La Presse Pontissalienne 111 - Janvier 2009

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

N° 111

Janvier 2009

2 €

Le premier mercredi du mois

Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin

SOLDES Du 7 janvier au 10 février 2009

Le dossier

LA GRANDE HISTOIRE DU SKI dans le massif jurassien

À partir du 13 juin 2008

LITERIE

Ouvert lundi après-midi www.literie-girard.com

Labergement p. 19 La Maison de la Réserve dans une mauvaise passe La structure bouclera l’exercice 2008 en défi- cit. La conjoncture et un programme d’animations trop spécialisé expliquent cette baisse de fréquentation. Réaction attendue. Emploi p. 33 L’intérim suisse à la peine Avec la crise, on parle beaucoup du retour des frontaliers sur le marché de l’emploi français. Des entreprises ont déjà recours au chômage partiel. Qu’en est-il vraiment ? Les Grands Planchants (Rond-point - face Dekra) PONTARLIER - 03 81 38 80 68

Lire le dossier en p. 11 à 17

Les grands projets pontissaliens de l’année Où sera investi l’argent public en 2009 ? Lire l’événement p. 4 et 5

Du 7 janvier au 10 février

OUVERT LES DIMANCHES 11 ET 18 JANVIER De 10h à 12h et 14h à 19h

,:7(*, =(3,5;05 *,5;9, ‹ BESANÇON (face à Carrefour) 03.81.80.85.00

Rédaction et publicité : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81

Retour sur info

2

Éditorial

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité pontissalienne. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

Bilan au-delà des espérances au Téléthon de Vuillecin P ersonnenʼycroyaitet,commesouvent en pareil cas, les “Grenouillards”, sur- nomdes habitants deVuillecin, ont fait

Économies En cemoment, personnenʼest ava- re du mot “économies”. Comme si cevocableétait jusque-làabsent du jargon institutionnel, il est servi à qui mieux mieux en ces périodes de vœux. Cʼest à qui montrera sym- boliquement la plus grande volonté de ne pas dilapider lʼargent public. Alors il est de bon ton de grignoter sur le coût des cartes de vœux. En cela, leConseil général duDoubs a déployé les plus grands efforts pour concevoir des vœux sur du papier basique, sans doute à peine moins cher que dʼhabitude. Dʼautres ont carrémentannulétouteidéedecéré- monie de vœux. Cʼest la députée bisontine Françoise Branget qui a donnéletondecettenouvelleannée à lʼéconomie en décidant de verser les 2 000 euros quʼelle consacre habituellement à lʼorganisation dʼun petit raout festif àunebonneœuvre. Ettoutlemondedesʼengouffrerdans cette habile brèche ouverte par une députée de droite. Les principales collectivités du département nʼont pourtant pas décidé dʼabandonner ce rite. Mais on se la jouemodeste. Pas de petites attentions dispen- dieuses enprovenancede lʼagence économiqueduDoubsparexemple, qui avait pris lʼhabitude de donner dans le tape-à-lʼœil, pas de céré- monies grandioses en vue. Mais dans ceconcert demodestie, laplu- part des collectivités maintiennent néanmoins une cérémonie de nou- velle année. À lʼimage du député bisontinGrosperrin, elles justifient la persistance de la tradition en affir- mant quʼen ces temps difficiles, “on n’aplusquejamaisbesoinderepères communs” et visiblement la céré- monie des vœux en est un. Et si les intentions de se la jouer modeste et économe nʼétaient quʼune posture decirconstance, histoiredemontrer au bon peuple que lʼon ne dilapide- rait pas lʼargent public ? Au-delà de ces intentionsdenouvelleannée, la préoccupation demodestie dans le maniementdesdenierspublicsdevrait être chevillée au corps de tout res- ponsable politique, et ne pas rester dans le registre léger de lʼeffet dʼannonce circonstancié. Économi- sons les mots en souhaitant à nos lecteurs, nos partenaires et nos annonceurs une excellente année 2009 et que la morosité de cette fin dʼannée2008laisseplaceàunregain dʼoptimisme,devolontéetàunretour à des valeurs plus authentiques. ? J ean-François Hauser

tie grâce à la stratégie de vente déployée avec 18 personnes mobilisées sur plu- sieurs week-ends précédents lʼévénement. Malgré la météo exécrable, le second fil rouge sʼen sort également avec les hon- neurs. Ce défi consistait à monter des palettes à lʼextérieur pour les vendre ensuite à lʼentreprise Ferrari. Bénéfice : 900 euros. Après le phare rond-point de Pontarlier, le moulin abri-bus de Doubs, le kiosque contre lʼoubli monté et assem- blé par les compagnons solidaires du Téléthon, décoré par les écoliers de la C.C.L. a permis de récolter la bagatelle de 1 700 euros. Il sera installé au centre

de la commune. Au total, en comptabilisant toutes les actions proposées lors de ce village Télé- thon de Vuillecin, on arrive à 38 200 euros. Si lʼon ajoute les autres sources de dons dont le très lucratif loto de 24 heures, le produit de cette édition 2008 dépasse 60 000 euros qui seront versés au profit de lʼA.F.M. “On est parvenu à ça grâce aux efforts d’économie consentis dans l’organisation” , conclut Gilles Panza, éga- lement ravi du rôle joué par le parrain local de cette édition, à savoir le jeune Steve Poux. Chapeau à tous et rendez- vous à Pontarlier en décembre 2009.

des miracles. “Le démarrage fut laborieux mais quand la machine s’est mise en rou- te, on s’est retrouvé avec une équipe très efficace” , se réjouit Gilles Panza, le fer de lance des compagnons solidaires du Téle- thon particulièrement impliqué dans cet- te édition organisée sur ses terres. Les résultats sont en tout cas au-delà de toutes les espérances. La tombola a rap- porté 17 125 euros, soit le record abso- lu de tous les villages Téléthons de la C.C.L. Lʼexploit sʼexplique en grande par-

L’accueil de jour au tableau d’honneur

O uvert il y a un an rue Arthur Bourdin, ce service des- tiné aux personnes âgées dépendantes répond pleinement aux attentes des familles. “Le taux de placement avoisine aujour- d’hui 80 %. On est parfois com- plet” , note Xavier Coquibus, le directeur de lʼassociation “Accom- pagnement, Soins, Services à Domicile” ou A.S.S.A.D. Besan- çon-Pontarlier qui sʼoccupe de ce lieu dʼaccueil.

Conçu dans lʼesprit de récréer “un petit chez soi” dans un espace de 75 m 2 , lʼendroit est fréquenté chaque semaine par une vingtai- ne de personnes habitant dans un rayon de 30 km autour de Pon- tarlier. Public généralement fémi- nin dont la moyenne dʼâge se rap- proche de 80 ans. “Ces personnes sont prises en charge à la jour- née avec un service de transport à domicile pour celles qui n’ont pas de moyens de déplacement” ,

indique Angélique Régnier, lʼinfirmière responsable du site pontissalien où travaillent égale- ment trois aides-soignantes et une auxiliaire de vie. Chacun sʼy retrouve dans cet accueil de jour. Gros soulagement pour les familles qui peuvent ainsi se libérer un peu de temps libre. “En venant ici, les personnes dépendantes retrou- vent un minimum d’autonomie. Grâce aux animations mises en place, elles réapprennent des

gestes de la vie quotidienne qu’elles n’avaient plus l’habitude d’effectuer pour toutes sortes de raisons.” Lʼaccueil de jour pallie aussi les limites du maintien à domicile parfois synonyme de soli- tude quand les proches ou aidants familiaux ne sont plus là. Cette solution alternative évite aussi ou retarde lʼultime recours au place- ment dans un établissement. “Les animations musicales, ludiques, culinaires permettent de ne pas couper les ponts avec la société. On s’efforce de promouvoir les

échanges intergénérationnels en invitant des enfants à venir dialo- guer avec les anciens. Le princi- pe est de proposer une touche de “plaisir” à faire telle ou telle cho- se. On n’est pas là pour faire du résultat, ni de la sur stimulation” , confie Xavier Coquibus. Dʼautres projets dʼaccueil de jour sont prévus dans le département. Et lʼA.S.S.A.D. Pontarlier-Besan- çon nʼexclut pas de rechercher dʼautres locaux sur Pontarlier dans lʼidée de centraliser tous ses ser- vices au même endroit.

