Journal C'est à dire 268 - Décembre 2020

P L A T E A U D E M A Î C H E

En bref…

La Maison des services labellisée Le Russey La Maison des Services du Russey va recevoir mi-décembre le label convoité “France Services” octroyé par le ministère à la Cohésion des territoires.

l Villers-le-Lac La Gazette N° 2 consacrée à l’histoire de Villers-le-Lac, œuvre du passionné d’histoire locale Yves Droz est sortie. Les numé- ros suivants se succéderont au rythme d’un tous les deux mois : début février, début avril, début juin, début août et ainsi de suite. Elle est en vent à La Maison de la Presse de Villers-le-Lac, à la librairie les Trois Souhaits à Mor- teau, à l’Imprimerie Chopard à Maîche. Toujours en grand format 20 X 30 cm et riche de plus de 200 pages couleurs et noir et blanc, elle est toujours aussi riche de petits événements peu connus qui concernent la com- mune. Rens. au 06 07 15 74 91. l Oscar Lombardot Encore junior, le biathlète de l’Entente Saugette Oscar Lom- bardot (20 ans) a été sélectionné pour participer à une manche de coupe du Monde de biathlon, enAutriche (du 11 au 13 décem- bre). Une magnifique reconnais- sance pour ce pur talent formé à Arçon, qui habite Maisons- du-Bois-Lièvermont, le même village que la championne olym- pique de la discipline Florence Baverel…Une reconnaissance pour le club de Joël Pourchet.

“Q uel que soit l’en- droit où on habite, on doit pouvoir rencon- trer un des représentants du Ser- vice Public” , déclarait Édouard Philippe en 2019. Il est vrai que depuis quelques années plu- sieurs administrations ont déserté nombre de territoires ruraux. Les maisons “France Services” sont censées combler ces lacunes. L’ambition du gou- vernement est le retour d’un service public moderne au cœur des territoires, offrant un haut niveau de qualité dans un lieu de vie convivial et agréable. Dans ce but, les maisons de ser- vices labellisées recevront une subvention annuelle de fonc- tionnement de 30 000 euros. Elles pourront également faire appel pour leurs investisse- ments, à la dotation d’équipe- ment des territoires ruraux. Aurélie Pontarlier et sa collègue

le samedi). Depuis trois ans, plusieurs pro- jets avaient été étudiés avant de choisir “La Liberté”. “L’endroit me plaisait et correspondait au concept de bistro-boulange que j’avais imaginé” , précise-t-il. Trois semaines de travaux furent nécessaires pour la transforma- tion. “J’ai fait un investissement maî- trisé eu égard à la conjoncture et je pense avoir créé un espace sympathique et accueillant” , poursuit l’entre- preneur. Positionné au centre du village, doté d’une belle surface de vente, de nombreuses tables et d’une HasniaMortet ont été recrutées par la communauté de com- munes du Plateau du Russey pour animer cette nouvelle struc- ture. “Nous avons reçu toutes deux des formations spécifiques afin de répondre de manière effi- cace aux demandes des usagers dans de nombreux domaines” , déclare Aurélie. En poste depuis plusieurs mois, elles ont déjà une bonne vision de leur très large mission.Auré- plémentarité” , assure Aurélie. Une multitude de services deviennent accessibles au Rus- sey. Les dossiers de papiers offi- ciels (cartes d’identité, passe- ports, permis de conduire et cartes grises) représentent une partie importante du travail quotidien. “Nous avons aussi beaucoup d’usagers de plus de 60 ans pour la préparation des lie travaillait à la mai- rie de Morteau et Has- nia dans le domaine social. “Nous offrons ainsi une bonne com-

Aurélie Pontarlier et Hasnia Mortet.

