La Presse Pontissalienne 111 - Janvier 2009

Sport

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P ONTARLIER Coupe de France La Malmaison, étape du Nordic challenge Le C.S.R.P. accueille les 24 et 25 janvier une des 5 épreuves de cette coupe de France où se côtoient les meilleurs skieurs français. Plus qu’une course, un vrai spectacle qui privilégie le suspense et la visibilité.

C hampionnats de France de biathlon àArçon, Cou- pe du monde de combiné nordique à Chaux-Neuve, 30 ème anniversaire de la Transju- rassienne. Si l’on ajoute cette manche du Nordic challenge, la saison nordique sur le Haut- Doubs sera particulièrement riche en événements d’importance. Pour le C.S.R.P., c’est à la fois un défi sportif et organisa- tionnel. Le club pontissalien est toujours en course pour la gagne après avoir remporté la première manche de cette cou- pe de France disputée les 29 et 30 novembre derniers à Bes- sans (Hautes-Alpes). “La déci- sion d’organiser cette course a été prise ce printemps” précise Patrick Tyrode qui a rempla- cé Gaby Marguet à la prési-

pe d’Europe.” Le trophée Nor- dic challenge récompense le club le plus complet, capable d’aligner des éléments dans chaque catégorie d’âge. La for- mule de course se veut avant tout attractive. Il s’agit en fait d’une poursuite. Les skieurs

dence du C.S.R.P. Le club qui fêtera son qua- rantième anniversaire en 2009 a déjà une expérience en la matière pour avoir accueilli une édition en 1998 avec l’Entente Saugette de Ski de Montbenoît. Le président sait

Rendez-vous les 24 et 25 janvier à la Malmaison pour assister à cette étape jurassienne de la coupe de France des clubs.

de ski du C.S.R.P. Ils se retrou- vent sur les pistes de la Mal- maison tous les mercredis après-midi. L’objectif est de leur donner les bases qui leur feront aimer le ski. “On privi- légie la découverte. Libre à cha- cun ensuite de pratiquer la com- pétition qui ne doit pas être dévalorisée pour autant.”

quentation a été divisée par 3 ou 4 en quelques années.” Le ski de fond ne fait plus recet- te. C’est clair. Le C.S.R.P. n’échappe pas au marasme. “Onmaintient nos licenciésmais sans plus. Le problème, c’est de résister aux hivers sans neige.” Une quarantaine d’enfants de 7 à 12 ans adhèrent à l’école

veut attirer des gens.” Les grandes courses populaires à ski de fond sont en perte de vitesse, à la seule exception de la mythique Transju. Son côté défi perdure et assure encore sa réussite. “Aujourd’hui, quand une course réunit 300 à 400 skieurs, on peut considérer qu’elle fonctionne bien. La fré-

effectuent un chrono le samedi qui déter- mine l’ordre de départ de l’épreuve du dimanche. La course se déroule sur une boucle de 2,5 km à

qu’il n’aura guère de difficultés de recruter assez de bénévoles, ne serait-ce qu’au sein de son club qui compte quelque 300 adhé- rents.

Il s’agit en fait d’une poursuite.

parcourir 2 ou 4 fois. Le public assiste et suit ainsi facilement les exploits des champions. “La visibilité est primordiale. On ne peut plus imaginer des tra- cés où le coureur se retrouve seul sur la plus grande partie du circuit. D’où le souci de pri- vilégier le côté spectacle si l’on

Le Nordic challenge peut être considéré comme le cham- pionnat de France des clubs. Tous les comités régionaux seront du voyage. “On va retrou- ver les meilleurs skieurs du moment à l’exception de ceux qui seront retenus sur les cir- cuits Coupe du Monde ou Cou-

S PORT

Les 7 et 8 février La Transjurassienne, jeune trentenaire Le succès de cette épreuve devenue mythique ne se dément pas. L’édition 2009 s’annonce aussi populaire que les précédentes.

“Je n’aurais jamais imaginé rencontrer un garçon comme Pascal” À 35 ans, Sandrine a rencontré Pascal par l’intermédiaire de Fidélio à Pontarlier. L’agence matrimoniale reconnue pour son sérieux lui a ouvert la voie du bonheur.

