La Presse Bisontine 101 - Juillet-Août 2009

Mensuel d'informations de Besançon et du Grand Besdançon

N° 101 Juillet-août 2009

2 €

Le troisième mercredi du mois

Mensuel d’information de Besançon et des cantons d’Audeux, Boussières, Marchaux, Quingey et Roulans.

Tourisme fluvial, baignade, pêche, véloroute, croisières…

SPÉCIAL ÉTÉ

BESANÇON AU FIL DE L’EAU

Les bons plans de l’été 2009 La Presse Bisontine a concoc- té pour les estivants une sélec- tion des meilleures animations de l’été dans le Grand Besan- çon. Musique, théâtre, exposi- tions, festivals…Ce qu’il ne faut pas manquer cet été. p. 28 à 38 Routes : l’échec des Mercureaux

Scandalisés par les désengage- ments de l’État, les élus cherchent des solutions pour terminer les tra- vaux de contournement. p. 14 Tour de France 2009 : l’événement dans le Doubs Tout sur les étapes de Besan- çon et Pontarlier. Histoire, anec- dotes, interviews, programme… Pour ne rien manquer. p. 6 à 8

Lire le dossier p. 16 à 20

Rédaction : “Les Éditions de la Presse Bisontine” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81

L’INTERVIEW DU MOIS

La Presse Bisontine n° 101 - Juillet-août 2009

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Rentrée Lʼinsouciance de lʼété, la douceur dʼune terrasse, la caresse dʼun rayon de soleil, la fraîcheur dʼune rivière. La Presse Bisontine convie le lecteur estival à une douce parenthèse au bord de lʼeau. Une péniche, une baignade, une guinguet- te, une promenade à vélo, plaisirs intem- porels remis au goût du jour dans ce dossier dʼactualité sur “Besançon au fil de lʼeau”. Un été à Besançon, des vacances en Franche-Comté ? Et pour- quoi pas après tout. Il y a ceux qui pré- fèrent rester quand tout le monde part, il y a ceux aussi qui ne peuvent pas par- tir. Pour cette population casanière et naturellement pour les touristes qui devraient affluer - en masse ? - à la découverte des fortifications bisontines un an après lʼobtention du classement de lʼœuvre de Vauban au patrimoine mondial de lʼUnesco, La Presse Bison- tine livre comme tous les ans un numé- ro qui couvre les mois de juillet et dʼaoût et propose, outre ce dossier rafraîchis- sant, de bonnes idées dʼescapades. Par- mi ceux qui ne peuvent pas sʼéchapper cette année, il y aura sans doute ces salariés qui ont été secoués par les mesures sociales prises dans de nom- breuses entreprises du Grand Besan- çon, voire par la fermeture annoncée de quelques-unes. Cet été 2009 marque le retournement brutal, après tant dʼannées de douce croissance, dʼune économie qui vacille sérieusement. Besançon tire un grand avantage, pour une fois, dʼêtre une ville fortement admi- nistrative, beaucoup moins industrielle en tout cas que son voisin montbéliar- dais par exemple. Ici, pas de Michelin, pas de Continental, pas de centaines dʼemplois supprimés dʼun coup. Mais, plus pernicieux encore, des P.M.E. qui sont à la peine, des fleurons historiques de lʼindustrie qui commencent à plier, quelques emplois supprimés par ici, quelques dizaines dʼautres là. Et cʼest forcément une rentrée agitée qui se pro- file cette année. Des mauvaises nou- velles aussi pour le développement du Grand Besançon comme lʼaffront fait par lʼÉtat à la capitale régionale dans le calamiteux dossier des routes, mené piteusement depuis des années par une administration centrale autiste. Bref, du souci et matière à réflexion pour nos élus locaux qui sont contraints de trouver de nouvelles pistes de développement pour cette région où pourtant il fait si bon vivre. Et y passer lʼété. Excellentes vacances à tous. n Jean-François Hauser Éditorial

FOOTBALL

Le président du F.C. Sochaux

Le F.C. Sochaux-Montbéliard a sauvé de justesse sa peau en Ligue 1. Le président Alexandre Lacombe se confie. Départ de Michaël Isabey, offre d’abonnement pour les Haut-Doubistes et relation avec le foot amateur sont passés au crible. Alexandre Lacombe : “Ce sera compliqué d’être dans le top 10”

L a Presse Bisontine : Que vous inspirent les 93 mil- lions d’euros investis par le Real de Madrid pour l’achat de Cristiano Ronaldo ? Alexandre Lacombe : Ces 93 millions, ça ne me fait pas peur. Ils vont être rentabilisés en un an avec les retombées publicitaires. C’est un investisse- ment. Ce qui me laisse songeur : ce sont les masses salariales. Les très gros transferts profitent aux petits clubs…

53 % (sondage Ipsos réalisé par la Ligue de football). Ça fait plaisir. C’est aussi ce qui nous permet de passer les crises financières. Que “Mev” ait envie de jouer à Lyon ou Marseille ou Paris, c’est légitime. L.P.B. : Parlons recrutement au F.C. Sochaux- Montbéliard. Michaël Isabey, le chouchou du public est parti. Idem pour Romain Pitau. Comment combler ce déficit d’image ? A.L. : Nous n’avons pas souhaité recon- duire leurs contrats. Vous pensez que Isabey est l’image du F.C.S.M. ? (interrogatif). Il a passé onze ans au club, il a été figure du club comme l’est Mev, ou comme le sera Ryad (Boudebouz). Le club le respecte et il restera dans l’histoire du F.C.S.M.

“Le prix va légèrement augmenter.”

L.P.B. : Ce transfert, c’est une fois et demi le budget de Sochaux… A.L. : (il corrige). C’est même deux fois notre budget mais nous ne jouons pas dans la même cour que le Real de Madrid ou Manchester. L.P.B. : Comment allez-vous expliquer au public le départ annoncé de Mevlut Erding, l’attaquant vedette ? A.L. : C’est le sens de l’histoire. Sochaux est un club formateur et c’est pour cela qu’il est connu. Sochaux a une image positive à

Alexandre Lacombe, président du F.C. Sochaux, a succédé l’année dernière au charismatique Jean-Claude

À l’inverse, j’attends de rencontrer Romain Pitau qui a eu des propos mensongers contre le club. L.P.B. : Vos hommes se sont maintenus en L1 lors de la der- nière journée à Grenoble. Quelles sont les conséquences spor-

tives et financières pour le club ? A.L. : Ce sont des conséquences heureuses car on a vécu un quart de bonheur intense à Grenoble. Je n’étais pas lors des victoires en Coupe de France, mais à en croire les anciens, ce maintien était au moins aussi fort. Ce fut un moment de délivrance. L.P.B. : Sochaux en L2, il y aurait eu des licenciements… A.L. : C’est clair. Les suppor- ters restent le 12 ème homme. On l’a vu contre Monaco. Je veux que les gens n’oublient pas. On a une chance d’avoir un club en L1 en Franche-Comté, région qui est loin d’être la plus peuplée… L.P.B. : Les supporters, c’est une chose. Mais l’argent reste le nerf de la guerre. Vous sentez-vous soutenu par Peugeot ? Sera-t-il plus difficile de combler les loges partenaires vu la crise financière ? A.L. : Arrêtez avec Peugeot. C’est notre actionnaire majoritaire mais il ne nous donne rien. Notre chan- ce : il est stable. Pour les loges, ce sera plus compliqué.

