La Presse Pontissalienne 111 - Janvier 2009

Retour sur info

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Éditorial

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité pontissalienne. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

Bilan au-delà des espérances au Téléthon de Vuillecin P ersonnenʼycroyaitet,commesouvent en pareil cas, les “Grenouillards”, sur- nomdes habitants deVuillecin, ont fait

Économies En cemoment, personnenʼest ava- re du mot “économies”. Comme si cevocableétait jusque-làabsent du jargon institutionnel, il est servi à qui mieux mieux en ces périodes de vœux. Cʼest à qui montrera sym- boliquement la plus grande volonté de ne pas dilapider lʼargent public. Alors il est de bon ton de grignoter sur le coût des cartes de vœux. En cela, leConseil général duDoubs a déployé les plus grands efforts pour concevoir des vœux sur du papier basique, sans doute à peine moins cher que dʼhabitude. Dʼautres ont carrémentannulétouteidéedecéré- monie de vœux. Cʼest la députée bisontine Françoise Branget qui a donnéletondecettenouvelleannée à lʼéconomie en décidant de verser les 2 000 euros quʼelle consacre habituellement à lʼorganisation dʼun petit raout festif àunebonneœuvre. Ettoutlemondedesʼengouffrerdans cette habile brèche ouverte par une députée de droite. Les principales collectivités du département nʼont pourtant pas décidé dʼabandonner ce rite. Mais on se la jouemodeste. Pas de petites attentions dispen- dieuses enprovenancede lʼagence économiqueduDoubsparexemple, qui avait pris lʼhabitude de donner dans le tape-à-lʼœil, pas de céré- monies grandioses en vue. Mais dans ceconcert demodestie, laplu- part des collectivités maintiennent néanmoins une cérémonie de nou- velle année. À lʼimage du député bisontinGrosperrin, elles justifient la persistance de la tradition en affir- mant quʼen ces temps difficiles, “on n’aplusquejamaisbesoinderepères communs” et visiblement la céré- monie des vœux en est un. Et si les intentions de se la jouer modeste et économe nʼétaient quʼune posture decirconstance, histoiredemontrer au bon peuple que lʼon ne dilapide- rait pas lʼargent public ? Au-delà de ces intentionsdenouvelleannée, la préoccupation demodestie dans le maniementdesdenierspublicsdevrait être chevillée au corps de tout res- ponsable politique, et ne pas rester dans le registre léger de lʼeffet dʼannonce circonstancié. Économi- sons les mots en souhaitant à nos lecteurs, nos partenaires et nos annonceurs une excellente année 2009 et que la morosité de cette fin dʼannée2008laisseplaceàunregain dʼoptimisme,devolontéetàunretour à des valeurs plus authentiques. ? J ean-François Hauser

tie grâce à la stratégie de vente déployée avec 18 personnes mobilisées sur plu- sieurs week-ends précédents lʼévénement. Malgré la météo exécrable, le second fil rouge sʼen sort également avec les hon- neurs. Ce défi consistait à monter des palettes à lʼextérieur pour les vendre ensuite à lʼentreprise Ferrari. Bénéfice : 900 euros. Après le phare rond-point de Pontarlier, le moulin abri-bus de Doubs, le kiosque contre lʼoubli monté et assem- blé par les compagnons solidaires du Téléthon, décoré par les écoliers de la C.C.L. a permis de récolter la bagatelle de 1 700 euros. Il sera installé au centre

de la commune. Au total, en comptabilisant toutes les actions proposées lors de ce village Télé- thon de Vuillecin, on arrive à 38 200 euros. Si lʼon ajoute les autres sources de dons dont le très lucratif loto de 24 heures, le produit de cette édition 2008 dépasse 60 000 euros qui seront versés au profit de lʼA.F.M. “On est parvenu à ça grâce aux efforts d’économie consentis dans l’organisation” , conclut Gilles Panza, éga- lement ravi du rôle joué par le parrain local de cette édition, à savoir le jeune Steve Poux. Chapeau à tous et rendez- vous à Pontarlier en décembre 2009.

