La Presse Pontissalienne 191 - Septembre 2015

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 191 - Septembre 2015

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Rugby : les “Déesses” du stade s’affichent

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Château de Joux : autre temps, autre record…

Clichés Que n’a-t-on déjà dit sur les frontaliers ? Ce serait une catégorie de travailleurs à part, qui dépensent sans compter grâce à un pouvoir d’achat plus élevé que la moyenne, qui n’épargne pas, voire qui est systématiquement surendetté. Le frontalier n’aurait aucune vie sociale de l’autre côté de la frontière, se conten- tant de faire les allers et retours seul au volant de sa grosse cylindrée et igno- rant toute relation amicale avec ses col- lègues suisses. Tous ces clichés éculés qui ont puisé leurs racines sur une petite minorité de “néo-frontaliers” sans doute parfois un peu “flambeurs” sont réduits à néant à la lecture de la très instruc- tive enquête menée directement auprès des principaux intéressés par le Crédit Agricole et dont La Presse Pontissalienne publie en exclusivité la quasi-totalité des résultats. Pour une fois, on ne parle pas des frontaliers à leur place, ce sont eux qui donnent des indications précises sur leur mode de vie, leur niveau de revenu, d’épargne, la façon dont ils se logent ou se déplacent. Cette photographie pré- cise apporte des enseignements appro- fondis, parfois surprenants : on y apprend par exemple que les frontaliers sont de bons épargnants ou que nombre d’en- tre eux nouent de solides relations sociales côté suisse. Au-delà de cette enquête qui également servira de pré- cieux repères à la banque qui est en com- manditaire, cette étude a permis de constater la formidable diversité des métiers qu’offre la Suisse frontalière, de Bâle à Genève en passant évidemment par la frange franc-comtoise de la Suisse et ce, à tous les niveaux de qualification, de l’ouvrier recherché pour sa technicité, au plus pointu des ingénieurs ou au plus grand spécialiste de la haute finance. Si la conjoncture helvétique est fortement soumise aux soubresauts de l’économie mondiale - on le constate en ce moment avec les inquiétants soubresauts des bourses asiatiques - on peut se rassurer sur l’avenir de l’emploi frontalier en appre- nant que d’après tous les baromètres internationaux, la Suisse est le pays numéro 1 au monde en matière d’inno- vation, de recherche et de développe- ment. Avoir un tel voisin apporte tout de même pour notre région un sacré récon- fort alors que côté français, la croissance est toujours en panne sèche. Jean-François Hauser Éditorial est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Régie publicitaire : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Imprimé à Nancy-Print - I.S.S.N. : 1623-7641 Dépôt légal : Septembre 2015 Commission paritaire : 1102I80130 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, B. Bade, C.K.P., Micropolis, A. Quetzalame.

Nombre de visiteurs 1992 : 60 000 1993 : 72 743 1994 : 80 116 1995 : 90 845 1996 : 85 997 1997 : 85 488 1998 : 84 974 1999 : 70 770 2000 : 66 464 2001 : 65 313 2002 : 71 806 2003 : 72 890 2004 : 60 021 2005 : 56 187 2006 : 52 082 2007 : 52 915 2008 : 55 643 2009 : 55 800 2010 : 55 562 2011 : 55 119 2012 : 56 921 2013 : 55 715 2014 : 60 062

Les rugbygirls ont fait tout une série de photos pour faire la promotion de ce sport version féminine (photo Ame Quetzalame Studio).

S’ il est vrai qu’avec 60 062 personnes accueillies en 2014, le fort de Joux battait son record de fréquen- tation depuis 2004, on est loin cependant du record enregistré en 1995 avec 90 845 visiteurs. Question de contexte comme le justifie Élisabeth Contejean, la direc- trice de l’office de tourisme de Pontarlier. “Quand j’ai pris mes fonctions au début des années 2000, on se situait encore entre 60 000 et 70 000 visiteurs. Depuis, l’offre de sites touristiques à visiter s’est considérablement étoffée. ” Conséquence : le loisir nature a peu à peu pris le pas sur le culturel. Tous les châteaux comtois ont subi ce phéno- mène de désaffection. Idem pour les grottes. Osselle qui recevait 86 000 visiteurs en 1991 est passée sous la barre de 50 000. Inversement, un site comme Dinozoo a vu sa fréquentation multipliée par 10 en 20 ans. L’offre a évolué comme les habitudes. Le château de Joux n’est plus le but de destination privilégié pour les voyages scolaires. Pour autant, cela ne remet pas en cause la qualité des anima- tions développées au château de Joux où l’on a su s’adap- ter pour enrayer la perte d’attractivité.

