro- fession. 13/08/15 – Lalie de LudovicMARGUET, agent de sécurité et deMarie DILLENSEGER, ortho- phoniste. 13/08/15 – Sacha de Ghislain JEANNENOT, électricien et de Morgane PUGET, assistante administrative. 14/08/15 – Maurice de Maxime FAIVRE, édu- cateur sportif et de Leonie CHOPARD-LAL- LIER, pharmacienne. 14/08/15 – Loik de Stéphane ANTONY, aide monteur et de Nadège PAQUETTE, ven- deuse. 14/08/15 – Léo de Cyril CLERC, bûcheron et de Susie EGROT, serveuse. 14/08/15 – Lauryn de Aurélien BÔLE, infor- maticien et de Katy DE BASTOS, comptable. 14/08/15 – Lily-Rose de Damien MORA- CORRAL, technicien de maintenance et de Nadège CHAPOUTOT, hôtesse de caisse. 16/08/15 – Léo de Florent DUPOUY, pro- grammeur et de Pauline PEREIRA CAR- VALHEIRO, assistante maternelle. 16/08/15 – Angèle de Marc JACQUOT, agent assainissement et de Sandra TROUILLOT, comptable. 17/08/15 – Tilio de Antony BIGEY, boulan- ger pâtissier et de Aline MERCIER, sage- femme. 17/08/15 – Nathan de Alexandre CLÉMENT, chef cuisinier et de Aurélie PEROT, aidemédi- co-psychologique. 18/08/15 – Luna de Daniel BERNARDINO GIL, maçon et de Séverine GOBEAUX, opé- ratrice. 19/08/15 – Lucas de Fabien LAGER, conduc- teur d’engins et de Delphine JACQUES, assistante sociale. 19/08/15 – Ewen de Nicolas GRANDJEAN, conducteur de trains et de Solène PEN- GLAOU, auxiliaire de puériculture. 20/08/15 – Apolline de Romain DHOTE, agri- culteur et de Charline VERNEREY, infirmiè- re pédiatrie. 20/08/15 – Lily de Antoine VERNEREY, agri- culteur et de Maryline MOREL, professeur des écoles. 21/08/15 – Alycia de Jonathan DE SOLA, assainisseur et de Sophie LEHMANN, secré- taire comptable. 23/08/15–EnzodeBriceMAZZOLENI,chauf- feur de pelle et de Justine VIREY, factrice. 23/08/15 – Germain de Rémi VAUCHY, char- pentier et de Amandine CARON, enseignante. 23/08/15 – Lina de Fabien QUERRY, plom- bier et de Sophie ROGNON, infirmière. 25/08/15 – Léandre de Gérald FLENET, pay- sagiste et de Elodie PARENT, opticienne. 25/08/15 – Anna de Samuel DROZ-BAR- THOLET, agent location véhicules et de Véro- nique BENEGA, agent des services hospi- taliers. 25/08/15 – Ethan de Bastien MARCEAU, gérant d’entreprise et Chloé LAVAL, ven- deuse. 25/08/15 – Louis de Julien DELGRANDE, technicien électroménager et de Anne-Céci- le BAGUE, assistante logistique. 25/08/15 – Hamza de Kursat OZEN, ouvrier et de Melike KARADAG, sans profession.

