Journal C'est à dire 270 - Février 2021

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22 février 2021 N° 270

Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr

1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@publipresse.fr I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUB L I C I TÉ - ANNONCE S

CRÉATEURS D’ENTREPRISES EN MODE COVID

S O M M A I R E

Les anciens médecins en renfort. Au centre de vaccination de Morteau, des médecins à la retraite prêtent main-forte aux équipes en place. Rencontre avec l’un d’eux, le docteur Guy Cassard. (page 4) Plus de trains à partir du 1 er mars. La fermeture provisoire de la ligne Besançon-Mor- teau permettra le renouvellement de 35 km de voie et de rendre la gare de Morteau plus accessible. (page 6) Les clubs de sport en difficulté. À l’image du club de foot l’E.S. Saugette-Entreroches, les associations sportives traversent une mauvaise passe financière liée à la crise sanitaire. (page 15) Pauline Silvant enchante la vie. La chanteuse de Villers-le-Lac sort un second album et promeut les artistes locaux. Altruiste et généreuse (page 43)

Romain Goguel, menuisier à Avoudrey, a repris l’entreprise paternelle en plein cœur de la crise sanitaire.

(Le dossier en pages 19 à 23)

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R E T O U R S U R I N F O

Un plan “Orsec” pour

Polémique autour du lynx et de sa population

ÉDITORIAL

Printemps Un an déjà que le sournois virus occupe presque tout l’espacemédiatiquemalgré son invisibilité. Et un an aussi qu’on subit un autre virus tout aussi dangereux : la désinformation, voire le complotisme. Nous “fêtons” donc en cette fin d’hiver le premier anniversaire du Covid. Il y a beaucoup à dire sur la façon dont cette crise a été gérée : pénurie de masques, tests perfectibles, politique vaccinale, confinement ou non… Un an que nos dirigeants naviguent à vue… Pouvait- il en être autrement ? Sans doute pas. Et c’est tant mieux. Expliquons-nous. Si la vérité avait été préétablie autour de ce virus inconnu de tous, une ligne de conduite claire et constante aurait été la bienvenue. Il n’en est rien. On peut justement se réjouir que les déci- deurs politiques aient fait varier leur stratégie en fonction de l’évolution des données scientifiques glanées progres- sivement depuis un an. Que n’aurait- on dit si il y a quelques semaines, comme tout le monde s’y préparait, le gouver- nement avait décidé de reconfiner la France alors même que les chiffres récents ont montré (jusqu’à preuve du contraire évidemment) que la pandémie semblait vouloir enfin reculer, en France et même à l’échelle dumonde. Les Fran- çais (ces “66 millions de procureurs”… ) qui étaient en grande majorité hostiles à la vaccination réclament désormais tous à cor et à cri leurs doses. Que n’au- rait-on entendu si, conformément à leurs réticences, les pouvoirs publics n’avaient pas commandé les doses ? Quels cris d’orfraie auraient poussé nos concitoyens - et notamment les acteurs de l’économie - si le principe de précaution avait été poussé à l’extrême en paralysant la France dans un troisième reconfine- ment ? Que dire enfin de toutes ces thèses complotistes que certains gobent sans aucune hauteur de vue et qui dis- créditent à la fois la parole politique et le discours des scientifiques, préférant prêter attention à une contre-vérité mille fois répétée sur les réseaux sociaux qu’une vérité devenue inaudible. Dans ce contexte bouleversé, trop d’observa- teurs et de commentateurs ont oublié le caractère inédit de cette épidémie qui nous rappelle que nous sommes bel et bien mortels… et que la vie peut être dure, chose que certains avaient peut- être oubliée…Gageons qu’après un an de doutes, l’hiver du Covid laisse enfin la place au printemps, avec sa cohorte de créativité, un regain de sérénité, de recul, une prise de conscience aussi sur notre propre finitude. En somme, la fin d’une certaine arrogance. n Jean-François Hauser

ne plus manquer d’eau

É voquer la séche- resse alors que les inondations dues à la fonte des neiges et aux pluies diluviennes de l’hi- ver ont gonflé les nappes phréatiques paraît décalé. Et pourtant…Tous les ans, le Haut-Doubs manque d’eau. L’an dernier, dès le 28 avril, le préfet a alerté les collectivités. Le dépar- tement a été placé en alerte le 17 juillet déclen- chant un durcissement des restrictions des usages de l’eau et des contrôles. La situation de crise hydrologique a duré

L e lynx connu pour être discret n’a jamais autant fait parler de lui. Le 1 er février, entre Morteau et Villers- le-Lac, un animal a été retrouvé mort, percuté par une voiture, soit la sixième collision en un an. Pour expliquer ces collisions plus nombreuses, un agent de l’Office français de la biodiversité (O.F.B.), référent sur l’espèce, a précisé que “la population se porte très bien dans nos contrées. Elle arrive même à saturation” , ce qui obligerait les jeunes à chercher de nouveaux territoires et donc à s’ex- poser à d’éventuelles collisions. Ce professionnel originaire de Pierrefon- taine-les-Varans qui est un des meilleurs connaisseurs de l’espèce n’imaginait pas s’attirer les foudres, voire les insultes, des environnementalistes. Le Centre Athénas mais aussi des associations ont tiré à boulet rouge sur lui, expliquant que “le Doubs est un département où l’on effarouche les lynx orphelins pour les

deux semaines. Le Doubs a connu un assec total sur plusieurs kilomètres entre Arçon et Entreroches sur une durée et un linéaire toutefois plus faible qu’en 2018. Sept communes ont dû mettre en place une alimentation en eau pota- ble par des camions- citernes (contre 32 en 2018). La levée des res- trictions a été décidée le 1 er octobre. L’État a réuni les acteurs dans un comité pour trou- ver des solutions. Parmi les actions mises en œuvre pour le Haut-