Diplôme d’Etat d’ AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE Date limite d’inscription : 25 janvier 2009 Epreuve d’admissibilité : 12 février 2009 Epreuve d’admission : à partir du 13 mars 2009 Diplôme d’Etat d’ AIDE MEDICO-PSYCHOLOGIQUE Date limite d’inscription : 25 janvier 2009 Epreuve d’admissibilité : 10 février 2009 Epreuve d’admission : à partir du 13 mars 2009 Démarrage de la formation : ................. Septembre 2009

La guerre du bio n’aura pas lieu

S uite à lʼarticle consacré à lʼimplantation immi- nente de lʼenseigne CrocʼNature à quelques mètres du magasin Biocoop, zone des Épinettes à Pontarlier, le créa- teur de CrocʼNature, Michel Mosini, défend sa position : “Comment comparer l’évolution tenace de deux collègues du bio et la guerre commerciale que la grande distribution livra aux com- merçants de toutes les villes de France ainsi qu’à Pontarlier ?” se demande-t-il. Il poursuit par une salve contre la grande distribu- tion : “Ceci au détriment des centres-villes et de leurs cha- lands et surtout, participant d’une catastrophe économique qui conduit à plus de chômage et à l’asservissement de nos pro- ducteurs, qui gangrène et déser- tifie nos campagnes, vole la san- té du consommateur à moins qu’elle ne l’exploite.” Michel Mosi- ni veut éclaircir cette situation : “Dans les faits, l’exemple d’un entrepreneur qui démontre à un commerçant établi qu’il est per- fectible comme ce fut le cas il y a quelques années, et qui l’oblige à investir pour subsister, c’est une vraie chance pour que cha- cun garde sa place.” Ce défen- seur du vrai poursuit, sous for-

me dʼincantation : “Que chacun des consommateurs puisse évi- ter que notre agriculture propre ne soit livrée aux mains de ceux qui l’ont cassée, ruinée. Ce dis- cours navrant qui met en oppo- sition la réussite de l’un ou de l’autre est forcément négatif, toxique.” Il termine en soulignant “la richesse d’offre en produits de l’agriculture biologique dont vont bénéficier les Pontissaliens.” Enfin, Michel Mosini précise quʼil nʼa pas “soufflé le local sous le nez de Biocoop” mais que “Bio- coop l’a refusé.” Et “c’est après ce refus que le propriétaire nous a contactés.”

Pontarlier

Septembre 2009

Démarrage de la formation : .................

C OMMERCE 450m 2 enjanvier La guerre du bio est déclarée Aprèsl’installationdumagasinBiocoopauxÉpinettes,Croc’Na- tureriposteetvas’installeràquelquesmètresdelà.Seuleques- tion : y aura-t-il de la place pour deux ? “ A L sc L’a

est éditée par “Les Éditions de la Presse Pontissalienne”, S.A.R.L. de presse Directeur de la publication : Thomas COMTE Directeur de la rédaction :

2 sites d’accueil : 25300 PONTARLIER • 25210 LES FONTENELLES

et so vie

L emarchédubioserait-il devenuaussiconcurren- tielquelemondeimpi- toyabledesgrandessurfacesà Pontarlier?Toutporteàlecroi- re.Dansunmois,unedeuxiè- meenseigne,Croc’Nature,pren- draplacejusteàcôtédumagasin Biocoop,surlazoned’activités desÉpinettes.Croc’Nature,ins- tallédepuisplusde25ansrue duDocteurGrenier,avaitvu arriversonconcurrentBiocoop, particulièrementbienplacéau bord de la rocade.Depuis, l’activitédeCroc’Natureavait sérieusementbaissé. D’oùlaréactiondecedernier, sortederéponsedubergeràla bergère. “Çavafaireunvrai

pôlebioàPontarlier, justifie Michel Mosini, créateur de l’enseigneCroc’Nature. Ilyaura aussiàcôté,enplus,unpetit commerce“Lamaisondelapois- sonnerie”quiproposeraaussi desproduitsbio.J’espèreque toutcelaseferaenbonneenten- te.” Lehic,c’estqueCroc’Nature s’installeravraimentàquelques mètresdeBiocoop,dansles locauxanciennementoccupés parlesmeublesPierreValen- tin.Pasdequoiréjouirlesres- ponsablesdeBiocoopquiétaient justementenpourparlersavec lepropriétairedesmurspour reprendreleslocauxlibérésdes meublesValentin.Biocoopavait

prévud’ydévelopperuneoffre deproduitsbiononalimentaires (peinture,vêtements,matériaux deconstruction…).Peineper- due,Croc’Natureluiasoufflé leslocauxsouslenez. “Cesera unesaineconcurrence, reprend MichelMosini. Biocoopestvenu s’installerpasloindecheznous, nousfaisonsdemêmecettefois- ci.” Aveccedéménagementimmi- nent,lemagasinCroc’Nature passerad’unesurfacede200m 2 à450m 2 . “Notreobjectifestde reconquériruneclientèledepas- sage,surtoutlaclientèlesuis- se” ajouteleresponsablede Croc’Nature. J.-F.H.

Jean-François HAUSER Directeur commercial : Éric TOURNOUX Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction :

pe no au ta Pe ne la

av “L

rev son bo ve blu tiq

Renseignements et inscriptions : Arc Espace Formation 6 rue Claude Chappe – 25300 PONTARLIER Tél : 03 81 46 30 10 E-mail : contact@arcespaceformation.fr

Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1298-0609 Dépôt légal : Janvier 2009 Commission paritaire n° 0212 I 79291 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Atelier Paillard, La Perruque, Maison de la Réserve, Ville de Pontarlier. La Presse Pontissalienne 1, rue de la Brasserie - B.P. 83 143 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : publipresse@wanadoo.fr

av av (re

Biocoop,àdroite,verraarriverenjanvierCroc’Nature,àgauche,danslemême

Sébastien. Je me suis inscrit sur le site www.Sswiss-emploi.fr. Cʼest la première fois que je passais par un cabinet de recrutement, jʼai été contacté très rapidement après le dépôt de mon CV sur le site. En 1 mois, tout était réglé. Jʼai été très agréable- ment surpris, le directeur de lʼagence de recrutement était très sérieux, a respecté tous les engagements pris. Dans lʼentreprise, jʼai été très bien accueilli. Patrick. Je travaillais en France depuis plus de 30 ans dans le traitement de surface. Mon entreprise a fermé, jʼai été au chômage et à plus de 50 ans, il est très difficile de trouver un emploi en France. Je me suis donc tourné vers la Suisse. Jʼai déposé des C.V. sur différents sites et le seul qui mʼa rappelé est lʼagence de recrutement partenaire de www.swiss-emploi.fr. Le lendemain du dépôt de mon CV, jʼavais un entrretien avec le directeur de lʼagence qui connaissait très bien tous les métiers de lʼindustrie, dont le traitement de surface. Il mʼa proposé deux entreprises qui recherchaient mon profil, une a donné son accord rapidement. Je travaille donc en Suisse, ce pays nʼhésite pas à faire confiance à des personnes de plus de 50 ans, contrairement à la France. Jʼai été très satisfait des services proposés par www.swiss-emploi.fr.