Plessis. À Bonal, l’ancien

directeur des ventes France de Peugeot s’est fait une place

L.P.B. : Quel sera l’objectif sportif cette saison ? A.L. : On ne sera pas dans le top 6, il ne faut pas se leurrer. L.P.B. : À votre arrivée en juillet 2008, vous aviez annoncé l’objectif d’un top 10 pour 2009-2010. Vous confirmez ? A.L. : Oui, je confirme un top 10 mais ce sera com- pliqué. L.P.B. : Le prix des places va-t-il augmenter ? A.L. : Il va légèrement augmenter à deux réserves puisque nous augmentons le nombre de places en populaires avec 800 en plus (les moins chères). Nous sommes condamnés à augmenter mais nous maintenons pour nos abonnés le prix en réabon- nement. Notre moyenne est la plus basse (12,90 euros) avec un stade des plus récents. À Grenoble, c’est 21 euros… Vous voulez voir un match de National à Besançon : c’est 10 euros. L.P.B. : Un partenariat avec le Besançon Racing Club est-il envisageable ? A.L. : Nous n’avons pas vocation d’être mécène. Si l’opportunité se fait sentir, nous le ferons mais il n’y a pas de partenariat officiel.

est éditée par “Les Éditions de la Presse Bisontine”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81

E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte,

Jean-François Hauser. Régie publicitaire : Besançon Médias Diffusion - Tél. : 03 81 80 72 85 François ROUYER - Portable : 06 70 10 90 04

Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641 Dépôt légal : Juin 2009 Commission paritaire : 1102I80130

Crédits photos : La Presse Bisontine, associations et organisateurs, Ville de Besançon.

Propos recueillis par E.Ch.

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RETOUR SUR INFO - BESANÇON

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L’actualité bouge, les dossiers évoluent.

Nouvelle caserne : le chantier démarre rue Brulard

La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité de Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

L es travaux de construction de la future caserne de la rue Brulard vont démarrer début 2010. Mais avant les premiers coups de pelle, le terrain qui accueille l’équipement doit être défriché. “La mise en service du centre est prévue le premier semestre 2011” précise le colonel André Benke- moun, directeur du service départemen- tal d’incendie et de secours (S.D.I.S.). 200 personnes, dont 100 pompiers profes- sionnels, vont être affectées à cette caser- ne. Elle ouvrira ses portes simultanément à celle de Thise qui est encore à l’étude. 66 architectes ont répondu à l’appel d’offres. “Nous précédons actuellement au choix du lauréat. Ensuite, la mise au point de l’opération se fera jusqu’au début de l’année 2010. Il est prévu entre 12 et 14 mois de

travaux” poursuit le colonel. Ce centre, d’une taille plus petite que celui de la rue Brulard, accueillera 50 pompiers profes- sionnels et autant de pompiers volontaires issus des actuels centres de secours de Thise et Roche-lez-Beaupré. La construction des deux casernes repré- sente un investissement total de 20 mil- lions d’euros. Leur mise en service entraî- nera la fermeture de l’actuelle caserne de la rue Louise Michel trop enclavée pour garantir une rapidité d’intervention. “Aujour- d’hui, nous devons être capables d’intervenir en moins de 10 minutes. Avec ces deux nouvelles casernes, tous les stan- dards de la sécurité seront respectés.” La question de la construction d’une troi- sième caserne est également posée au nord de l’agglomération bisontine. Ce sec-

André Benkemoun, directeur du S.D.I.S.

teur est amené à se développer avec l’arrivée du T.G.V. Par précaution, le S.D.I.S. a demandé à la Communauté d’Agglomération de prévoir une réserve foncière pour implanter une caserne si le besoin s’en fait sentir.

“Le Jardin de Velotte” a ouvert ses portes

Chapelle-des-Buis : du couvent au lieu de mémoire

L e 16 juin 1944, lʼarchevêque de Besan- çon, Monseigneur Dubourg, fit le vœu que si la ville échappait à la destruc- tion il ferait élever une statue monumentale sur la colline de Notre-Dame des Buis. Son vœu fut exaucé et les travaux commencèrent. Mais le pro- jet initial conçu par lʼarchitecte Tournier était beaucoup plus imposant que le monument que lʼon connaît aujourdʼhui. Un couvent devait être édifié sur le site pour accueillir les franciscains, ainsi quʼun cloître et une hôtellerie. La statue de la vierge dʼune hauteur actuel- le de 7 m devait être beau- coup plus grande. “Les travaux ont commencé avec l’envie d’arriver à cela” explique le père Max Dewasseige. Mais en 1948, le projet a été vivement contes- té puis revu à la baisse. Les fran- ciscains qui devaient sʼinstaller là ont finalement refusé, indi- quant quʼils resteraient dans les bâtiments quʼils occupent tou-

E n mars dernier, dans un dossier consacré aux constructions saines et aux éner- gies renouvelables, La Pres- se Bisontine avait visité la maison de Jean-Pierre Cat- telain et Marie-Claude Six- denier, dont les travaux de rénovation avaient été entiè- rement pensés dans le sens d’économies maximales d’énergie. Véranda munie de panneaux solaires, bâti- ment enveloppé de laine de bois, eau de la douche chauffée par le soleil, meubles et parquets en bois massif, lampe à basse consommation d’énergie… La consommation de cette bâtisse est passée de 291 kW/m 2 à l’origine, à 78 à peine, soit une facture énergé- tique divisée quasiment par quatre. L’objectif des proprié- taires était d’aménager dans leur maison située dans le quar- tier de Velotte, deux chambres d’hôtes.

jours à Chapelle-des-Buis. “Nous sommes passés du couvent à ce lieu de mémoire et de culte” poursuit André Régani, trésorier de lʼassociation “Les amis du monument”. Sur place, les bases qui devaient supporter les colonnes du cloître sont encore visibles. Dans son numéro 100, La Pres- se Bisontine a indiqué que ce monument fait actuellement lʼobjet dʼun programme de réha- bilitation. La crypte où sont gra- vés dans le marbre 5 500 noms de Franc-Comtois, civils et mili- taires, victimes de la seconde guerre mondiale, nʼest plus étanche. “J’ai dit qu’un jour je dirais la messe ici avec un casque et des bottes” sourit le père Max. Le cabinet dʼarchitecte bisontin Courtois et Klein est chargé du projet de réhabilitation. “Nous avons traité ce dossier plus en paysage qu’en monument. La vierge et la crypte restent en pla- ce mais le paysage sera mis en valeur. Nous ne cherchons pas à imposer le monument mais

pour cette opération. Lʼassociation des “Amis du monu- ment” prépare une souscription qui devrait être officiellement lan- cée début septembre pour les 60 ans du monument. Les tra- vaux doivent débuter en 2010. (Renseignements au 03 81 81 30 46).