Doubs : un renforcement des opérations de contrôle des restrictions des usages en période de crise, la mise en œuvre de projets structurants de sécurisation de l’alimen- tation en eau potable pour les arrondissements de Pontarlier et Montbéliard grâce à l’aide du Plan de relance, l’actualisation du plan “Orsec Eau potable” et une sensibilisation des exploitants des réseaux d’alimentation en eau potable à la nécessité d’élaborer un plan interne de crise. n

envoyer mourir de faim” sans toutefois en apporter la preuve. La seule preuve irréfutable apportée par le Centre Athénas, c’est la découverte d’un lynx criblé de plombs à Quingey. L’association Ferus a porté plainte et a demandé le rempla- cement de l’animal, le 6 janvier dernier. Face à la polémique sur la présence de lynx sur notre massif, la Fédération dépar- tementale des chasseurs du Doubs défend la position de l’agent O.F.B. “Les suivis par piégeage photographique l’at- testent. L’ensemble des espaces favo- rables à l’espèce sont aujourd’hui occupés et la dynamique des populations conduit à une colonisation de nouveaux territoires” énonce la fédération en publiant des don- nées. Et de poursuivre : “Avancer que la population de lynx “se porte bien” est un message fort, valorisant pour notre région et partagé par la plupart des chasseurs du Doubs. Il témoigne d’un enrichissement positif de la biodiversité du massif.” n

Télé suisse romande : si ça ne marche pas, cela vient de vous U n lecteur de Grand’Combe-Chateleu nous interroge suite à la

La population de lynx sur notre massif “se porte très bien.” La phrase qui divise.

l’orientation des antennes T.N.T. en direction de l’émetteur du Chasseral” explique un profes- sionnel. L’évolution de la norme de diffusion de la T.N.T. nécessite une reprogrammation des chaînes sur les téléviseurs ultra H.D., ou bien l’acquisition d’un nouveau décodeur pour continuer à recevoir les émissions selon cette norme sur des téléviseurs plus anciens. Pour mémoire, depuis décembre 2012, tous les téléviseurs neufs intègrent un tuner T.N.T. “Les personnes qui recevaient les chaînes de la Télé- vision Suisse Romande par la T.N.T. avant l’arrêt de l’émetteur du Chasseral et qui ne le reçoivent plus depuis sa remise en service fin décembre 2020 doivent donc, si besoin, prendre contact avec leur installateur télé pour savoir comment procéder en fonction de leur équipement” conseille l’opérateur. Si le problème de réception per- siste, les personnes sont invitées à se faire connaître auprès du Département qui se chargera de faire remonter le problème auprès de l’opérateur Swox Télécom. n

publication d’un article annonçant le retour de la Télé suisse romande sur les écrans des habi- tants du Doubs. Ce résidant d’une commune du Haut-Doubs indique ne pas recevoir la chaîne malgré une mise à jour de son décodeur. Rappelons que le Département du Doubs finance à hauteur de 90 000 euros sur trois ans la réactivation de l’émet- teur du Chasseral. Renseigne- ment pris auprès du financeur, l’émetteur du Chasseral a bel et bien été réactivé le 24 décembre par la société suisse Swox Télé- com. Mais contrairement à ce qui avait été indiqué au départ, ce ne sont pas tous les Doubistes qui peuvent recevoir la chaîne, mais essentiellement ceux de la zone nord-est de la bande fron- talière avec la Suisse. Si vous résidez à Chapelle-des-Bois, n’essayez même pas. “La diffu- sion des deux chaînes de la Télé- vision Suisse Romande (R.T.S. 1 et 2) se fait sur le canal K 30, et la bonne réception passe par

édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80

E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Ont collaboré à ce numéro : Océane Dromard, Philippe Duprez.

Seuls les habitants du nord-est de la bande frontalière

Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Février 2021 Mots fléchés : Jean-Marie Steyner.

peuvent recevoir la T.S.R.

Crédits photos : Càd, Archi.Tech-E. Poivey, D. Cesbron, F. Gloriès, Y. Petit, J. Panconi, E. Pourny, Ville de Morteau.

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V A L D E M O R T E A U

“Ce que réclament les parents d’Alexia Daval est honteux !” Morteau

Il y a tout juste 30 ans, le Mortuacien Claude Rommevaux vivait un drame : l’assassinat de sa fille. Les souvenirs et la colère remontent au moment où les parents d’Alexia espèrent toucher des centaines de milliers d’euros de dommages et intérêts. Réaction.

C’ es t à dire : Vous avez souhaité réagir à l’actua- lité des époux Fouillot qui réclament plus de 350 000 euros au titre du préjudice lié à la mort de leur fille Alexia. Cette pro- cédure vous choque ? Claude Rommevaux : Je suis évidemment choqué que ces per- sonnes osent monnayer la mort de leur fille. Ce que réclament les parents d’Alexia est honteux ! Jusqu’à réclamer 5 000 euros de plus pour le financement des obsèques, c’est indécent. Je res- pecte ces gens devant la douleur d’avoir perdu leur fille, mais se faire de l’argent sur le dos de leur gamine, ce n’est pas cela qui les rendra plus heureux, au contraire. Càd : Cet épisode vous replonge évidemment dans votre propre histoire. Votre fille Valérie a été assassinée le 27 janvier 1991, il y a tout juste 30 ans. La justice ne vous avait pas proposé répa- ration ?

