Journal C'est à Dire 195 - Janvier 2014

Le journal gratuit du Haut-Doubs

7 janvier 2014 N° 195

Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr

1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@groupe-publipresse.com I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S

DROIT D’OPTION, IMPÔTS, EMPRUNTS… LES FRONTALIERS SOUS PRESSION

S O M M A I R E

La course la plus longue. Le sportif de Villers-le-Lac Patrick Bohard organi- se fin février ce qui deviendra la course de ski de fond la plus longue du monde. 200 km le long de la Grande Traversée du Jura. (page 4) Élections : ce qui va changer. En mars auront lieu les élections municipales. Les communes de plus de 1 000 habitants seront désor- mais soumises au scrutin de liste, jusqu’ici réservé aux villes de plus de 3 500 habitants. (page 8) Le Russey passe à la redevance. Après plus d’une année et demie de discussion, la communauté de communes du Plateau du Russey va mettre en place la redevance incitative pour le ramassage des ordures ménagères. (page 26) Prêts en devises : la douche froide. Avec l’évolution récente du cours du franc suisse, les conséquences peuvent être lourdes pour ceux qui ont souscrit un prêt immobilier en devises hel- vétiques. (page 35)

(Le dossier en pages 19 à 24)

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R E T O U R S U R I N F O

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Le projet d’Ice Watch aurait des répercussions aux Fins

ÉDITORIAL

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Le circuit équestre du Doubs frontalier primé à Paris

Optimisme L’année 2014 commence comme l’avait prédit le mage François Hol- lande par une inversion durable de la courbe du chômage. En février, aux Jeux Olympiques de Sotchi, les athlètes français, et notamment nos valeureux Francs-Comtois, font une moisson de médailles et permet- tent à la France de se hisser sur le podium des nations. En mars pro- chain, tremblement de terre poli- tique à Morteau : la gauche fait bas- culer la ville et prend le pouvoir. En juin, comme un remake de 1998, une France black-blanc-beur unie remporte le Graal au Brésil. Cette deuxième étoile sur le maillot des Bleus emporte la France réconci- liée dans un élan de solidarité et redonne la confiance à un pays qui redresse la tête, sort du marasme et retrouve plusieurs points de crois- sance. Dans le Haut-Doubs, la bon- ne santé de l’emploi n’est plus due uniquement à celle de l’économie suisse : de nombreuses manufac- tures viennent s’installer sur la ban- de frontalière française, là où se trouvent les gisements d’emplois et la main-d’œuvre qualifiée. Dans le Nord Franche-Comté, poussé par le succès indéniable du label Made in France, Peugeot retrouve toutes ses couleurs et redevient le prin- cipal constructeur français, taillant même des croupières à ses concur- rents allemands sur le marché du haut de gamme. L’année 2014 est également celle où, grâce à une politique intelligente mêlant baisse des charges et coups de pouce sala- riaux, avec un travail de collabo- ration inédit entre des syndicats constructifs et un patronat à l’écoute, la France redevient un des pays les plus compétitifs du monde. Preuve de ces brillantes performances à l’export, plusieurs pays confirment la commande ferme de dizaines de beaux avions Rafale, apportant au pays pour la première fois depuis quarante ans une balance com- merciale positive. Dans les médias, la région Franche-Comté, et notam- ment Besançon, est encensée par les Jamel, Dubosc et autres Mélis- sa Theuriau comme l’endroit de France où on est le plus heureux. Tout cela ne serait que délires et fantasmes ? Peut-être. Mais pour qu’au moins quelques-uns de ces faits marquants de 2014 survien- nent, il faut commencer par mettre de côté l’éternelle propension des Français au défaitisme et à l’autoflagellation. Bonne année à tous, dans l’optimisme. Jean-François Hauser est édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. A collaboré à ce numéro : David Aubry. Imprimé à I.P.S. - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Janvier 2014 Crédits photos : C’est à dire, E.N.J., J.M. Puig, Rir’en bouche, Vallée de la Brévine, Ville de Morteau.

Le site T.W.C. distribue la marque Ice Watch en France et assure le S.A.V.

