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Enquête autour d’une pollution. Une pollution d’origine industrielle a rejeté des métaux lourds dans le marais de la Tanche à Morteau. L’usine Plastivaloire, concernée par l’enquête, coopère et agit. (page 4) Morteau prépare la vaccination. À l’hôpital de Morteau, on prépare déjà la vaccination d’une centaine de patients… qui le voudront bien. La vaccination s’organisera en cinq étapes. (page 6) Charquemont recouvre “La Liberté”. Le boulanger-pâtissier Jérôme Legrand ouvre un qua- trième établissement dans un lieu intiment lié à l’histoire de la commune. (page 32) Annie Genevard et la crise sanitaire. Au moment où la France prépare son deuxième décon- finement, la députée du Haut-Doubs juge avec sévérité un gouvernement qui selon elle manque de clairvoyance sur de nombreux sujets. Interview. (page 42)

(Le dossier en pages 17 à 29)

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Nouvelle directrice, départs chez les agents et nouvelles démissions aux Fins

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. La culture est toujours vivante à Morteau

ÉDITORIAL

Ubuesque Cet hiver, on vous propose un petit voyage en “absurdie” à la découverte de la désunion européenne. Du haut d’un balcon situé dans un chalet de Châtel, en Haute-Savoie, un touriste français contemple avec envie un skieur, suisse, dévalant les pistes de Morgins ou des Crosets. Ces stations, comme une quinzaine d’au- tres, appartiennent au domaine franco-suisse des Portes du Soleil, à moins de deux heures de route du Haut-Doubs. La même scène pourrait se produire depuis le som- met duMont d’Or où avec une bonne paire de jumelles on pourra aper- cevoir les skieurs suisses dévaler les pentes du Chasseron à Sainte- Croix. Pendant ce temps-là, les skieurs français rongent leur frein, les remontées mécaniques pourtant révisées, ne tournent pas, et le per- sonnel embauché en novembre est au chômage. Que dire des restau- rateurs et des bars situés sur les fronts de neige français, pour eux, c’est carrément la déprime. La situa- tion ubuesque des stations de ski à l’approche des congés de fin d’année montre, s’il fallait une preuve de plus, toute la difficulté à faire union entre les pays européens. On nous rétorquera que la Suisse ne fait pas partie de la belle Union Européenne, mais les rapports entre la Confédé- ration et les pays de l’U.E. ne sont- ils pas régis par des conventions bilatérales censées mettre de l’huile dans les rouages entre voisins ? Que dire de la position de l’Autriche, elle dans l’Union Européenne mais qui fait la sourde oreille aux appels désespérés de notre président de la République pour une harmonisa- tion des pays de l’arc alpin. Seule- ment en Autriche où le ski est roi, pas question de renoncer aux mil- lions d’euros de cette manne hiver- nale. Alors on brandit désormais la menace de mettre en quarantaine celui qui choisirait d’aller dévaler les pentes valaisannes ou tyroliennes. Cette crise sanitaire doublée d’une crise économique met hélas en lumière avec cet hallucinant épisode des stations de ski, une troisième crise, politique cette fois, qui prouve, s’il le fallait encore, que les beaux discours européens se fracassent une nouvelle fois contre le mur des réalités. On peut multiplier les exem- ples : plus dramatiques comme la crise des migrants, plus stratégiques comme la politique de défense et de lutte contre le terrorisme et cette fois avec les stations de ski. Un nou- veau couac qui aurait pu passer pour burlesque s’il n’avait pas de telles répercussions économiques. n Jean-François Hauser E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial :Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Acollaboré à ce numéro : Ph. Duprez. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Décembre 2020 Crédits photos : Càd, F. Bonnet, D. Gaume, Ville de Maîche,Ville de Morteau, S. Reverchon, R.H.Ne. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80

A près une reprise satisfaisante où le public a répondu présent, la saison culturelle à Mor- teau a à nouveau été stoppée nette par le second confinement. Le Théâtre de Morteau, épi- centre de la culture locale, a dû se résoudre à fermer ses portes pour la deuxième fois cette année, pendant tout le mois de novembre et ce, jusqu’à la mi-décembre au moins. Dès lors, “nous avons cherché à la Ville de Morteau comment apporter notre aide aux artistes. Nous avons alors décidé de consacrer une partie des montants des

spectacles annulés pour proposer des résidences, les mesures actuelles permettant aux artistes de continuer à répéter notamment dans le cadre de résidences” indique Karine Romand, l’adjointe mortuacienne à la Culture. Début novembre, la Ville a donc lancé un appel à candidature à l’échelle de la région Bourgogne- Franche-Comté avec un calendrier très court car il fallait profiter des semaines de confinement et donc de fermeture des lieux de spectacle. “L’afflux de réponses fut à la mesure du besoin de travailler des artistes et tous exprimaient leur profonde gra- titude pour cette initiative” se réjouit l’élue. Au final, 36 dossiers de candidatures ont été reçus en une semaine. “Notre projet initial était de financer trois résidences et nous avons alors cherché à augmenter le nombre de lauréats. Les aides que nous avons demandées aux collectivités nous ont finalement permis de sélectionner six compagnies supplé- mentaires” ajoute Karine Romand. La première résidence pouvait ainsi débuter dès la mi-novembre avec le groupe musical du Pon- tissalien Rod Barthet. Les autres résidences se sont succédé et se succéderont jusqu’à la mi- décembre dans “tous les domaines du spectacle vivant : théâtre, danse, marionnettes, musique, chants…” Une belle façon de faire vivre les lieux culturels mortuaciens, finalement pas tout à fait fermés malgré le confinement qui leur a été imposé… n

Toujours un peu de mouvement aux Fins.

