La Presse Pontissalienne 182 - Décembre 2014
Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs
Mensuel d’information du Haut-Doubs 2, 50 € UNE NOUVELLE PISCINE À PONTARLIER LES ÉLUS SE JETTENT À L’EAU LE PROJET DE CENTRE NAUTIQUE A ÉTÉ PRÉFÉRÉ À LA MÉDIATHÈQUE www.presse-pontissalienne.fr DÉCEMBRE 2014 N° 182
L’ÉVÉNEMENT en p. 6 et 7
SOCIAL Le dossier p. 20 à 25 Les associations au combat La précarité, l’autre facette du Haut-Doubs
PONTARLIER
p. 5
Les impôts locaux vont augmenter Hausse de la fiscalité locale et baisse des dépenses sont au menu du budget 2015.
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*Du 25/11/2014 jusqu’au 25/12/2014 - sur le moins cher, hors promos et prix nets
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RETOUR SUR INFO
La Presse Pontissalienne n° 182 - Décembre 2014
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Cynopat : une réussite qui a du chien
L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Le féminisme a désormais son association à Pontarlier
Précarité Une visite au “P’tit panier”, l’épicerie soli- daire créée en 2008 à Pontarlier suffit à prendre conscience d’une réalité qui gagne du terrain partout. Et même dans cette petite enclave de prospérité qu’on a souvent l’habitude de présenter com- me privilégiée car soutenue par la vita- lité suisse : le Haut-Doubs. Cette année, c’est un vrai cri de désespoir que pous- sent les bénévoles du P’tit panier devant la pénurie de produits à laquelle ils doi- vent faire face, et peut-être pire enco- re, les conditions dans lesquelles sont accueillis les bénéficiaires de cette aide alimentaire et travaillent les personnes qui œuvrent pour eux. Cette situation est le symptôme d’une France dont le modèle social est arrivé à saturation fau- te de moyens. Cette image de pénurie est d’autant plus choquante ici, dans un Haut-Doubs où se concentrent les prin- cipaux contribuables du département, au mode de vie parfois ostentatoire, et la précarité rampante qui touche désor- mais jeunes sans emploi et retraités locaux aux maigres pensions. Cette situa- tion dégradée risque hélas de ne pas aller en s’arrangeant, du moins pour ces toutes prochaines années. Car il s’agit là d’un cercle vicieux difficile à enrayer avec d’un côté des collectivités locales chargées la plupart du temps de soute- nir les associations caritatives et de l’autre ces mêmes collectivités prises dans l’étau des baisses de moyens alloués par l’État et qui sont contraintes de revoir à la bais- se leurs contributions. On le voit d’au- tant plus cette année à l’heure où la Vil- le de Pontarlier est sur le point de boucler son budget pour l’année 2015. Contrai- rement à l’État qui se permet encore de boucler des budgets déficitaires, les col- lectivités locales et territoriales n’ont pas le droit, elles, de voter un budget en déficit ne serait-ce que d’un centime d’euro. Et pour tenter de pallier les baisses historiques de dotations de l’État, n’ont d’autres moyens que d’augmenter la fis- calité locale et dans le même temps - le maire de Pontarlier l’a annoncé - de se résoudre à baisser les aides attri- buées aux associations. Ces mêmes asso- ciations, à l’image d’un P’tit panier dans l’incapacité d’accueillir dignement ses bénéficiaires toujours plus nombreux, ne peut même plus compter sur la puis- sance publique pour soutenir l’effort de ses bénévoles. Quand l’État-providen- ce démissionne, c’est en cascade, tout un pan de la société qui risque de s’écrou- ler. Au plan local, on constate déjà les premiers dégâts concrets. Jean-François Hauser Éditorial
U ne petite nouvelle est née dans le vaste monde associatif du Haut- Doubs. Portée sur les fonts baptismaux le 26 novembre, l’association “Féministes au présent” a été créée dans le but de sensibiliser aux ques- tions d’égalité femmes- hommes et d’en faire la pro- motion à travers divers moyens. Le premier moyen employé par cette association riche à sa naissance d’une quinzaine de membres actifs s’est déroulé le 29 novembre au centre-ville de Pontarlier sur le thème “Les châtaignes, ça se mange”. Cette action de
sensibilisation aux violences faites aux femmes est la pre- mière d’une série de mani- festations publiques que les membres de “Féministes au présent” ont en projet. “Il y aura des conférences sur les violences sexuelles, un cycle cinéma en lien avec les acteurs locaux. On organisera égale- ment des actions autour du 8 mars, journée internationale des femmes, le 25 novembre, journée contre les violences faites aux femmes et d’autres idées sont en cours de réflexion. Nous souhaitons également mettre en place des formations pour que nos
membres puissent orienter le plus justement possible les personnes qui viendraient à nous” résume Isabelle Meur- ville, la présidente de cette nouvelle association pontis- salienne. Car les violences faites aux femmes ne sont pas l’apanage des grandes villes, le drame de La Rivière-Dru- geon l’été dernier en est une des illustrations. “Cette ques- tion est transversale et concer- ne toutes les catégories socio- professionnelles” ajoute Isabelle Meurville. L’associa- tion fait aussi de la question de l’inégalité des salaires un de ses combats qu’elle comp- te aussi mener à l’échelle fran- co-suisse, ainsi que la lutte contre toute forme de sexis- me, notamment dans la publi- cité. Le combat du féminisme est aussi universaliste car selon la présidente, “85% de la population pauvre dans le monde, ce sont des femmes.” Plus près de nous, elle esti- me que les femmes ont été les premières victimes de la crise actuelle, avec toutes les mesures prises contre les allo- cations ou encore les sup- pressions d’emplois et les emplois précaires qui touchent beaucoup plus les femmes. Féministes du Haut-Doubs (femmes ou hommes d’ailleurs), levez-vous !
Parti de rien, Patrick Prêtre est en passe de réussir un fameux challenge.
Q uand Patrick Prêtre a lancé son activité d’édu- cation canine sur l’an- cien terrain de tennis proche des serres de la famille Chau- vin au milieu de la combe, les sceptiques étaient plus nom- breux que les convaincus. Deux ans plus tard, il est tou- jours là. Entre-temps, l’auto- entrepreneur s’est installé en entreprise individuelle. “Cela m’a servi de tremplin. Sans cela, je n’aurais jamais pu y parvenir” , explique celui n’ou- blie pas d’associer à sa réus- site la commune de La Clu- se-et-Mijoux qui a cru en lui. Il s’est diversifié dans la pen- sion canine et la vente de cro- quettes. Devenu propriétaire de la maison proche de son
lieu de travail, il s’épanouit sur ce site que d’aucuns trou- veraient austère. “C’est iso- lé, facile d’accès et avec beau- coup de place, en un mot idéal pour travailler avec des chiens.” Son expérience et son palmarès dans les concours canins expliquent la réussite de cet autodidac- te qui a développé ses propres méthodologies. Son champ d’action est très large, des bases de l’éducation canine à la préparation des chiens aux épreuves d’obéissance, de ring en passant par la rééducation de troubles com- portementaux ou l’entraîne- ment des chiens de sécuri- té. Le reste n’est qu’une affaire de bouche à oreilles.