plutôt à valoriser un beau site” explique Michel Courtois. Le par- vis sera végétalisé et lʼaccès aux voitures limité. Le public accé- dera au pied de la vierge par des cheminements en pente douce couverts de verdure. Des toi- lettes seront aménagées. 800 000 euros sont nécessaires

Les premières chambres d’hôtes “écologiques” ont ouvert leurs portes mi-juin. Baptisé “le Jar- din de Velotte”, ce lieu d’hébergement simple et bien placé aux abords des liaisons cyclables, et notamment près de la Véloroute, offre deux chambres à des tarifs plutôt abordables, 55 euros la nuit pour deux avec petit-déjeuner. “Nous serons même moins chers pour les cyclistes” pré- cise Jean-Pierre Cattelain. Le “Jardin de Velotte” devient, après la “Maison de verre” rue Bersot et la péniche “Quiétu- de”, la troisième chambre d’hôtes urbaine à ouvrir ses portes à Besançon. Une nou- velle formule d’hébergement, moins conventionnelle que les hôtels et beaucoup plus confor- table qu’un camping. “Nous visons notamment les cyclistes au long cours et les touristes anglophones” précise M. Cattelain, ancien professeur d’anglais reconverti dans l’accueil touristique.

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BESANÇON La Presse Bisontine n° 101 - Juillet-août 2009

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Communication Visi’Pass :

ANNIVERSAIRE Le 7 juillet Vauban,

la culture à petit prix La ville de Besançon fait les yeux doux aux touristes et leur propose de visiter la Citadelle, le Musée des Beaux-arts et le Musée du temps pour 8,20 euros seulement grâce au Visi’Pass. “B esançon l’irrésistible.” C’est sur ce slogan qui rythme une nouvelle campagne de communication que la capitale régio- nale reprend son destin touristique en main. 60 000 euros sont investis dans cette stratégie de promotion dont 30 000 euros sont réservés à l’affichage et à l’achat d’espaces publicitaires dans la presse. “La campagne sera diffusée sur tout l’Est de la France. L’objectif est de séduire et de toucher en priorité les habitants des régions limitrophes” indique Gilles Dreydemy, direc- teur de l’office de tourisme. ”Ce n’est pas parce que nous avons le cachet de l’U.N.E.S.C.O. que les choses vont se faire toutes seules. Cette reconnaissance est un outil. Nous devons pouvoir mieux communiquer que nous le faisons actuellement. Si on res- te à ronronner dans son coin, ça ne fonctionnera pas. Il y a une telle compétition” complète le maire Jean-Louis Fousseret. Mal- heureusement, 60 000 euros c’est un peu maigre pour une ville qui veut exister sur un marché du tourisme très concurrentiel. Mais c’est un début. Car la communication ne fait pas tout. Il faut aussi que Besançon s’imprègne de la culture touristique pour que les visiteurs qui passent dans cette ville aient envie d’y revenir comme le laisse entendre le slogan publicitaire. Outre une série de prospectus édités en plusieurs langues pré- sentant la cité comtoise, un des outils les plus attrayants pro- posés aux touristes pour découvrir la ville est le Visi’Pass. Il per- met de visiter la Citadelle, le Musée du Temps et le Musée des Beaux-arts pour 8,20 euros seulement (4,10 euros pour les enfants) ! Le Visi’Pass est disponible dans plusieurs points de vente dont l’Office de Tourisme et les musées. Il est également possible d’acheter le Pass’ en ligne (www.besancon-tourisme.com).

un an après… Voilà un an que Besançon

L e premier anniversaire de l’inscription des fortifications de Vauban sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco sera fêté mardi 7 juillet. La Ville de Besançon organise une journée festive et commémorative placée sous le signe de la (re)découverte de son patrimoine fortifié par Vauban. Visites guidées au départ de l’hôtel de ville ou à bord d’un bateau baptisé “Vauban et l’Unesco” à 10 heures, 15 h 30 et 17 h 30 et “Fortifications au fil de l’eau” à 15 h 30, 17 h 15 et 21 heures, conférences de spécialistes de Vauban et de la fortification consa- crées à leurs récentes recherches à 14 heures, à 15 heures et 16 heures, salle Courbet (6, rue Mégevand), moments ludiques avec un quiz proposé au jeune public de 14 heures à 18 heures et possibilité de découvrir, au moyen des technologies modernes, l’empreinte de Vauban à Besançon avec le G.P.S. safari Vauban mis en place par le Comité départemental du Doubs sur la pla- ce Saint-Pierre. Temps fort de cette journée : l’inauguration d’une plaque com- mémorative à 18 h 30, place Saint-Pierre, qui célèbre le presti- gieux label obtenu par la Ville de Besançon. En clôture, une sur- prise gourmande et musicale attend Bisontins et visiteurs. malgré toutes ces réjouissances, il est encore très difficile de mesurer l’effet Vauban à Besançon. Retenir les touristes plus de deux jours à Besançon reste le challenge de la capitale com- toise. La moyenne des séjours est d’1,4 nuit, l’inscription Unes- co n’y a encore rien changé. et ses fortifications ont été classées au patrimoine mondial de l’Unesco. Difficile de dresser un premier bilan. L’anniversaire est fêté le 7 juillet.

Vauban à l’Unesco, difficile pour le moment d’en mesurer l’impact.

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L’ÉVÉNEMENT

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LE PLUS BEAU DES TOURS

Le Tour de France 2009 fait la part belle au Doubs avec une arrivée le 18 juillet à Besançon vers 17 heures et un départ le lendemain midi de Pontarlier. Tout sur l’événement de juillet à Besançon.

Christian Prudhomme estime que L Armstrong se prêt pour ce Tour 2009.