25/08/15 – Clémence de Bastien BŒUF, ouvrier et de Manon MARTIN, secrétaire médicale. 26/08/15 – Aaron de Dylan BRUTILLOT, caris- te et de Sonia VIEILLE, vendeuse. 25/08/15 – Ambre de Vincent GILLIOT, maga- sinier et de Sabrina GIRARD, professeur des écoles. 27/08/15 – Sacha de Aurélien BOUILLER, enseignant et de Sophie BRESCIANI, atta- chée territoriale. 27/08/15 – Melissa de Dino HABIBIC, auto- maticien et de Emina COLAKOVIC, sans profession. 27/08/15 – Gabriel de Maxime SAPOLIN, menuisier et de Anne-Sophie GUILLEMIN, aide-soignante. 27/08/15 – Andrea de Loïc MOREL-JEAN, couvreur et de Jeanne-France FOURNERET, personnel d’éducation. 28/08/15 – Gabin de Fabien BALLESTEROS, conducteur poids lourds et de Sandrine MAITRE, aide-soignante. MARIAGES 25/07/15 – Aurélien MALARTRE, employé poissonnier et Aurélie SAULNIER, nourrice agréée. 08/08/15 – Guillaume MAGNIN, saisonnier et Mélanie BALSALOBRE, agent immobilier. 08/08/18 – Jérémie FERREUX, conducteur de travaux dans les travaux publics et Maud LANDRY, secrétaire médicale. 08/08/15 – Samuel LEBLANC, charpentier et Amanda NICCOLI, opératrice spiraux. 14/08/15–MickaëlBENETRUY,chefd’équipe et Pauline VIPREY, infirmière. 22/08/15 – Alexandre COLIN, agent de main- tenance et Sophie PIÉTRI, conductrice de machine. DÉCÈS 13/07/15 – René DESCOURVIÈRES, 90 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Colette GUYOT. 13/07/15 – Jean LAITHIER, 69 ans, retraité, domicilié à Chaffois (Doubs), célibataire. 15/07/15 – Daniel VOINET, 94 ans, retraité, domicilié à Landresse (Doubs), veuf de Marie MERCIER. 16/07/15 6 Marie CARREZ, 80 ans, retrai- tée, domiciliée à Gilley (Doubs), veuve de Marcel BOLE-DU-CHÔMONT. 18/07/15 – Marguerite ORSAT, 90 ans, retrai- tée, domiciliée à Valdahon (Doubs) veuve de Victor BESSOT. 18/07/15 – Fortunato BOSCHELE, 94 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Marie-Thérèse ARDIET. 17/07/15 – Thérèse GAIFFE, 86 ans, retrai- tée, domiciliée à Montlebon (Doubs) veuve de Jean TSCHIRKY. 20/07/15 – René BULLE, 68 ans, retraité, domicilié à Septfontaine (Doubs) célibataire. 20/07/15 – Charles BOUHELIER, 71 ans, retraité,domiciliéàOrchamps-Vennes(Doubs) partenaire de Michelle ROUSSELET. 21/07/15 – Danielle RUFFET, 85 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de René VAGNE. 21/07/15 – Jean-Claude HESSAS, 67 ans, retraité, domicilié à Maîche (Doubs) époux de Françoise GUILLEMIN. 24/07/15 – Andrée TROUTET, 87 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Roger GUIDEVAUX. 26/07/15 – Georges MULLER, 71 ans, retrai- té, domicilié à Longcochon (Jura), époux de Michèle PEIGNE. 02/08/15 – Michel PUGIN, 74 ans, retraité, domicilié à Grand Combe Châteleu (Doubs).