La première action officielle de l’association a eu lieu le 29 novembre au centre de Pontarlier sur le thème des violences conjugales.
Renseignements au 06 84 56 11 91
La Bibliothèque Nationale de France soutient la bibliothèque de Pontarlier
L a bibliothèque de Pontarlier est enga- gée dans un vaste chantier d’inven- taire des ouvrages les plus anciens qu’elle possède. Il s’agit de réaliser le catalogage informatisé des collections patrimoniales pour les rendre accessibles en ligne. Ce répertoire existe actuellement mais sous la forme de fiches manuscrites. 8 596 volumes datant du XVI ème au XX ème siècles sont concernés par cette vaste opération de référencement qui se dérou- le dans le cadre d’un partenariat avec la Bibliothèque Nationale de France initié par Anne-Gaëlle Dujardin, directrice de la médiathèque de Pontarlier. “La B.N.F. finance en grande partie ce travail dont le montant avoisine les 12 000 euros” pré- cise René Émilli, l’adjoint à la culture. Ce catalogage s’achèvera en 2015. Il est pré-
vu que le président de la Bibliothèque Nationale de France ou un de ses repré- sentants fasse le déplacement à Pontar- lier dans le courant du premier semestre. Les liens entre la ville et la B.N.F. vont se renforcer au-delà de cette opération. La Bibliothèque Nationale de France a pro- posé à lamunicipalité de signer une conven- tion de coopération documentaire car les fonds documentaires de la médiathèque sont complémentaires de ceux de la B.N.F. Cette coopération se traduit par l’octroi d’une subvention de 6 900 euros à la vil- le de Pontarlier.
est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte,
Jean-François Hauser. Régie publicitaire :
Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Imprimé à I.P.S. - I.S.S.N. : 1623-7641 Dépôt légal : Décembre 2014 Commission paritaire : 1102I80130
8 596 ouvrages sont inventoriés en ce moment à la bibliothèque de Pontarlier.
Crédits photos : La Presse Pontissalienne, I.T.V.J., L. Charrier -Myop/Secours catholique, Ville de Pontarlier.
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L’INTERVIEW DU MOIS
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POLITIQUE
Son analyse budgétaire “Ce n’est pas le maire qui est visé, mais la gestion du maire” Le conseiller de la liste “Pontarlier Écologie” s’est clairement démarqué de la
L a Presse Pontissalienne : Lors du dernier conseil municipal,on a senti beaucoup de maîtrise de votre part dans cet exercice d’analyse budgétaire. Com- ment avez-vous préparé cette intervention ? Gérard Voinnet : La méthode est basée sur l’analyse des données, des faits. À partir de quoi on constitue un argu- mentaire qui ne porte pas sur les personnes. Ce n’est pas le maire qui est visé mais la gestion du maire. Ensuite, on conteste mais en propo- sant des choses pour éviter d’avoir à servir de caisse de résonance. L.P.P. : Par quoi commencer ? G.V. : D’abord par l’observation du compte admi- nistratif. C’est rassurant de constater qu’il n’y a plus d’emprunt toxique engagé. En 2012, pour clore un emprunt d’1,6 million d’euros, la Ville avait décidé de verser 1,4 million d’euros d’indemnités de sortie. Heureusement, ce fameux prêt arrive bientôt à terme. Il faut partir du rai- sonnement que les banques ne peuvent pas perdre d’argent et feront tôt ou tard payer l’addition. Mieux vaut donc éviter de se remettre dans ce type de situation fâcheuse en sachant que les crises financières sont de plus fortes ampleurs que les crises économiques.Au niveau du D.O.B., si l’on veut tendre vers une politique financière en bon père de famille, le groupe écologiste pré- conise des emprunts à taux fixes révisables mais pas à taux variables.Attention donc aux emprunts. L.P.P. : Vous semblez moins anxieux que le maire sur la baisse des dotations ? G.V. : Quand on prend l’ensemble des ressources, la catastrophe annoncée n’est pas là. Les 450 000 euros de dotation en moins que j’estime pour ma part à 410 000 euros portent sur la part forfaitaire de la D.G.F. (dotation globale de fonc- tionnement). Cette somme représentait 2 % des ressources réelles en 2013 et d’après les minis- tères, on sera à 1,9 % en 2015. Toujours en 2013, le montant des recettes de gestion courante s’élevait à 21,5 millions d’euros dont 6,5 millions de dotations d’État.Avec 450 000 euros en moins, on perd donc 7,45 % de l’ensemble des dotations. C’est une baisse indéniable. C’est une erreur à mon sens d’y ajouter les 230 000 euros liés au coût des rythmes scolaires car cela s’inscrit dans le cadre d’un service rendu à la population. L.P.P. : Ces pertes sont compensées ? G.V. : En partie, car face à ces dépenses, on oublie de prendre en compte les autres contributions directes. Les impôts locaux ont rapporté 630 000 euros en 2013, soit une progression de 5,13 %. On sera au même niveau d’évolution en 2014, ce qui permet d’éponger les 450 000 euros. La baisse de dotation ne met pas en péril les capacités d’investissement de la ville. Quand on prend l’ensemble des ressources, la catastrophe n’est pas là. Il n’y a donc pas lieu d’augmenter les impôts locaux L.P.P. : Comment expliquez-vous cette présentation catas- trophique du maire ? G.V. : Peut-être la crainte de ne pouvoir s’engager sur les grands projets structurants au niveau de la C.C.L. où il lui sera plus difficile d’obtenir un consensus. présentation catastrophique de Patrick Genre lors du dernier débat d’orientation budgétaire (voir article page suivante). Il pré- conise une politique énergétique plus ambitieuse pour la capitale du Haut-Doubs. Argumentaire.