“Faciliter l’accès aux services.”

locaux. “Une des missions de “France Services” est de faciliter l’accès aux services numériques” , ajoute Aurélie. Ordinateur, tablette, imprimante et scanner sont à la disposition du public avec ou sans assistance. “Nous faisons face à pas mal de per- sonnes qui nous demandent de l’aide mais nous pouvons égale- ment prêter lematériel, par exem- ple à des jeunes qui veulent rédi- ger et imprimer un rapport de stage” , complète Aurélie. Des projets d’ateliers au prin-

dossiers de retraite” , constate M me Pontarlier. D’une manière générale, tout le monde peut y trouver un accès simplifié à des administrations complexes et souvent lointaines (Préfecture,A.D.I.L. (logement), Mission locale pour l’emploi des jeunes, Pôle Emploi, M.S.A. (Mutualité Sociale Agricole), Finances publiques, Défenseur des droits, Assurance Maladie, Caisse d’Allocations Familiales… ). La Poste et l’A.D.M.R. sont également présentes dans ces

temps prochain sont en cours de réflexions qui devraient apporter au lieu encore plus de convivialité. Pour l’heure, lamai- son “France Services” est ouverte du lundi au vendredi avec une amplitude horaire qui permet à chacun de trouver un créneau en fonction de ses possibilités. Afin de préparer aumieux leurs interventions,Aurélie Pontarlier et Hasnia Mortet proposent de prendre rendez-vous au 09 82 81 55 10. n Ph.D.

Charquemont recouvre “La Liberté” Charquemont

terrasse protégée, le commerce peut également compter sur des places de parking accessibles. La situation sanitaire actuelle limite l’activité à la vente à emporter (boulangerie, pâtisse- rie, chocolaterie, snacking et pro- duits régionaux). “Dès que pos- sible, je vais bien sûr développer

Jérôme Legrand ouvre son quatrième établissement dans un endroit intimement lié à l’histoire du village.

É difié dans la nuit du 21 avril 1913 après un incendie, le café de “La Liberté” reste un témoignage vivant de l’opposition d’alors entre les “rouges” anti- cléricaux et les “blancs” catho- liques. C’est pour sauver la licence de “leur café” et malgré l’opposition des “rouges” majo- ritaires au conseil municipal que les “blancs” reconstruisirent “La Liberté”. “J’avais bien sûr entendu parler de l’histoire du lieu et même si je regarde tou- jours en avant, je respecte le

passé” , déclare Jérôme Legrand. Âgé de 50 ans, cet entrepreneur est à son compte depuis 20 ans. “Créer et faire de nouvelles choses, c’est ce qui me fait lever chaque matin” , confesse-t-il. Les labos boulangerie et pâtisserie sont situés auRussey et ses différents magasins sont approvisionnés plusieurs fois par jour en fonction de la demande. La société emploie à ce jour 25 personnes. Trois jeunes salarié(e)s accueil- lent la clientèle à Charquemont de 5 h 30 à 19 heures du lundi au vendredi (de 6 à 17 heures

l’activité salon de thé” , poursuit Jérôme. Il entend faire de son éta- blissement un endroit convivial où les gens aimeront à se retrouver

“Créer et faire de nouvelles choses.”

pour décompresser après une journée de travail. “Grâce à la licence IV de l’établissement, je vais proposer des dégustations de bières artisanales et de vins au verre en fin d’après-midi” , précise-t-il. La petite salle contiguë à l’espace de vente a déjà été baptisée “le coin des amis”. L’effet Covid contraint à renfor- cer l’hygiène de ses points de vente. Le personnel ne touche plus à l’argent. Le paiement en espèces s’effectue par des machines qui rendent la mon- naie. Un investissement que M. Legrand minimise : “Ces auto- mates ont le grand avantage de rejeter les faux billets et les pièces fausses ou “mutilées” (fortement endommagées) que les banques ne nous créditaient pas.” Un dis-

Agrandis- sement de la carte postale ancienne à l’entrée de l’établisse- ment.

L’espace de vente.

de multiples vicissitudes, “La Liberté” a trouvé un partenaire pour le long terme. n Ph.D.

tributeur de baguettes chaudes nouvelle génération est égale- ment à la disposition des clients nuit et jour. Nul doute qu’après

Made with FlippingBook Learn more on our blog