C.R. : Il y avait déjà à cette époque un fonds d’aide aux vic- times. Ils nous ont proposé des dommages et intérêts,mais nous avons refusé. À quoi bon ? Ce n’est pas l’argent qui aurait fait revenir notre gamine. Le seul argent qu’on aurait pu retoucher, c’est suite à la vente de lamaison de notre fille. D’ailleurs, j’avais

qui tue une bécasse peut prendre trois ans ! Càd : Trente ans plus tard, il est évidemment impossible de refermer ces plaies ? C.R. : J’ai plusieurs fois voulu rendre moi-même justice à ma fille. J’ai pisté son assassin, il a porté plainte contre moi.

souhaité que la vente de cette maison soit reversée à l’A.F.M. pour le Téléthon. Finalement, cette maison est revenue à la famille de l’assas- sin…

Trente ans après, la douleur est évidem- ment intacte. Voir aujourd’hui des gens qui veulent se faire de l’argent sur le dos de leur fille assassi-

“Il n’y a aucun sentiment chez ces parents Fouillot !”

née me révolte. Il n’y a aucun sentiment chez ces parents Fouillot ! Alexia n’était même plus sous leur toit et leur res- ponsabilité, comment peuvent- ils réclamer ces sommes ? Après ce nouvel épisode des dommages et intérêts, ils vont forcément culpabiliser, c’est impossible autrement. Je pense que lameil- leure chose qu’ils puissent faire ensuite, c’est de quitter la région de Gray ! n Propos recueillis par J.-F.H.

Càd : L’assassin de votre fille avait été condamné à 10 ans de prison. Insuffisant à vos yeux ? C.R. : Il est sorti au bout de 5 ans et trois mois. Dans le verdict, il avait bénéficié de la circons- tance atténuante de “crime pas- sionnel”, une disposition qui n’existe heureusement plus de nos jours. 5 ans de prison pour un assassinat sauvage, évidem- ment c’est injuste. Un chasseur

Aujourd’hui âgé de 82 ans, Claude Rommevaux ne peut toujours pas pardonner à l’assassin de sa fille.

Médecins retraités, ils reprennent du service pour aider à la vaccination Morteau

patients duVal deMorteau accè- dent à la seconde injection. “C’est une affluence assez inespérée” commente le docteur Guy Cas- sard, depuis le box situé au cen- tre de la salle qui fait office de cabinet médical. En retraite depuis six mois, le médecin de Charquemont a accepté de prêter main-forte à ses collègues. “Je me suis proposé après avoir été sollicité par la pharmacie du Russey. Ma pré- sence permet à mes collègues en activité de se concentrer sur leur travail en cabinet” indique Guy Cassard, stéthoscope attaché autour du cou. Touché par la Covid il y a quasiment un an et hospitalisé, le médecin n’a pas hésité à venir aider les équipes médicales. Le docteur Michel Remonnay et le docteur François Rouxbe- dat, eux aussi jeunes retraités, en ont fait de même. Participent également les docteurs Gondy, Bettex, Cueney et Joliat. “On les remercie pour cette mobili- sation, ainsi que les infirmièr(e)s” , témoigne Léa

Au centre de vaccination de Morteau, des médecins à la retraite prêtent main-forte aux équipes en place. Entretien avec l’un d’eux, le docteur Guy Cassard.

A u centre de vaccina- tion de Morteau, salle de l’Escale, l’organi- sation est huilée mais

tributaire, comme tous les cen- tres français, des livraisons de doses par les agences régionales de santé. Depuis le 5 février, les

Le docteur Guy Cassard travaille en collaboration avec Aline, Jocelyne, Carine, infirmières.

Jocelyne, infirmière libérale au Russey est un des premiers pro- fessionnels de santé à avoir reçu la deuxième dose du vaccin Pfi- zer. Un soulagement pour elle : “On se sent plus léger, dit-elle avec le sourire.Mais on continue à faire attention.” De 9 heures à 18 heures, le doc- teur Cassard peut examiner jusqu’à une centaine de per- sonnes. “Il existe ici une très

bonne organisation” tient à rap- peler celui qui n’a pas encore été vacciné. Et pour cause : depuis sa première contamina- tion il y a un an, son organisme fabrique toujours des anticorps. L’arrivée de nouvelles doses pro- mises par le Premier ministre début février est attendue de pied ferme. Les professionnels duVal de Morteau sont prêts. n E.Ch.

sier médical, les indications et les contre-indications. Celam’est

Brisbard, coordina- trice du centre de vac- cination. Le rôle des médecins est de déterminer si une personne peut ou non recevoir une dose

arrivé par exemple de refuser une vaccina- tion à une personne car elle suivait une chi- miothérapie” témoigne le praticien également là pour délivrer des

“On les remercie pour cette mobilisation.”

conseils. Même vacciné, il faut en effet respecter les gestes bar- rières.

du vaccin Pfizer, Moderna, et peut-être un autre d’ici quelques semaines. “On regarde leur dos-

Carine vaccine un patient. Il reçoit la deuxième dose du vaccin Pfizer.

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V A L D E M O R T E A U

55 millions d’euros pour moderniser la ligne des Horlogers Transport Aucun train ne circulera du 1 er mars au 31 octobre entre Besançon et La Chaux-de- Fonds. La fermeture permettra le renouvellement de 35 km de voie, aux T.E.R. d’aller jusqu’en Suisse, de rendre les gares de Valdahon et Morteau accessibles.