SALAIRE TRÈS MOTIVANT Témoignages

QUOI DE NEUF EN 2009 À PONTARLIER ? Qu’est-ce qui va changer cette année dans le pay- sage pontissalien ? Le programme ne se limite pas aux deux grands chantiers du centre de secours et du conservatoire. En attendant d’en savoir plus sur l’utilisation de la maison Chevalier et sur le complexe nautique, la Ville va s’engager dans une redistribution complète de ses services d’accueil au public. Elle poursuivra en parallèle l’aménagement du pôle ludique qui s’articule sur l’axe Épinettes-Place Pergaud-Espace Pourny. Au menu figure également la réactivation du conseil municipal des jeunes. Tour d’horizon. 4 L’ÉVÉNEMENT ’

P ATRIMOINE IMMOBILIER Une réhabilitation contraignante Quelle destination pour la Maison Chevalier ?

La question reste entière sur le devenir de cet- te propriété acquise il y a trois ans par la muni- cipalité. Toutes les possibilités sont envisageables, y compris la revente.

valier peut être une variante mais pas forcément la plus adaptée” , pour- suit Patrick Genre. Qu’il s’agisse d’une réhabilitation ou d’une construc- tion nouvelle, le coût d’une média- thèque est évalué entre 6 et 9 mil- lions d’euros. Le maire souligne aussi qu’un tel projet relève forcément de l’intercommunalité, sachant que Pon- tarlier, de par son poids démogra- phique au sein de la C.C.L., suppor- terait environ 80 % de l’investissement. Le départ de la per- ception municipale qui a quitté la cour de la bibliothèque ouvre une alternative à l’emplacement de la médiathèque. “Cet élément n’existait pas il y a trois ans. On choisira en fonction des conclusions de l’étude technique. La décision sera prise je l’espère dans les mois à venir. En tout cas avant la fin de l’année.” Si l’option Maison Chevalier n’est pas retenue, le maire n’écarte pas l’éventualité de revendre la propriété à un promoteur immobilier ou à un particulier. “L’acquéreur devra s’engager à respecter un cahier des charges très précis notamment dans la préservation du parc attenant qui devra rester un espace ouvert à tous.” Vu la conjoncture immobilière actuel- le, qui pourrait être s’intéresser à cet ensemble ancien ? Les promo- teurs locaux interrogés, dont certains étaient candidats à l’acquisition il y a trois ans, se montrent beaucoup plus réticents. L’un deux estime que ça ne vaudrait même pas ou tout jus- te le prix réglé par la Ville tout en admettant qu’il s’agit d’un très bel emplacement. “À part un gros inves- tisseur national, je ne vois guère d’autres possibilités” , juge ce spé- cialiste.

L a Ville a-t-elle fait une affaire en se positionnant sur ce bien ? Si lui-même n’a pas la répon- se, Patrick Genre estime qu’une pro- priété de cette taille, achetée à l’époque 950 000 euros, représentait une oppor- tunité à saisir dans l’aménagement du centre-ville. “Son acquisition a été approuvée à l’unanimité par le précé- dent conseil. On ne pou- vait pas ne pas l’acquérir” , confie le mai- re de Pontarlier qui inci- terait d’ailleurs l’équipe actuelle à agir de la même façon si c’était à refaire. Si l’idée d’un foyer-logement pour personnes âgées n’est plus retenue parmi les affectations possibles, la

réhabilitation en médiathèque res- te encore d’actualité. “Les premières études montrent un certain nombre de contraintes qui nécessitent une étude technique très précise pour savoir ce qu’on pourra en faire.” En cours de réalisation, ce travail com- plémentaire a été confié au cabinet A.B.C.D., spécialisé dans les médiathèques. Ce type d’équipement sup- pose aujourd’hui

“On ne pouvait pas ne pas l’acquérir.”

l’aménagement de grands plateaux sans piliers. Configuration loin de cor- respondre à ce vaste

immeuble d’habitation. De lourds travaux en perspective qui nécessi- teraient également d’élargir le bâti- ment. “C’est possible. La maison Che-

Zoom Deux casernes pour le foyer-logement Bien des changements sont intervenus ou vont intervenir dans lʼoccupation du patrimoine immobilier de la Ville. Le transfert programmé en juin des pompiers dans leur nouveau centre de secours en face de lʼusine dʼincinération va libérer la caserne communale quʼils occupaient rue du Capitaine Bulle. Le même topo se profile dʼici quelques années avec la gendarmerie située à quelques enca- blures et qui déménagera probablement vers le nouvel E.H.P.A.D. (Établisse- ment dʼhébergement pour personnes âgées dépendantes). La municipalité pré- voit désormais de transformer lʼune des deux casernes en appartements pour retraités et de vendre lʼautre. Le choix nʼétant pas encore arrêté.

Ce qui semblait être une belle opportunité pourrait se transformer en fardeau encombrant.

5 L’ÉVÉNEMENT

le personnel des agences Manpower de Morteau et Pontarlier vous adresse ses

M AIRIE

Des nouveaux locaux

Ils seront transférés dans de nouveaux locaux situés au centre- ville. Chaque entité disposera d’un guichet d’accueil polyvalent. Les services d’accueil au public accessibles de plain-pied

meilleurs vœux pour l'année 2009

Toujours à votre service pour tous les emplois à pourvoir en interim - cdd - cdi et formations professionnelles. À très bientôt

L a centralisation des ser- vices répartis sur quatre niveaux à l’intérieur de l’Hôtel de Ville ne sera bientôt plus d’actualité. Dans ce bâti- ment devenu trop exigu, cette organisation compliquait plus qu’elle ne facilitait la tâche des agents municipaux et elle ne correspondait plus aux critères d’accessibilité, de qualité

concernée par cette réorgani- sation puisqu’elle s’installera rue du Bastion dans les anciens locaux de la halte-garderie Pirouette. Le déménagement se fera quand la direction du conservatoire qui occupe pro- visoirement les lieux rejoindra ses pénates.

d’accueil vis-à-vis de la popu- lation pontissalienne. La Municipalité avait déjà pris les devants en louant les anciens bureaux de la BNP situés juste à l’angle de la rue du Chalet et de la rue de la République. En cours de res- tauration, ils abriteront bien- tôt les services “économie” et “politique de la ville”. Les locaux libérés par le démé- nagement de la perception municipale dans la cour de la bibliothèque seront également aménagés pour recevoir les ser- vices “culture”,“sports”,“ensei- gnement et vie associative”. “Fin 2009, la plupart des ser- vices seront donc accessibles de plain-pied” , annonce Patrick Genre. La seule exception concerne le service “urbanisme” qui reste- ra dans les niveaux supérieurs de l’Hôtel de Ville. On trouve- ra toujours au rez-de-chaus- sée le service “population”. Même la police municipale est

Manpower. Créateur de Solutions pour l'Emploi.