“La rénovation de la maison Chevalier coûterait trop cher”, estime Gérard Voinnet qui serait partisan d’une construction neuve pour la médiathèque.
d’élément moteur vis-à-vis des autres communes et des bailleurs sociaux. C’est aussi une maniè- re de sortir de cette spirale néga- tive. Il y a des alternatives. Aujourd’hui, Patrick Genre est prêt pour faires des économies mais pas pour se lancer dans la production d’énergie. L.P.P. :Autre sujet, votre prise de posi- tion sur la crèche au marché de Noël ? G.V. : On ne doit favoriser aucun culte. Sur un marché de Noël, une crèche est un élément reli- gieux. Qu’une autorité publique en installe une, c’est cela qui me dérange. L.P.P. : Le groupe “Pontarlier Écologie” n’a rien à voir avec Europe Écologie- Les Verts ? G.V. : Tout à fait, et je me bats
ment elles peuvent faire des économies. Pon- tarlier a la chance d’avoir une vraie dynamique associative. Attention à ne pas gripper cette for- ce. La Ville doit continuer à assurer un soutien logistique. Je ne suis pas opposé aux change- ments mais dans la mesure où ils sont effectués dans la concertation. L.P.P. : Vous prônez une politique énergétique plus ambi- tieuse. En quoi consiste ce challenge ? G.V. : On approuve les économies d’énergie pro- posées par le maire. Cette source d’économie par- ticipe à la lutte contre le réchauffement clima- tique. Socialement, ce n’est pas une mauvaise idée. Plutôt que de rénover pour faire des bâti- ments à énergie passive, on propose d’aller jus- qu’à l’énergie positive. Pour l’instant, c’est enco- re plus rentable de vendre de l’énergie que d’en racheter. Profitons de cette opportunité. On pour- rait l’expérimenter dans la rénovation des Capu- cins. Il ne s’agit pas non plus de faire de la vil- le une centrale d’énergie. Ce travail qui s’organise sur plusieurs années permettra au final de com- penser les pertes de recettes. Il ne s’agit pas non plus de se montrer dépensier. Dans les moyens d’investissement, on consacrerait 2 millions d’euros sur les 4 millions de fonctionnement sur des opérations énergétiques. En se lançant dans une telle politique, la commune peut servir
G.V. : La rénovation de la maison Chevalier coû- terait trop cher. Il nous semble plus pertinent de remettre ce bien à l’habitation avec une mixi- té de logements, quelques commerces, tout en valorisant le jardin. L’opération ne serait pas si onéreuse si l’on implique les opérateurs immo- biliers.
“La catastrophe annoncée n’est pas là.”
L.P.P. :Revenons sur les mesures annon- cées au D.O.B., vous semblez sceptique sur la course à la mutualisation ? G.V. : Je ne suis pas contre, mais en faisant attention de ne pas aller jusqu’au point de rupture dans le seul but de diminuer la masse salariale. Je suis d’accord pour revoir le fonctionnement des services mais dans une démarche participative en essayant d’impliquer le person- nel. L.P.P. :Vous émettez aussi des craintes sur la politique associative ? G.V. : Quand le maire indique qu’il faut responsabiliser les associa- tions, je pense que ce n’est pas du tout le bon terme. Il vaudrait mieux leur demander de voir com-
“Qu’une autorité publique installe une crèche, ça me dérange.”
pour éviter la confusion. Personnellement, je suis toujours adhérent à un parti de gauche. C’est en tant qu’écologistes de gauche qu’on a monté cet- te liste composée de citoyens de sensibilité poli- tique diverse. Propos recueillis par T.C.
L.P.P. : Votre sentiment sur la médiathèque ?
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FINANCES PUBLIQUES Des emprunts supplémentaires Les impôts locaux des Pontissaliens vont augmenter
Le débat d’orientation budgétaire qui fixe le cadre du budget 2015 pour la Ville de Pontarlier a donné lieu à une présentation plutôt alarmiste de la part de Patrick Genre qui incrimine la politique du gouvernement.
L a construction du prochain bud- get de la Ville de Pontarlier s’annonce “particulièrement rude” comme l’a annoncé Patrick Genre lors de l’exercice annuel auquel les élus doivent se livrer avant le vote du budget : le D.O.B., ou débat d’orientation budgétaire. Pour étayer son propos, Patrick Genre évoque les décisions gouvernementales qui s’enchaînent, “les mauvaises nouvelles qui s’additionnent tous les jours” et en premier ce plan d’économie nationale de 50 milliards décidé par le gouver- nement. Pour le maire, ce plan “met trop lourdement les collectivités à contribution.” Ces dernières sont en effet sollicitées à hauteur de 11 mil- liards d’euros d’efforts supplémentaires sur le plan national qui se traduisent par une baisse des dotations de l’État. Le maire et son équipe ont sorti leur calculette : “La Ville de Pontarlier devrait perdre 450 000 euros de dota- tion globale de fonctionnement (D.G.F.) en 2015, auquel s’ajoutera le même montant en 2016. Fin 2017, ce sont quelque 1,350 million d’euros de dota- tion nationale qui auront échappé à la Ville de Pontarlier.” Pour pallier ce manque à gagner, il faudrait augmenter les impôts locaux de 6,5 points. “Into- lérable” selon le maire qui condamne
violemment “l’attitude du président de la République et du gouvernement qui annoncent un gel de la pression fisca- le de l’État en 2017 tout en reportant outrageusement dans le même temps la pression sur les collectivités.” Le mai- re de Pontarlier n’hésite pas à quali- fier les propos du président de “men- songers” quand il annonce qu’il n’y aura pas de fiscalité supplémentaire jusqu’en 2017. Malgré tout, la hausse des impôts locaux est inévitable à Pon- tarlier. D’autres charges viendront plomber le budget municipal et intercommu- nal dès l’année prochaine, toujours liées à des décisions récentes du gou- vernement. À partir de juillet prochain, les communes de moins de 10 000 habi-
L’heure est aux économies. Le budget 2015 que la Ville de Pon- tarlier s’apprête à voter est celui de la rigueur sur le plan des dépenses (photo archive L.P.P.).
les publicités extérieures que paient les commerçants. Sur le plan des économies, c’est régi- me sec avec une économie de fonc- tionnement entre 3 et 5% et une bais- se de la masse salariale de 1 à 2%. Même les associations de Pontarlier seront touchées avec une baisse annon- cée des subventions, “limitée. Les asso- ciations sont appelées à accompagner également l’effort municipal.” Et cer- taines animations ou manifestations devraient être supprimées. Pontissa- liens, l’heure est venue de se serrer la ceinture… J.-F.H.
d’investissement (P.P.I.) en l’absence de visibilité et de fait, “les investisse- ments ne pourront plus être proposés qu’annuellement.” Par conséquent, pour tenter d’enrayer ces annonces peu réjouissantes, Patrick Genre a proposé à son conseil de déci- der une augmentation de la fiscalité locale avec un taux qui oscillera entre 1 et 3%. Les redevances quant à elles subiront une augmentation de 4 à 10%. Par ailleurs, la Ville se verra dans l’obligation de contracter de nouveaux emprunts à hauteur d’1,5 à 2 millions d’euros. Enfin, une autre taxe devrait augmenter de 4% : la taxe locale sur
fameuse réforme des rythmes scolaires. “Il s’agira d’inscrire entre 225 000 et 245 000 euros” précise le maire qui accuse l’État de “démissionner dans ce dossier.” Au final, la Ville de Pontarlier est confrontée à des pertes sèches esti- mées à 1,9 million d’euros pour main- tenir un budget constant. Pour mémoi- re, le budget principal de la Ville de Pontarlier cette année était de 36,7 millions d’euros. Ce n’est donc pas une paille. Face à ce constat, le maire de Pontar- lier a annoncé qu’il était devenu impos- sible de bâtir un plan pluriannuel
tants n’auront plus le droit d’instruire les per- mis de construire. Résultat : c’est la C.C.L. qui s’en chargera désor- mais et sera obligée de recruter deux agents en plus des trois qui travaillent déjà à laVil- le de Pontarlier. Parmi les autres dépenses à prendre en compte en 2015, il y a aussi celles liées à la
Les impôts augmenteront de 1 à 3%.