L a Transjurassienne résiste au temps. Elle a été malmenée par une météo capricieuse qui l’a privée de neige cer- taines années jusqu’à contraindre les organisateurs à annuler à cinq reprises l’épreuve d’endurance, mais cela n’a pas suffi à enta- mer sa popularité. La Transju’ est bien vivan- te ! Les 7 et 8 février prochains, elle fête ses tren- te ans. À 30 jours de la course, Trans’Organi- sation peut compter déjà plus de 2 700 ins- crits sur les deux jours, avec notamment plus de 1 700 inscrits pour le 76 km et 500 cou- reurs pour la Transjurassienne 50 km en clas- sique, dont le nombre de participants ne fait qu’augmenter d’année en année. “Parmi les premiers inscrits, on a observé un fort engoue- ment des étrangers, surtout des pays nordiques. Beaucoup d’inscriptions sont prises en grou- pe, dont un, compte 96 Norvégiens, un autre de 50 Finlandais, 30 Italiens ou encore 20 Russes” se félicitent les organisateurs. La renommée de cette course a donc dépassé lar-

gement les frontières du Jura. Les meilleurs skieurs de la discipline natio- naux et internationaux se sont approprié cet- te épreuve sportive. L’édition 2009 enregistre la participation du Suédois Daniel Tynell, “8 ème de la F.S.I. Marathon Cup 2007-2008. Il a rem- porté la Vasaloppet en 2006 et la Koening Lud- wig Lauf en 2007 et 2008.” Chez les femmes, la skieuse française Karine Philippot dont le palmarès est exceptionnel a annoncé qu’elle serait au départ de la Transju. Au total, 19 nationalités sont représentées sur la course. On croise parmi les concurrents des Belges, des Finlandais, des Américains, des Irlandais, des Espagnols, des Italiens et même des Australiens. Ils participent à la Transjurassienne pour le plaisir de courir, encouragés par un public enthousiaste massé tout le long du parcours. D’autres viennent là pour la gagne. Quels que soient leur âge et leur nationalité, ces skieurs ont tous une bonne raison de participer à la Transju’.

Sandrine, vous avez rencontré Pascal par l’intermédiaire de . Vous êtes radieu- se, votre bonheur est total depuis sixmois ? Sandrine : Je suis heureuse, c’est vrai. À 35 ans, jamais je n’aurais imaginé rencontrer un garçon comme Pascal. Il est sensible, atten-

sais beaucoup de temps au travail. Je ne mesu- rais pas à quel point j’étais enfermée dans la routine du quotidien. Pascal était dans la même situation que moi. Malgré une activi- té assez dense, la solitude ne me quittait pas. C’est une amie qui m’a mis face à cette réali- rencontrer quelqu’un afin de construire une histoire à deux. Elle m’a recommandé cette enseigne qui est sérieuse. Il n’était pas trop tard. Quelle perception aviez-vous de l’agence matrimoniale ? Sandrine : Je pensais que je n’aurais jamais recours à une agence. Ce n’était pas pour moi, convaincue que je serais capable de trouver un compagnon par mes propres moyens. J’ai toujours pensé que contacter une agence était une perte de temps. Finalement, j’ai suivi les conseils de mon amie, juste pour voir. La dif- ficulté a été de faire le premier pas. En fait, en poussant la porte de , j’ai rencon- tré une professionnelle qui m’a écouté avec respect. Nous avons dialogué longuement puis elle m’a présenté des profils de garçons qui pouvaient me correspondre. Après deux ren- dez-vous seulement, j’ai rencontré Pascal. J’avais du mal à croire que je venais sans dou- te de rencontrer l’homme de ma vie avec lequel je parle aujourd’hui d’enfant. Merci . té lorsque j’ai eu une petite bais- se de moral. Elle m’a invité à prendre contact avec pour

P U B L I - I N F O R M A T I O N

tif, à l’écoute, et nos points com- muns sont nombreux. Il corres- pond à l’idée que je me faisais de l’homme idéal à la fois présent tout en étant respectueux du petit espace d’indépendance dont j’ai

“Le plus difficile a été de faire le premier pas.”

besoin pour m’épanouir. Nous sommes tous les deux animés par cette même envie de fai- re vivre notre couple en s’accommodant de nos qualités et de nos défauts. Je crois vrai- ment que nous sommes partis pour faire un bout de chemin ensemble. Vous êtes sportive, investie dans le tissuasso- ciatif local, vous travaillez. On imagine que vous avez eu plusieurs occasions de ren- contrer l’âme sœur.Alors pourquoi avoir fait appel à l’agence matrimoniale ? Sandrine : Trentenaire, célibataire, ce n’est pas aussi simple qu’on le dit de rencontrer l’âme sœur. D’ailleurs, je ne me suis pas inves- tie dans les associations dans ce but-là. Ma vie sociale est assez active, mais je m’aperçois aujourd’hui que lorsque j’étais seule, je pas-

VALDAHON : 03 81 56 19 33 PONTARLIER : 03 81 39 73 73

Soyez curieux,

informez vous !

2 700 skieurs sont déjà inscrits au départ de l’édition 2009.

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