“I l y a vingt ans, dire que l’on devait fermer cette ligne ! Raymond Forni (président de Région de 2004 à 2008) avait alors demandé qu’on réétudie le dos- sier.” Ce sont par ces mots que la présidente de Région Marie- Guite Dufay a présenté les tra- vaux à venir sur la ligne des Hor- logers, l’axe ferroviaire qui relie Besançon à La Chaux-de-Fonds via Morteau. Que de chemin effectivement parcouru. Au regard de sa fréquentation

À partir du 1 er mars, plus de T.E.R. en circulation

et des potentialités qu’elle ouvre vers la Suisse, cette ligne est plus que jamais confortée grâce à l’important plan d’investisse-

directeur de S.N.C.F. Réseau. Ces travaux débutent le 1 er mars. Ils consistent à conforter des ouvrages, renouveler la voie sur

jusqu’en octobre.

ment engagé. La Région, l’État, S.N.C.F. Réseau et l’Union euro- péenne ont annoncé un plan de modernisation de cet axe franco-suisse lors d’une conférence

35 kmpour 49millions d’euros,mais également à rendre accessibles à tous les gares de Mor- teau et Valdahon pour 1,5 million d’euros et à moderniser la signali-

Une meilleure ponctualité mais pas de

long. S.N.C.F. Réseau insiste égale- ment sur la durabilité du chan- tier qui prend en compte les enjeux environnementaux et sur l’activité économique qu’il va drainer. Plusieurs entreprises locales, dont une de Lamoura spécialisée dans les travaux acrobatiques, sont retenues et “7 000 heures

d’insertion sont prévues.” 250 agents sont mobilisés. “Ce chan- tier va représenter l’équivalent sur une année de 278 emplois directs et 233 indirects” annonce la S.N.C.F. Le préfet de Région a tenu à rappeler que “l’État et la Région cassent leur tirelire” pour ce chantier. La ligne en avait bien besoin. n E.Ch. précédentes.” À mi-février, la barre des 100 000 euros de chif- fre d’affaires pour le ski nor- dique a été dépassée sur les sites du Val de Morteau, alors qu’une saison classique réussie atteint les 60 000 euros habi- tuellement. Les animations organisées au Gardot ont été également bien fréquentées durant les deux premières semaines. “Nous avions vu sur certaines animations près de 70 participants en même temps. C’est assez rare de voir ça” confirme Maxime Faivre de la communauté de communes du Val de Morteau. Près de 700

trajet (actuellement de 34 minutes entre Valdahon et Besançon-Viotte) mais d’assurer la ponctualité des trains ou encore d’augmenter le nombre de rames qui pourront circuler jusqu’à La Chaux-de-Fonds. Français et Suisses sont parve- nus à s’entendre pour lancer les travaux durant lamême période évitant ainsi un blocage plus

minutes gagnées.

de presse fin janvier. “55,5 mil- lions d’euros seront investis sur cette ligne de montagne cente- naire, présente Jérôme Grand,

sation pour permettre auxT.E.R. de continuer à circuler en Suisse pour 5 millions d’euros.” De mars à octobre, ce sont des cars de substitution qui compen- seront l’arrêt des trains. 1 200 voyageurs utilisent ce mode transport chaque jour, un chiffre divisé par deux depuis la crise sanitaire. Jusqu’à présent, 31 T.E.R. circulent quotidiennement, dont 15 circulations entre la France et la Suisse sur les 75 km. L’enjeu sera évidemment de convaincre une fois les travaux terminés les utilisateurs à remonter dans le train. Ces tra- vaux ne permettront pas de gagner des minutes de temps de

Repères l Fermeture de la ligne du 1 er mars au 31 octobre 2021 l Des bus de substitution sont mis en place avec des horaires d’arrivée calés sur les anciens horaires l 35 km renouvelés l 70 km de rail, 60 000 traverses et 85 000 tonnes de ballast l Mise en accessibilité des gares de Morteau et Valdahon l 1 200 voyageurs par jour en temps normal, moins de 600 depuis la crise sanitaire

Un bel hiver en Pays Horloger Malgré les restrictions sanitaires, la saison hivernale aura été plutôt satisfaisante. Les activités nordiques ont réalisé le double du chiffre d’affaires habituel. Tourisme

Renseignements voyageurs : 03 80 11 29 29 ou sur le site T.E.R. Bourgogne-Franche-Comté

D u côté de l’office de tourisme du Pays Horloger, on affiche le sourire à l’approche de la fin des vacances d’hiver. “Le ressenti général est plutôt positif si l’on considère l’engoue- ment pour les activités nordiques et en extérieur, points forts de notre destination. La météo a été très favorable et l’engouement pour les activités extérieures en famille a été très fort” se félicite Laurence Péquignet, la prési- dente de l’O.T.S.I. Même si de nombreux héber- gements sont restés fermés et que les restaurants ont gardé portes closes, les touristes ont répondu présents. “Si bien que

les sites naturels (Saut du Doubs, Consolation…) comme les sites nordiques ont connu une affluence inégalée. Le Saut du Doubs a connu des fréquen-

Gamme à partir de 18 690 € = >

PRIME À LA CONVERSION DÉDUITE

*Un style de vie !

personnes ont été accueillies au Gardot en un seul dimanche au pic des vacances. “On a constaté un retour au partage et à la pratique des

tations records (et le barrage du Châtelot) comme toujours quand il y a des phénomènes climatiques exception- nels, avec par exemple 2 800 personnes en un

Plus de 100 000 euros au ski de fond.

sports d’hiver “accessibles” et “partagés” , c’est réconfortant dans ce contexte” ajoute Lau- rence Péquignet. L’Office de tou- risme a déjà les yeux tournés vers la saison estivale, espérant que d’ici là les restrictions sani- taires seront levées. n

seul week-end au moment des fortes crues” ajoute la prési- dente. Ce sont les chiffres du nordique qui affichent les plus impres- sionnants ratios. “Ils sont très bons et sont déjà à ce jour au moins au double des saisons

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Les activités nordiques ont cartonné

cet hiver (photo E. Pourny).