L’ÉVÉNEMENT PISCINE : LES ÉLUS SE JETTENT À L’EAU
Avec une large majorité au dernier conseil communautaire de la C.C.L., c’est le projet de nouvelle piscine qui a été adopté, au détriment de la médiathèque.
Priorité à la piscine Débat 37 pour 5 contre Par 37 voix contre 5, les élus communautaires ont choisi de privilégier la piscine à la médiathèque, ce qui ne remet pas en cause cette dernière mais la reporte d’au moins un mandat.
L es baisses de dotations d’État affectent la stra- tégie d’investissement de la C.C.L. qui va devoir procéder à des arbitrages. Piscine, médiathèque, pôle funé- raire, micro-crèches, rien n’est remis en cause sauf que tout ne pourra être mené de front. Impossible aujourd’hui de réa- liser en même la piscine et la médiathèque intercommunale qui constituent les deux prin- cipaux projets communautaires à 15 millions d’euros chacun. Les élus ont été invités à prio- riser l’un ou l’autre. En bon chevalier blanc de la cul- ture, c’est assez logiquement René Émilli qui avait engagé le débat même si on sentait déjà le combat perdu d’avance. “Cet- te médiathèque, c’est un projet auquel je crois beaucoup. Quand on y croit, on va jusqu’au bout de sa réflexion ou de son action.” Sans chercher à opposer les deux projets, le vice-président en char- ge de la culture à la C.C.L. com- me à la Ville de Pontarlier est revenu sur l’obsolescence de la bibliothèque. Depuis sa mise en
place dans les années cinquan- te, l’équipement n’a guère évo- lué. “Il s’étale sur trois niveaux, ce qui ne permet pas une orga- nisation efficiente. Ce n’est pas digne d’une ville capitale. Fau- te de place, les livres sont conser- vés misérablement à plusieurs endroits. Les conditions ne sont pas réunies pour offrir un ser- vice public de qualité.” A ses yeux, les médiathèques sont des lieux de sociabilité qui partici-
communales du bâtiment de la Belle Vie à Houtaud au centre- ville où elles seraient certaine- ment mieux situées. “Sans archives, on n’existe pas.” Son discours n’a semble-t-il pas suf- fi à convaincre une majorité d’élus communautaires. Les par- tisans de la piscine qui se sont exprimés ont tous justifié leur choix de suivre l’avis des citoyens. Jean-François Ligier, maire d’Houtaud, pilotait au mandat précédent la commission “pis- cine”. “Cet équipement est com- plètement hors service. Il repré- sente un coût de fonctionnement de 750 000 euros. On pourrait faire de larges économies au niveau des fluides.” À ceux qui prétendent que le projet pontissalien fasse double emploi avec le nouveau centre aquatique de Malbuisson, il rétorque que le premier aurait une vocation axée sur l’apprentissage et les pratiques natatoires à 80 % alors que l’équipement du lac serait tour- né à 80 % vers le ludique. Phi- lippe Besson, le nouvel adjoint aux sports de Pontarlier va dans
La nouvelle piscine serait construite à côté de l’actuelle sur le site de l’ancienne patinoire qui a aussi servi de skate park.
pent à une éléva- tion de l’homme par le savoir et la connaissance. De là à réduire l’illettrisme, com- me il le laisse sous- entendre sans dou- te, même si le phénomène à d’autres causes plus profondes. Le dernier argu- ment en faveur de la réhabilitation de la maison Che- valier induirait le transfert des archives inter-
“En tant que maire de Doubs, j’écoute mes admi- nistrés.”
administrés. je voterai pour la piscine.” D’autres maires com- me Lionel Malfroy à Sainte- Colombe ou Jean-François Jodon aux Verrières-de-Joux vont même plus loin en remettant en cause non pas lamédiathèque mais son emplacement à la mai- son Chevalier. Ils arguent du coût de la réhabilitation et du problème d’accessibilité de l’équipement. Des points de vue qui se tiennent aussi quand on constate le succès du multiplexe de cinéma. F.C.
le même sens. Il souligne la bais- se de fréquentation à la pisci- ne, l’inadéquation avec les attentes des familles. Karine Grosjean, l’élue socia- liste, confirme son choix de fai- re de la médiathèque le navire amiral de la vie culturelle du Haut-Doubs. Elle s’étonne aus- si que rien n’ait été fait depuis dix ans. Ce qui ne manque pas de faire réagir Patrick Genre. “On a pris quatre ans pour le rachat des fonds de commerce et le relogement des occupants. Suite à quoi, je ne voulais pas
que ce soient les seuls Pontissa- liens qui paient pour de tels investissements sachant que 60% des usagers de la piscine com- me de la bibliothèque viennent de l’extérieur.” Régis Marceau, le maire de Doubs, rappelle ce pourquoi il a été élu. “Person- nellement, j’ai passé beaucoup de temps sur l’étudemédiathèque. C’est un projet qui me tient à cœur mais quand je demande à mes administrés, 85 % d’entre eux répondent qu’ils préfére- raient la piscine. En tant que maire de Doubs, j’écoute mes
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En attendant le nouveau bassin Piscine Les clubs seront consultés Défenseur de la nouvelle piscine, l’adjoint aux sports à ontarlier veut un lieu familial qui réponde aux clubs sportifs et aux scolaires. Quels services apportera-elle en plus ?
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45 ans qu’elle assure de loyaux services. Après un demi- siècle où des générations de nageurs se sont succédé, la piscine de Pontarlier laissera place d’ici trois ans à une nouvelle structure forcément plus attrayante. Désuet, énergivore, l’actuel bassin pontissalien ne répond plus aux demandes des utilisateurs. Pire, il est devenu un gouffre finan- cier en matière de chauffage. Le coût de fonctionnement pour l’année 2013 s’élève à 651 114 euros, frais de per- sonnel compris. “Nous perdons chaque année des nageurs qui préfèrent se
Selon stock disponible.