LOGISTIQUE ET SÉCURITÉ Le Tour en pratique Près de 700 représentants des forces de l’ordre seront mobilisés sur les deux jours. Le départe- ment sera coupé en deux dans le sens Nord-Sud. E n termes d’organisation, le Tour de France demeure un immense chantier. Au moins aussi important que l’attrait médiatique qu’il engendre. Depuis le mois de mars, l’ensemble des partenaires (Conseil régional, géné- ral, villes, secours…) sont sur la brèche. Sécurité. Un chiffre : 700 représentants des forces de l’ordre seront mobilisés le samedi et le dimanche avec 375 gendarmes, trois escadrons de gendarmerie, les effectifs des commis- sariats de Besançon et Pontarlier ainsi que les policiers municipaux. D’ailleurs, le commissariat de Besançon sera dans la caravane avec un 4 x 4 pour promouvoir la pro- fession. Routes fermées et déviations. Le départ de Pontarlier en direction de Verbier via un pas- sage par Les Fourgs ne pose pas de problèmes. Le pelo- ton n’empruntera qu’une dizaine de kilomètres de la rou- te nationale. En revanche, l’étape du samedi passant par Vandoncourt, Pont-de-Roide, Clerval, Baume-les-Dames, Sechin-Breconchaux (…) va couper une grande partie de l’après-midi le département en deux (98 km). Des dévia- tions larges seront mises en œuvre pour contourner la capitale comtoise par le Sud (Quingey) et l’axe de la rue de Vesoul sera préservé. Les points de franchissement seront quasi inexistants. Une centaine de panneaux “Rou- te fermée de 12 heures à 18 heures” seront installés par les agents du Département. Ces derniers devront posi- tionner près de 250 bottes de paille.Vers l’arrivée à Besan- çon, le dispositif sera plus lourd. L’itinéraire Beure-Pla- noise (vers l’arrivée) sera entièrement fermé à la circulation de 5 heures à 22 heures. Des navettes. Afin de limiter la gêne, le périphérique rue de Dole sera préservé. Trois “sas” dits de cisaillement seront maintenus en ville. Ginko mettra en place un dis- positif avec bus gratuits, navettes spéciales et réseau revu. Le final à Micropolis. Le final, ultra rapide, ne néces- sitera pas moins de 350 bottes de paille et les îlots direc- tionnels seront enlevés. Le bitume sera également refait à divers endroits. Sur toute la longueur de l’étape, le Conseil général a prévu 27 km de travaux de voirie (1,9 mil- lion d’euros).

SPORT Samedi 18 et dimanche 19 juillet Tour de roues dans le Doubs Tout ce qu’il faut savoir sur l’événement sportif de l’été à Besançon et plus largement dans le Doubs avec le départ du lendemain de Pontarlier.

Plusieurs animations sont prévues. Outre le traditionnel passage de la caravane (deux heures avant les coureurs), la ville de Besan- çon prévoit des animations musicales. La circulation dans la ville sera réglementée. Le dimanche, le public aura l’occasion de voir une autre ambiance : celle d’un départ de course. Les coureurs y sont - un peu - plus détendus. C’est l’occasion d’aller gla- ner du côté de la place Pagnier des auto- graphes lorsqu’Alberto Contador ou Lan- ce Armstrong ira signer la feuille d’engagement. Concernant la circulation, l’entrée Est de la ville (en direction des Fourgs) sera bien évidemment fermée. L’arrivée depuis Besançon se fera norma- lement et les parkings de la zone des “Grands Planchants” seront ouverts. Les coureurs partiront à 12 heures de Pon- tarlier alors que la caravane quittera la capitale duHaut-Doubs à 10 h 15. Le départ réel à 12 h 05 à la sortie de Pontarlier. La cité pontissalienne a organisé de nom- breuses manifestations en marge de l’épreuve. “Elles dureront tout le week-end et seront gratuites” annonce le maire Patrick Genre. Qu’on se le dise : la pression mon- te. Et pas seulement dans les pneus. E.Ch.

C inq ans. Depuis le contre-la-montre de Besançon en 2004, les coureurs du Tour de France n’ont plus péda- lé dans le Doubs. Cette année, les

amoureux du cyclisme seront servis avec une arrivée àMicropolis-Besançon le same- di 18 juillet et un départ le lendemain de Pontarlier. Lors de la 14 ème étape reliant Colmar à Besançon (199 km), le peloton entrera dans le département à Vandoncourt aux alen- tours de 14 h 50 avant de traverser Pont- de-Roide (15 h 19), Baume-les-Dames (16 h 15) où un sprint de bonification sera installé. “Les 50 derniers kilomètres seront splendides” annonce le directeur du Tour Christian Prudhomme. En terme d’images, les hélicoptères pourront dévoiler les tré- sors de la vallée du Doubs jusqu’à l’arrivée dans la capitale comtoise. Jugée à Micro- polis, l’arrivée pourrait se faire “au sprint.” C’est en tout cas le scénario annoncé par les spécialistes.

Le dernier passage du Tour dans le Doubs remonte à 2004 avec le contre-la- montre de Besançon.

(photo archive L.P.B.).

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Le site d’arrivée à Besançon.

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Les horaires : Colmar/Besançon.

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Le profil de l’étape.

3

600m

500m

400m

300m

200m

100m

La Presse Bisontine n° 101 - Juillet-août 2009

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fère un sprinter qui gagne deux ou trois étapes et qu’il arrive aux Champs-Élysées qu’un sprinter commeCippolini qui gagne quatre étapes de suite qui ne passe pas les Alpes. Quand on fait le Tour, c’est pour aller jusqu’au bout ! J’ai envie que les baroudeurs soient récompensés. L.P.B. : Y a-t-il encore des baroudeurs français, ou un Français capable de gagner le tour ? C.P. : AucunFrançais n’est capable de gagner.S’il y avait unBernard Hinault dans le peloton, cela se saurait. Des baroudeurs, il y en a : Stéphane Augé, Voeckler… L.P.B. : Et Christophe Moreau, notre Franc-Comtois ? C.P. : On n’a pas un coureur com- me Christophe qui dans son meilleur niveau était tout proche du podium. Une étape c’est pos- sible. L.P.B. :Le retour d’Armstrong,c’est une bonne chose pour le vélo… C.P. : Ce n’est ni une bonne, ni une mauvaise chose. L.P.B. : Peut-il gagner ? C.P. : J’ai été stupéfait de sonretour. Il est monté en puissance sur le Giro (Tour d’Italie) et notamment dans ladernière semaine de cour- se. Il sera là. Peut-être pas en dominateur mais avec des ambi- tions. Je suis curieux de voir ce qui va se passer dans son équipe. L.P.B. : Quels sont vos rapports avec lui ? C.P. : Je l’ai relativement peu vu, seulement durant deux ans. La réalité d’un directeur du Tour : c’est que l’on voit plus les élus que les coureurs.