L eur objectif est de démo- cratiser le rugby fémi- nin, “parce que nous ne sommes pas assez de filles. Notre idée est de pouvoir constituer des équipes et prétendre à des champion- nats intéressants, nous devons donc nous rassem- bler” résume Vanessa-Jade Parisot, membre du rugby féminin. Alors pour mieux se faire connaître, attirer de nou- velles recrues, donner envie à des bénévoles de sʼenga- ger, au public de les suivre et à des partenaires de les soutenir, les équipes de rugby féminin du Doubs ont participé à une série de pho- tos du photographe bisontin Ame Quetzalame, intitulée “Sportives et Femmes”. “Le rugby féminin souffre de ce manque de moyens à bien des égards ce qui oblige les filles à jouer dans des condi- tions extrêmes… un comble quand on sait que ce sport nʼest déjà pas de toute dou- ceur” ajoute Vanessa-Jade Parisot. Les équipes Seniors (plus de 18 ans) sont composées de joueuses de Pontarlier, Besan- çon et Morteau. La saison dernière, les filles du rugby ont pu aligner une équipe à

XV en Fédérale 1 et 2 équipes à VII, grâce à ces ententes. Pour les équipes cadettes, lʼéquipe à VII était composée de joueuses de Besançon, Lure et Tavaux et pour les matchs à XV, elles intégraient même les joueuses doloises. “Mais ces ententes rendent compliqués les entraînements communs, les déplacements (il faut se rassembler de tous ces points pour partir ensem- ble, arriver ensemble pour aller jouer de Nancy à Migennes, de Sélestat à Lyon, voire à Laon pour les sélec- tions Nord-Est) Avec de petits effectifs, une blessure peut coûter un forfait, voire une bonne place en champion- nat.” Pour elles, il est donc impor- tant de recruter de nouvelles joueuses pour toutes les équipes afin de permettre à celles qui sont engagées depuis deux à trois saisons, voire plus pour les Pontissa- liennes, de pratiquer leur sport dans de bonnes conditions. Toutes les informations concernant les entraînements, les matches ou les résultats sont à retrouver sur la page facebook des rugbygirls https://www.facebook.com/les obstinees

2015 sera-t-elle encore meilleure que 2014 ?

La fibre est opérationnelle à Vaux-et-Chantegrue

tale. “Les gens s’inquiètent de savoir si le branchement implique de faire de gros tra- vaux. On les rassure en leur expliquant qu’il s’agit juste d’ins- taller une ligne équipée d’un boîtier. Soit un coût de raccor- dement d’une centaine d’eu- ros” , indique Guy Voisenet, commercial à “Doubs la Fibre” venu présenter aux futurs abon- nés l’offre d’opérateurs. En l’oc- currence six sociétés. Pour un coût d’abonnement qui varie entre 30 et 50 euros selon les options. Les professionnels auront droit à une offre plus musclée donc un peu plus chère assortie d’une garantie de remise en route raccourcie. “On peut dénoncer la campagne de dénigrement d’Orange qui

L a révolution numérique, c’est dans quelques semaines à Vaux-et- Chantegrue avec la mise en ser- vice du réseau fibré qui sera effective à la mi-octobre. 350 prises ont été installées en limite de propriété. Les usagers qui jusque-là surfaient sur le web avec au mieux 5 méga-octets de débit risquent de s’accro- cher au fauteuil en passant sur une autoroute à 100 méga- octets. “Hier, on mettait 24 à 36 heures pour télécharger un film. Demain, ce sera réglé en quelques minutes” , témoigne Pascal Lanquetin le 1 er adjoint. Tout est dit. Vaux-et- Chantegrue qui n’était pas des mieux pourvus va se retrouver en pole position départemen-

La fibre et le haut débit, c’est pour octobre à Vaux-et- Chantegrue.

cière de la communauté de communes qui participe à hau- teur de 10 euros par an et par habitant pendant 15 ans. Soit une contribution annuelle de 50 000 euros pour la C.F.D. Les

huit communautés de com- munes du Doubs qui ont refusé d’adhérer au syndicat mixte Doubs très haut Débit doivent s’en mordre les doigts. La frac- ture numérique les guette.

annonce à tout un chacun que la fibre n’est pas fiable” , assène Xavier Vionnet. Le maire pas- sablement irrité par ces dis- cours mensongers en profite pour rappeler l’implication finan-

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