Entrée Public : Entrée scolaires : 38 188 Associations : 25 299 Soit un total de 92 176 entrées pour lʼannée 2013, chiffre en baisse chaque année La piscine en chiffres en 2013 28 689 personnes
nous allons rencontrer les clubs afin qu’ils puissent faire des propositions. Nous sommes prêts à débattre.” Une fosse de plongée ? “Pourquoi pas, lâche Philippe Besson. La fosse la plus proche est à Dijon… On le sait, le nerf de la guerre est le budget.” Si les contours du futur espace ne sont pas définis, il fonctionnera avec du per- sonnel supplémentaire. Actuellement, un directeur, un technicien et trois agents assurent le fonctionnement.
rendre aux Fins. L’ouverture du centre à Ornans explique également la bais- se de fréquentation” rappelle Philippe Besson, adjoint aux sports. Le futur équipement qui la remplace- ra, non loin de l’actuelle piscine, pro- met de répondre aux attentes “des clubs sportifs, des familles, des scolaires. On va ainsi rechercher du ludique avec peut-être des bains bouillonnants des bains à bulles” poursuit l’adjoint qui utilise le conditionnel. Le bassin fera- t-il 50 mètres ? “Trop tôt pour répondre, répond Philippe Besson. En revanche,
Philippe Besson (adjoint aux sports) : “Il faut que la nouvelle piscine réponde aux familles, scolaires et clubs.”
Culture
15 millions d’euros
“Pontarlier et Malbuisson seront deux piscines complémentaires” Réaction Jean-François Ligier
Le projet de médiathèque est repoussé Le projet de médiathèque n’est pas abandonné mais décalé de quelques années. Cependant son avenir est hypothétique car il dépendra des futures capacités financières de la collectivité.
Responsable de la commission qui a planché sur le dossier piscine à la C.C.L., Jean-François Ligier défend la pertinence d’un nouveau bassin qui sera construit à côté de l’actuel.
L ors du vote du 20 novembre, ils n’étaient que 7 élus de la commu- nauté de communes du Lar- mont à vouloir que le projet de médiathèque sorte de terre avant celui de la piscine. René Émilli est l’un d’eux. L’adjoint à la culture de la Ville de Pon- tarlier et vice-président de la C.C.L. regrette le choix qui a été fait. Ce n’est pas le montant de l’investissement qui a orien- té la décision du conseil puisque les deux projets sont estimés chacun à 15 millions d’euros, mais leur intérêt. “Nous avons travaillé pendant près de deux ans sur ce dossier de média- thèque pour le faire aboutir. J’aurais souhaité qu’il soit choi- si en premier car je considère qu’il est nécessaire de donner en priorité accès aux jeunes à la culture et à l’éducation. C’est ce qui me chagrine. Néanmoins, je n’en fais pas une opposition à la piscine car nous avons
besoin de ces deux équipements” remarque René Émilli. Le projet de médiathèque n’est pas abandonné, mais décalé dans le temps. Néanmoins, son avenir est hypothétique. Pour les plus optimistes, la commu- nauté de communes du Lar- mont pourrait arrêter le projet avant la fin du mandat à condi- tion que ses capacités finan- cières lui permettent. Or, rien n’est moins sûr à une époque où l’État taille dans les dota- tions versées aux collectivités. Par ailleurs, la décision du conseil communautaire défa- vorable à la médiathèque pose une autre question : celle de l’avenir de la maison Chevalier. Le bâtiment situé au centre- ville est pressenti pour accueillir le futur espace culture. Or, cet- temaison vieillissante, en friche, montre de dangereux signes de fatigue. Dans son état actuel, elle n’attendra pas encore dix ans des travaux de rénovation.
L a Presse Pontissalienne : 37 voix pour la piscine et seulement 5 pour lamédia- thèque. Ce vote a de quoi vous don- ner le sourire ? Jean-François Ligier : En fait, c’est un choix douloureux que j’ai mal vécu. Parce que les deux projets étaient autant justifiés l’un que l’autre. Avec ce vote, on a l’impression que la grande majorité des conseillers communautaires sont plus attachés aux loisirs qu’à la culture et cet- te vision m’embête vraiment parce que j’estime que les deux projets devraient se faire. Je ne suis pas contre la culture. Avoir voté pour la piscine ne signifie qu’on condamne le projet de médiathèque, mais il a fallu faire un choix car hélas, les cir- constances actuelles font qu’on ne peut pas engager les deux en même temps. Le projet de médiathèque n’est pas annulé, il est juste ajourné. L.P..P. : La piscine Georges-Cuinet, obsolète, sera donc abandonnée. Au profit de quel nouvel équi- pement ? J.-F.L. : Le choix de construire une nou- velle piscine est arrêté. Elle se fera dans
le périmètre de l’actuelle piscine. Cet emplacement permettra de mener les travaux tout en maintenant en fonc- tionnement l’actuel bassin. Et construi- re du neuf, c’est beaucoupmieux enmatiè- re d’économie d’énergie.Avec une nouvelle piscine, on divise par deux la consom- mation d’énergie. L.P.P. : Quand sera opérationnelle cette nouvelle piscine ? J.-F.L. : Les appels seront lancés début 2015 et les entreprises seront choisies cette année-là. Si on peut démarrer des tra- vaux en 2016, ce serait très bien. Il faut compter deux ans de travaux ensuite. L.P.P. : Ce sera un centre nautique ludique ou une simple piscine ? J.-F.L. : Le débat a eu lieu et la question s’est posée par rapport au centre nau- tique de Malbuisson. Certains nous ont reproché de faire deux piscines en même temps. Mais ce seront deux piscines com- plémentaires qui ne seront pas en concur- rence. Malbuisson sera à 70 ou 80 % orien- tée ludique et 20 ou 30 % classique et
Le maire d’Houtaud Jean-François Ligier a présidé la commission “piscine” mise
en place par la C.C.L. (photo archive L.P.P.).
pour celle de Pontarlier, les pourcentages seront inversés. À Pontarlier, la priorité sera donnée à la natation, une ligne d’eau de plus que la piscine actuelle sera créée. Le problème de la piscine actuelle est qu’il n’y a pas assez de créneaux pour l’ouverture au public. Cette nouvelle pis- cine va nous permettre de cumuler les cours de natation et l’accès du public dans de meilleures conditions. L.P.P. : Quel sera le budget de ce nouvel équipe- ment ? J.-F.L. : Rien n’est encore acté. On peut avancer la somme de 15 millions d’euros bruts, 7 à 8 millions après subventions. L.P.P. : Que deviendra le bâtiment de l’actuelle piscine ? J.-F.L. : C’est un bâtiment qui n’a pas mal vécu. Il pourra être réutilisé par la Vil- le de Pontarlier pour un autre usage. Propos recueillis par J.-F.H.
La nouvelle piscine comprendra une ligne d’eau de plus que l’actuelle (photo Ville de Pontarlier).
René Émilli est un fervent défenseur de la
média- thèque.