des miracles. “Le démarrage fut laborieux mais quand la machine s’est mise en rou- te, on s’est retrouvé avec une équipe très efficace” , se réjouit Gilles Panza, le fer de lance des compagnons solidaires du Téle- thon particulièrement impliqué dans cet- te édition organisée sur ses terres. Les résultats sont en tout cas au-delà de toutes les espérances. La tombola a rap- porté 17 125 euros, soit le record abso- lu de tous les villages Téléthons de la C.C.L. Lʼexploit sʼexplique en grande par-

L’accueil de jour au tableau d’honneur

O uvert il y a un an rue Arthur Bourdin, ce service des- tiné aux personnes âgées dépendantes répond pleinement aux attentes des familles. “Le taux de placement avoisine aujour- d’hui 80 %. On est parfois com- plet” , note Xavier Coquibus, le directeur de lʼassociation “Accom- pagnement, Soins, Services à Domicile” ou A.S.S.A.D. Besan- çon-Pontarlier qui sʼoccupe de ce lieu dʼaccueil.

Conçu dans lʼesprit de récréer “un petit chez soi” dans un espace de 75 m 2 , lʼendroit est fréquenté chaque semaine par une vingtai- ne de personnes habitant dans un rayon de 30 km autour de Pon- tarlier. Public généralement fémi- nin dont la moyenne dʼâge se rap- proche de 80 ans. “Ces personnes sont prises en charge à la jour- née avec un service de transport à domicile pour celles qui n’ont pas de moyens de déplacement” ,

indique Angélique Régnier, lʼinfirmière responsable du site pontissalien où travaillent égale- ment trois aides-soignantes et une auxiliaire de vie. Chacun sʼy retrouve dans cet accueil de jour. Gros soulagement pour les familles qui peuvent ainsi se libérer un peu de temps libre. “En venant ici, les personnes dépendantes retrou- vent un minimum d’autonomie. Grâce aux animations mises en place, elles réapprennent des

gestes de la vie quotidienne qu’elles n’avaient plus l’habitude d’effectuer pour toutes sortes de raisons.” Lʼaccueil de jour pallie aussi les limites du maintien à domicile parfois synonyme de soli- tude quand les proches ou aidants familiaux ne sont plus là. Cette solution alternative évite aussi ou retarde lʼultime recours au place- ment dans un établissement. “Les animations musicales, ludiques, culinaires permettent de ne pas couper les ponts avec la société. On s’efforce de promouvoir les

échanges intergénérationnels en invitant des enfants à venir dialo- guer avec les anciens. Le princi- pe est de proposer une touche de “plaisir” à faire telle ou telle cho- se. On n’est pas là pour faire du résultat, ni de la sur stimulation” , confie Xavier Coquibus. Dʼautres projets dʼaccueil de jour sont prévus dans le département. Et lʼA.S.S.A.D. Pontarlier-Besan- çon nʼexclut pas de rechercher dʼautres locaux sur Pontarlier dans lʼidée de centraliser tous ses ser- vices au même endroit.

Diplôme d’Etat d’ AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE Date limite d’inscription : 25 janvier 2009 Epreuve d’admissibilité : 12 février 2009 Epreuve d’admission : à partir du 13 mars 2009 Diplôme d’Etat d’ AIDE MEDICO-PSYCHOLOGIQUE Date limite d’inscription : 25 janvier 2009 Epreuve d’admissibilité : 10 février 2009 Epreuve d’admission : à partir du 13 mars 2009 Démarrage de la formation : ................. Septembre 2009

La guerre du bio n’aura pas lieu

S uite à lʼarticle consacré à lʼimplantation immi- nente de lʼenseigne CrocʼNature à quelques mètres du magasin Biocoop, zone des Épinettes à Pontarlier, le créa- teur de CrocʼNature, Michel Mosini, défend sa position : “Comment comparer l’évolution tenace de deux collègues du bio et la guerre commerciale que la grande distribution livra aux com- merçants de toutes les villes de France ainsi qu’à Pontarlier ?” se demande-t-il. Il poursuit par une salve contre la grande distribu- tion : “Ceci au détriment des centres-villes et de leurs cha- lands et surtout, participant d’une catastrophe économique qui conduit à plus de chômage et à l’asservissement de nos pro- ducteurs, qui gangrène et déser- tifie nos campagnes, vole la san- té du consommateur à moins qu’elle ne l’exploite.” Michel Mosi- ni veut éclaircir cette situation : “Dans les faits, l’exemple d’un entrepreneur qui démontre à un commerçant établi qu’il est per- fectible comme ce fut le cas il y a quelques années, et qui l’oblige à investir pour subsister, c’est une vraie chance pour que cha- cun garde sa place.” Ce défen- seur du vrai poursuit, sous for-