03/08/15 – Khadra HEMSAS, 81 ans, sans profession, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Bouselah ABBAZ. 03/08/15 – Lucien FILET, 87 ans, retraité, domicilié à Hauterive-la-Fresse (Doubs), époux de Marie-Thérèse VERMOT-DES- ROCHES. 06/08/15 –Marie-AngeMELET, 65 ans, retrai- tée, domiciliée à Mignovillard (Jura), veuve de Georges SERRETTE. 07/08/15 – Jeannine FRELET, 67 ans, retrai- tée, domiciliée à La Cluse et Mijoux (Doubs), épouse de Jean-François NICOD. 06/08/15 – Renée SOTTAS, 55 ans, horlo- gère, domiciliée à « Le Petit-Paris » Chas- nans, épouse de Claude BOILLOT. 07/08/15 – Maurice GIRARD, 92 ans, retrai- té, domicilié à Oye-et-Pallet (Doubs), veuf de Madeleine PAGNIER. 08 /08/15 – Natalia GUIZZON, 84 ans, retrai- tée, domiciliée à Frasne (Doubs), veuve de Gabriel BON. 09/08/15 – Pascal GUILLEMIN, 52 ans, sans profession, domicilié à Pontarlier (Doubs), célibataire. 10/08/15 – André JEANNIN, 53 ans, sans profession, domicilié à Pontarlier (Doubs), célibataire. 12/08/15 – Hocine ALIOUÈCHE, 78 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Aziza KHELILI . 12/08/15 – Charlotte VOIDEY, 82 ans, retrai- tée, domiciliée à Hautepierre-Le-Châtelet (Doubs), veuve de Ulysse RENAUD . 17/08/15 – Maurice PASTEUR, 84 ans, retrai- té, domicilié à Chaffois (Doubs), époux de Noëlle MUNEROT. 17/08/15 – Simone POURCELOT, 75 ans, retraitée, domiciliée à Avoudrey (Doubs), veuve de Jean DHOTE. 19/08/15 – Marie ROGNON, 98 ans, retrai- tée, domiciliée à Epenoy (Doubs), veuve de Marc SANCEY. 21/08/15 – Annie BICHET, 60 ans, accom- pagnatrice scolaire, domiciliée à Bugny (Doubs), épouse de Serge DROZ-BAR- THOLET. 20/08/15 – Jean-Claude VANNOD, 73 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Nicole POULET. 20/08/15 – Roland PAILLARD, 82 ans, retrai- té directeur de banque, domicilié à Pontar- lier (Doubs), époux de Simone COCHET. 23/08/15 – Jean BINÉTRUY, 89 ans, retrai- té,domiciliéàVillers-sous-Chalamont(Doubs), époux de Claude JEANNIN. 22/08/15 – Stéphane COURTOIS, 44 ans, ouvrier de scierie, domicilié à Frasne (Doubs), époux de Stéphanie GALLIAT-ANNAERT. 22/08/15 – Pierre ROYET, 95 ans, retraité, domicilié à Oye-et-Pallet (Doubs), veuf de Gabrielle MARADAN. 24/08/15 – Christian SMOJVER, 58 ans, sans profession, domicilié à Pontarlier (Doubs) célibataire. 24/08/15 – Alain BRENET, 48 ans, douanier, domicilié à Pontarlier (Doubs), célibataire. 25/08/15 – Violette BÉNIER, 85 ans, retrai- tée, domiciliée à Reculfoz (Doubs), épouse de Raymond ARDIET. 27/08/15 – Raymonde VIPREY, 84 ans, retrai- tée, domiciliée à Le Russey (Doubs), épou- se de Henri DROMARD. 27/08/15 – Jeanne FORNAGE, 86 ans, retrai- tée, domiciliée à Malbuisson (Doubs), veu- ve de Joseph JEANPETIT. 27/08/15 – Marie-Thérèse POINTURIER, 82 ans, retraitée, domiciliée à Septfontaines (Doubs), veuve de Alphonse JEANPETIT. 30/08/15 – Simone BONJOUR, 75 ans, retrai- tée, domiciliée à Chaux-Neuve (Doubs), épouse de Jean VAUTHIER.

NAISSANCES 10/07/15 – Mathis de Cédric GERMAIN, pay- sagiste et de Audrey ROTA, ouvrière. 11/07/15 – Sasha de Vincent FOULHIOUX, ouvrier et de Ludivine JOLY, aide médico- psychologique. 12/07/15 – Gabin de Sébastien GREFFIER, professeur des écoles et de Pascale TRI- PIER, professeur des écoles. 12/07/15 – Jules de Alain BILLOD, agricul- teur et de Anne-Sophie MAILLAND-LAGRÂ- CE, vétérinaire. 12/07/15 – Amélie de François-Xavier PETIT, charpentier et de Marie-Blandine BLESS, assistante de direction. 12/07/15 – Noa de Djilali BENSMAIL, opé- rateur et de Laurie BRUYERE, conseillère emploi. 13/07/15 – Oskar de Julien DELORME, char- pentier menuisier et de Virginie VIVANT, aide à domicile. 12/07/15 – Rose de Julien CHAFFIN, opé- rateur en horlogerie et de Lucie GIRARD, vendeuse. 13/07/15 – Mahée de David BARTHOD, régleur programmeur commande numérique par calculateur et de Laura COLCANAP, conseillère juridique. 13/07/15 – Mylan de Laurent DELION, ingé- nieur et de Natacha VERMOT-DESROCHES, assistante maternelle. 14/07/15 – Diane de Charles GOUZIN, vété- rinaire et de Emilie GRANDJEAN, vétérinaire. 15/07/15 – Soan de Anthony HELENA, agent de sécurité et de Farida HAOUADEG, sans profession. 14/07/15 – Giullia de Anthony KHELIF, res- ponsable sécurité et de Amandine GENES- TIER, employée à domicile. 15/07/15 – Clarisse de Martial BEZ, agri- culteur et de Sophie RUFENACHT, sans pro- fession. 17/07/15 – Ezio de Thomas GAGLIARDI, vendeur et de Amandine AMIOT, opératrice en horlogerie. 17/07/15 – Antony de Thierry COTTET, hor- loger et de Sandra CROMBET, agent de pro- preté. 17/07/15 – Sümbül de Mesut SEN, peintre en bâtiment et de Ayse COBAN, assistante maternelle. 18/07/15 – Ras-Noé de Jerrel PLEIN, sans profession et de Clémence DELNOTT, gra- veuse. 17/07/15 – Lena deMickaël ANDREY, peintre en bâtiment et de Marine DORKELD, pro- thésiste ongulaire. 18/07/15 – Maël de Florian DELAVENNE, technicien et de Mélanie AUBRY, commer- ciale. 20/07/15 – Robin de Laurent LECOMTE, bio- logiste et de Mélanie MOTTERON, assis- tante sociale. 20/07/15 – Eugène de Vincent TOURNIER, agriculteur et de Elsa BESCHET, agent de voyage. 20/07/15–NathandeStéphaneCUBY,ouvrier en scierie et de Aline TERRAZ, assistante maternelle. 21/07/15 – Lizi de Julien CHABOD, ouvrier et de Mélanie MAZZOLENI, conseillère en vente. 21/07/15 – Erhard de Laurant VEAUX, chef de projet et de Cindy CÔTE-COLISSON, médecin. 21/07/15 –Malo de David PAQUETTE, ouvrier polyvalent et de Cathy PERRET, secrétaire comptable. 21/07/15 – Nisa de Sevki GÔDEK, char- pentier et de Bûsra BÔLÛKBASI.