PONTARLIER 8
La Presse Pontissalienne n° 182 - Décembre 2014
EN BREF
RESTAURATION
Réouverture le 15 décembre
Le Gounefay a provisoirement trouvé un “cuistot” Le 15 décembre, le restau-
Conseil des jeunes Les 33 jeunes qui
NAISSANCES 31/10/14 – Capucine de Sylvain TROUTET, froma- ger et de Julie BRENET, sans profession. 31/10/14 – Timéa de Sébastien MOREL, boulanger et de Aurélie THEVENON, assistante en soins. 01/11/14–AlbindeJean-CharlesMARGUIER,maçon et de Emilie MATHIEU, coordinatrice. 01/11/14 – Oscar de Jérémy ABLANCOURT, ingé- nieuretdeLaure-AnneBERNARD-BRULS,contrô- leuse de gestion. 01/11/14 – Maël de Vanja HALILOVIC, brancardier et de Virginie VEDRENNE, professeur des écoles. 02/11/14 – Maxence de Mickaël JOURNOT, car- rossier peintre et de Emilie HOLSTEIN, aide-soi- gnante. 02/11/14 – Théo de Benoît CHAPEAU, technicien de production et de Séverine DAMNON-VIONNET, éducatrice spécialisée. 03/11/14–CemaldeOrhanBIÇER,opérateuretde Çigdem KOCAMAN, sans profession. 01/11/14–ImrandeNoureddineKARBAL,agentde sécuritéetdeHanaeFARKOUCHI,sansprofession. 03/11/14 – Joulia de Alexandre MOUREY, sableur et de Marie-Lucie COSTA, cuisinière. 04/11/14 – Léonard de Stéphane PAGET, ouvrier et de Catherine DOLE, infirmière. 05/11/14 – Elyna de Nicolas GAUTHIER, électroni- cien et de Aurore HENNEQUIN, assistante mater- nelle. 06/11/14 – Marina de Gérald COURVOISIER, agri- culteur et de Lyudmyla MELNYCHENKO, conjoin- te collaboratrice. 06/11/14 – Louis de Laurent KIENLEN, conseiller clients et de Marine FAIVRE, infirmière. 06/11/14 – Nolan de Christophe BAILLY, bûcheron et de Laëtitia MAGNET, horlogère. 07/11/14 – Nail de Ertugrul BARAN, régleur com- mandenumériqueparcalculateuretdeKubraGOK- BULUT, caissière. 07/11/14–KlaradeJérémySCHROTZENBERGER, régleur et de Élodie WICKART, infirmière. composeront le nouveau Conseil municipal des Jeunes de Pontarlier pour les deux années à venir seront élus entre les 11 et 18 décembre dans les établissements scolaires suivants : les collèges Lucie Aubrac, Philippe Grenier, André Malraux, les Augustins et les lycées Jeanne d’Arc, Saint- Bénigne, Toussaint Louverture et la Maison Familiale Rurale. Les Pontissaliens scolarisés en 6ème, 5ème, 4ème et 3ème dans ces établissements sont invités à se porter candidat pour représenter les jeunes de la ville de Pontarlier et proposer des projets répondant à leurs attentes. Candidature : www.ville-pontarlier.fr avant le 10 décembre. Valdahon Le Val Téléthon se déroule les 5 et 6 décembre à Valdahon. Le Cinéma Pax participe à cette nouvelle édition : une partie des recettes collectées le samedi 6 décembre lors des séances de 17 heures et 20 h 30 sera reversée au Téléthon. La Fondue géante du samedi 6 décembre (12 heures) se déroule dans l’extension du gymnase Pierre Nicot. Tarif : 10 euros (adulte) et 5 euros (enfant). Conte Mardi 9 décembre, à l’Espace Ménétrier de Valdahon à 18 heures est organisé le conte “Le Noël d’Émilie” proposé par Mylène et Lolita, de la Compagnie Mylocama. Entrée libre, à partir de 3 ans, Durée : 40 min. Inscription obligatoire au 03 81 26 04 12.
U ne cuisine “locale” et des horaires d’ouverture plus larges atten- dent à partir du 15 décembre les touristes au restaurant du Gounefay. Ce lieu ouvert depuis février 2012 n’a cessé de cristalliser les commentaires. La cuisine, pas assez locale, les horaires, pas assez larges, ont rapidement alimenté de mauvaises critiques qui ont occasionné en août dernier le départ des anciens gérants qui vivent désormais au Brésil. Le foie gras mi-cuit à 14 euros ou encore les coquilles Saint-Jacques à la plancha La restauration promet d’être plus locale. Retour aux fondamentaux. rant du Gounefay ouvrira bien ses portes après le désistement du candidat retenu. Le lieu sera ouvert de 9 heures à 22 heures
(19 euros) proposés dans l’ancienne carte n’ont à vrai dire jamais aigui- sé l’appétit des skieurs, d’où la volonté d’un retour aux fondamen- taux. La communauté de com- munes du Larmont, pro- priétaire de ce site magnifique, a lancé une procédure de recrute- ment dès le mois de sep- tembre à laquelle neuf candidats potentiels ont
Le restaurant du Gounefay repart à zéro à partir du 15 décembre… et au moins jusqu’à avril prochain (sur cette photo d’archive, l’ancienne gérante).
Des caquelons ont été commandés.
participé. Trois ont été retenus le 10 octobre et un repreneur a été dési- gné par un comité décisionnaire. Mal- heureusement, et pour des raisons per- sonnelles, le candidat retenu a souhaité se retirer le 7 novembre à quelques jours de l’ouverture prévue du site. Un couac que la C.C.L. a finalement sur- monté en nommant un nouveau gérant pour une période transitoire de 4 mois à compter du 15 décembre.
Pour cet hiver, l’essentiel est sauf. La personne finalement recrutée par la communauté de communes est un pro- fessionnel de la restauration. Preuve de la volonté de retourner aux fonda- mentaux de la cuisine locale : des caque- lons ont été commandés par le pro- priétaire qui a souhaité “bétonner le contrat” explique une source proche du dossier. Le gérant devra ouvrir l’établissement de 9 heures à 22 heures
et proposer une cuisine locale avec des prix attractifs. Durant les périodes de vacances scolaires, le Gounefay sera ouvert tous les jours. Les clients ne se casseront plus les dents sur une porte trop souvent fermée. Le site n’est toutefois pas sorti de l’auberge. Une nouvelle procédure sera engagée pour dénicher le candidat capable de gérer le site pour une pério- de de quatre ans.