M ouvement aux Fins, la suite. En octobre dernier, C’est à dire a consacré un article suite à une série de six démissions au sein de la minorité municipale élue sous l’étiquette “Les Fins poursuivons l’action”. Il faut désormais ajouter quatre nouveaux départs avec ceux de Marcel Pourchet, Séverine Cachot, Aurélie Haeffelin et Maryse Mamet qui n’ont pas souhaité intégrer le conseil municipal pour peu ou prou les mêmes raisons que leurs prédécesseurs. “Au vu du fonc- tionnement actuel du conseil, à l’absence totale de participation accordée à la liste minoritaire, à la volonté de dénigrer voire de dif- famer l’opposition, je ne pense pas quema participation au conseil soit d’un quelconque intérêt, si ce n’est de cautionner les déci- sions de la majorité…” indique Marcel Pourchet, démissionnaire avant même d’avoir intégré la I l était le dernier rescapé d’une famille de trois. Trois enfants aux mensurations hors normes : 59 mètres de haut, 5 mètres de large, et environ 350 ans d’âge ! Le dernier des trois sapins président du Russey sera abattu au printemps par la com- mune. La raison : il est malade. Ses deux frères avaient péri un peu plus tôt : l’un en 1985 sous l’effet de la foudre, l’autre en 1999 en raison de la tempête. Celui-ci détenait à l’époque le record de France du sapin le plus haut. Le dernier “résistant” dont le volume avoisine les 32 m 3 sera tronçonné par une entreprise spé- cialisée. “C’est un crève-cœur car il fait partie de notre patrimoine, admet Manuela Rambaud, maire du Russey. Pour des raisons de sécurité, l’arbre est situé sur le point de départ d’un sentier de découverte, nous sommes contraints de l’abattre. Toutefois, il va revivre d’une façon ou d’une autre car nous avons prévu de le mettre en valeur, notamment avec sa souche.” Il est encore trop tôt pour définir l’ensemble des actions

municipalité. Lors du dernier conseil, la salle sonnait creux : seul un membre de la liste “Les Fins poursuivons l’action” était en place. À ces démissions d’élus s’ajoutent celles d’agents. Ont quitté récemment le navire le res- ponsable des services techniques et la directrice administrative, qui, rappelons-le, était en procès avec le maire actuel et un autre agent de la commune pour violation de la vie privée et diffusion de conte- nus sans l’autorisation de l’inté- ressé (messages Facebook), pro- cès remporté en 2019 par l’ex-directrice administrative. Vacante depuis le départ de Tristan Denechaud, la place de directeur général des services (D.G.S.) est désormais occupée par Christelle Cartier depuis novembre. Elle aura la charge de mener la nouvelle politique communale et d’apporter la stabilité au sein de ses équipes. n

Le musicien pontissalien Rod Barthet a inauguré ces résidences d’artistes mortuaciennes.

Le Sapin président du Russey sera abattu au printemps

Les jours du Sapin président du Russey sont comptés

(photo F. Bonnet - Krapo arboricole).

qui pourront être menées. Une chose est claire, la souche devrait révéler de nombreux secrets sur l’âge du sapin, ou encore le climat des siècles passés. n

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Le Mortuacien Manu Faaitoa a puisé dans ses racines tahitiennes pour concevoir des horloges d’inspiration polynésienne en collaboration avec Philippe Vuillemin, un créateur lui aussi originaire du Haut-Doubs. Ils créent les premières horloges “tahitiennes-comtoises”

L a vie, même quand elle sépare les gens de 18 000 km, fait toujours des merveilles. Ils s’étaient connus il y a plus de trente ans, en 1987, au sein de l’entreprise Brun Polissage alors installée à La Chenalotte. Cha- cun des deux a ensuite suivi son

chemin professionnel, Manu Faaitoa en Suisse, puis à Tahiti, Philippe Vuillemin à Besançon. Et c’est seulement il y a quatre ans qu’ils se sont retrouvés par hasard au cours d’une exposition horlogère à Besançon. Entre- temps, Philippe Vuillemin a repris les rênes d’une entreprise

à Franois, la manufacture d’hor- logerie qui porte aujourd’hui son nom, et leMortuacienManu Faaitoa a quitté sonHaut-Doubs natal pour créer dans l’archipel de ses origines paternelles sa propre marque de montres bap- tisée Temanus. “Je conçois des modèles de montres et des bijoux à base de produits polynésiens, notamment les perles de culture et la nacre” résume Manu Faai- toa. Les deux créateurs viennent d’unir leurs talents pour lancer une collection d’horloges d’ins- piration polynésienne. “Avec ces horloges dont le mécanisme sort de l’usine de Philippe Vuillemin à Franois, j’ai voulu associer mes deux racines, mes deux cul- tures franc-comtoise et tahi- tienne. Ces horloges dont les pre- miers exemplaires sont disponibles sont le résultat d’une collaboration et d’une fabrication française à 100 %” se réjouit Manu Faaitoa qui passera pour la première fois depuis bien longtemps les fêtes enmétropole

Manu Faaitoa a conçu ses horloges avec Philippe Vuillemin, fabricant d’horloges basé à Besançon.

logerie polynésienne, Manu Faaitoa rend le plus bel hom- mage à la terre de ses ancêtres paternels tout en mettant à l’honneur le savoir-faire histo- rique de sa terre maternelle. Le Mortuacien deTahiti, ou leTahi- tien de Morteau, est aussi fier de l’une que de l’autre. Les modèles d’horloges sont à retrouver sur la page Facebook de Manu Faaitoa (Temanus), ou sur le site de la manufacture Vuillemin (horloges- vuillemin.com). n

nelle. Sur certaines, le poids de l’horloge est constitué d’une pierre sculptée originaire de là- bas. “On est fiers d’avoir réussi à adapter la culture polynésienne

pour cause de crise sanitaire. L’objectif des deux partenaires est de fabriquer 118 de ces hor- loges, chaque pièce étant unique. “118, c’est le nombre d’îles que

sur un produit franc- comtois” note Philippe Vuillemin dont l’ate- lier-boutique est ins- tallé à Franois. Le prix de ces horloges “tahi- tiennes-comtoises” varie de 1 500 à 4 900 euros selon les

compte la Polynésie Française” justifie Manu Faaitoa. Une des créations des deux partenaires, aux couleurs chatoyantes, a été fabriquée à par- tir d’un surf, d’autres ont été façonnées dans

“Une collaboration et une fabrication

française à 100 %.”