V A L D E M O R T E A U

Bientôt les grands travaux au collège Villers-le-Lac Le collège Jean-Claude Bouquet site de Villers- le-Lac va entamer cette année plusieurs phases de travaux pour une réhabilitation complète des locaux étalée sur plusieurs années.

en phase 1, la déconstruction de la demi-pension actuelle située au rez-de-chaussée et des locaux techniques (R - 1) pour permettre la construction de la nouvelle demi-pension au rez-de-chaussée, de nouvelles salles en R - 1 avec la cour au niveau rez-de-chaus- sée. Dans une deuxième phase, le bâtiment externat actuel conservé sera réhabilité avec l’ajout d’une extension” détaille l’élue selon laquelle “la nouvelle répartition permettra une meil- leure fonctionnalité pour tous les usagers : équipe pédagogique, élèves, personnels administratifs et techniques.” La maîtrise d’œuvre étant dési- gnée (le cabinet Archi.Tech basé à Pontarlier et Besançon), les appels d’offres sont en cours de lancement. Cette phase préli- minaire sera suivie dans quelques semaines par une noti- fication des travaux aux entre- prises retenues pour un démar- rage prévu au moment des grandes vacances. Les travaux se réaliseront donc en site

A ttendus depuis long- temps, les travaux de réhabilitation du col- lège de Villers-le-Lac vont démarrer “au début de l’été” précise Florence Rogeboz, l’élue en charge des travaux au Conseil départemental du Doubs. Plus

qu’un simple lifting, ces travaux impliqueront la rénovation com- plète d’une partie des bâtiments et la déconstruction et recons- truction complètes d’une autre partie. “Ce chantier sera mené en plusieurs phases ajoute la vice-présidente du Département :

La partie haute du bâtiment reconstruit sera en ossature bois (photo Archi.Tech.-E. Poivey).

dont 200 environ sont en demi- pension. La partie restauration scolaire étant concernée par

cantine avait également fait l’ob- jet de travaux” rassureM me Roge- boz. Les deux phases de travaux s’étaleront entre 2021 et 2023 “pour une réception totale du chantier au début de l’année 2024” annonce l’élue départe- mentale. Le coût global de ces travaux a été chiffré à 9,5 millions d’euros T.T.C., “mobilier compris.” La partie qui ne sera pas démolie bénéficiera d’une réhabilitation totale avec isolation extérieure, panneaux photovoltaïques sur

une partie de la toiture ainsi qu’un récupérateur des eaux pluviales pour un usage interne grâce à des bacs d’une capacité de 18 000 litres. Une chaudière à pellets sera également instal- lée. Les travaux de réhabilita- tion-reconstruction concerneront au total une surface de 2 568 m 2 . La réorganisation des bâtiments doit également permettre d’amé- nager un dépose-minute plus sécurisé ainsi que des garages à vélos. n J.-F.H.

occupé, sur un terrain en pente de surcroît, ce qui nécessite ces différents phasages. “Tout l’enjeu est d’uti- liser aumieux la topo- graphie particulière de ce site afin que ce

l’opération décons- truction-reconstruc- tion, la cantine sera hébergée pendant la phase des travaux dans des bâtiments modulaires provi- soires, “avec de très

La cantine provisoirement dans des bâtiments modulaires.

futur collège soit le plus fonc- tionnel possible” ajoute Florence Rogeboz. 250 élèves fréquentent ce collège,

bonnes conditions d’accueil. Ce sont des conditions que nous avons déjà connu au collège de Mouthe par exemple quand la

Les bâtiments actuels du collège de Villers-le-Lac datent de 1979.

V A L D E M O R T E A U

En bref… l Gendarmerie La gendarmerie du Russey a été rénovée grâce à l’appui de la communauté de communes. Ce chantier de rénovation a débuté en décembre 2019 et s’est achevé en décembre 2020. 400 000 euros ont été investis dans le changement du mode de chauffage (du gaz aux gra- nulés bois) et à la rénovation de l’isolation. l Le Luhier La communauté de communes prévoit la rénovation du parcours sportif du Luhier et la rénovation du sentier thématique des 3 sapins qui fera suite à l’abattage du Sapin président. l Peugeot L’union entre P.S.A. et F.C.A., effective depuis la mi-janvier, donne naissance à Stellantis, qui devient ainsi le sixième constructeur automobile mon- dial. La présidente de Région Marie-Guite Dufay salue ce rap- prochement. Elle se dit égale- ment très attentive à l’impact de cette fusion sur la stratégie industrielle des sites de Sochaux et de Vesoul ainsi qu’aux consé- quences possibles sur les emplois, l’activité et la sous-trai- tance.

Une partie de la clientèle suisse a perdu ses habitudes Commerce

Les commerces mortuaciens, notamment l’alimentaire, n’ont pas retrouvé tous leurs clients suisses échaudés par les messages parfois contradictoires du gouver- nement ou des contrôles en douane.