État civil de novembre 2014
DÉCÈS 01/11/14 – Bernard GUIGNIER, 63 ans, retraité, domicilié à Nozeroy (Jura), célibataire. 31/10/14–DenisePOBELLE,85ans,retraitée,domi- ciliée à Pontarlier (Doubs). 03/11/14–CatherineFAIVRE-PIERRET,58ans,sans profession,domiciliéeàLaChenalotte(Doubs),épou- se de Gérard ROMAIN. 04/11/14 – Raymonde CAPELLO, 93 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Walter MANFREDINI. 04/11/14 – Julia MUNIER, 88 ans, retraitée, domi- ciliée à Jougne (Doubs), veuve de André GOYET. 05/11/14–EditheMAILLOT,75ans,retraitée,domi- ciliée à Les Grangettes (Doubs), veuve de Michel BEARZI. 07/11/14 – Yvonne THEVENOT, 96 ans, retraitée, domiciliée à Rochejean (Doubs). 09/11/14 – Gilles JACQUET, 60 ans, commerçant, domicilié à Chaux-des-Crotenay (Jura), époux de Brigitte TOLLE. 09/11/14–GilbertFEUVRIER,93ans,retraité,domi- cilié à Morteau (Doubs), veuf de Anna PONT. 09/11/14 – Claude COLIN, 80 ans, retraité, domici- lié à Pontarlier (Doubs), veuf de Jocelyne GALFIO- NE. 10/11/14 – Jean PATOIS, 75 ans, retraité, domicilié à Maîche (Doubs), époux de Yvette CATTET. 13/11/14 – Marguerite CARREZ, 82 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Claude PÊPE. 14/11/14 – Madeleine VALSESIA, 87 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Aimé BÉCHIR. 13/11/14 – Besim ZAHIROVIC, 57 ans, sanglier, domiciliéàDoubs(Doubs),épouxdeDevahiraZAHI- ROVIC. 14/11/14 – Fernand JACQUET-PIERROULET, 91 ans,retraité,domiciliéàHauterive-la-Fresse(Doubs), époux de Henriette POURCELOT. 14/11/14 – Raymond COURTET, 88 ans, retraité, domiciliéàVillers-sous-Chalamont(Doubs),veufde Elisa GRATTARD. 17/11/14–Anne-MarieTAILLARD,64ans,retraitée, domiciliée à Morteau (Doubs), célibataire.
20/11/14 – Suela de Egzon SHABANAJ, mécani- cien et de Valmire KURTAJ, sans profession. 22/11/14–NinadeNicolasTRAPET,agentcallcen- ter et de Carine CHARON, agent d’entretien. 22/11/14–LyliadeRomainPERROT,charpentieret de Laetitia CARREZ, employée libre-service. 23/11/14 – lizon de Patrice GAVIGNET, fromager et de Nadine DÉTÉ, sans profession. 23/11/14 – Lilou de Cyril TERRAZ, employé socié- ténationaledes cheminsdefer,etdeEmilieVUILLE- MIN, dessinatrice. 23/11/14 – César de Stéphane BILLARD, facteur et de Julie SAULNIER, professeur des écoles. 24/11/14 – Ruben de Grégory SALOMON, ouvrier et de Eloïse JORANDON, ouvrière. 24/11/14 – Feysa de Salih YÜKSEL, régleur et de Sultan YILDIRIM, sans profession. 24/11/14 – Simon de Christophe COLAS, prépara- teur esthétique automobile et de Marion VERNE- REY, fromagère. 25/11/14 – Luis de Damien LAFFLY, salarié agrico- le et de Delphine RENAUD, salariée agricole. 25/11/14 – Gary de Anthony AUTHIER, professeur d’histoire-géographie et de Julie CHENET, profes- seur d’arts plastiques. 25/11/14 – Timéo de Régis BRENEY, boulanger et de Gaëlle OVERNEY, esthéticienne. 26/11/14 – Anne-Sophie de Dominique CLAUDE, infirmier et de Svetlana SOROKINA, artiste peintre. 26/11/14–StanislasdeFrançoisCHAIZE,construc- teur horloger et de Manon EMONIN, horlogère. 25/11/14–EvandeYannickPILLIAIRE,mécanicien automobileetdeAuroreMINAZZI,sansprofession. 27/11/14 – Timaël de Christophe DEVILLERS, ven- deur et de Heidi CLERC, infirmière. MARIAGES 08/11/14 – Mathieu GAUTHIER, démolition désa- mianteur et Ingrid SPONEM, aide-soignante non qualifiée. 22/11/14–ÜlkemBASMAKÇI,opérateurtechnique et Emine ÇELIK, opératrice. 22/11/14 – Samir IMAMOVIC, mécanicien et Zijada KARAHASANOVIC, agent de médiation sociale.
16/11/14 – Christiane BOULLAND, 78 ans, retrai- tée, domiciliée à Arçon (Doubs), veuve de Roger HENRIET. 17/11/14–PierrePOURCHET,86ans,retraité,domi- ciliéàMaisons-du-Bois-Lièvremont(Doubs),époux de Ginette POURCHET. 17/11/14 – Marie-Thérèse PAULIN, 83 ans, retrai- tée,domiciliéeàBoujailles(Doubs),épousedeAimé THOUVEREZ. 16/11/14–GabrielROMAND,87ans,retraité,domi- cilié à La Cluse-et-Mijoux (Doubs), époux de Pier- rette TISSOT. 18/11/14–GeorgesDONIER,87ans,retraité,domi- cilié à Ouhans (Doubs), célibataire. 19/11/14 – Adélaïde GAGLIARDI, 89 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Léon LÉTOUBLON. 19/11/14 – Elie MARIE, 83 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Denise CUISSON. 20/11/14 – Germaine BEZ, 85 ans, retraitée, domi- ciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Camille JAC- QUIN. 20/11/14–AugustoDACUNHAFERREIRA,68ans, retraité, domicilié à Houtaud (Doubs), veuf de Elvi- ra DA CONCEIÇAO DA SILVA. 20/11/14 – Aimée CROSNIER, 94 ans, retraitée, domiciliée à Montperreux (Doubs), veuve de Albert GUILLOU. 22/11/14 – Geneviève GUYON, 87 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Marcel MOURAUX. 22/11/14 – Emma RACINE, 96 ans, retraitée, domi- ciliéeàPontarlier(Doubs),veuvedeGermanoROME- RIO. 23/11/14 – Félix GOILLOT, 90 ans, retraité, domici- liéàPontarlier(Doubs)veufdeOdetteHERLUISON. 21/11/14 – Cécile CARNET, 96 ans, retraitée, domi- ciliéeàSarrogna(Jura)veuvedeGeorgesBONNET. 23/11/14–MadelaineBELK,67ans,retraitée,domi- ciliée à Jougne (Doubs). 27/11/14–DanielRICHARD,65ans,retraité,domi- cilié à Mignovillard (Jura) époux de Andrée BOUR- GEOIS.