Différents modèles déjà produits.

modèles. Créateur avec Temanus de la toute première marque d’hor-

du bois local polynésien et arbo- rent des symboles spirituels de la culture tahitienne tradition-

J.-F.H.

Métaux lourds déversés dans le marais : enquête chez Plastivaloire Morteau Une pollution d’origine industrielle visiblement accidentelle a rejeté cuivre, chrome et nickel dans le marais de la Tanche. Une enquête diligentée par les services de l’État a découvert les produits dans un réseau de canalisation sous l’usine. L’alerte, c’est le collectif du marais qui l’a donnée.

ou nickel ont-ils été déversés ? Impos- sible à évaluer mais “assez pour que l’on voie le ruisseau se teinter d’un bleu fluorescent et ce durant plus d’un jour” regrette Nathalie Francesconi, repré- sentante du collectif de protection du marais de laTanche. L’alerte, c’est Mar- tine - une Mortuacienne et membre de ce collectif - qui l’a donnée le jeudi 26. En se promenant, elle découvre cette couleur artificielle dans le ruisseau de la Tanche au niveau du pont, route du Pré des Combes (bas de la zone com- merciale). Le collectif alerte par mail lamairie à 17 h 30.Un technicien inter- vient le lendemain. “Trop de temps perdu” disent les associations de pro- tection de la nature. “Ce n’est pas un problème qui a été traité à la légère au vu des nombreuses autorités compétentes qui se sont dépêchées sur place” défend le maire de Morteau. Les pompiers ont été les premiers sur le site : “Nous avons mis en place un barrage filtrant et nous Guichard. La C.P.E.P.E.S.C. s’interroge sur l’efficacité des bottes de paille uti- lisées. “Elles ont pu relâcher des pro- duits” dit la commission. Ces bottes de paille ont été enlevées depuis et seront retraitées dans une usine de dépollu- tion. Comment les produits ont-ils été iden- tifiés ? C’est le groupe Plastivaloire lui- même qui a dépêché sur place des sala- riés munis d’un kit. Ils ont retrouvé du chrome, du nickel et du cuivre. Les avons remonté le cours d’eau pour localiser la pollution. Quand nous sommes interve- nus, il n’y avait plus d’écoule- ment” détaille le capitaine des pompiers de Morteau Samuel

C’est à ce niveau du

marais de la Tanche que la pollution a été constatée. Les bottes de paille ont été installées puis enlevées par les pompiers

C oup dur pour le marais de la Tanche et plus généralement pour l’état écologique du Doubs. Entre le jeudi 26 et le vendredi 27 novembre, une pollution aux métaux lourds a coulé dans le ruis- seau du marais qui se jette dans le Doubs. “C’est le genre de pollution que l’on espérait ne plus voir ! Ce rejet indus- triel est passé par une canalisation d’eau pluviale alors que ces produits que sont le cuivre, le chrome et le nickel sont soumis à des règles strictes” se dés- ole François Devaux, membre de la commission de protection des eaux (C.P.E.P.E.S.C.). L’association a porté plainte auprès du procureur de la Répu- blique de Besançon. L’association de pêche de la Gaule Mortuacienne se réserve le droit de faire de même, elle qui a dépêché le vendredi 27 ses deux gardes de pêche pour réaliser un pré- lèvement d’eau, envoyé pour analyse au sein du laboratoire Chrono-Envi-

ronnement de l’Université de Franche- Comté. Selon les premiers éléments de l’en- quête, “on se dirige vers une pollution accidentelle et non volontaire, témoigne le maire de Morteau. On regrette cet

incident d’autant que nous sommes dans une démarche de Parc Naturel et de requali- fication des zones humides” concède Cédric Bôle. Le 1 er décembre, une équipe

Plastivaloire coopère et réagit.

pompiers ont fait les mêmes constata- tions. Le problème vient-il des instal- lations de l’usine qui utilise ce genre de produits ? C’est en tout cas dans cette zone que le problème a été identifié par la direction régionale de l’environ- nement (D.R.E.A.L.), sous un ancien parking. Plastivaloire a pris desmesures “en arrêtant le site de production le lundi, explique JeanBernard, à la direc- tion industrielle du groupe. Une per- sonne de la D.R.E.A.L. a mené une enquête au sein de nos installations, ce que nous avons fait également de notre côté. Nous n’avons aucune connexion au réseau pluvial et nous avons réalisé

une “rétention” sur des écoulements qui n’a révélé aucun signe de pollution. Nous sommes surpris car tout ce que nous rejetons passe dans notre station d’épuration qui est ensuite connectée à celle de Morteau” ajoute le profession- nel. Trois hypothèses sont émises : une pol- lution par l’usine, une pollution externe mais proche, ou encore un terrain joux- tant la société. Plastivaloire doit investir dans une nouvelle station d’épuration. D’ici là, le groupe industriel - qui col- labore avec les autorités - va accroître la surveillance. n E.Ch.

de l’Office français de la Biodiversité (O.F.B.) a mené l’enquête grâce à une caméra pour remonter à l’origine de la pollution. Les recherches sont arrivées sous l’usine Plastivaloire. “Notre premier objectif était de faire cesser cette pollu- tion. Le second est de relever les impacts sur le milieu aquatique et sur la faune pour demander ensuite une remise en état” indique Emmanuel Renaud, chef de ce service sous l’autorité du préfet. Combien de litres de cuivre, chrome