22/07/15 – Kaan de Senol KAYA, polisseur et de Gülden CELEBI, professeur d’anglais. 21/07/15 – Safa et Maroua de Mustapha LAMRABET, chef d’entreprise et de Isma- hane AZZOUZI, sans profession. 22/07/15 – Noa de Loïc COURTET, ouvrier de travaux publics et de Virginie GIL, sans profession. 22/07/15 – Manon de Raphaël GUINCHARD, contremaître et de Magalie LOUVET, sertis- seuse. 22/07/15 – Luka de Victorien FATON, direc- teur de production et de Audrey ROUSSEL, secrétaire. 22/07/15 – Liam de Julien POBELLE, auto entrepreneur et de Mégane VIENNET, ensei- gnante. 22/07/15 – Clémentine de Nicolas BART, agriculteur et de Aline JOBIN, agricultrice. 23/07/15 – Élias de Bertrand BARBIER, agri- culteur et de Amélie DODANE, ingénieur en environnement. 23/07/15 – Hugo de Jonathan ALBANESE, ingénieur et de Stéphanie DAUBIE, biolo- giste. 23/07/15 – Calie de Julien HERSEMEULE, salarié agricole et de Sophie RIETMANN, agricultrice. 24/07/15 – Léo de Loïc BONIDAL, barman et de Lidia FERREIRA REIS, sans profession. 23/07/15 – Marius de Mickaël MONNIN, technicien et de Manon BOULACHIN, tra- ductrice. 24/07/15 – Zakaria de Abderrzak AMZAITI, restaurateur et de Fatima MARZOUKI, cui- sinière. 25/07/15 – Evolène de Jérémy GENSSE, responsable sécurité bâtiment et de Virgi- nie GROS, professeur d’éducation physique et sportive. 25/07/15 – Savannah de Lionel PAGNOT, responsable magasin et de Sophie BOUT- SYHARAT, secrétaire commerciale. 25/07/15 – Imrane de Kamel BOUGUERRA, horloger et de Marine BERNARD, assistan- te administrative. 26/07/15 – Kalie de Antoine PETITE, com- merçant et de Emmanuelle BOISSIÈRE, pro- fesseur des écoles. 27/07/15 – Lysandre de François MARTIN, gardien de la paix et de Sophie BOURGEOIS, infirmière. 27/07/15 – Ilyes de Emmanuel PASSARIN, chef de produit et de Mathilde BOILLOT, ingénieur. 29/07/15 – Nisa de Gürhan AKCAGLAR, polisseur et de Pinar YILMAZ, opératrice en horlogerie. 29/07/15 – Manon de Philippe PARIS, scieur et de Gaëlle SCUDELLER, aide soignante. 29/07/15 – Axelle de Mathieu DECREUSE, règleur sur machines à commandes numé- riques et de Emmanuelle KERFYSER, ven- deuse. 29/07/15 – Aloïs de Aurélien HENRIET, gara- giste et de Mélanie DENTU, ouvrière. 29/07/15 – Ryan de Jonathan HORN, menui- sier et de Cassandra RIVIERE, sans profes- sion. 29/07/15 – Léandre de Arnaud PATOZ, tech- nicien méthodes et de Elise QUERRY, pro- fesseur des écoles. 29/07/15 – Lilian de Sylvain GUY, sapeur pompier de Paris et Alexia ROY, infirmière soins à domicile. 30/07/15 – Lana de Alexandre BERNARD, assistant chef de projet et de Elena VAÏS- SE, chef de projet en horlogerie.