PONTARLIER - 49 rue de Salins Tél. : 03 81 39 89 40 • Fax : 03 81 39 89 41

MORTEAU - 13 rue de la Louhiere Tél. : 03 81 67 94 70 • Fax : 03 81 67 94 71

P ÔLE LUDIQUE La place Pergaud mise en vente

L’ aménagement du secteur dévolu aux sports exté- rieurs, aux loisirs, aux foires et aux grands événe- ments festifs va se poursuivre au cours de l’année 2009. On en sait désormais un peu plus sur le devenir de la place Per- gaud depuis que Doras a fina- lisé son projet d’extension. Cet- te société a racheté la ruelle en cul-de-sac qui desservait une partie de ses entrepôts. “La Ville va reconstruire une rue et un parking de 120 places le long de la Rocade. La place sera ensuite proposée à la ven- te pour la réalisation d’activités à caractère ludique comme un multiplexe ou une boîte de nuit” , note Patrick Genre. La fête foraine de la Saint- Pierre se tiendra désormais sur la place gravillonnée située vers l’Espace Pourny et la pis-

Après le départ de la direction du conservatoire, les locaux de la rue du Bastion seront occupés par la Police municipale.

Les locaux libérés par le départ de la perception municipale accueilleront les services culture, sport, enseignement et vie associative.

Le bâtiment de la S.E.G.P.A. : de nouveaux locaux associatifs La section dʼenseignement général et préprofessionnel adapté (S.E.G.P.A.) a quitté lʼenceinte du lycée Xavier Marmier pour sʼinstaller au collège de Doubs depuis la dernière rentrée sco- laire. Ce déménagement a ainsi permis à la Ville de reprendre la main sur le vaste bâtiment de trois étages qui était mis à dispo- sition du Conseil général et du Conseil régional. Plusieurs affectations sont envisagées dans le cadre du projet dʼaménagement qui en découle. Le site se prête idéalement à la

La place sera vendue à des porteurs de projets à caractère ludique.

te d’athlétisme. Cette zonemul- ti-activités sera d’ailleurs com- plètement viabilisée avec des toilettes publiques et tous les

réseaux électriques, eau, assai- nissement, nécessaires à l’organisation de grands ras- semblements.

création de locaux ou de salles pour les associations. Le maire évoque aussi la possibilité dʼy ins- taller les archives municipales délocalisées à Houtaud depuis lʼincendie des casernes Marguet. Le transfert de la S.E.G.P.A. au collège de Doubs libère

des locaux susceptibles de pallier aux besoins des associations.

La Saint-Pierre ou la Haute-Foire bénéficieront désormais d’une place viabilisée et équipée pour accueillir ce type d’événements festifs.

C ITOYENNETÉ

Rentrée 2009-2010 La vie publique, c’est aussi l’affaire des jeunes

La municipalité pontissalienne est bien décidée à réactiver une institution du type “conseil municipal des jeunes” plutôt ciblée sur les collégiens.

aussi l’adhésion des principaux des collèges. C’est chez eux que se dérouleront les élections prévues à la prochaine rentrée scolaire. C’est aussi avec eux que seront fixés les plages horaires pendant lesquels le conseil des jeunes se réunira. Les axes de travail à destination de la jeunesse ne manquent pas dans la vie municipale. “On peut faci- lement imaginer des commissions en lien avec l’environnement, les loisirs, les actions citoyennes… Ce conseil des jeunes disposera bien entendu d’un budget et son avis pourra être sollicité dans le cadre des opérations jeunesse menées par la Ville.” On en est pour le moment encore au stade de la définition précise des critères : classe d’âge, type de scrutin, dates des élections. Cette première étape s’achèvera dans les semaines à venir et le projet sera soumis fin janvier à la commission sociale du Conseil Munici- pal. “On poursuivra en engageant la démarche auprès des chefs d’établissement” , conclut Nathalie Bertin.

D onner le goût de la chose publique aux citoyens qui seront un jour aux commandes des collec- tivités locales, l’ambition est noble. À l’heure d’une jeunesse rompue à l’exercice du zapping, le plus difficile sera peut-être de faire durer l’expérience. Une tentative similaire avait déjà été lancée sous lesmunicipalités précédentes. Elle s’était étiolée au départ du chargé de mission qui s’en occupait. “On a adhéré à l’association nationale des conseils municipaux des jeunes. On a également recruté cet automne une jeu- ne personne pour piloter cette action. Titu- laire d’un B.T.S. action commerciale et de différents brevets d’État sportifs, elle va mettre en place cette institution en direction de la jeunesse” , expliqueNatha-

lie Bertin. L’adjointe chargée du dossier ne tient pas à agir dans la précipitation et souhaite impliquer tous les acteurs. A priori , les 33 représentants qui composeront l’assemblée seront des élèves de 4 ème et 3 ème issus des collèges publics et privés. La durée du man- dat étant fixée à 2 ans, cette classe d’âge semble être la plus pertinente. “De fait, on ne se limitera donc pas aux seuls collégiens habitants à Pontarlier” , poursuit l’adjointe qui compte associer à chaque jeune élu un conseiller municipal pontissalien. En plus de ce parrainage, elle entend bien également appliquer la règle de la parité au sein de la jeune structure. “J’y tiens” , lance-t-elle. Le projet suppose

Des élèves de 4 ème et 3 ème .

Pontarlier

6

Jean-Luc Girod : “La Voie Verte constitue la priorité des priorités” P OLITIQUE TOURISTIQUE Prise en compte des réalités touristiques Responsable de l’antenne pontissalienne du C.R.E.P.S. de Franche-Comté (Centre Régional d’Éducation Populaire et de Sport) qui va fermer ses portes, Jean-Luc Girod est forcément affecté par cette mesure qui relève de la Révision Géné- rale des Politiques Publiques. Le toujours détenteur du record de France des 24 heures de ski est par ailleurs respon- sable de la commission “tourisme” au Pays du Haut-Doubs. Sans être alarmiste, son diagnostic sur l’évolution de l’éco- nomie touristique locale tranche radicalement avec les discours et clichés habituels.

L a Presse Pontissalienne :Cet- tesuppressionduC.R.E.P.S.de Franche-Comté est-elle une surprise ? Jean-Luc Girod : Oui et non.Mais la logique de la R.G.P.P. est très floue.Concernant les C.R.E.P.S., elle procède d’un recentrage sur le haut niveau qui n’est pas très bien représenté en Franche- Comté où l’on est beaucoup plus performant sur le volet forma- tion. C’est un énorme regret de voir le couperet tomber sur une petite région qui paie aussi le fait d’être sous-représentée poli- tiquement. L.P.P. : Les efforts entrepris pour sau- ver le site bisontin n’ont servi à rien ? J.-L.G. : Depuis un an, le direc- teur du C.R.E.P.S. de Franche- Comté souhaitait renforcer le pôle bisontin. Les secrétariats des autres sites comtois (Châ- lain, Prémanon, Montbéliard, Pontarlier) ont été centralisés sur la capitale régionale. On a réduit les activités sur Pontar- lier toujours dans cet esprit de consolider Besançon. Cela n’a pas suffi. Le C.R.E.P.S. de Franche-Comté disparaît dans sa totalité, à la seule exception de Prémanon qui devrait être rattaché à l’E.N.S.A. Le per- sonnel du C.R.E.P.S. et tous les élus, notamment Marie-Guite Dufay la présidente du Conseil régional, se mobilisent aujour- d’hui pour que le pôle nordique du Jura soit plus qu’une simple annexe et bénéficie d’une réel- le autonomie de gestion finan- cière. L.P.P. :Quereprésentaitentermed’em- plois,levoletformationdontvousétiez responsable ? J.-L.G. : 50 fonctionnaires, une vingtaine de contractuels à l’an- née et plus de 250 intervenants occasionnels, soit au global une bonne centaine d’équivalents temps plein.On recevait chaque année 1 300 stagiaires en for- mation. L.P.P. : Pouvez-vous nous en dire plus sur les origines et la mission de l’an- tenne pontissalienne ? J.-L.G. : J’en suis l’instigateur. J’ai d’abord dirigé pendant 6 ans l’AccueilMontagnard àCha- pelle-des-Bois. Comme j’avais le goût de la formation,j’ai ensui- te intégré le C.R.E.P.S. et par- ticipé activement à la création de cette antenne sur le Haut- Doubs qui existe depuis une vingtaine d’années. La justifi- cation de ce projet reposait sur une observation des besoins. On proposait ainsi une dizaine de formations autour des