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Comment l’hôpital prépare-t-il la vaccination contre le Covid ? Morteau

dente de la commissionmédicale d’établissement par intérim après le départ du D r Denis Suplisson. C’est elle qui est char- gée d’organiser la campagne de vaccination au sein de la struc- ture, en collaboration avec les médecins. Celle-ci devrait débu- ter en janvier. Comme l’a demandé le gouver- nement, ce sont les résidents d’E.H.P.A.D. qui seront les pre- miers vaccinés. Avec quelle marque de vaccin ? “Pour l’ins- tant, je l’ignore. Ce sera une stra- tégie nationale avec une unité référente par Groupement hos- pitalier de territoire pour l’ap- provisionnement, sans doute le C.H.U. de Besançon dans notre cas” , répond le D r Romand. Si le vaccin Pfizer est retenu, cela demandera une logistique et une rigueur encore plus forte : il doit être stocké à - 70 °C et nécessite deux injections dans un délai très précis. Combien de doses l’hôpital va-t-il com- mander ? Pour le moment, pas de réponse précise. “Il faudra le déterminer car cette vaccina- tion se fait sur la base du volon- tariat pour les soignants.” Qu’en est-il pour les résidents ? “Nous avons une centaine de résidents à l’E.H.P.A.D., il sera nécessaire de recueillir leur consentement. Il faut que les pouvoirs publics

Présidente par intérim de la Commission médicale d’éta- blissement et pharmacienne à l’hôpital de Morteau, Karine Romand pense et organise la vaccination d’une centaine de patients… qui le voudront bien.

2 020 ne fut pas de tout repos pour les équipes médicales de l’hôpital de Morteau.L’épidémie com- binée aux départs de quatre médecins libéraux qui interve- naient au sein de l’établissement a obligé les équipes en place à

redoubler d’efforts.2021 sera tout aussi compliquée. “Il y aura effec- tivement l’organisation de la vac- cination à la Covid à gérer mais je préfère cette situation…” coupe le docteur Karine Romand, phar- macien hospitalier au sein de l’hôpital de Morteau et prési-

L’hôpital anticipe les fêtes de fin d’année Comme la situation sanitaire reste maîtrisée au sein du Centre hospitalier de Morteau, les visites au sein de l’E.H.P.A.D. ont pu reprendre le 7 décembre. “Il est à noter qu’aucun décès lié au Covid n’est recensé à ce jour au sein de l’E.H.P.A.D. et de l’U.S.L.D. depuis le début de la seconde vague” note Thibault Euvrard, le directeur de l’établissement. Cependant les fêtes de fin d’année sont anticipées par l’équipe d’animation depuis plusieurs mois : goûter de Noël, décorations, projets en lien avec les écoles, interventions musicales, chocolats et cadeaux offerts en partenariat avec l’Âge d’Or. “Par ailleurs, en fonction des prochaines directives gouvernementales et des ressources humaines disponibles, l’opportunité d’ouverture de visites complémentaires pour Noël et le Nouvel an est envisagée. Les familles et les résidents seront tenus informés en temps et en heure des orientations définitives” ajoute le directeur. n

L’hôpital de Morteau prépare la vaccination. Témoignage du docteur Karine Romand.

sur le marché) n’est toujours pas validée demeure un exercice complexe pour ces profession- nels qui connaissent toutefois

et de décès, ensuite les personnes âgées à domicile et les profes- sionnels des secteurs de la santé et du médico-social âgés de 50 ans et plus, ensuite les personnes à risques (de 55 à 65 ans), les personnes vulnérables et pré- caires (S.D.F…) et enfin une dernière phase avec générali- sation de la campagne vacci- nale” conclut-elle. À Morteau, tout sera prêt. Aux patients de choisir. n E.Ch.

soient transparents sur le rap- port bénéfice-risque, qu’ils indi- quent ce que le vaccin peut apporter ou causer. Avec ces élé-

la marche à suivre. “Ce sera une vaccination en cinq étapes avec d’abord les résidents d’E.H.P.A.D., et les pro- fessionnels exerçant

ments et les retours que nous aurons des patients et des soi- gnants, nous comman- derons le nombre de vaccins dont nous avons

Bien expliquer pour ne pas gaspiller.

besoin afin de ne pas gaspiller” ajoute le praticien hospitalier. Évoquer un médicament dont l’A.M.M. (autorisation de mise

dans les établissements accueil- lant des âgés (E.H.P.A.D., U.S.L.D.) présentant eux-mêmes un risque accru de forme grave

En bref… l Croisières-repas La société des Bateaux du Saut du Doubs à Villers-le-Lac propose à l’approche des fêtes un cadeau original : les croisières-repas. “Cette année plus que jamais c’est le moment de soutenir vos commerces locaux pour les cadeaux de Noël, vous pouvez le faire en offrant à vos proches une expérience inoubliable avec nos croisières-repas” présente la direction de la société basée à Villers-le-Lac. La croisière-repas est également proposée sur la boucle du Doubs à Besançon où la compagnie a également une flotte. Bon cadeau : 59 euros par personne (29 euros par enfant), pour la croisière, le repas et les boissons. Ces bons-cadeaux sont valables un an. Renseignements au 03 81 68 13 25 - info@saut- dudoubs.fr - info@bateau-besan- con l Valdahon La commune de Valdahon envi- sage de se doter d’une salle polyvalente sur son territoire en vue d’y accueillir plusieurs types d’activités. Le site de l’an- cien Lidl a été retenu. Une consultation citoyenne est lan- cée. Les Valdahonnais ont jusqu’au 19 décembre pour y participer.

La buvette RK réchauffe le Chauffaud Villers-le-Lac C’est tout nouveau et magnifique. Au pied du téléski du Chauffaud, Julie et Margot ont créé dans l’ancienne étable de la ferme comtoise une buvette et une restauration rapide. Covid oblige, tout est à emporter.