E n février, les nœuds de communication de Morteau, Fuans ou Étalans ont été contrô- lés par des camionnettes de gen- darmes mobiles venus en renfort de leurs collègues. Leur mission : des contrôles d’entrée sur le ter- ritoire français ou le respect du couvre-feu.Pour arriver en France depuis la Suisse, il faut logiquement un test P.C.R. néga-

récupéré 100 % de sa clientèle suisse qu’il avait avant le confi- nement” juge un commerçant mortuacien. Plusieurs raisons à cela : les voisins réagissent aux annonces gouvernemen- tales. En février, alors que le gouvernement parlait de (re)confinement, “la baisse de clientèle s’est fait sentir immé- diatement dans les allées” constate un responsable de

tif de moins de 72 heures sauf pour les travailleurs frontaliers et les personnes rési- dant dans un rayon de 30 km, principe qui prévalait encore à l’heure où nous bou- clions ces lignes.

magasin à Morteau. “Dès lors qu’il y a une contrainte, la clientèle pèse le pour et le contre. L’ambiance Covid fait qu’il y a de nombreuses réti- cences du côté des Suisses qui profi-

“Personne à Morteau n’a

récupéré 100 % de sa clientèle suisse.”

Concrètement, un Chaux-de- Fonnier a le droit de faire ses courses à Villers-le-Lac ou à Morteau. Si nos voisins sont toujours pré- sents dans les allées de nos magasins notamment pour l’ali- mentaire, leur part est plus bien faible que d’ordinaire : “Personne à Morteau ou à Pontarlier n’a

taient de leurs courses àMorteau pour se rendre au restaurant. Aujourd’hui, ce n’est plus pos- sible et certains se demandent s’il est opportun de risquer une amende de 135 euros pour une économie de 50 euros sur un caddie” juge un autre profes- sionnel conscient que ce pro- blème n’est qu’une partie de

Les habitants des Brenets, même sans P.C.R. de moins de 72 heures, ne risquent pas d’amende s’ils viennent commercer à Villers ou à Morteau.

Confédération de fouler le sol français à condition de respecter les 30 km. La question est dés- ormais de savoir si cette clien- tèle, dont une partie a perdu ses habitudes, reviendra. “ Sans

l’iceberg. L’autre partie, c’est le commerce en ligne qui a bous- culé de nombreuses habitudes d’achat. Encore une fois, il n’est pas inter- dit aux ressortissants de la

doute que oui, mais cela laissera des traces” émet un profession- nel. Le canton de Neuchâtel a durant la pandémie incité ses habitants à consommer local. C’est de bonne guerre. n

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En bref…

Une nouvelle passerelle pour franchir les rails La Ville de Morteau lance la construction d’une passerelle pour enjamber les voies de chemin de fer et ainsi ouvrir un nouvel accès à la salle des fêtes et à la future plaine des loisirs.

l Villers-le-Lac Yves Droz, passionné d’histoire locale, vient de sortir le numéro 3 de sa gazette dédiée à l’histoire de sa commune de Villers-le- Lac. Achetez la Gazette N° 3 qui sort cette semaine. Toujours en grand format, plus de 200 pages relatent des petits évé- nements peu connus. Dans ce numéro 3, on trouvera notam- ment 90 pages sur l’horlogerie et la vie au village des Brenets, la récolte et la distillation de la gentiane, l’histoire du fabricant d’orgues du Pissoux Zéphirin Billod-Morel, le récit de l’incendie de Lac-ou-Villers en 1840, les débuts de la fabrication des pièces d’horlogerie avec notam- ment les Établissements Biné- truy, Numa Chopard-Guillaumot, François Petitjean, Gaston Labourey, L.J. Vuillemin, Charles- Jules Zimmermann, Auguste Prenel, Narcisse Bergeon, Alphonse Vuillemin, etc. On y découvre aussi des recettes de cuisine locale, des personnages marquants, des arbres généa- logiques et toujours des poèmes et des racontottes. Ce numéro 3 est en vente à La Maison de la Presse de Villers-le-Lac, à la librairie les Trois Souhaits àMor- teau, à l’Imprimerie Chopard à Maîche.

M ieux connecter la ville à la plaine des loisirs et des sports située de l’autre côté des voies de chemin de fer, c’est l’esprit de ce projet validé par le conseil municipal de Morteau et qui sera réalisé cette année.Une passerellemétal- lique accessible aux personnes àmobilité réduite grâce à un ascenseur permettra de créer un nouvel accès à la salle des fêtes L’Escale et à toute la plaine des loi- sirs que la Ville souhaite aménager en direction des berges du Doubs. “La construction de l’Escale à cet endroit était

la première phase de ce projet de plaine des loisirs, la réalisation de cette passerelle sera la seconde phase. Cette passerelle piétonne nous est apparue comme lameil- leure solution pour relier le centre-ville à cette nouvelle zone” observe Cédric Bôle le maire de Morteau. Les travaux seront entamés dès la fin du printemps, “ils se dérouleront de début mai à fin septembre. Nous profitons aussi du fait que la ligne des Horlogers sera fermée à cette période pour cause de tra- vaux” précise l’élu (voir notre article en page 6). Le coût de cette structure métal-

La passerelle sera dotée d’un ascenseur pour les personnes à mobilité réduite (photos Ville de Morteau).

des amendes de la police ferroviaire…). Parallèlement, la Région et l’État (via la S.N.C.F.) financeront la mise en acces- sibilité aux personnes à mobilité réduite de la gare de Morteau pour un montant d’1,5 million d’euros. Après la création de cette passerelle, une troisième phase est en préparation pour donner de la réalité à ce projet de plaine des loisirs et des sports. Cette fois-ci en lien avec la communauté de communes,

lique atteindra les 670 000 euros, large- ment soutenus par l’État et la Région via le plan de relance notamment, ainsi que par des fonds en provenance de la Confédération helvétique (cette partici- pation suisse est encore à confirmer), ce projet devant également encourager la fréquentation de la gare et donc duT.E.R. franco-suisse. “Au final, le reste à charge pour laVille de Morteau devrait se situer entre 20 % et 30 % du coût global” se féli- cite Cédric Bôle.

les communes de Morteau et deMontlebon engageront des travaux pour relier le site de la Nautique à celui du stade par des voies en mobilité douce. La construc- tion d’une autre passerelle

Cette passerelle renforcerale rôle de pôle multimodal de la gare.