riété sportive d’une région. On a déjà loupé le coche avec le stade biathlon de la Coupe du Monde attribué au Grand-Bor- nand. On a également un site jurassien auxTuffes, sans comp- ter l’inattendu stade à Arçon qui arrive un peu comme un cheveu sur la soupe. Je suis très partagé sur ce projet et, à tout faire, je privilégierais le site de la Coupe aux Fourgs car c’est celui qui garde lemieux la neige. L.P.P. :L’enneigement artificiel àMéta- bief ? J.-L.G. : On est en plein dans la problématique de la variabili- té de l’enneigement. C’est enco- re plus flagrant à Métabief qu’aux Rousses où le bas des pistes se situe pratiquement 200 mètres plus haut en alti- tude. Je suis personnellement favorable à un investissement a minima qui couvrirait une dizaine d’hectares. Cela per- mettrait d’assurer le fonction- nement de la station sans pour autant gaspiller les ressources en eau. L.P.P. : Finalement, y a-t-il encore de l’avenir dans le tourisme ? J.-L.G. : Oui car on observe aus- si de belles réussites comme le Parc du chien Polaire à Chaux- Neuve, les petites stations alpines des Fourgs ou de Mouthe.EntreMétabief et Cha- pelle-des-Bois, trois villages vacances ont été rénovés récem- ment. Si on a raté le train de la modernisation des équipe- ments publics dans les années quatre-vingt-dix, on constate aussi des nouveautés intéres- santes comme le télésiège du Morond ou les chalets d’accueil au Pré Poncet ou aux Fourgs. L.P.P. : Doit-on communiquer autre- ment ? J.-L.G. : Comme je l’ai déjà évo- qué, on doit bien prendre en compte que la notoriété sporti- ve s’efface vite et n’a pas tou- jours l’impact espéré sur la noto- riété touristique. La question qui se pose alors, c’est de savoir s’il est préférable de communi- quer sur les champions ou sur les activités. Autre tendance intéressante, la baisse de la clientèle de séjour est compen- sée en partie par la montée du tourisme de proximité qui génè- re d’ailleurs plus de chiffre d’af- faires. Cette mutation remet peut-être en cause la façon dont on doit promouvoir le Haut- Doubs.v Propos recueillis par F.C.

À 59 ans, Jean-Luc Girod dispose d’une solide expérience dans la gestion au quotidien des besoins générés par l’activité touristique. C’est un observateur avisé des politiques d’aménagement en moyenne montagne.

métiers de la moyenne mon- tagne : spéléo, canoë, tir à l’arc, natation,randonnée sans oublier le ski nordique. Le C.R.E.P.S. de Pontarlier était connunotam- ment grâce à son diplôme axé sur la polyvalence des sports nature enmoyenne montagne. 120 stagiaires passaient chaque année dans la structure. Tous les centres d’accueil du massif jurassien ont des animateurs et des moniteurs issus du site de Pontarlier. L.P.P. : À force d’en former, n’y avait-il pas un risque de saturation ? J.-L.G. : Non, car on a constaté qu’il y a beaucoup de turn-over dans ces métiers qui sont géné- ralement pratiqués par des jeunes qui occupent ensuite d’autres fonctions.D’où la néces- sité de renouveler le réservoir. Ce qui conférait toute la légiti- mité d’un centre comme celui de Pontarlier. L.P.P. :Sa disparition ne sera donc pas sans conséquences ? J.-L.G. : Elles sont encore diffi- ciles àmesurer mais je suis sûr que la démarche va se pour- suivre sous une autre forme. La place libérée par le départ du C.R.E.P.S. ne restera pas vide, du moins je le suppose.

les prestataires les plus pro- fessionnels ont résisté à cette crise. L’essor du travail fronta- lier sur le Haut-Doubs s’est répercuté sur la capacité d’hé- bergement touristique.ÀMéta- bief par exemple, elle a dimi- nué de 30 %.Aujourd’hui, il est important de placer le touris- me local à sa vraie valeur. L.P.P. : Laquelle en l’occurrence ? J.-L.G. : Au classement touris- tique des départements fran- çais, le Doubs figure en 70 ème

L.P.P. : Avec tous ces soucis, l’ancien skieur longue distance que vous êtes prend-t-il encore le temps de s’adon- ner à ce loisir ? J.-L.G. : J’ai toujours le record de France des 24 heures avec 360 km. Pour la petite histoi- re, il avait été établi en Fin- lande. Au-delà de la perfor- mance, cela m’a permis de bénéficier d’une petite recon- naissance sportive qui m’a bien servi dans mes projets profes- sionnels. Je fais encore quelques courses pour le plaisir et je suis licencié au ski-club de Frasne, la commune dont je suis origi- naire. L.P.P. : Quel regard portez-vous sur l’évolution du tourisme en moyenne montagne et dans le Haut-Doubs en particulier ? J.-L.G. : L’économie touristique en moyenne montagne s’est développée jusqu’à début des années quatre-vingt-dix avec le risque de basculer dans la décroissance. Les problèmes d’enneigement, la concurrence de nouvelles destinations exo- tiques expliquent en partie cet- te désaffection. On peut ajou- ter la non-satisfaction de la clientèle par rapport à la qua- lité du produit touristique.Seuls

L.P.P. :Vous pensez à quoi ? J.-L.G. : Aujourd’hui, on observe à l’échelle du Pays du Haut- Doubs une avalanche vertigi- neuse de projets qui représen- tent au basmot 30 à 40millions d’euros d’investissement. Ces infrastructures ne correspon- dent pas toujours aux attentes et encore moins aux possibili- tés de financements publics. Il est temps de se mettre autour d’une table et de procéder à des choix.

position tout comme Métabief pour les sta- tions alpines. Quand on sait que le Doubs est seulement le 10 ème département “nor- dique”, il faut savoir faire preuve d’une cer- taine humilité.

L.P.P. :Qu’est-ce qui vous semblelepluspertinent ? J.-L.G. : À mes yeux, la Voie Verte consti- tue la priorité des priorités.C’est l’équi- pement structurant par excellence. Sa mise enœuvre prend

“Une avalanche

vertigineuse de projets.”

du temps mais elle a au moins le mérite de s’organiser dans la concertation. La réhabilitation du château de Joux me paraît également tout à fait logique. L.P.P. : Le stade de biathlon ? J.-L.G. : Avec ce dossier, on met le doigt sur un point particu- lièrement sensible et complexe : celui de promouvoir l’image touristique à travers la noto-

L.P.P. : On est loin du cliché très posi- tif des dépliants vantant les atouts des neiges ou des paysages jurassiens. J.-L.G. : Les chiffres montrent à quel niveau se situe le touris- me dans le Haut-Doubs.Même avec 7 médaillés olympiques, notre secteur n’est pas du tout le leader nordique qu’on pour- rait croire. Cela donne matiè- re à se poser les bonnes ques- tions ?