L e ski alpin, ce n’est pas uniquement le bonheur de dévaler les pistes. C’est aussi se réchauffer les mains autour d’un chocolat chaud dans un endroit cosy où regarder la neige fouetter les

carreaux embués. Cette ambiance est (presque) réunie au Chauffaud à Villers-Le-Lac avec “RK La Buvette” ouverte cette année par Margot Kirsch (30 ans) et Julie Richard (35 ans). Seule ombre au tableau :laCovid

Margot Kirsch

devant “RK La Buvette” au Chauffaud.

interdit toujours l’entrée dans cette ancienne étable située dans une gigantesque ferme comtoise, au pied du téléski et de la seule piste d’alpin. C’est ici à 1 070mètres d’altitude queMargot,Dijonnaise d’origine, et Julie, se sont installées en 2018 pour transformer le site en écurie équestre spécialisée dans la course de saut d’obstacles puis en gîte pour 10 personnes en 2019. “Je travaillais dans lemar- keting lorsque j’ai souhaité un autre style de vie, raconteMargot. J’ai une passion pour les chevaux, la seconde pour le ski…Mais je ne conçois pas le ski sans boire

Les prix sont abordables : 4 euros le verre de vin, 2 euros le soda. Succès assuré qui s’est confirmé lors des deux premiers week- ends enneigés de décembre.

un verre en fin de journée. On a donc décidé d’ouvrir cette buvette - après l’achat de la licence IV - parce que beaucoup de personnes viennent ici sans avoir la possi-

Les filles ont prévu d’ac- cueillir les hôtes tous les week-ends à partir de 11 heures, neige ou pas. Elles prévoient égale- ment des soirées à

bilité de se restaurer ou se réchauffer” explique- t-elle. En attendant l’ouverture officielle des téléskis et des bars (peut-être le

Une écurie, un gîte, et maintenant un bar.

thème de dégustation de produits ou d’organiser des soirées privées. Le Chauffaud va réchauffer les corps et les cœurs. n E.Ch.

janvier 2021), les respoansables réalisent de la vente à emporter de boissons (vin,vin chaud,sodas, bière locale La chauffouillarde), crêpes, frites, plateau apéritif.

L’ancienne écurie totalement transformée.

Information : www.leclosrk.rf

V A L D E M O R T E A U

Le restaurant “Le Rucsh” solidaire des Restos Zone commerciale

Les Restos ont besoin d’aide Solidarité

La campagne d’hiver débute dans un format inhabituel. Les jeunes sont toujours plus présents à venir demander de l’aide au local des Restos du cœur de Morteau, ainsi que les néo-retraités. L’antenne recherche des bénévoles.

mais seulement leur inscription qu’ils déposent dans notre boîte à lettres” indique Marie-Christine Siggen. Le local ne peut pas recevoir plus de six personnes en même temps, ce qui oblige l’équipe à mettre en place une remise des colis différente. “Pour la distribution (les mardis et vendredis), les personnes ont un rendez-vous toutes les cinq minutes. Elles entrent dans le local, saisissent leur colis (légumes, conserves) puis elles terminent par pren- dre les produits frais ou congelés” pour- suit Maryvonne Noris, animatrice de centre. “Tout devrait se passer dans le calme comme nous avons pu le faire cet été. On peut toujours discuter avec

les personnes même si ce n’est que 5 minutes. C’est convivial et cela nous permet de discuter avec chacune d’entre elles” témoigneMichèle Seigne, bénévole de longue date. Bien sûr, il n’y a plus le fameux café de bienvenue. Cet été, environ 100 familles ont béné- ficié de l’aide. Les rangs vont-ils grossir ? Sans doute. Les inscriptions n’étant pas terminées, difficile d’être affirmatif : “On voit de plus en plus de jeunes, sou- vent des étudiants. Certains sont venus ici pour trouver un emploi en Suisse. Soit ils n’ont pas trouvé, soit ils l’ont perdu. Il y a aussi les nouveaux retraités qui n’ont pas encore reçu leur pension prouve une nouvelle fois qu’elle reste solidaire, malgré les difficultés. Pour les fêtes, le nouveau restaurant “Le Rucsh”, installé dans la zone com- merciale de Morteau derrière la F.N.A.C., est solidaire des Restos du cœur de Morteau. “Comme notre res- taurant n’est toujours pas ouvert à cause des mesures sanitaires, nous fonctionnons en drive, note la famille Ruch, responsable de ce restaurant qui avait ouvert ses portes en août dernier. Pourmarquer notre solidarité avec ceux qui en ont le plus besoin, nous avons décidé à l’approche des M ême si elle empêchée de tra- vailler normalement, la pro- fession des restaurateurs

parce qu’avec l’administration, ça traîne, ou parce qu’ils n’ont pas une grosse retraite” poursuit une autre bénévole. Si tout semble bien organisé, une ques- tion demeure : l’arrivée de nouveaux bénévoles, plus précisément “des hommes qui pourraient nous aider à faire les ramasses les mardis et ven- dredis matin. On a besoin de bras et d’un véhicule” poursuit l’antenne de Morteau. L’appel est lancé (pour devenir bénévole : 03 81 67 46 69). Ce travail n’est pas vain : “D’anciens bénéficiaires ont trouvé un emploi et n’ont plus besoin de nous” se réjouit Michèle.Un “travail” de dentelle qui porte ses fruits. n fêtes, d’offrir un menu aux Restos du cœur pour tout menu acheté à empor- ter.” Unmenu offert pour unmenu acheté, c’est donc le beau geste de Noël du Rucsh qui espère pouvoir rouvrir ses portes en janvier afin de faire décou- vrir sa cuisine, un côté brasserie avec plats traditionnels (fondues franco- suisses, tartares, etc.) et son autre salle dédiée à une cuisine plus éla- borée faite à partir de produits frais. n Pour commander des menus de Noël et participer à l’opération Solidarité Restos du cœur : 03 81 64 30 56

U n calme inhabituel règne dans le local des Restaurants du cœur, rue Barral. Nous sommes vendredi, jour d’ins- cription. D’ordinaire, ça fourmille. Ce jour-là, “seulement” trois bénévoles sont présents assis devant leur ordi- nateur à rentrer les identités des nou- veaux bénéficiaires. Cette année, l’ins- cription à la campagne d’hiver se fait par bulletin et non en présentiel, Covid- 19 oblige. “On ne reçoit pas les gens

Inscription uniquement par papier. Les informations demandées : Feuille d’imposition ou de non-imposition, justificatif C.A.F., quittance de loyer, dossier de surendettement, numéro de téléphone ou mail. À déposer dans la boîte aux lettres des Restaurants du cœur (3, rue Barral à Morteau, derrière La Poste). Les distributions ont lieu le mardi et vendredi. n

L’équipe de bénévoles des Restau- rants du cœur lors des inscrip- tions à la cam- pagne d’hi- ver 2020- 2021.