30/07/15 – Timéo de Victorien MARGUET, agriculteur et de Amandine COULET, ven- deuse. 02 /08/15 – Jonah de Rémi PROUIN, moni- teur auto école et de Anne-Sophie SALEI- RO, assistante notariale. 31/07/15 – Milan de Matthieu CASSEZ, ingé- nieur et de Lisa FROMONT, enseignante. 02/08/15 – Loïs de Sébastien LEVÔTRE, conseiller mission locale et de Pétronille BEL- LE, conseillère emploi mission locale. 02 /08/15 – Jean-Pierre de Vitor DA COSTA CASACA, électricien et de Susana LEITE VIDAL, aide nettoyeuse. 02/08/15 – Maël de David BASSET, concep- teur de cuisines et de Sabrina ANDRE, spé- cialiste en emballage. 02/08/15 – Hamza de Tufan GÖDEK, char- pentier et de Betul AVDATEK, sans profes- sion. 02/08/15 – Eloa de Baptiste DESMOUS- SEAUX, boulanger et de Pauline PLEWA, boulangère. 03/08/15 – Margaux de Alexandre LANDRY, automaticien et de Maïté COLLIN, assis- tante dentaire. 03/08/15 – Mathias de Nicolas RAFFIN, infir- mier et de Kathe HAMRA, aide infirmière. 02/08/15–MateodeAdrienMINARY,conduc- teur de travaux et de Delphine COUPET, employée commerciale. 04/08/15 – Charlotte de Thibaut DAMERY, ingénieur et de Bérangère REMILLET, édu- catrice. 05/08/15 – Jules de Cyril COLARD, chef de projet et de Angélique DUFFET, comptable. 05/08/15 – Lucie de Benoît ARNAUD, des- sinateur industriel et de Jessica MARTI- NENGHI, dessinatrice industrielle. 05/08/15 – Tom de Arnaud BRICE, infirmier et de Katiana GARCIA LOPEZ, infirmière. 06/08/15 – Evan de Anthony POURCELOT, agriculteur et de Audrey DURANTHON, agent de production. 06/08/15 – Jean de Etienne MILLET, chef de chantier et de Sandrine DACLIN, assistan- te export. 07/08/15 – Salomé de Jean-Jacques COM- TE, commercial et de Cécile MARGUET, comptable. 06/08/15 – Lena de Valentin BLONDEAU, vendeur et de Marion BOUVET, infirmière. 07/08/15 – Camille de Eric DIDIER, techni- cien en plasturgie et de Anne-Sophie MYOT- TE-DUQUET, sage-femme. 07/08/15 – Anaëlle de Marc CUCHE, maga- sinier et de Elsa GIRARDOT, vendeuse. 08/08/15 – Célia de Cédric JOURNOT, méca- nicien agricole et de Céline LOCATELLI, employée commerciale. 09/08/15 – Arthur de Nicolas COUTHIER, charpentier chauffeur et de Alexandra LOYE, assistante commerciale. 10/08/15 – Nolan de Cyril GUY, cuisinier- traiteur et de Jennifer THÉVOZ, vendeuse. 10/08/15 – Lyna de David BAVEREL, menui- sier poseur et de Sophie DROZ-VINCENT, manipulatrice en électro-radiologie médicale. 11/08/15 – Inès de Hélio DOS SANTOS PATRICIO, chauffagiste et de Laurine CHAR- DON, diététicienne. 09/08/15 – Umut de Harun SENOL, ouvrier en travaux publics et de Nazife CALIS, sans profession. 11/08/15 – Marcel de Norbert RENAUD, enseignant et de Aurélie DOLE, responsable rayon en jardinerie. 11/08/15 – Maissa de Youssef TAHIR, opé- rateur et de Fatima SABAR, opératrice.