Pontarlier

7

T RANSPORT Les auto-écoles de Pontarlier Moto : la sécurité à un prix Depuis le 1 er janvier, il est obligatoire de suivre une formation pour piloter une machine de 125 cm 3 . Un coût et une sécurité en plus. À Pontarlier, les moto-écoles sont prêtes.

D es quatre roues d’une voiture aux deux-roues d’une motocyclette, le fossé est désormais creusé. Depuis le 1 er janvier, les personnes titulaires du permis B souhaitant conduire une machine de 51 cm 3 à 125 cm 3 doivent désormais suivre une formation obligatoire de trois heures. “Auparavant, les conducteurs étaient lâchés dans la nature et pouvaient piloter une 125 cm 3 sans formation” , explique Frédérique Donzelot, monitrice à l’auto-école Saint- Bénigne de Pontarlier. Cette formation sera dispen- sée dans une école de condui- te ou une association agréée : chaque formateur pourra

ritoire français. Selon certains professionnels, “trois heures pour apprendre à démarrer une moto, lamanier, tenir l’équilibre (…), c’est trop peu” estime Christine Filippi, de l’auto-école Saint-Pierre. “Pour les scooters, la législa-

l’adapter aux besoins spéci- fiques de son élève. Elle peut être suivie dans le mois pré- cédant la date anniversaire des deux ans de permis B. Forcé- ment, c’est un coût en plus pour l’usager (environ 100 euros) et une manne pour l’auto-école.

À l’issue de la for- mation, le respon- sable de l’école de conduite délivre une attestation de formation à l’ap-

tion est passée de 3 à 5 heures. On en reviendra peut-être au même cas.” Toujours est-il que le futur motard ne

135 euros de contravention.

respectant pas cette règle sera passible d’une contravention de 4 ème classe d’un montant de 135 euros et d’un retrait de 3 points sur son permis de condui- re. Les personnes qui ont obtenu

prenti conducteur et en adres- se un exemplaire au préfet. Celui-ci délivre alors un nou- veau permis de conduire por- tant l’autorisation de condui- re une motocyclette légère, valide uniquement sur le ter-

Les auto-écoles de Pontarlier délivreront

désormais un certificat pour les futurs pilotes de machines de plus de 50 cm 3 .

125 cm 3 . Aujourd’hui, les motocyclistes ne forment que 1,1 % des usa- gers de la route, mais 10,1 % des accidents corporels et 18 % des personnes tuées sur les routes. L’instauration d’une formation pour ces nouveaux

conducteurs de motocyclettes légères est donc “essentielle pour lutter contre la sur-mor- talité des utilisateurs de deux- roues motorisés” , estime la Pré- vention routière. La sécurité a un prix… Les moto-écoles ne s’en plaindront pas.

leur permis B avant le 1 er jan- vier 2007 ne sont pas concer- nées par cette nouvelle dispo- sition. Jusqu’à présent, tout titulaire du permis B depuis plus de deux ans pouvait conduire une motocyclette légè- re d’une cylindrée de moins de

C OMMERCE Jusqu’à - 50 % Soldes : Pontarlier est pressé Les soldes à Pontarlier démarrent fort. Moitié prix dès le pre- mier jour et une nocturne… pour faire durer le plaisir.

L es commerces du centre- ville, franchisés ou non, ont décidé d’emboîter le pas avec leurs homo- logues bisontins.Histoire de ne pas perdre en route le bon wagon des soldes, les enseignes de prêt-à-porter ont pour la plu- part affiché des rabais allant jusqu’à -50 % et ce dès le 7 jan- vier. “Les achats de Noël se sont faits tardivement, mais ils se

pour ces soldes d’hiver. Même si la crise économique est enco- re dans tous les esprits, plus des deux tiers (68 %) des ache- teurs déclarent ne pas avoir économisé pour faire les soldes. Les consommateurs achèteront en priorité des vêtements (81%) et des chaussures (45%).Atten- tion à la foule lors de la der- nière démarque car 63 % des sondés attendront ce moment pour faire leurs achats. Sachez également que les pro- duits soldés bénéficient des mêmes garanties concernant les défauts de fabrication non apparents. En cas de vice caché, le vendeur est tenu de rem- placer l’article ou de le rem- bourser. S’il refuse, l’acheteur peut lui adresser une lettre recommandée avec le détail pré- cis du produit mis en cause et ce qu’il réclame. Sûr que les bonnes affaires n’attendront pas les retardataires. E.C.

trouver leur compte dans ces soldes même si des rabais aus- si précoces sont plutôt rares dans la capitale duHaut-Doubs. D’ordinaire, les magasins pon- tissaliens profitent du froid et de l’activité touristique pour limiter les démarques ou les étaler sur la période de soldes (jusqu’au 11 février). Ce ne sera pas le cas en 2009. Bref, la traque aux bonnes

affaires est lancée tant et si bien que les apprentis chas- seurs ont eu droit - le premier jour des soldes - à une gran- de battue. “Pour la

sont faits quand même. Ce devrait être identique pour les soldes” annonce Béatrice Saillard, de l’association Commerce Pontar- lier Centre (C.P.C.).

La traque aux bonnes affaires est lancée.

première fois, nous avons orga- nisé une nocturne” , confie Béa- trice Saillard. “Nous le faisions en été, jamais en hiver. C’est la première fois que nous testons l’ouverture des magasins jus- qu’à 21 heures.” L’opération pourrait être renouvelée. En moyenne, les consomma- teurs consacreront 271 euros

Reste à savoir si les acheteurs seront plus tentés par le centre- ville ou les magasins installés dans les zones commerciales ? Pour l’heure, “on n’a pas enco- re fait de rapprochement entre le centre-ville et l’extérieur” répond la responsable de C.P.C. Les commerçants devraient

Meubles RIJE

Visite à domicile

w w w . m e u b l e s - r i j e . c o m Face magasin BUT

Livraison & installation

Conseils d’entretien

En moyenne, les consommateurs consacreront 271 euros pour ces soldes d’hiver.

Pontarlier

8

R ÉCOMPENSES

Les grands vainqueurs Les sportifs pontissaliens à l’honneur

La soirée des “As du Sport” organisée par l’Office Muni- cipal des Sports (O.M.S.) s’est déroulée le jeudi 18 décembre à l’Espace Pourny. L’événement a fait salle comble et a récompensé une pléiade de champions, clubs et béné- voles œuvrant au service de la grande famille du sport pontissalien. Retour en images. (Photos René Lietta). T rophée amplement mérité pour le pré- sident du Club Nautique Pontissalien, fonction qu’il occupe depuis 1978. Ce nageur plusieurs fois champion de Franche-Comté dans sa jeunesse s’est large- ment impliqué dans le développement de sa discipline. Engagement qui lui vaut égale- ment de se voir discerner au cours de cette soirée la médaille d’or de la jeunesse et des sports. Claude Thiébert, dirigeant de l’année

L a saison 2007-2008 restera celle de la sor- tie du purgatoire pour les rugbymen locaux qui ont retrouvé avec brio la Fédérale 2. Victoire collective, reconquête d’un public digne des grandes années, le rugby pontissalien est prêt pour de nouveaux exploits. Le C.A.P. rugby, club de l’année