V A L D E M O R T E A U

Le nouveau centre technique du département opérationnel Le Bélieu Réparti précédemment sur trois sites à Morteau, le centre technique du Département a été transféré sur la zone du Bas-de-la-Chaux dans un site flambant neuf.

l Viabilité hivernale mode d’emploi La viabilité hivernale vise à maintenir la viabilité des routes lors des épisodes neigeux ou de verglas. Elle s’applique généralement de novembre àmars et consiste à traiter, par des moyens mécaniques et des fondants : sel et saumure la neige et le verglas. 250 agents d’intervention assurent jour et nuit le traitement du réseau et répondent notamment aux exigences des flux de trafic domicile- travail en début et fin de journée. Ils effectuent en régie le traitement hivernal de 53 circuits répartis sur l’ensemble du territoire. En complément, une quarantaine de prestataires privés assurent la viabilité de 81 circuits. Le Département a aussi mutualisé le déneigement d’une partie de son réseau de desserte avec le bloc communal. Pour mener à bien cette viabilité, le Département dispose d’un outil de prévisions météorologiques et peut mettre en œuvre 53 engins de service hivernal. Lors d’un hiver moyennement rigoureux, environ 10 000 tonnes de sel sont utilisées pour entretenir 3 700 km de routes départe- mentales. La viabilité hivernale repose sur trois niveaux de service définis selon le classement des routes et les périodes de la journée. On trouve, en premier lieu, le niveau de traitement hivernal renforcé qui s’applique aux routes supportant les grands flux pendulaires et de transit (environ 860 km). À un degré moindre, place au traitement hivernal standard qui couvre la majeure partie des routes départementales supportant un trafic principalement local (2 680 km). Enfin, le traitement hivernal de proximité concerne 180 km de routes les moins empruntées du Doubs. Pour un hiver moyen, le budget consacré à l’entretien des routes départementales s’élève à 4 millions d’euros. l Du nouveau sur la déviation de Villers Suite aux difficultés rencontrées les années précédentes, le dénei- gement de ce tronçon qui permet de monter au Col-des-Roches se fera en traitant prioritairement la voie de droite, ce qui se pratique communément sur les routes à trois voies. n

les installations à Christine Bou- quin la présidente du Conseil départemental toujours ravie de sillonner leHaut-Doubs. “C’est le premier centre technique refait à neuf dans le Doubs” , souligne l’élue en découvrant la centrale à saumure obtenue en mélan- geant de l’eau à du sel marin. À côté se trouve une cellule de stockage d’enrobé à froid bien pratique pour reboucher rapi- dement les nids-de-poule, de moins en moins nombreux avec ces hivers de moins en moins rigoureux. Le vaste hangar juste devant la centrale abrite les cal Jacquot. Un autre hangar sert de garages et d’atelier. Il est accolé au secteur de vie com- prenant la salle d’embauche, la salle de réunion-restauration, les vestiaires et les bureaux. Le chantier du nouveau centre avait été lancé en mai 2019. Le coût global du projet s’élève à 3 millions d’euros. Un investis- sement nécessaire selon Chris- tine Bouquin au regard des éco- nomies de fonctionnement et du confort de travail apporté par ce nouvel équipement. Le prix de l’efficacité. n F.C. alvéoles de stockage de sel en hiver et de gravillons en été. “On entrepose en hiver 900 tonnes de sel dans trois alvéoles” , poursuit Pas-

C e n’est pas un hasard si la présentation de la viabilité hivernale 2020-2021 se tenait au Bélieu. Une façon comme une autre d’inaugurer si l’on peut dire un centre technique flam- bant neuf mis en service en sep-

tembre dernier. Du pur bonheur professionnel pour les 12 agents affectés à ce centre. “On a de l’espace, des garages spacieux, un accès aux routes plus com- mode” , apprécie Philippe Duquet, le chef de groupe. Difficile de comparer avec les

anciens locaux deMorteau répar- tis sur trois sites avec notam- ment les bureaux et les garages rue de la Glapiney et le stockage du sel et de la cuve à émulsion place du champ de foire. Le projet

de nouveau centre a pris forme à l’issue des échanges fonciers entre le Département du Doubs et la com- munauté de com-

Le coût global du projet s’élève à 3 millions d’euros.

munes du Val de Morteau. Le site du Bas-de-la-Chaux permet d’améliorer non seulement le cadre de vie des équipes mais fluidifie également l’organisation des activités qui s’articule autour de l’entretien des routes dépar- tementales en toutes saisons. Le centre a aujourd’hui une capa- cité d’accueil de 14 agents avec une possibilité d’extension à 20 personnes. Pascal Jacquot le chef de la zone de Pontarlier qui s’étend sur tout le Haut-Doubs de Mouthe à Saint-Hippolyte a profité du lancement de la via- bilité hivernale pour faire visiter

Christine Bouquin a visité le nouveau site en présence du chef de groupe Philippe Duquet, à droite et d’un des chauffeurs, François Cuenot.

Commerce

DU 2 AU 24 DÉCEMBRE

Originaire de Montlebon, créatrice de cosmétiques bio (Hello my bio), Élodie Milhem a conçu un marché de Noël virtuel pour tous les artisans qui n’ont pas être présents sur les vrais marchés de Noël, annulés pour cause de Covid. Un marché de Noël 100 % artisanal, virtuel et zéro déchet !

