Journal C'est à dire 270 - Février 2021

É C O N O M I E

Les activités de sous-traitance industrielle en baisse de 25 % A.D.A.P.E.I. Haut-Doubs Les conséquences de la crise sanitaire se répercutent inéluctablement sur les différentes activités du Pôle Travail et Insertion de l’A.D.A.P.E.I. du Doubs plus touché sur le secteur agro-alimentaire que sur le volet industriel. Bilan et perspectives.

“On a été sollicité par de nombreux clients dans l’ac- compagnement pour le traite- ment du linge contaminé”, indique Damien Barbier, respon- sable des activi- tés blanchisserie

“S ur le plan écono- mique, 2020 res- tera une année en demi-teinte avec des inégalités territoriales” , résumeVéronique Cugini, direc- trice du PôleTravail et Insertion

Sur les activités de sous-trai- tance industrielle, le chiffre d’af- faires 2020 est en retrait de 5 % par rapport à l’année précédente. Une moyenne qui masque une croissance de 8 % sur Pontarlier et une baisse de 25% enregistrée sur les sites de Maîche et Mor- teau. “Ces différences s’expli- quent par la typologie de clients. Pontarlier est plus axé sur des produits de grande consomma- tion alors que les deux autres sites interviennent davantage sur des produits industriels. On sent aujourd’hui un redémarrage sur Maîche et Morteau” , note Damien Barbier, responsable des activités blanchisserie et industrie. La nuance reste aussi de mise sur la partie blanchisserie de l’U.N.A.P. avec une baisse notoire d’activité en hôtellerie-restau- ration, une stabilité sur le volet hospitalier et une progression dans le nettoyage des vêtements de travail. Le risque de conta- mination accru justifiant cette

Professionnelle secteur Haut- Doubs. Lequel englobe les sites de Maîche, Morteau et Pontar- lier où travaillent près de 310 ouvriers en situation de handi- cap encadrés par 150 profes- sionnels.

et industrie de l’A.D.A.P.E.I.

vigilance professionnelle. “On a d’ailleurs été sollicité par de nombreux clients dans l’accom- pagnement pour le traitement du linge contaminé. Il a fallu mettre en place des protocoles qui sont toujours d’actualité” , poursuit Damien Barbier. L’occasion de valoriser une expertise et un réel savoir-faire

faires. “On a créé des équipes mobiles pour maintenir le lien avec les ouvriers en situation de handicap qui ne travaillaient pas pendant les périodes de confi- nement. À la reprise, on a pris un temps d’échange pour que chacun puisse verbaliser son vécu de confinement. La crise a aussi révélé de nouveaux talents. Le temps libéré par le confine- ment a permis de s’emparer de sujets qu’on n’avait pas le temps de traiter. On a pu apprécier l’en- traide des professionnels. Ceux qui avaient moins de travail sont venus prêter main-forte à leurs collègues. Cette mobilité spontanée a permis de créer du lien. C’est un point positif de la pandémie” , estime Véronique Cugini. n

on a défini un protocole sanitaire très strict dans l’objectif de garantir la sécurité des travail- leurs et la continuité des pres- tations. Le port du masque était déjà appliqué avant même qu’il ne devienne obligatoire. Des for- mations ont été dispensées à tous les niveaux pour que chacun s’approprie ces mesures” , sou- ligne Véronique Cugini.

l Coup de projecteur sur le pressing Cette activité accessible au grand public reste trop confidentielle. “On a engagé une étude pour être plus proche du client. On doit optimiser les horaires d’ouverture, étudier l’intérêt de se relocaliser sur la ville en déménageant la partie magasin, réfléchir à des dispositifs de ramassage, de points de collecte, de livraisons” , indique Damien Barbier. l Une marque à créer pour la sous-traitance industrielle La volonté de développer la sous-traitance industrielle sur les sites de Pontarlier, Morteau et Maîche implique la création d’une identité commerciale. “On veut être innovateur dans ce secteur. Cela suppose de créer un logo, une marque, avec des supports de communication. Cette démarche permettra de mettre en valeur notre rigueur et notre savoir-faire dans les processus industriels.”

qui répond à toutes les exigences qualitatives et normes environne- mentales. Sans oublier la capacité d’adapta- tion aux risques sani- taires. Fiche signalé-

Une baisse de 24 % de l’activité agro- alimentaire.

La fermeture des restaurants, des crèches, des can- tines se traduit par une baisse de 24 %

de l’activité agro-alimentaire sur le Pôle Travail et Insertion Professionnelle Haut-Doubs. Le bilan du Covid ne se réduit pas aux variations du chiffre d’af-

tique, prise de température, désinfection des mains s’impo- sent à l’entrée de chaque site. “Avec les responsables qualité- hygiène-sécurité de chaque site,

s ce ifications en cour ce ification

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