Pierre Bourliaud, sportif de l’année

16/12/08–Baptiste deDominiqueBAVEREL,agri- culteur et de Noémie VIENNET, agricultrice. 16/12/08–Albin deNicolasBONGAY,agriculteuret deVirginieBALANCHE,aidemédico-psychologique. 17/12/08 – Cyril de François AUSSIBAL, angleur et de Emmanuelle CHARPENTIER, secrétaire. 17/12/08–Neven deLucCOULIS,agentdesdouanes et de Flore DANG, auxiliaire de vie. 17/12/08 – Valentine de Pascal FAGET, agriculteur et de Anne-Sophie LIME, infirmière. 17/12/08 – Enzo de Mickaël PUGIN, ouvrier et de Amandine LUCAS, étudiante. 17/12/08 – Rose de François PAGET, agriculteur et de Hélène LHOMME, agricultrice. 18/12/08–Félix deThierryLIGER,enseignantetde Valérie TREBOUET, documentaliste. 18/12/08 – Cloé de Franck CORBET, sans profes- sion et de Zijada MUJKIC, sans profession. 19/12/08–Paul deSylvainHACQUARD,opérateur sur commande numérique et de Carole MAGNIN- FEYSOT, auxiliaire puéricultrice. 19/12/08 – Mathilde de Frédéric TISSOT, directeur commercial et de Laure BOERBOOM, préparatrice en pharmacie. 19/12/08–Obeline deMickaëlCRIVELLI,agentde sécurité et de Emmanuelle BERRARD, hôtesse de caisse. 19/12/08–Manon deBrunoRIO,cuisinieretdeLau- rence LUDWIG, cuisinière. 20/12/08 – Muhammet de Tamer ERGÜN, maçon et de Neriman CAVAN, sans profession. 22/12/08–Tiphaine deJean-LucINVERNIZZI,élec- tricien et de Stéphanie BOILLON, infirmière. 21/12/08 – Madeline de Cyrille GUILLOT, gendar- meetdeGéraldineBARTHE,assistantedemarché. 20/12/08–Latife deÜgurKÖSE,artisanetdeNaz- miye EROGLU, sans profession. 24/12/08 – Léane de Stéphane METIN, paysagiste et de Katy JEANNERET, secrétaire comptable. 24/12/08–Yan deEricTOURNOUX,chefd’entreprise et de Cécile GARNACHE-BARTHOD, enseignante. 24/12/08–Max deJean-MarcBARTHET,bûcheron et de Virginie GIRARD, secrétaire commerciale. 25/12/08 – Arthur de David MOREAU, magasinier et de Carine JORDAN, mécanicienne. 26/12/08 – Lila de Gael RUTKOWSKI, musicien et de Melina THIERY, enseignante. 26/12/08 – Noé de Laurent LAGERSIE, contrôleur technique et de Adèle MAS, sans profession. décrocher la timbale. C’est finalement au kayakiste Pierre Bourliaud que revient cet insigne honneur. Membre de l’équipe de Fran- ce, il s’est notamment dis- tingué en devenant cham- pion d’Europe de slalompar équipe chez les moins de 23 ans. Le digne successeur d’un certain Yves Narduz- zi, autre étoile des descentes en eaux vives, qui avait rem- porté ce titre en 1997. I ls étaient 10 “nommés”, tous athlètes de haut niveau à prétendre

État-civil de décembre

25/12/08–Séléna deJean-FrançoisASMUS,sans professionetdeSephoraSAUSER,sansprofession.

domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Marcel CARIOU. 08/12/08 – Santina LOCATELLI, 89 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Giacomo ZOÏS. 07/12/08 – Pierrette FONTENEAU, 59 ans, retrai- tée, domiciliée à Evillers (Doubs), célibataire. 10/12/08 – Marie-Thérèse BULLE, 81 ans, retrai- tée, domiciliée à Déservillers (Doubs), veuve de Oli- vier MENETTRIER. 09/12/08–ElieDELACROIX, 79ans,retraité,domi- cilié à Pontarlier (Doubs), époux de Lucienne MOY- SE. 11/12/08 – Félicienne LARIVIÈRE, 89 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de René PICAVEZ. 12/12/08 – Madeleine MESNY, 88 ans, retraitée, domiciliéeàRemoray-Boujeons(Doubs)célibataire. 13/12/08 – Colette DROMARD, 94 ans, retraitée, domiciliéeàPontarlier(Doubs)veuvedeLouisPON- CET. 15/12/08–DeniseCHAUVIN, 93ans,retraitée,domi- ciliéeàPontarlier(Doubs)veuvedeMarcelANGON- NET. 16/12/08 – Marcelle AYMONIN, 80 ans, retraitée, domiciliéeàHoutaud(Doubs)veuvedeGastonBOR- DY. 16/12/08 – Gérard GENRE-GRANDPIERRE, 49 ans, ouvrier métallurgiste, domicilié à les Fourgs (Doubs) époux de Michelle GIROD. 20/12/08–MargueriteARNOUX, 86ans,retraitée, domiciliée à Le Russey (Doubs), veuve de Louis VRECSICS. 22/12/08–BerthePOURNY, 70ans,retraitée,domi- ciliéeàPontarlier(Doubs),veuvedeGilbertRICHARD. 23/12/08 – Marthe POURCHET, 85 ans, retraitée, domiciliée à La Chaux-de-Gilley (Doubs), veuve de Raymond CHABOD. 23/12/08 – Camille BLONDEAU-TOINY, 83 ans, retraité, domicilié à Châtelblanc (Doubs), époux de Alice DELNIEPPE. 24/12/08 – Antonia GIMENEZ, 91 ans, retraitée, domiciliéeàPontarlier(Doubs),veuvedeAndréJAC- QUEMIN. 25/12/08–JeanBOLEduCHOMONT, 82ans,retrai- té, domicilié à Les Hôpitaux –Neufs (Doubs), époux de Arlette KALINA.

MARIAGES

09/12/08 – Gabriel de Marc ROUSSEY, ébéniste et de Emeline GRILLON, animatrice. 10/12/08–Eloïse deAurélienROBERT,ingénieuret de Armelle BILLON, sage femme. 10/12/08–Meldin deDzevadVEHABOVIC,peintre en bâtiment et de Edisa CAMDZIC. 11/12/08 – Candice de Olivier CROFF, serrurier et de Christelle TISSERAND, manipulatrice radio. 11/12/08 – Louna de Sébastien GANSTER, cuisi- nier et de Laetitia CHEVILLARD, sans profession. 12/12/08 – Lubin de Pierre-Yves GUYOT, masseur kinésithérapeute et de Anaïs BRUYERE, secrétaire comptable. 12/12/08–Stéphane deHervéBASSIGNOT,ouvrier d'étatetdeNathalieARBEZ-CARME,adjointadmi- nistratif. 12/12/08 – Lilyrose de Laurent GERMANN, ingé- nieuretdeJessicaPIERROT,ouvrièreenhorlogerie. 13/12/08–Emma deDavidDROZ-VINCENT,cuisi- nier et de Aurélie MARMIER, comptable. 13/12/08 – Josian de Fabrice BARBIER, mécani- cien auto et de Gaëlle VARESCON, infirmière. 14/12/08 – Edwin de Sinan POLAT, chef d'équipe et de Dilek TUMAR, aide soignante. 14/12/08 – Charline de Jean-Pierre LOMBARDOT, agriculteur et de Angélique ROUSSEL, assistante maternelle. 14/12/08–Kali deNassimGUEBBAS,automaticien et de Safia BENDIAF, animatrice. 15/12/08–Théo deVincentMARESCHAL,agricul- teur et de Delphine CATTET, comptable. 15/12/08 – Romain de Alain FLORENCIE, informa- ticien et de Stéphanie PODEVIN, sans profession. 15/12/08 – Lina de Francis MARGUET, régleur sur presse et de Patricia ROY, vendeuse. 15/12/08–Marian deOlivierBOLLE-REDDAT,agri- culteur et de Evelyne JACQUET, employée com- merciale. 16/12/08 – Lou de Christophe REGAZZONI, res- ponsabletechniquedentaireetdeLaurenceBALOC- CA, secrétaire. 16/12/08 – Noémie de Vivien HIERLE, ingénieur en informatiqueetdeSandraMATHIEU,interneenméde- cine. 16/12/08 – Jules de Olivier PAILLOUX, éducateur sportif et de Christelle CHARBERET, enseignante.