La Direction et le Personnel de Mr Bricolage vous remercie de votre fidélité et vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année.

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I ls se désolent tous de l’annulation successive des marchés de Noël dans la région. “Le marché de Montbéliard a été annulé, celui de Morteau, de Grand’Combe également. Au lieu de se morfondre, il fallait bien tenter quelque chose. C’est comme ça qu’est née l’idée d’un marché artisanal virtuel” explique Élodie Milhem, créatrice de cosmétiques bio fondatrice il y a deux ans de l’enseigne Hello My Bio dont l’atelier est désormais installé àMathay. Comme elle, ils sont des dizaines à risquer de voir s’envoler une bonne partie de leur chiffre d’affaires de l'année, eux qui comptent souvent sur lesmarchés de Noël pour se faire connaître et écouler leurs produits. La jeune créatrice originaire de Mon- tlebon a donc pris les choses en main et contacté un maximum d’artisans pour les convaincre de rejoindre son projet. “C’est un marché de Noël virtuel, sur Internet, où les clients peuvent déam- buler dans des allées, choisir leur thématique (bijoux, allée gourmande, travail du bois, art floral, cosmétique, bons cadeaux, etc.) et chaque thématique regroupe plusieurs artisans. Les clients peuvent choisir les produits, et chaque artisan est directement payé en ligne via une pla- teforme sécurisée. À lui ensuite d’expédier direc- tement les commandes aux clients” développe la créatrice. Ce marché bio, 100 % artisanal, zéro déchet, éthique et français sera ouvert jusqu’à Nouvel an. Une bonne trentaine d’artisans se sont joints à l’opération dès son démarrage.

cette année !

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Malgré le confinement et l’interdiction de tra- vailler que leur impose le gouvernement, ces artisans refusent la fatalité. “Nous acceptons et respectons les recommandations de l’État en matière de précautions sanitaires bien sûr, mais nous restons positifs, nous voulons montrer que l’artisanat français reste dynamique dans ce contexte complique” conclut la créatrice de ce marché virtuel. n Élodie Milhem, originaire de Montlebon, est à l’initiative de ce marché de Noël virtuel.

Faites-le vous-même, mais pas tout seul.

HORAIRES

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Les jeudis 24 Déc. et 31 Janv. Fermeture à 16h30 Les samedis 26 Déc.et 2 Janv. ouverture à 10h

MORTEAU / HOUTAUD

Pour le découvrir : hellomybio.fr (onglet marché de Noël)

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La néo-banque Vaultia s’installe à Morteau Entreprise

En bref…

l Solidarité En cette fin d’année, l’associa- tion Semons l’Espoir relance ses traditionnelles cartes de vœux. Jeux d’hiver à Chante- grue, Chevaux dans la neige, Les Pontets, Fille à la gentiane, Capuchons dans la neige… Toutes ces scènes de la vie quotidienne et bien d’autres, croquées en son temps par le peintre pontissalien Pierre Bichet, sont proposées aux entreprises du Haut-Doubs sous forme de cartes de vœux par l’association Semons l’Es- poir. “Choisir les cartes de Semons l’Espoir pour vos vœux, c‘est aider les enfants malades hospitalisés en Franche-Comté et soutenir la Maison des Familles à l’hôpital Minjoz” souligne Pierre Dornier, le fondateur de Semons l’Espoir. Les bons de commande sont disponibles sur simple demande à l’adresse suivante : contact@semonslespoir.fr l Minibus La M.J.C. de Villers-le-Lac met son minibus de 9 places à dis- position des clubs, des entre- prises et des particuliers. Contacter la M.J.C. au 03 81 68 13 91.

Créée sous le nom de Moneway par trois jeunes entre- preneurs du Val de Morteau, cette néo-banque s’appelle désormais Vaultia. La vingtaine de salariés de la start- up s’est installée dans des nouveaux locaux à Morteau.

A dieuMoneway, bonjour Vaultia ! La néo- banque fondée par trois jeunes entrepre- neurs locaux en 2018 - Noémie Nicod, Benjamin Chatelain et Romain Vermot - a changé de nom, d’identité visuelle et dés- ormais de locaux. Une nouvelle étape franchie par cette start- up du domaine bancaire.Vaultia est donc une néo-banque, c’est-

tia a déjà séduit près de 20 000 utilisateurs. “Notre cible prio- ritaire, ce sont les jeunes de la génération Z, c’est-à-dire ceux nés après 2 000.” L’ambition des fondateurs est de convaincre 60 000 utilisateurs d’ici un an et demi. Pour cela, la jeune banque vient de franchir un palier supplémentaire en sortant la nouvelle version de l’appli qui propose désormais des options payantes (mais sans engage- ment), les services proposés jusqu’ici étant en accès libre. L’autre grande évolution pour la société Vaultia, c’est son ins- tallation récente dans des locaux flambant neufs place de la Pati- noire à Morteau, à deux pas de la gare, dans lesquels ils peuvent accueillir dans des conditions optimales de confort la vingtaine de salariés. “Ces locaux sont adaptés pour pouvoir accueillir une quarantaine de personnes, nous continuons à embaucher” précise Noémie Nicod. L’entreprise qui a démarré dans des locaux situés sur les hau- teurs de Villers-le-Lac poursuit

Les trois fondateurs de Vaultia, Noémie Nicod, Benjamin Chatelain et Romain Vermot viennent de s’installer dans leurs nouveaux locaux place de la Patinoire à Morteau.