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 191 - Septembre 2015

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SANTÉ

ÉLEVAGE

Gastro-entérologue

Opération séduction

Le docteur Janin-Manificat pose le stéthoscope L’heure de la retraite a sonné pour ce praticien de 65 ans qui a exercé en libéral et à l’hôpital. Installé à Besançon, il gardera un bon souvenir du Haut-Doubs, de ses paysages et ses habitants.

Le Grand Cours à l’épreuve du cheval comtois Le traditionnel

L e soleil et le public s’étaient donné rendez-vous pour admirer quelques-uns des plus beaux chevaux comtois de la région pontissalienne. “C’est la plus grosse section locale du Doubs” , signale Joël Parent son pontissalienne du syndicat du cheval comtois s’est tenu le 21 août au centre-ville. concours “modèle et allures” de la section

président. L’ambiance donnait un avant-goût du prochain super-comice qui se déroulera le 24 octobre dans la capitale du Haut-Doubs. Le comice des comices où le cheval comtois aura toute sa place. Pour l’heure, 150 juments avec ou sans poulains foulaient de leurs larges sabots le plus grand jardin public de la ville. “On distingue une dizaine de caté- gories.” Après présentation indi- viduelle devant le jury, chaque section est rassemblée pour une présentation collective enmode

statique et dynamique. C’est à se moment-là que les membres du jury annoncent le verdict. “De la souplesse dans les dépla- cements” , “une pouliche qui engage beaucoup au pas” , “de l’harmonie dans les formes.” Les commentaires fusent. L’enjeu est d’importance. Les meilleures sont en effet quali- fiées pour la finale nationale de la race programmée au sta- de des Tuileries de Maîche les 18 et 19 septembre. Joël Parent est plutôt satisfait de l’édition 2015. “Avec 80 éleveurs qui ont fait le déplacement, on a tou- jours autant de participants. C’est peut-être dû au fait que le cours de la viande est plutôt haut.” Réaliste, le président n’élude pas le fait que la bon- ne santé de la filière repose avant tout sur ses débouchés en viande chevaline. Ce concours a connu un nouvel élan depuis qu’il a quitté l’espace Pourny pour venir s’installer au Grand Cours. “Avant, tout se passait entre professionnels alors qu’aujourd’hui on touche un tout autre public” , observe Joël Parent, ravi de ce coup de pub qui donne un tout autre éclat au cheval de trait.

B ressan d’origine, Raoul Janin-Manificat est venu à Pontarlier en 1979 après son internat effectué à l’hôpital de Besançon. “Je préférais vivre et travailler dans une petite vil- le” , justifie ce spécialiste en gas- tro-entérologie qui exerce d’abord en libéral. En 1982, il débute sa carrière de praticien hospitalier à temps partiel au service de médecine long séjour dont on lui confie rapidement la responsabilité. Les journées de travail sont bien remplies. Il profite de ses loisirs pour parcourir le Haut- Doubs à pied ou en vélo. En 2005, il exerce toujours à temps partiel au service endoscopie digestive. “J’ai pris la direction de ce service en 2007 après le départ du docteur Sauvageot” , observe celui qui passe alors sur un poste à temps plein et met un terme à sa carrière libé- rale. En 36 ans de métier, il a connu forcément les transformations de l’hôpital et l’évolution de sa spécialité. La combinaison abou-

Le docteur Janin- Manificat

arrête sans regret avec l’envie de profiter pleinement de sa retraite.

tissant à l’amélioration des conditions de travail pour le médecin et des chances de gué- rison pour le patient. “J’avais une activité intéressante avec un pôle technique en endosco- pie digestive et un pôle plus cli- nique en long séjour” , note Raoul Janin-Manificat qui appréciait aussi cette approche plus huma- niste dans la prise en charge des personnes âgées. Comme s’il regrettait peut-être cette

orientation très technique,certes plus efficace mais qui semble prendre l’ascendant sur le rela- tionnel. Avec l’extension de la zone de recrutement aux portes du Jura voisin, le gastro-entérologue ne s’inquiète pas pour l’activité du service qui s’en trouve confor- tée. Ce qui ne l’empêche pas de n’éprouver aucun regret à l’idée de profiter d’une retraite bien méritée.

“Ce déménagement au Grand Cours nous a permis de toucher un tout autre public”, note Joël Parent, le président de la section pontissalienne du Cheval comtois.

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