positif à la cocaïne,sera-t-il au départ ? C.P. : Je suis d’accord avec le pré- sident de l’U.C.I.(PatMac Quaid) pour dire qu’il a sali l’image du cyclisme. L’U.C.I. doit trancher… L.P.B. : Vous préparez déjà les autres Grandes boucles ? C.P. : Nous avons trois Tours d’avance. L.P.B. : Le maire de Besançon Jean- Louis Fousseret a évoqué l’idée d’un prologue dans la région à court terme (entre 5 et 10 ans). Est-ce possible ou utopique vu l’investissement financier ? C.P. : Besançon est la capitale du temps. On a 230 candidatures (180 en France, 50 à l’étranger) de villes sans compter les conseils généraux.Là-dessus,unbonquart veut un contre-la-montre mais c’est vrai que Besançon est plus légitime que d’autres. Quand Jean-Louis Fousseret parle de prologue, je l’écoute… L.P.B. :Vous l’avez écouté. Reste à savoir si vous l’avez entendu… C.P. : (rires) Je l’ai écouté mais je ne peux pas en dire plus. L.P.B. :Quelle est votre position concer- nant l’utilisation des oreillettes en cour- se ? C.P. : Daniel Bilalian (directeur des sports à France Télévision) a demandé à l’UCI de supprimer les oreillettes. On pourrait avoir une voire deux étapes sans oreillettes sur ce Tour. L.P.B. : Sur quelles étapes ? C.P. : Je ne peux pas le dire mais sûrement sur des étapes de moyenne montagne. En haute montagne, il n’y aurait pas d’intérêt. Propos recueillis par E.Ch.

Le directeur du Tour de France se confie avant l’arrivée de la 14 ème étape à Besançon, le samedi 18 juillet. Parcours, dopage, retour d’Armstrong et possibilité d’accueillir un prologue dans la capitale bisontine sont passés au crible. CHRISTIAN PRUDHOMME Le directeur du Tour de France “Besançon est plus légitime que d’autres”

L a Presse Bisontine : Revenir à Besançon après la fabuleuse fête que fut le contre-la-montre rem- porté par Lance Armstrong en 2004, était-ce voulu ? Christian Prudhomme : C’était un choix.Il y avait une volonté dema part d’aller dans les Vosges car j’aime lesmassifs intermédiaires. En sortant des Vosges pour aller dans les Alpes, il y avait un che- min naturel…C’était Besançon. L.P.B. : Parce que vous y êtes bien accueilli ?

derniers kilomètres sont splen- dides en termes d’images avec la vallée du Doubs mais j’ai bien peur que les échappés voient arri- ver un tsunami derrière eux.Car rappelons que la veille dans les Vosges,les sprinters n’auront pas été à la noce et le lendemain au départ de Pontarlier, ils ne le seront pas… L.P.B. :Il y a peu d’étapes pour les sprin- ters. C.P. : Il y enaautant qued’habitude mais elles sont espacées. Je pré-

C.P. : Besançon est une ville qui aime le sport et le vélo,on s’y sent bien.On sera là avec leTourmais aussi avec le Tour de l’Avenir (mois de septembre). Il y a une tradition qui perdure, avec Mor- gan Kneisky notamment, votre champion du Monde sur piste. Le vélo a reconquis sa place dans la ville et c’est le cas ici. L.P.B. : En terme d’organisation, jugez- vous la ville prête et au vu des condi- tions économiques, était-il plus diffici- le de trouver des partenaires ?

C.P. : Avec Micropolis, il y a déjà un espace préétabli pour la sal- le de presse, ce lieu s’imposait. Je ne suis pas inquiet pour l’organisation et il n’a pas été plus difficilede trouver despartenaires. L.P.B. :Doit-on s’attendre à une arrivée au sprint à Besançon après 199 km de course ? C.P. : : Il faudra que le groupe d’échappés profite des routes étroites de la mi-étape pour prendre beaucoup, beaucoup, d’avance sur le peloton. Les 50

nce a

SON PREMIER TOUR DE FRANCE EN 2005 Francis Mourey, l’enfant du pays Retenu pour participer au Tour 2009, le Bisontin Francis Mourey raconte sa pre- mière Grande Boucle, en 2005. Quel sera son rôle, les étapes visées ? Réponse du coureur de la “Française des Jeux”.

L’ étape Colmar-Besançon, sûr que FrancisMourey n’a pas eu besoin de la reconnaître. “Elle passe à quatre kilomètres de mon lieu de nais- sance (N.D.L.R. :Chazot dans leDoubs) et arrive à Besançon, où je m’entraîne souvent” dit le cycliste franc-comtois, passé professionnel en 2004 à la “Fran- çaise des Jeux”.À l’heure où nous écri- vons ces lignes, Francis Mourey n’est pas encore certain de disputer la deuxiè-

berger : “Si je fais le Tour, c’est tant mieux. J’espère vraiment le faire car il passe dans notre région. Si je ne suis pas retenu, tant pis. Je serai en vacances…” schématise le sympathique papa d’une petite fille âgée de deux ans et demi. Sacré quatre fois champion de France de cyclo-cross (2005, 2007, 2008, 2009), troisième aux Mondiaux en Italie en 2006, Francis a gardé la tête froide com- me si ce maçon de formation n’avait pas oublié d’où il venait. Autre chose qu’il n’a pas oubliée : la magie du Tour de France. En 2005, son équipe le lan- ce dans le grand bain après un bonTour d’Italie (104 ème en 2004). Le début d’une vraie carrière sur route pour un cyclis- te plutôt habitué à rouler dans l’herbe et la boue avec son vélo de cyclo-cross. “Le Tour, j’en ai de très bons souvenirs. C’est super bien organisé avec beaucoup de public autour de nousmais d’un autre côté, c’est fatigant moralement. Je n’aime pas trop ce côté super-médiatique. C’est un tout : il y a la pression de la course, ça roule vite et il y a peu de répit. Pour les spectateurs qui aiment le vélo, ce n’est

L.P.B. : Le Belge Tom Boonen, contrôlé

Sandy Casar, notre leader , dans les étapes de montagne” répond le cycliste âgé de 29 ans qui voit bien Contador s’imposer même s’il ne faut pas oublier Armstrong, “qui n’a pas fait le Giro à fond” selonMourey.Concernant le dopa- ge, Francis a été contrôlé à maintes reprises avec un résultat toujours néga- tif : “Il y a encore une semaine, on est venu me contrôler à 6 heures du mat’ chez moi. Quand quelqu’un est pris, il faudrait le radier ! La lutte avance.Nous sommes contrôlés 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. Le cyclisme est le seul sport à vouloir se sortir du dopage.” Dis- cret mais talentueux, Mourey espère prouver qu’il est multicartes. E.Ch.

pas sur leTour qu’il faut venir pour dis- cuter avec nous. On reste abordables mais il faut déjà 36 badges pour accé- der au village pro.” Francis, qui a l’habitude de s’entraîner à Besançon, a-t-il prévu un coup pour l’arrivée dans “sa” ville ? “ Ç a risque d’arriver au sprint” dit-il. En clair, une victoire d’étape à Besançon n’est pas imaginable. La précédente (Vittel-Col- mar) est davantage dans ses cordes. Il l’a d’ailleurs reconnue avec ses coéqui- piers. Elle pourrait lui convenir à mer- veille sachant que ses qualités de rou- leur-grimpeur ne sont plus à prouver. Quel sera son rôle s’il a le bonheur d’être retenu ? “Ce sera celui d’équipier pour les sprinters en début de semaine et pour

me Grande Boucle de sa carrière. S’il est retenu dans la “short- list” de neuf coureurs, c’est à Marc Madiot - le directeur sportif - de décider s’il sera ou non du voyage. Les noms seront dévoi- lés après le 28 juin, date des champion- nats de France sur route.Une attente tou- jours longue, difficile. Mais le Doubiste domicilié à Saône n’est pas du genre à gam-

Le cycliste franc-

comtois Francis Mourey

espère être en selle sur ce Tour 2009.

