La Presse Bisontine 101 - Juillet-Août 2009

DOSSIER I

La Presse Bisontine n° 101 - Juillet-août 2009

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ÉQUIPEMENTS Deux nouveaux ports à Besançon Le Grand Besançon soigne ses ports Nouveau port fluvial à Besançon, nouvelle halte à Deluz : le Grand Besançon a choisi d’inciter les plaisanciers a jeté l’ancre dans le Doubs. Un investissement touristique.

À Besançon, les plaisanciers seront à deux pas du centre-ville.

V enus de Pont-de-Vaux, dans l’Ain, les proprié- taires du “Pitalugue” sont les premiers plaisanciers à s’être

amarrés à Deluz, l’une des deux nouvelles haltes fluviales construites par le Grand Besan- çon en partenariat avec la Région et le Conseil général. “On a l’habitude de naviguer ici , dit le propriétaire. Avant, on passait. Maintenant, on s’arrête grâce à cette halte.” Sous le chaud soleil, ce couple de retraités propriétaire d’un bateau d’une dizaine de mètres bénéficie d’un espace flambant neuf, bordé par les anciennes papeteries et par la véloroute. Protégée des crues, la halte flu- viale permet l’accueil d’une tren- taine de bateaux stationnés per- pendiculairement à la voie d’eau, en courte, moyenne et longue durée, tout au long de l’année. Elle comprend : pontons d’amarrage, bornes de distri- bution d’eau et d’électricité, sta- tion de récupération des eaux usées, rampes de mise à l’eau et tables de pique-nique. Un nouvel espace apprécié par Syl- vaine Barassi, maire de Deluz : “Après les fermetures des pape- teries, on espère retrouver de l’activité grâce à cette nouvelle halte. On voudrait d’ailleurs pouvoir reconvertir les anciens bâtiments… Pourquoi pas en y installant des commerces.” Une

table ronde avec la communauté d’agglomération sera organi- sée. Deluz fait donc office de lieu de transit entre Montbéliard et Dole. Pour rejoindre Besançon : compter 2 h 30 de navigation. La même chose pour rejoindre Baume-les-Dames en amont. La seconde halte, celle de Besan- çon, a une vocation nettement plus touristique. Inaugurée le 18 juin, elle per- met le stationnement d’une ving- taine de bateaux de plaisance le long de ses 260 mètres de quai. Elle possède les mêmes caractéristiques (distribution d’eau, d’électricité…) que Deluz, à la seule différence près qu’elle est située en eau vive. En pério- de de crue, les bateaux ne pour- ront pas y stationner. Ils devront s’amarrer auMoulin Saint-Paul, une centaine de mètres en aval (24 emplacements). L’arrière du site sera totalement réaména- gé d’ici 2012 avec la création de la Cité des Arts et de la Cultu- re. La gestion du port fluvial multi-sites a été confiée à l’établissement du service et d’aide au travail (E.S.A.T.) “La Bergerie” basé à Étalans.

E.Ch.

En chiffres Coût total. La construction des deux haltes sʼélève à 3,095 mil- lions dʼeuros hors taxes. Halte de Besançon. Stationnement dʼune vingtaine de bateaux et deux emplacements pour les grands bateaux de passage. Halte de Deluz. Accueil dʼune trentaine de bateaux. Tarifs. Ils varient selon lʼemplacement. À Besançon, un bateau de 8 à 10 mètres devra payer 6 euros pour passer une nuit (32 euros à la semaine). À Deluz, la même embarcation débour- sera 4 euros (32 euros à la semaine et 680 euros à lʼannée). Au Moulin Saint-Paul (centre-ville), la location à lʼannée varie de 528 euros pour un bateau jusquʼà 5,99 mètres à 913 euros pour un bateau de 12 à 14 mètres. Information. Pour séjourner ou louer un emplacement, contac- ter la structure en charge de la gestion des ports : E.S.A.T. “La Bergerie”, 06 71 17 91 29. La nouvelle halte de Deluz a une vocation technique plus que touristique. Néanmoins, le petit village compte tirer des bénéfices de l’installation.