29/11/08 – Théo de Pierre-Alain MAGELLI, carros- sier peintre et de Laetitia DICHAMP, cuisinière. 01/12/08 – Roman de Raphaël MASOVÉ, ambu- lancier et de Jessica BAUD, sans profession. 02/12/08 – Samir de Mustafa TAMINE, chauffeur poids lourd et de Assia ETTAHRI, agent d’entretien. 03/12/08–Manon deVincentLEBONNOIS,ouvrier et de Anne BOYODJIAN, sans profession. 03/12/08 – Malyssia de Élodie COLET 04/12/08 – Lilou deLaurentGUIGNAUD,gérantd’entrepriseet Marcelle DEBOIS, comptable. 04/12/08–Fanny deChristopheLALLEMAND,menui- sier et de Florence PIDOUX, ouvrière. 03/12/08–Naophele deDjibrilouHADHIROU,mili- taireetdeATTOUMANICOLOTAVAOld-Nelly,sans profession. 04/12/08 – Amelia de Emmanuel HENRIET, méca- nicien et de Martine BOUVARD, employée de col- lectivité. 04/12/08–Aaron dePauletteATANGANA,étudian- te. 05/12/08 – Clémentine de Bruno BENARD, pro- fesseurenmenuiserieetdeFannyBRONNER,pro- fesseur en menuiserie. 06/12/08 – Lucile de Thierry CLERC, porcher et de Angélique BOUSSON, sans profession. 05/12/08 – Jodie de Benoit LONCHAMPT, agricul- teuretdeGaëlleMAUGAIN,assistantededirection. 05/12/08 – Ylan de Raphaël MAUPREZ, carrossier peintre et de Mélina THOMAS, horlogère. 05/12/08–Lemmy deStephanCASCIARO,conseiller techniqueautomobileetdeSoniaMARION,aidesoi- gnante. 07/12/08–Élise dePascalBELOT,agriculteuretde Murielle FAIVRE-PIERRET, employée de banque. 07/12/08 – Lilie de Samson DEVILLERS, aquacul- teur et de Laura FRANCEZON, vendeuse. 08/12/08–Marwan deNadirKHELILI,serruriermétal- lier et de Céline BAUDIS, ouvrière horlogère. 09/12/08–Eloïse deCarlosFREITAS,chefd’équipe et de Audrey CHEVALIER, sans profession. 09/12/08 – Nathaël de Fabrice CHABOD, agricul- teur et de Ghislaine ZILLI, agent de fabrication. 09/12/08 – Lina de Fouad SAOUANE, manuten- tionnaireenfromagerieetdeSoniaBERGUIG,secré- taire comptable.

NAISSANCES

29/11/08 – Gilles MAILLEY, employé de l’Office NationaldesForêtset ChristineVALITON ,employée de commerce. 29/11/08–SébastienDAUPHIN ,ouvrierdescierie et Sophie COUCHEZ , vendeuse. 06/12/08 – Pascal GUILLOT, employé territorial et Angèla HERTER , sans profession. 20/12/08 – Michel LAURENCE , retraité et Michè- le SOLADAVINI , commerçante. 22/11/08 – Jeanne MONTAVON, 92 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Maurice SARTORETTI. 24/11/08–GenevièveCHAUVIN, 74ans,retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Mario RONCALLI. 24/11/08–PierreBRENET, 68ans,plombierchauf- fagiste retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs). 24/11/08–CamilleLALLEMAND, 99ans,sanspro- fession, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuve de Charles AVELANGE. 25/11/08–JocelyneDHERY, 62ans,retraitée,domi- ciliée à Pontarlier (Doubs). 29/11/08 – Jacqueline PRÉDITCH, 86 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Henri JOOSTENS. 30/11/08–RobertBESSON, 80ans,retraité,domi- cilié à Vuillecin (Doubs), époux de Solange BASIN. 01/12/08 – Bernard BONNET, 58 ans, chauffagis- te, domicilié à Gilley (Doubs), époux de Anne-Marie BELOT. 05/12/08 – Candida MARTINEZ GONZALEZ, 69 ans, retraitée, domiciliée à Doubs (Doubs), épouse de Tomas ROSA SERRANO. 04/12/08–JosephMESNIER, 87ans,retraité,domi- cilié à Pontarlier (Doubs), époux de Renée PERRIN. 07/12/08–LouisPETITHUGUENIN, 94ans,retrai- té de l'Office National des Forêts, domicilié à Pon- tarlier (Doubs), veuf de Marie BILLET. 07/12/08–MarcelROBBE, 68ans,facteurretraité, domiciliéàFrasne(Doubs),épouxdeAnneVERNE- REY. 08/12/08 – Jeannine PAGNIER, 83 ans, retraitée, DÉCÈS

08/11/08 – Anna de Victor GOMES, horloger et de Marie-Laure VUILLAUME, employée de banque. 21/11/08 – Nilay de Ahmet ZENGIN, chef d’équipe et de Fatma KUCUKTEPE, ouvrière en fromagerie. 22/11/08–Clara deChakibSAIDI,manutentionnaire et de Delphine CUINET, secrétaire médicale. 24/11/08 – Jade de Florian CHEVAIS, plombier et de Julie FAIVRE, sans profession. 22/11/08–Amy deSylvainFUMEY,technicienetde Muriel BARILLOT, professeur. 22/11/08 – Loan de Christophe MAILLET, agricul- teur et de Catherine POINTURIER, agricultrice. 23/11/08–Maël deGautierJAUMES,cuisinieretde Mélanie AGEL, hôtesse de caisse. 23/11/08–Célya deAlexisBOUVET,cuisinieretde Céline JACQ, sans profession. 24/11/08 – Othilie de Yves BALANCHE, technicien espacesvertsetdeFlorianePARRENIN,consultan- te en recrutement. 24/11/08 – Huseyin de Hasan MEN, technicien d’usinage et de Mihrican KOC, sans profession. 26/11/08–Zoé deFlorentBALANCHE,chefdepro- jet et de Aurélie COUTAL, clerc de notaire. 26/11/08 – Timéo de Stéphane PEREIRA-RODRI- GUEZ, opérateur en horlogerie et de Anne BRU- TILLOT, secrétaire médicale. 27/11/08–Inès deVincentBARTHOD-MALAT,char- pentieretdeGéraldinePLOYER,techniciennequa- lité. 27/11/08 – Enes de Serdar YILDIZ, maçon et de Fidan YILDIZ, sans profession. 27/11/08 – Lennox de Lionel OUDOT, horloger et de Lydie ANNAERT, ouvrière en horlogerie. 28/11/08 – Arthur de David ROUSSET, mécanicien de précision et de Erika PAQUETTE, contrôleuse qualité. 29/11/08 – Sanel de Pascal BECKER, régleur et de Mevlida ZAHIROVIC, sans profession. 29/11/08–Kalysta deFernandoLOPES,maçonet de Sandrine VIEILLE-MARCHISET, agent de fabri- cation. 29/11/08 – Alex de Dominique MARCAILLE, res- ponsabledeprojetetdeFlorenceCOSSETTINI,infir- mière.

Made with FlippingBook flipbook maker