me dʼincantation : “Que chacun des consommateurs puisse évi- ter que notre agriculture propre ne soit livrée aux mains de ceux qui l’ont cassée, ruinée. Ce dis- cours navrant qui met en oppo- sition la réussite de l’un ou de l’autre est forcément négatif, toxique.” Il termine en soulignant “la richesse d’offre en produits de l’agriculture biologique dont vont bénéficier les Pontissaliens.” Enfin, Michel Mosini précise quʼil nʼa pas “soufflé le local sous le nez de Biocoop” mais que “Bio- coop l’a refusé.” Et “c’est après ce refus que le propriétaire nous a contactés.”

Pontarlier

Septembre 2009

Démarrage de la formation : .................

C OMMERCE 450m 2 enjanvier La guerre du bio est déclarée Aprèsl’installationdumagasinBiocoopauxÉpinettes,Croc’Na- tureriposteetvas’installeràquelquesmètresdelà.Seuleques- tion : y aura-t-il de la place pour deux ? “ A L sc L’a

est éditée par “Les Éditions de la Presse Pontissalienne”, S.A.R.L. de presse Directeur de la publication : Thomas COMTE Directeur de la rédaction :

2 sites d’accueil : 25300 PONTARLIER • 25210 LES FONTENELLES

et so vie

L emarchédubioserait-il devenuaussiconcurren- tielquelemondeimpi- toyabledesgrandessurfacesà Pontarlier?Toutporteàlecroi- re.Dansunmois,unedeuxiè- meenseigne,Croc’Nature,pren- draplacejusteàcôtédumagasin Biocoop,surlazoned’activités desÉpinettes.Croc’Nature,ins- tallédepuisplusde25ansrue duDocteurGrenier,avaitvu arriversonconcurrentBiocoop, particulièrementbienplacéau bord de la rocade.Depuis, l’activitédeCroc’Natureavait sérieusementbaissé. D’oùlaréactiondecedernier, sortederéponsedubergeràla bergère. “Çavafaireunvrai

pôlebioàPontarlier, justifie Michel Mosini, créateur de l’enseigneCroc’Nature. Ilyaura aussiàcôté,enplus,unpetit commerce“Lamaisondelapois- sonnerie”quiproposeraaussi desproduitsbio.J’espèreque toutcelaseferaenbonneenten- te.” Lehic,c’estqueCroc’Nature s’installeravraimentàquelques mètresdeBiocoop,dansles locauxanciennementoccupés parlesmeublesPierreValen- tin.Pasdequoiréjouirlesres- ponsablesdeBiocoopquiétaient justementenpourparlersavec lepropriétairedesmurspour reprendreleslocauxlibérésdes meublesValentin.Biocoopavait

prévud’ydévelopperuneoffre deproduitsbiononalimentaires (peinture,vêtements,matériaux deconstruction…).Peineper- due,Croc’Natureluiasoufflé leslocauxsouslenez. “Cesera unesaineconcurrence, reprend MichelMosini. Biocoopestvenu s’installerpasloindecheznous, nousfaisonsdemêmecettefois- ci.” Aveccedéménagementimmi- nent,lemagasinCroc’Nature passerad’unesurfacede200m 2 à450m 2 . “Notreobjectifestde reconquériruneclientèledepas- sage,surtoutlaclientèlesuis- se” ajouteleresponsablede Croc’Nature. J.-F.H.

Jean-François HAUSER Directeur commercial : Éric TOURNOUX Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction :

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Renseignements et inscriptions : Arc Espace Formation 6 rue Claude Chappe – 25300 PONTARLIER Tél : 03 81 46 30 10 E-mail : contact@arcespaceformation.fr

Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1298-0609 Dépôt légal : Janvier 2009 Commission paritaire n° 0212 I 79291 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Atelier Paillard, La Perruque, Maison de la Réserve, Ville de Pontarlier. La Presse Pontissalienne 1, rue de la Brasserie - B.P. 83 143 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : publipresse@wanadoo.fr

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Biocoop,àdroite,verraarriverenjanvierCroc’Nature,àgauche,danslemême

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