La construction de cette passerelle permettra aussi selon le maire de “mutua- liser le nouveau parking de 124 places que nous avons aménagé pour les travail-

enjambant le Doubs est également en projet. “Tous ces projets sont complémen- taires et en cohérence avec cette idée de faciliter les modes doux sur cette zone située entre Montlebon et Morteau” note Cédric Bôle. n J.-F.H.

leurs pendulaires qui prennent le train pour la Suisse. Cette passerelle renforcera le rôle de pôle multimodal de la gare de Morteau.” La création de ce pont per- mettra enfin de fermer les accès aux rails, évitant ainsi aux piétons les tra- versées dangereuses (et accessoirement

La passerelle permettra un accès facilité à la nouvelle salle des fêtes.

Faire de la G.T.J. un levier touristique La randonnée en itinérance est une tendance de fond. Les randonneurs attendent une offre d’hébergement avec des services adaptés le long de la Grande Traversée du Jura. C’est ce que révèle une étude. Tourisme

des amateurs d’itinérance ne souhaitent pas marcher plus de 3 kmau-delà de l’itinéraire pour rejoindre leur hébergement” explique Doubs Tourisme. Pour le choix de l’hébergement, la plupart des personnes inter- rogées plébiscitent les gîtes de groupe et les chambres d’hôtes, le bivouac et le camping consti- tuent une alternative intéres- sante, surtout auprès des moins de 30 ans. Pour autant, 77,5 % des randonneurs préféreront le confort d’une chambre indivi- duelle. Dans tous les cas, la pos- sibilité d’une restauration sur place oriente leur décision. La G.T.J. comme la via Francigena sont des atouts touristiques à ne pas négliger. n

L’ hiver presque terminé, les professionnels du tourisme pensent - déjà - aux activités d’été pour attirer des visiteurs sur notre ter- ritoire. L’une d’elles est la randonnée en itiné- rance. Par chance, le Haut-Doubs bénéficie du passage de la Grande Traversée du Jura (G.T.J.) qui passe notamment à Saint-Hippolyte, sur les crêtes du Doubs franco-suisse, à Vil- lers-le-Lac pour rejoindre le sud du massif. Dans le cadre d’un appel àmani- festation d’intérêt, lancé par le Commissariat à l’aménagement du massif du Jura, Doubs Tou- risme et les G.T.J. ont piloté une enquête sur la structuration des hébergements disponibles le long des deux itinéraires majeurs longue distance tra- versant le département : laG.T.J. pédestre et la Via Francigena. Quel est le profil du randonneur itinérant ? Les retraités représentent plus de 40 % des pratiquants, la

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majeure partie sont des actifs avec une forte proportion de cadres (22 %). L’étude démontre qu’ils viennent majoritairement

en couple et que plus de la moitié sont prêts à dépasser 20 km de marche journalière entre deux héberge- ments. “Lorsqu’arrive le choix de l’héberge-

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77 % des randonneurs préfèrent le confort d’une chambre.

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Après la boutique, l’atelier repassage et couture Morteau Cinq mois après l’ouverture d’une boutique de seconde main dans les locaux du Centre Médico-Social, l’association Haut-Doubs Repassage finalise l’installation de son chantier d’insertion avec la mise en place d’un atelier repassage et couture.

“Nous proposons un service de couture”, note Carmen Girard en accueillant les premiers clients. La coordinatrice est ici en compagnie de Nathalie Brachet, à l’arrière-plan, la directrice de l’association.

“À la création de la boutique en octobre dernier, on était encore dans l’at- tente d’un conventionnement pour engager le chantier d’in- sertion dans sa globalité, c’est- à-dire en y adjoignant les acti- vités repassage et couture. Tout est désormais réglé et on peut

repassage et la gestion d’une fri- perie. Fondée en 1998 à Pontarlier, Haut-Doubs Repassage est venue ouvrir une “antenne” sur le Val de Morteau à la demande du Département du Doubs qui cherchait ainsi à pallier le manque de structures d’insertion sociale sur le secteur. Ce parte-

désormais fonctionner depuis le 2 février en proposant les mêmes services qu’à Pontarlier” , indique Nathalie Brachet, la directrice de Haut-Doubs Repassage. Pour mémoire, cette association accompagne dans le cadre de chantiers d’insertion des per- sonnes sur le chemin de l’emploi à travers des activités de couture,

ments et textiles qui peuvent être déposés à la boutique aux heures d’ouverture. “On réfléchit à l’idée de poser une benne à l’ex- térieur. On accepte tous types de textiles : nappes, rideaux, draps, linge de maison. Une partie des dons sert à la confection de nou- veaux accessoires de mode. On se développe actuellement dans l’up-cycling en reconditionnant des vêtements de marque qui nous ont été donnés et qui sont aussi vendus à la boutique mor- tuacienne” , précise Nathalie Bra- chet. n F.C.

nariat se traduit d’ailleurs par la mise à disposition de la bou- tique située 7, avenue Charles de Gaulle, faisant partie des locaux du CentreMédico-Social. Le chantier est donc opérationnel. Il

activité pressing utilisant un concept écologique. Nous propo- sons aussi un service de couture : ourlets, fermetures, accrocs et autres réparations” , complète

Carmen Girard, la coordinatrice qui supervise avec Natha- lie Brachet l’encadre- ment du chantier d’in- sertion mortuacien.