à-dire une banque sans agence, exclu- sivement accessible depuis une application via un smart-

Convaincre 60 000 utilisateurs d’ici un an et demi.

l’international” avoue Noémie Nicod. Petite start-up deviendra grande. Mais avant tout, “nous voulons prouver qu’il est possible pour une start-up du domaine bancaire de se développer en dehors de Paris, en campagne, est de créer ici de l’emploi fran- çais. C’est une de nos principales motivations” dit la jeune femme. n J.-F.H.

son développement. Une des prochaines étapes qu’elle espère franchir est de se rapprocher d’une grande banque pour pou- voir proposer à ses utilisateurs un service de crédit et d’épargne, n’étant pour l’instant qu’une banque de débit. Ou alors de lever suffisamment de fonds auprès d’investisseurs pour pou- voir proposer ces services sans intermédiaire. Si la crise sani-

taire n’empêche pas la petite entreprise de continuer à tra- vailler (ses salariés étant tous en partie en télétravail), le contexte sanitaire retarde juste les discussions avec les parte- naires potentiels. Cette installation dans ses nou- veaux locaux mortuaciens devrait donner une visibilité nouvelle àVaultia. “Notre objectif suivant est de nous étendre à

phone. Vaultia est un nouvel acteur de ce qu’on nomme aujourd’hui la “fintech”, c’est-à- dire la technologie financière. “Sur l’appli Vaultia, les utilisa- teurs trouveront tous les services permettant de gérer ses finances personnelles au quotidien, ins- tantanément et de manière sécu- risée” résume Noémie Nicod. Lancée en juin 2019, l’appliVaul-

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En bref…

Un premier clip pour le groupe Min-Deed Morteau Le groupe de musique Min-Deed a tourné son premier clip dans les décors chargés d’histoire du Château Pertusier de Morteau et d’une ancienne usine d’outillage des Gras. Le résultat est assez bluffant.

l Chômage Chez nos voisins de Neuchâtel, les effectifs de demandeurs d’emploi ont légèrement baissé pour s’établir respectivement à 6 868 personnes. Le taux de chômage cantonal diminue légèrement (- 0,1 point) pour s’établir à 4,8 %. Ce chiffre ne comprend pas les frontaliers qui sont inscrits à Pôle Emploi. l Seniors À l’approche des fêtes de fin d’année, l’Hôpital Paul-Nappez et la Ville de Morteau souhaitent mobiliser les enfants de la ville afin qu’ils réalisent des dessins et des cartes de vœux qui seront distribués aux résidents et aux personnes hospitalisées. Une boîte à lettres est à leur dispo- sition au nouvel Espace France Services 4, place de la Halle à Morteau. l Skating Pour faire suite aux nombreuses demandes des deux derniers week-ends, l’E.S.I. du Val de Morteau propose un cours col- lectif de perfectionnement ska- ting pour des groupes de 5 adultes le mercredi matin de 9 heures à 10 h 30. Information et réservation au 06 37 39 01 85 par téléphone ou Whatsapp.

M ind-Deed, c’est quatre jeunes musiciens du Val de Mor- teau : Caroline De Fraville au chant et à l’écriture des textes, Nicolas Robert à la batterie et à la composition, Alexis Piton à la basse et Julien Becle à la guitare, au sein d’une formation de rock indépendant. Nous avions présenté l’an dernier les premiers

une fille qui invite des poupées (dolls) à boire le thé. Le clip, à la fois lumineux et sombre, renvoie à l’esthétique de cer- tains films muets des années vingt éga- lement. Nous sommes ravis du résultat et les premiers retours sont très encou- rageants” commente Caroline De Fraville. Le clip a été visionné déjà plusieurs mil- liers de fois, essentiellement via Facebook et Youtube.

Le groupe mortuacien Min-Deed a eu la chance d’être accueilli en résidence récemment à la Rodia à Besançon.

pas de ce jeune groupe qui sor- tait alors son premier E.P. de cinq titres (voir C’est à dire N° 260). C’est justement un de ses cinq titres - “Dolls” - que le groupe a récemment mis en image à travers un clip particulièrement bien léché, à l’esthétique puis-

bisontine) et de pouvoir répéter de ce fait dans les studios de L’Escale à Mor- teau. Un deuxième clip issu de la cap- tation vidéo d’une de leurs prestations live de la Rodia est également en pré- paration. “Et nous avons tourné plus récemment un autre clip sur un de nos autres titres, cette fois avec un autre réa- lisateur qui a poussé très loin l’esthétique” se réjouissent Caroline et Nicolas, très impatients comme leurs deux compères de remonter sur scène. En attendant, ils comptent sur la diffu- sion la plus large possible de leur premier clip tourné localement pour attirer l’œil

Pour se faire connaître, un groupe doit forcément passer par la case clip. C’est plus que jamais la meilleure manière de sortir de l’anonymat pour des groupes de musique empêchés depuis quasiment un an de se produire sur scène. “Un groupe

et l’oreille d’éventuels programmateurs de festivals. Le groupe devrait participer en début d’année prochaine aux “Inouïs”, le tremplin du Printemps de Bourges, dont les meilleures formations seront invitées au célèbre festival de musique. Comme tous les groupes de musique, qu’ils soient amateurs ou professionnels, les Min-Deed attendent de pied ferme une éclaircie dans le ciel sombre de la scène musicale, la petite lumière qui lui permettra d’entrevoir une “vraie” saison 2021, faite de scènes et de public autre que virtuel. n J.-F.H.

Le groupe devrait participer au tremplin du Printemps de Bourges.

sante et à l’ambiance énigmatique. Ce clip, réalisé par le duo Anne Chopard et Maud Foglia a été tourné en partie au Château Pertusier de Morteau, dans la pièce principale et le bel escalier en pierre notamment, et dans une ancienne usine d’outillage aux Gras restée dans son jus. “Un peu dans l’univers d’un film à laTimBurton, le scénario met en scène

sans clip, ce n’est actuellement plus pos- sible. Cette année, nous n’avons pu faire que deux concerts, dont un en Suisse, il faut donc utiliser d’autres moyens” confirme Nicolas Robert. Dans ce contexte difficile, le groupe Min- Deed a eu pourtant l’opportunité d’être accueilli récemment en résidence à la Rodia (la salle des musiques actuelles

Lien Youtube pour visionner le clip :https://youtu.be/qK45-gj-D6w

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