L’ÉVÉNEMENT

La Presse Bisontine n° 101 - Juillet-août 2009

8

Ces Francs-Comtois qui ont participé au Tour Christophe Moreau ,

ÉQUIPE

J acques Decrion , le Dolois. 1988 : 72 ème Patrick Perret (Doubs). 8 participations.

“Made in Besançon” Accent bisontin à la Française des Jeux Francis Mourey n’est pas le seul coureur professionnel de la “Française des Jeux” à s’entraîner et vivre à Besançon. Deux entraîneurs et un autre coureur ont élu domicile dans la capitale comtoise.

le Belfortain. 10 participations, 1 victoire dʼétape et une fois leMaillot jaune. Équipe 2009 : Agritubel - 2008 : abandon lors de la 7 ème étape. - 2007 : 37 ème (au général). - 2006 : 7 ème - 2005 : 11 ème - 2004 : 12 ème - 2003 : 8 ème et 1 er Français au général. - 2002 : Abandon à la 15 ème éta- pe - 2001 : Abandon à la 12 ème éta- pe, vainqueur du Prologue, maillot jaune pendant 2 jours - 2000 : 4 ème - 1999 : 27 ème - 1998 : Exclu à la 7 ème étape Francis Mourey, domicilié à Saône (Doubs). Une participation en 2005. Équipe en 2009 : Française des Jeux. - 2005 : 94 ème Arnaud Prétot. - 2001 : non classé - 1997 : 105 ème Frédéric Vichot , Haute-Saône (Vesoul). 6 participations et 2 vic- toires dʼétape. - 1991 : 20 ème - 1989 : 37 ème - 1988 : 28 ème - 1986 : 100 ème - 1985 : 31 ème au général. Vainqueur de lʼétape Aurillac- Toulouse - 1984 : 23 ème . Vainqueur de lʼétape Domaine du Rouret - Grenoble. Joël Pélier, le Haut-Doubiste. 4 participations et 1 victoire dʼétape. - 1989 : 128 ème . Vainqueur de lʼétape Rennes-Futuroscope. - 1988 : 120 ème - 1986 : non classé - 1985 : 78 ème - 1997 : 19 ème - 1996 : 75 ème

rovich étant le dernier arrivé dans le Doubs. Il est domicilié à Pugey depuis quelques mois, non loin de Saône, là où habite Francis Mourey. “Si je suis venu à Besançon, c’est à la demande de l’équipe car il y a Fred (Grappe) et Jacques (Decrion)” résume Hutarovich, appelé “Huta” par ses coéquipiers. Le sprinter de l’équipe composée de 21 coureurs est dans la même situation que son coéqui- pier et ami Francis Mourey : il n’est pas certain d’être retenu pour la Grande Boucle 2009. La décision sera communi- quée après le 28 juin, date des cham- pionnats de France. Si les coureurs de la F.D.J. sont à Besan- çon, c’est bien évidemment pour bénéfi- cier du suivi rapproché de Frédéric Grap- pe, l’entraîneur. Enseignant-chercheur à la faculté de sports de Besançon et ancien coureur cycliste, le coach est ins- tallé à Besançon depuis l’âge de dix ans. “Les coureurs ont le choix du domicile, rappelle ce dernier. “Huta” a rapidement accepté de s’installer à Besançon. Cela m’a permis de mieux connaître son mode de fonctionnement. C’est important. Les cyclistes étrangers sont d’ailleurs moins casaniers que les Français” explique Fré- déric Grappe. Le samedi 18 juillet, la F.D.J. jouera à domicile. L’occasion de prouver qu’elle peut-être prophète en son pays.

- 1982 : 48 ème - 1981 : 44 ème - 1980 : 71 ème - 1979 : non classé - 1978 : 29 ème

- 1977 : non classé - 1976 : non classé - 1975 : non classé Pascal Guyot (Haute-Saône) - 1982 - 1983 : non classé (chute). Éric Guyot (Belfort) - 1986 Jean-Paul Hosotte (Doubs). - 1980 : 90 ème Michel Charlier - 1976 : non classé Jean De Gribaldy , le Bisontin. 3 participations. - 1952 : 45 ème - 1948 : non classé - 1947 : 46 ème Pierre Morel - 1960 : 77 ème Roger Rossinelli - 1952 : 61 ème Adolphe Deledda (Jura) - 1956 : 71 ème - 1955 : non classé - 1954 : 26 ème - 1953 : 35 ème - 1952 : 24 ème - 1951 : 32 ème . Victoire dʼétape Dijon-Paris. - 1949 : non classé. Victoire dʼétape Saint-Malo-Les Sables Charles Roux. - 1928 : non classé - 1925 : 34 ème . René Grelin (Dole).

L e trèfle à quatre feuilles, symbole de l’équipe cycliste la “Française des Jeux” se plaît visiblement à mer- veille à Besançon. Outre le coureur pro- fessionnel Francis Mourey (lire par ailleurs), ils sont trois autres membres

de cette formation à s’épanouir dans la capitale comtoise. Il y a Frédéric Grap- pe - l’entraîneur -, Jacques Decrion - second entraîneur -, et Yauheni Hutaro- vich, le sprinter de nationalité biélorus- se. Ce petit monde est lié, Yauheni Huta-

Yauheni Hutarovich, Francis Mourey et Frédéric Grappe : la Française des Jeux s’épanouit à Besançon.

5 FOIS VAINQUEUR DU TOUR Le dernier Français Bernard Hinault : “Pas de souvenir de Besançon…” Cinq fois vainqueur du Tour de France, l’ancien cycliste Bernard Hinault n’est pas tendre avec la jeune génération.

à 1986). L’homme n’est pas tendre avec la jeune génération tant et si bien que ses rapports avec cette dernière se sont net- tement dégradés. Son pronostic : une vic- toire de l’EspagnolAlberto Contador (Asta- na) et à l’instar de nombreux spécialistes, il attend une arrivée au sprint à Besan- çon. Comme le directeur duTour de Fran- ce, il aimerait que les oreillettes dispa- raissent : “Avec ces oreillettes, les coureurs sont devenus des machines à pédaler ! Ils n’ont pas la science de la course.” Bernard Hinault “Que les Français arrêtent de se prendre pour des stars.”