07/11/14 – Jules de Thomas MICHAUD, éducateur sportif et de Lydiane VANDEL, kinésithérapeute. 08/11/14 – Aélynne de Alexis HENRIET, technicien électroménager et de Aurélia CRIVELLI, secrétaire. 08/11/14 – Lina de Haso SULJIC, technologue ali- mentaire et de Meksida DZANKO, vendeuse. 08/11/14 – Léana de Pierrick SAILLARD, charpen- tier et de Cécile FORGERON, sans profession. 08/11/14 – Nelson de Quentin CHEVAT, journaliste et de Alice FERRÉ, organisatrice d’événementiel vélo tout terrain. 09/11/14 – Noria de Mehdi ZAIDI, conseiller finan- cier et de Katia VENTURA, opératrice sur presse. 10/11/14 – Elsa et Maëlie de Johann GUINCHARD, charpentieretdeMylèneJACQUET,éducatricespé- cialisée. 10/11/14 – Lyvio de Alexandre MARQUES CANDI- DO, ouvrier et de Nancy AMBÜHL, ouvrière. 11/11/14 – Arthur de Hervé LAURENCE, program- meur régleur et de Violaine VIEILLE, contrôleuse qualité. 12/11/14 – Semih de Ayhan CELIK, horloger et de Pinar AKTAS, vendeuse. 12/11/14 – Adèle de Jean-Baptiste GUION, ingé- nieur et de Hélène CAYET, orthophoniste. 12/11/14 – Victor de Pierre DOLE, enseignant et de Marion LE ROUX, acheteur. 12/11/14 – Louise de Maxime BOURNEZ, techni- cien qualité et de Anne POULALION, gestionnaire logistique. 13/11/14 – Louise de Florent GIRARDOT, chef de projetendéveloppementdurableetdeSandraPER- ROT, éducatrice de jeunes enfants. 14/11/14 – Lisa de Florian GIRARDOT, conducteur de travaux et de Ludivine COLAS, sans profession. 14/11/14 – Hanaé de Damien SEPREZ, technicien de bureau d’études et de Lauranne THOMET, kiné- sithérapeute. 14/11/14 – Kerem de Tolga OZDEMIR, gérant de garage automobile et de Sati KOCTEKIN, ouvrière.
14/11/14 – Lila-Rose de Alexandre PETITJEAN, pâtissier et de Adélaïde JEANNIN, rédacteur terri- torial. 15/11/14 – Tristan de Samuel FOURMY, agent de sécurité et de Estelle LAGIN, sage-femme, 16/11/14 – Marceau de Renaud CAILLIER, agricul- teur et de Delphine CORNU, aide médico-psycho- logique. 16/11/14 – Martin de François WATTELIER, méde- cingénéralisteetdeMalikaABDEMOULAH,pédiatre. 16/11/14 – Meliha de Ibrahim SARITAS, peintre et de Mélanie WARLET, intérimaire. 17/11/14 – Alexis de Yohan ROYET, mécanicien automobileetdeMarineLANDRY,auxiliairedepué- riculture. 17/11/14 – Kieran de Jonathan FAIGNEZ, cariste et de Marjorie VECCHIO, vendeuse. 17/11/14–Muberra-AminedeIsmetVAROL,ouvrier de scierie et de Serife GÖNÜL, femme de ménage. 17/11/14 – Elsa de Stéphane LOMBERGET, tour- neur et de Corinne CACHOD, responsable qualité. 18/11/14–ApollinedeCyrilleLONCHAMPT,exploi- tant agricole et de Vanessa RICHAUD, professeur d'histoire-géographie. 18/11/14 – Enzo de Loïc LAMBERT, brancardier et de Laetitia CHAMPREUX, infirmière. 18/11/14–CamilledeJérémyLEWANDOWSKI,caris- te et de Audrey MACKERT, conseillère de vente. 19/11/14 – Lilou de Sébastien GUILLAUME, tech- nicienbureautiqueetdeEliseMOUGET,chargéede formation. 19/11/14–LéandredeThomasBAVEREL,directeur de production et de Lydie CLERC, vendeuse. 20/11/14 – Giulia de Damien HAUTAPLAIN, adjoint techniquepolyvalentetdeAngéliqueFIEROBE,auxi- liaire de vie. 20/11/14 – Lyvia de Renaud PERRIN, directeur et de Natacha DANIEL, secrétaire. 21/11/14 – Léo de Yannick MENNERAY, chef de file et de Céline BOBILLIER-CHAUMON, responsable de contrôle.
PONTARLIER
La Presse Pontissalienne n° 182 - Décembre 2014
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165 abonnés à la télé-alarme pontissalienne Avec le vieillissement de la population, les dispositifs qui vont dans le sens du maintien à domicile des personnes âgées ou handicapées ont le vent en poupe. SÉCURITÉ Beaucoup d’avantages
C e sont peut-être les enfants qui en parlent le mieux. Des enfants plu- tôt adultes, éloignés de leurs parents âgés et qui vivent dans la crainte d’une chute, d’un malaise de leurs proches qui pourrait s’avérer fatal sans l’intervention d’un tiers ou des secours. “Certaines personnes nous demandent d’installer une télé-alarme de leur plein gré. Pour beaucoup, il s’agit des enfants qui ne sont pas sur pla- ce ou pas toujours disponibles pour veiller sur leurs parents. On a aussi des établissements médicaux qui nous sollicitent dans le cadre par exemple d’un retour à domicile suite à une hospitalisation” , confirme Fan- ny Monnier, animatrice sociale au C.C.A.S. qui s’occupe de ce service mis en place depuis 14 ans par la ville de Pontarlier. “On a aujourd’hui 165 abonnés. Il y a un turn-over important avec autant d’inscriptions que de résiliations.” Ce chiffre ne prend pas en compte les socié- tés privées susceptibles aussi de proposer la télé-alarme. Le dispositif géré par le C.C.A.S.
s’adresse aux personnes de plus de 60 ans et aux personnes han- dicapées. Après validation de l’inscription, Fanny Monnier se rend au domicile du nouvel abon- né pour l’installation de l’appareil connecté au téléphone fixe. Le bénéficiaire dispose d’une télé- commande qu’il peut porter au poignet comme une montre ou autour du cou. Il s’agit bien d’une télé-alarme et pas d’un systè- me de géolocalisation. “Les appels sont réceptionnés sur une pla- teforme administrée par la socié- té qui loue les appareils.
l’abonné vérifie ou fait vérifier une fois par mois l’état des piles de la télécommande. L’utilité de la télé-alarme dépas- se le cadre de la santé. Elle peut être déclenchée dans toute situa- tion d’insécurité, y compris en cas d’intrusion malveillante au domicile de l’abonné. “Le mon- tant de la location est indexé sur les ressources. Si le bénéficiaire a de trop faibles revenus, le C.C.A.S. qui a monté une action sociale sur le dispositif apporte le complément.” Les personnes qui touchent l’A.P.A. bénéficient aussi d’une aide supplémentaire et le montant de la location peut être déductible des impôts. “Le C.C.A.S. est informé de chaque appel à la centrale d’écoute. On enregistre enmoyenne un déclen- chement par jour, y compris ceux effectués par erreur ou inad- vertance.” Fanny Monnier l’animatrice sociale chargée de la téléalarme au C.C.A.S. présente l’appareil installé. chez les abonnés.
On a aujourd’hui 165 abonnés.
L’opérateur sait tout de suite de qui il s’agit. Si la per- sonne ne répond pas, il appelle dans un premier temps les voisins ou les proches qui figu- rent sur la liste des personnes à pré- venir. En dernier lieu, l’opérateur alerte les secours.” Les liaisons sont testées chaque semaine et
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