La Presse Pontissalienne 182 - Décembre 2014

DOSSIER DOSSIER

25 La Presse Pontissalienne n° 182 - Décembre 2014

Récupération Diversité des activités Emmaüs Pontarlier : la performance au service de la précarité Pionnier de l’économie sociale et solidaire, Emmaüs joue un rôle primordial pour subvenir aux besoins des laissés pour compte ou victimes des accidents de la vie. L’exemple pontissalien.

L a précarité ne connaît pas la crise. Heureu- sement dans le Haut- Doubs, la générosité ne fléchit pas. Les affaires vont bon train chez Emmaüs avec un chiffre d’af- faires qui n’arrête pas de pro- gresser. “On a de plus en plus d’acheteurs. Ce qui signifie soit que c’est plus intéressant de venir chez nous qu’ailleurs, soit que la pauvreté progresse” , indique Jean-Michel Gagliardi. Le pré- sident d’Emmaüs Pontarlier connaît déjà la réponse au vu de la croissance des problèmes sociaux auxquels il doit faire face en fournissant des denrées de première nécessité : vête- ments, couvertures… “Dans 90 % des cas d’urgence, il s’agit de femmes qui se retrouvent à la rue avec des enfants.” La précarité se généralise, les “acheteurs” et non les clients comme se plaît à nuancer Jean- Michel Gagliardi reflètent de plus en plus non pas une fran-

ge marginale mais toutes les composantes de la société : des gens de toutes générations et de toutes origines sociales.Autre facteur qui participe probable- ment aux succès des ventes : l’image d’Emmaüs Pontarlier qui se distingue par son sérieux et son professionnalisme. Un gage de confiance. La structure emploie aujour- d’hui 10 per- sonnes, 6

Si la vente au magasin symbo- lise bien Emmaüs Pontarlier, l’activité ne se limite pas uni- quement à ce volet commercial. Depuis quelques années, la sec- tion locale s’est diversifiée dans la récupération et le recyclage de différents matériaux. “En partenariat avec la C.C.I. et le syndicat Préval, on récupère le textile déposé dans les bennes blanches pour les rendre ensui- te au Relais, une entreprise natio- nale qui emploie 3 000 salariés dont les deux tiers dans le cadre de l’insertion.” L’évolution des tonnages est explicite. De 73 tonnes récupé- rées en 2013 à l’échelle de Pré- val, le volume passe à 81 tonnes cette année. Idem avec le papier collecté un peu partout avant d’être livré chezArmstrong. “On était à 679 tonnes en 2013 et on dépassera les 700 tonnes d’ici la fin de l’année.” Soucieux d’aller encore plus loin dans cette logique de valorisa- tion, Emmaüs Pontarlier a éten-

Les bénévoles et salariés associent leurs compétences dans la gestion du magasin où sont vendus les objets donnés à Emmaüs.

Financer des actions de solidarité.

hommes et 4 femmes. “On a trois salariés en contrat aidé.” La section locale a aussi la chance de pouvoir comp- ter sur une “com- pagnie” de 150 bénévoles, des retraités pour la plupart. Au pré- sident de veiller à la bonne enten- te entre les uns et les autres.

du son champ de collecte aux déchets d’équipements électro- niques et, depuis mai dernier, aux déchets d’équipement d’ameublement. Tout part chez Bourgogne Recyclage, ancien- nement Artmann. Les textiles qu’on ne peut pas vendre au Relais, 59 tonnes en 2013 sont donnés à une structure d’in- sertion qui les trie sur une pla- teforme dédiée. “Aujourd’hui, le plastique reste le seul matériau

Au total une douzaine de struc- tures. Le troisième volet d’aide part pour soutenir les actions d’Em- maüs Europe et d’Emmaüs International… “Au niveauEuro- pe, on agit vers la Pologne, l’Ukraine et Europe Internatio- nal mène des opérations dans le domaine de l’eau, l’éducation et la santé” termine le prési- dent. F.C.

qu’on ne trie pas.” Après les charges de fonction- nement, les bénéfices du maga- sin et de la collecte permettent de régler des actions de solida- rité de trois sortes. “On finan- ce en priorité S.O.S. familles qui accorde sur dossier des prêts à taux zéro aux personnes en détresse sociale” , souligne le pré- sident. Emmaüs aide aussi des associations locales comme le P’tit Panier,Travail etVie, E.A.S.