E n juin, Bernard Hinault est venu à Besançon lancer le cycloparc, mani- festation cycliste à destination des jeunes scolaires. Cinq fois vainqueur du Tour de France (1978, 1979, 1981, 1982 et 1985), il n’a jamais remporté d’étapes en Franche-Comté, “ou tout du moins, je ne m’en souviens pas” dit-il en souriant. L’ancien cycliste qui dit encore parcourir 100 kilomètres trois fois par semaine à une moyenne de 30 kilomètres par heu-

re n’est pas tendre avec la jeune généra- tion. “Aucun Français n’est capable de gagner le Tour de France ! Il vaudrait mieux qu’ils essayent de gagner des étapes que vouloir absolument terminer dans le top 10. On ne retient pas le nom du 4 e du Tour de France 2008 mais seulement les vainqueurs. Il faut que les cyclistes fran- çais arrêtent de se prendre pour des cham- pions !”, dixit l’ancien “Blaireau”, surnom donné lorsqu’il dominait son sport (de 1978

1990 : “L’opération épicure”

1963 : Arbois - Besançon 55 km. Victoire d’Anquetil sur le contre-la-montre. Il remporte le Tour. 1964 : Fribourg - Besançon 200 km. Vainqueur : Henkj Nijdam. Maillot jaune : Rudi Altig. Vainqueur du Tour : Jacques Anquetil. 1968 : Sallanches - Besançon 242 km. Vainqueur d’étape : Jozef Huysmans. Maillot jaune : Rudi Altig. Vainqueur du Tour : Jan Janssen. 1974 : Chaumont - Besançon 152 km. Vainqueur d’étape : Patrick Sercu. Maillot jaune : Eddy Merckx. Vainqueur du Tour : Eddy Merckx. 1977 : Altkirch - Besançon 160 km. Vainqueur d’étape : Jean- Pierre Danguillaume. Maillot jaune : Dietrich Thurau. Vainqueur du Tour : Bernard Thévenet. 1988 : Belfort - Besançon 149 km. Vainqueur d’étape : Jean- Paul Van Poppel. Maillot jaune : Steve Bauer. Vainqueur du Tour : Pedro Delgado. 1990 : Épinal - Besançon 181 km. Vainqueur d’étape : Olaf Lud- wig. Maillot jaune : Steve Bauer. Vainqueur du Tour : Greg LeMond. 1996 : Madine - Besançon 242 km. Vainqueur de l’étape : Jeroen Blijlevens. Maillot jaune : Stéphane Heulot. Vainqueur du Tour : Bjarne Riis. 2004 : Besançon - Besançon 55 km. Vainqueur de l’étape : Lance Armstrong. Vainqueur du Tour : Lance Armstrong.

B esançon a été 17 fois ville-étape du Tour de France. En 1990, l’arrivée prévue à Besançon le dimanche 8 juillet est mouve- mentée. Le vendredi 7, le maire s’aperçoit que six équipes doi- vent être logées dans l’hôtel Épicure. Problème : l’établissement est fermé et placé sous scellés. Impossible de trouver un autre hôtel en si peu de temps. Un vent de panique souffle au sein des plus hautes instances municipales. Le procureur de la République accepte de faire lever les scellés. Agents municipaux, conjoints, enfants, tous s’activent pour remettre en état les lieux d’accueil des six équipes, des draps à la pelouse en passant par le fleurissement du hall. Les guirlandes de Noël ont notamment servi en guise d’éclairage… Le dimanche, jour J, tout est fin prêt pour recevoir les hôtes de marque. Fin de l’opération Épicure le lundi à 18 heures. L’étape menant à Besançon, lors du Tour 1905, a donné une nou- velle intensité au spectacle cycliste. Le peloton, parti de Nancy, grim- pait pour la première fois le Ballon d’Alsace laissant imaginer que, dans le futur, ce serait bien dans les ascensions que se jouerait la course. Ce jour-là, René Pottier passait en tête au sommet du Bal- lon. À Besançon, Hippolyte Aucouturier le distançait sur la ligne, mais Pottier prenait les commandes de la course, avant d’abandonner le lendemain. Depuis, Kübler, Darrigade, Anquetil ou Danguillaume s’y sont imposés. Lance Armstrong est le dernier en date, dans l’ultime contre-la-montre du Tour 2004.

1905 : Nancy Besançon 299 km. Vainqueur d’étape : Hippo- lyte Aucouturier. Maillot jaune : René Pottier. Vainqueur du Tour : Trousselier. 1938 : Aix-les-Bains - Besançon 284 km. Vainqueur d’étape : Marcel Kint. Maillot jaune et vainqueur du Tour : Gino Bartali. 1947 : Strasbourg - Besançon 248 km . Vainqueur d’étape : Fredi Kübler. Maillot jaune : René Vietto. Vainqueur du Tour : Jean Robic. 1954 : Aix-les-Bains - Besançon 243 km. Vainqueur d’étape : Lucien Teissere. Vainqueur du Tour : Louison Bobet. 1957 : Colmar - Besançon 192 km. Vainqueur d’étape : Pieri- no Baffi. Maillot jaune : Jean Forestier. Vainqueur du Tour : Jacques Anquetil. 1958 : Aix-les-Bains - Besançon 237 km. Vainqueur d’étape : André Darrigade. Maillot jaune : Vito Favero. Vainqueur du Tour : Charly Gaul. 1960 : Pontarlier - Besançon 83 km. Vainqueur d’étape : Rolf Graf. Maillot jaune : Gastone Nencini. Vainqueur du Tour : Manci- ni.

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La Presse Bisontine n° 101 - Juillet-août 2009

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EN BREF Bibliothèques Horaires d’été pour

ÉCONOMIE

Coup dur pour l’économie

La zone franche de Planoise est moins rentable Menaces sur la zone franche urbaine (Z.F.U.) de Planoise qui pourrait perdre ses avantages économiques. Près de 800 entreprises sont concernées !

les bibliothèques municipales de Besançon. Du 29 juin au 29 août, les bibliothèques municipales de Besançon prennent leurs horaires d’été. Bibliothèque municipale de Palente : Mardi, jeudi vendredi 14 h à 18 h, mercredi et samedi 9 h à 12 h Médiathèque de Montrapon : du mardi au samedi 14 h à 18 hMédiathèque Nelson Mandela : du mardi au samedi de 14 h à 18 h Médiathèque Pierre Bayle : du mardi au vendredi 14 h à 19 h, samedi 10 h à 12 h et 14 h à 18 h La bibliothèque d’étude et de conservation ferme du 29 juin au 13 juillet. Horaires d’été du 15 juillet au 29 août : du lundi au vendredi de 14 h à 18 h et samedi 10 h à 12 h et 14 h à 18 h. adjoint au maire de Besançon Jacques Vuillemin édite l’ouvrage “Les maires” (www.edilivre.com). L’auteur s’interroge sur l’avenir de la fonction de maire et sur le rôle de la commune. Maires L’ancien premier