De nouveaux services domestiques.

accueille aujourd’hui quatre salariées en contrat d’insertion qui bénéficient d’un

encadrement professionnel et d’un accompagnement social. Pour les habitants du Val de Morteau, cela se traduit aussi par une offre de nouveaux ser- vices domestiques. “Les gens peu- vent nous apporter du linge à repasser et bientôt à laver car on proposera prochainement une

Un pilotage provisoire en atten- dant le retour du cadre technique préposé à cette mission. Comme à Pontarlier, Haut- Doubs Repassage fonctionne aussi sur la base de dons de vête-

Les locaux mortuaciens de l’associa- tion.

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Les cloches Obertino Morteau tintent au son de l’incertitude Morteau

Fortement impactée en 2020 par l’annulation des concours et rendez-vous à cloches, l’entreprise mortuacienne avait retrouvé le sourire suite à la mobilisation orchestrée autour de la préservation de ce savoir-faire ancestral. Du sursis en espérant une rapide reprise d’activité.

L e retour des vaches au champ d’ici deux ou trois mois dissipera-t- il les doutes qui planent depuis plus d’une année sur l’avenir de l’entreprise Obertino Morteau ? “On est dans l’expec- tative” , reconnaît Siv-Chheng Tiv qui a repris cette entreprise en 2018. Non sans réussite. Très attentive à pérenniser un savoir-faire de haute volée entre-

foires-expositions et même des mariages et fêtes villageoises qui sont autant d’occasions pour offrir des cloches.” L’espoir dumaintien des comices s’est envolé à la fin de l’été. Un drame dans une entreprise qui réalise 47 % de son chiffre d’af- faires avec le monde agricole. C’est l’heure des premières déci- sions douloureuses mais néces- saires à la survie de l’entreprise

tenu au sein de la famille Obertino depuis des généra- tions, elle apportait des compétences com- merciales, en marke- ting et en communi-

qui accuse une forte baisse de son chiffre d’affaires en 2020. La cheffe d’entreprise se sépare de deux sala- riés au profil commer- cial en privilégiant la

“Cet élan de solidarité m’a bouleversée.”

L’appel au peuple a donné lieu à de nouvelles commandes fondues sous le sceau de la solidarité.

la solidarité sortent des ateliers de la rue de la Louhière. “Cet appel au peuple a généré une reprise d’activité qui va nous permettre de continuer à travail- ler jusqu’en mars.” Pour autant, Siv-Chheng Tiv ne masque pas son inquiétude. La générosité s’inscrit rarement dans la durée surtout quand il faut patienter plusieurs semaines avant de recevoir la cloche. Le rythme de la produc- tion artisanale n’est pas toujours compatible avec les envies immé- diates de la société du zapping.

Quid des commandes 2021 ? Le début de l’année est encore plus tristounet qu’en 2020. L’arrêt des visites pénalise aussi la pro- motion de l’entreprise et la vente directe. Siv-Chheng Tiv n’est pas franchement sereine.Même si elle tient à remercier tous ceux qui lui prêtent main-forte encore maintenant. “Il y a encore trop d’incertitudes à lever avant de reprendre confiance dans l’avenir. Peut-être devra-t-on poursuivre la cloche de la solidarité après mars 2021… ?” n F.C.

Si le monde agricole sait se mon- trer patient, ce n’est pas toujours le cas des particuliers qui se rétractent parfois aussi vite qu’ils se sont mobilisés. La situation tend donc à se com- pliquer d’autant plus que la fon- derie de cloches relève d’une catégorie de métier très peu sou- tenue par l’État. “Les prêts, c’est bien beau mais il faut toujours garder une marge de manœuvre pour parer à des pannes impré- vues” , poursuit la gérante aujourd’hui à la tête d’une équipe de dix salariés.

montre bien à quel point les gens sont attachés à la fonderie Ober- tino Morteau qui est reconnue depuis 2011 “Entreprise du Patri- moine Vivant” , apprécie Siv- ChhengTiv. Toutes les grandes chaînes de télé nationales débar- quent au 44, rue de la Louhière pour mettre en images cet art de la cloche et le besoin de le sauvegarder. L’heure de lamobi- lisation a sonné pour les cloches Obertino. Le téléphone chauffe, les mails affluent, comme les commandes et les demandes de renseignement. Les cloches de

cation qui laissaient augurer de belles choses. Promesses tenues avec une croissance d’activité significative jusqu’à la crise sani- taire. “On n’était pas trop inquiet au premier confinement car il s’agit pour nous d’une période relativement calme où les bêtes sont encore en stabulation. Je me suis dit, on va faire le dos rond. La suite s’est avérée plus compliquée que prévu avec des annulations en cascades des grands concours agricoles, des

sauvegarde des emplois à la fon- derie et à la bourrellerie. Un savoir-faire maison irremplaça- ble qui fait toute la renommée des cloches Obertino Morteau. Dans ce Haut-Doubs où tout finit par se savoir, les difficultés de l’entreprise mortuacienne vont résonner dans toutes les fermes jusqu’aux grands médias nationaux et internationaux. Voici venu le temps de l’embal- lement médiatique. “Cet élan de solidarité m’a bouleversée. Cela

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