Klaus, le plaisir du chocolat Le chocolatier mortuacien a préparé des nouvelles recettes savoureuses de chocolat qui vont mettre en émoi tous les palais.

PUBLI-INFORMATION

Le magasin Klaus à Morteau, rue Victor-Hugo. Tous les plaisirs chocolatés sont là. Dégustation, idées cadeau aussi.

L e chocolat donne de la saveur aux fêtes de fin d’année. Un plaisir que la maison Klaus à Morteau tient en éveil depuis plus d’un siècle en fabricant des chocolats au goût subtil pour tou- te la famille. Dans son atelier de la rue Victor-Hugo, elle a préparé de nouvelles

recettes qui réussissent l’association délicate du chocolat aux pépites de framboise et crêpe dentelle, ou du cho- colat fourré praliné amande feuilleti- ne. “Nous voulons surprendre le consom- mateur avec un équilibre de saveurs qui sort de l’ordinaire et qui augmen- te le plaisir du chocolat en bouche”

explique Hubert Decreuse, nouveau dirigeant de Klaus. Depuis qu’il a repris le direction del’en- treprise, cet artisan passionné, fier des produits régionaux francs-comtois, conti- nue de valoriser le savoir-faire tradi- tionnel qui a fait l’histoire de la mai-

découvrir l’étendue de la gamme de chocolats et de caramels Klaus que l’on peut trouver dans l’un des 6 magasins de la marque. Ils sont situés à Mor- teau, Pontarlier, Besançon (2) et Bel- fort et Dijon. “En dehors de nos propres enseignes, les chocolats Klaus sont dis- tribués dans différents magasins, de l’épicerie fine à la grande distribution” précise Hubert Decreuse. Les chocolats de la marque sont immé- diatement reconnaissables à leur embal- lage soigné, qui leur confère une dimen- sion de cadeau raffiné. Ce qui vaut pour les particuliers vaut aussi pour les entreprises et les associations. Le cho- colat de qualité est bon pour le moral, part les temps qui courent il ne faut pas s’en priver.

deux mois. Désormais tout est rentré dans l’ordre” rassure Hubert Decreu- se. La fabrication de chocolat a repris son rythme pour que les produits Klaus traditionnels comme la boîte d’assor- timents de chocolats, et les nouveau- tés soient mis sur le marché dans des conditions idéales. réputation de cette grande maison. “Il y a des tendances nouvelles qui répon- dent aux attentes des clients. On sent par exemple qu’il y a une demande pour des portions plus petites, individuelles. Nous nous adaptons sans faire de conces- sion sur la qualité des chocolats.” Les clients sont toujours surpris de La marque évolue donc sans s’écarter des valeurs séculaires qui ont fait la

son Klaus. Entouré d’une trentaine de collabora- teurs, il insuffle une dynamique nouvelle pour

“Surprendre le consommateur.”

continuer à faire grandir la chocolate- rie en s’appuyant sur les valeurs qu’el- le véhicule depuis 1856. C’est avec des chocolats de qualité, des caramels aussi, toujours présentés dans des emballages originaux et soignés que le chocolatier a acquis une noto- riété incontestée en Franche-Comté et au-delà des frontières régionales et nationales. Tous les gourmets amateur du chocolat plaisir s’identifient à cet- te marque dont ils reconnaissent le goût. Récemment, le fonctionnement de l’en- treprise a été entravé par un sinistre “qui nous a compliqué la tâche pendant

Les caramels mous “les petits pâtres” rencontrent toujours le même succès auprès des enfants. Cela dure depuis des générations.

1, rue de Salin à Pontarlier Tél. : 03 81 38 85 27 www.klaus.com

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