“S i je suis installé à Pla- noise depuis trois ans, ce n’est pas pour les avantages économiques liés à la Zone Franche”. Robert Debo- nouvrier, gérant du magasin de fleurs “La cabane de fleurs” n’est visiblement pas inquiet lors- qu’on évoque le futur devenir des zones franches urbaines (Z.F.U.) et la possible dispari- tion des avantages économiques. Le gérant de cette boutique dit que la Z.F.U. lui permet de

SM2E et tout le quartier d’habitat social avec ses trois centres commerciaux - a connu une croissance exponentielle grâce aux avantages indéniables qu’elle procure. De 300, le nombre des entreprises qui sont venues s’installer est passé à près de 800 rapporte le service amorçage de projets. La Z.F.U. n’est d’ailleurs plus pilotée par la mairie de Besançon mais par la communauté d’agglomération du Grand Besançon (C.A.G.B.). La loi de finance 2009, appuyée par un décret du 10 mars der- nier, va donc modifier les condi- tions d’exonération des cotisa- tions sociales pour toutes les entreprises. Un gérant d’une société toulousaine a d’ailleurs saisi le Conseil d’État pour demander l’abrogation de ce décret. L’enjeu est de portée nationale. Les exonérations de charges sociales restent néan- moins inchangées pour les salaires ne dépassant pas 1,4 fois le S.M.I.C. mais disparais- sent entièrement lorsqu’ils attei-

gagner 200 euros sur ses charges sociales par mois. Ce n’est tout de même pas rien ! Initiée par Clau- de Girard en 2004, alors dépu- té du Doubs, la Z.F.U. de Planoi- se de 153 hec- tares - qui regrou- pe la Zone La Fayette, les Hauts de Chazal, l’ancien site

“200 euros par mois.”

Fleuriste à Planoise, Robert Debonouvrier n’est pas inquiet des menaces qui pèsent sur les Z.F.U.

gnent 2,4 fois le S.M.I.C. La remise en cause de l’indemnisation des charges sociales payées par les entre- prises des 79 Z.F.U. de France devrait permettre à l’État d’économiser 70millions d’euros. Pour certaines grandes entre- prises bisontines installées à Planoise, l’enjeu est de taille

puisque l’exonération pour un salarié peut monter jusqu’à 800 euros. Conscient de ce problème, le ser- vice amorçage de projets devrait

communiquer à ces entreprises les futures directives. Pas sûr que les patrons soient ravis d’apprendre cette nouvelle… E.Ch.

DÉPLACEMENTS Après Vélo-Cité, Auto-Cité La ville va tenter l’expérience de l’auto-partage, un système de location de véhicules à moteur calqué sur le système Vélo-Cité. Essai à l’automne. G râce à un abonnement, louez une voiture pour une heure ou plus, en libre-service près de chez vous, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Forte du succès de Vélo-Cité, le service de location de vélos qui fonctionne au centre-ville de Besançon, la vil- le réfléchit au lancement d’un système d’auto-partage. Le principe, dans un premier temps : une douzaine de véhicules à moteur (qui ne seraient pas pour autant électriques), disséminés à quelques endroits straté- giques de la ville, mis à disposition des utilisateurs sur le même principe d’abonnement mis en place pour Vélo- Cité. Ce service, dans la droite ligne de la politique de la vil- le en matière de limitation du trafic, serait destiné à ceux qui n’ont qu’un besoin occasionnel d’une voiture,

VOIRIE

Des commerçants contre une piste cyclable Ça coince rue de l’Épitaphe La piste cyclable rue de l’Épitaphe ne fait pas le bonheur de tous. Notamment des commerçants. La mairie répond. Difficile cohabitation entre poussettes,

D éveloppement des quartiers et acces- sibilité ne font visiblement pas bon ménage. C’est le cas rue de l’Épitaphe à Besançon (quartier Montrapon) où certains commerçants et habitants se plaignent que la piste cyclable recouvre l’ensemble du trottoir. “Les clients ne peuvent pas s’arrêter devant l’officine. Je sais qu’il faut de la place pour les cyclistes mais je ne demande qu’un arrêt minute” déclareAnnick Beauvais, titulaire de l’officine installée depuis quelques mois dans cette

piétons et cyclistes, rue de l’Épitaphe

à Besançon, non loin du boulevard. Le manque de place est évident.

rue perpendiculaire au bou- levard et attenante au quar- tier deMontrapon. L’opposition municipale s’est d’ailleurs sai- sie de ce dossier. Les com- merçants jugent ce tracé dan- gereux autant pour les cyclistes qui peuvent percuter un pié- ton, et inversement. Le problème est que le pro- moteur (Néolia) a construit un immeuble flambant neuf à deux pas du trottoir. Une ques- tion d’optimisation de la pla- ce qui se répercute aujourd’hui sur la piste cyclable obligée de manger du trottoir. Les

pour aller faire ses courses par exemple. “Pour certaines familles, cela peut même remplacer la seconde voiture” juge Jean- Louis Fousseret qui a dévoilé l’intention de la ville de se doter de cet outil dès la rentrée. L’objectif de départ est de s’équiper d’une douzaine de voitures et “d’atteindre les 500 abonnés.” Ce service existe dans plu- sieurs villes de France. À Strasbourg notamment depuis 2001 où la société “Auto’trement” gère ce service sous for- me de société coopérative d’intérêt col- lectif qui associe à son capital des parti- culiers, des collectivités locales, des associations et des entreprises. J.-F.H.

“Rien avant la fin des travaux.”

“Remplacer la seconde voiture.”

clients sont donc priés de venir à pied ou en bus. Reste une autre solution : se garer sur les trottoirs. La boucherie estime avoir “perdu de la clientèle” en raison de cette absence de parkings. Interrogée, la mairie de Besançon répond : “Nous envisageons de créer 8 à 10 places de stationnement avec une à deux places pour les handicapés devant la boucherie. Il y aura également un arrêt livraison mais nous ne ferons rien avant la fin de création de l’immeuble. Ce qui est dom- mage, c’est de créer des commerces sans pen- ser aux places de parkings. Ce n’est pas de

notre ressort” explique Nicole Weinman, adjointe aux déplacements urbains. Besançon qui compte environ 102 km de voie cyclable ne souhaite pas remettre en cause cette liaison cyclable rue de l’Épitaphe qui permet de rejoindre la cité universitai- re ainsi que Temis. Bref, il faudra attendre la mue définitive du quartier situé en face d’un supermarché et du boulevard pour espérer une parfaite cohabitation entre pié- tons, automobilistes, cyclistes… et com- merçants. E.Ch.

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