T out nouveau et déjà récom- pensé. Créé et ouvert en 2013 par le Département du Doubs, le circuit de ran- donnée équestre du Doubs fron- talier a été élu, en décembre, Coup de cœur 2013 lors du salon du cheval à Paris. Il récompense l’originalité du pro- jet. “Nous en sommes très fiers. À nous d’aller encore plus loin en imaginant de nouveaux iti- néraires, de nouveaux services sur cet axe” relate Gilles Robert, vice-président du Conseil géné- ral, en charge de l’agriculture, de la ruralité et des relations transfrontalières, présent lors de cette récompense. Destiné à l’attelage équestre, au cœur du Pays Horloger, sur les plateaux de Maîche et du Russey, entre le Dessoubre et le Doubs frontalier, il est en fonc- tion depuis l’été dernier. Une boucle de 64 km traverse qua-

S uite à l’article consacré à la M.J.C. de Morteau paru dans notre précédent numéro, la présidente de la M.J.C. a tenu à clore le débat qui concerne les comptes de l’association. “En voulant mettre les points sur les “i”, Monsieur Dupuis (N.D.L.R. : l’ancien direc- teur) met à côté… une fois de plus” affirme Véronique Lambert au nom de l’association. Elle poursuit : “La Ville de Morteau ne voulant plus conventionner avec la Fédération Française des M.J.C. et désireuse de subven- tionner en direct le poste de direc- teur, la M.J.C. de Morteau a dû recruter elle-même son dirigeant. Une offre d’emploi, ouverte à tous, a été diffusée. Monsieur Dupuis a préféré rester dans le giron de la F.F.M.J.C. : il n’a donc pas été débarqué !” Par ailleurs, M me Lambert affirme que “la der- nière assemblée générale n’a réta- bli aucune vérité comptable, elle a confirmé les chiffres annoncés : ce n’est pas l’exercice 2012 qui est déficitaire de 85 000 euros mais l’exercice 2011. Aucun bilan rectificatif n’a été émis, et quel- le que soit l’année. Le déficit de l’exercice 2012 est bien de 17 000 euros (soit une remontée Watch, la marque de montres colorées, investit 6 millions d’euros dans la construction d’un bâti- ment à Bastogne. Le nouveau centre de 6 000 mètres carrés sera opérationnel l’été prochain en Bel- gique. On apprend que ce hall abritera le centre européen de stockage des montres Ice Watch. Produites en Asie, elles transite- ront par ce site qui les expédie- ra ensuite sur le marché européen. Ce bâtiment ne sera pas seule- ment une plateforme de stocka- ge. La marque a l’intention d’aménager dans ces locaux une unité de réparation des montres qui assurerait l’ensemble du S.A.V. du marché européen. Cet ambi- tieux projet d’Ice Watch en Bel- gique pourrait avoir des réper- cussions sur la société T.W.C. aux Fins. Une grande partie de son L’ information est parue dans la presse belge au début du mois de décembre. Ice

de 68 000 euros). Cela ne résul- te pas de “l’oubli” de produits à recevoir mais du fruit d’un tra- vail collectif des administrateurs de la M.J.C. de Morteau et de la nouvelle directrice afin de dimi- nuer les charges. Pour preuve, le compte de résultat 2012 ne montre pas d’évolution flagran- te des produits, par contre on peut noter une baisse notoire des charges. Le Commissaire aux Comptes, organisme indépen- dant, est vigilant à la tenue rigou- reuse des comptes. Tout est pas- sé au crible et chaque somme doit être justifiée.” La présidente termine en affir- mant que “la M.J.C. de Morteau ne peut pas laisser publier un tel tissu de stupidités remettant en cause le travail effectué depuis 18 mois pour le rétablissement de la santé financière de la struc- ture (emprunt, licenciements, plan de redressement). La présidente et le conseil d’administration souhaitent que ces événements douloureux ser- vent de leçon. Aujourd’hui, des mesures sont prises pour éviter tout dérapage. Ils souhaitent tour- ner la page et regarder vers l’avenir avec la mise en place de nouveaux projets.” activité provient en effet de la dis- tribution exclusive de la marque de montre sur le marché français. T.W.C. assure également le S.A.V. d’Ice Watch pour ce même mar- ché. Selon nos informations, l’entreprise des Fins réalise 60 % de son chiffre d’affaires avec Ice Watch. Que se passera-t-il si cet- te activité est transférée en Bel- gique ? “On peut se demander ce qui nous attend” s’inquiète un salarié. Cependant, l’avenir du partenariat entre T.W.C. et Ice Watch n’est pas seulement lié à l’ouverture du nouveau site bel- ge. Selon nos informations, T.W.C. a un contrat d’exclusivité avec cette marque qui doit s’achever en 2015. Cette perspective pour- rait venir étayer l’hypothèse d’un possible regroupement du site des Fins sur le site de Morez dans le Jura. La direction de T.W.C. dément jusqu’à présent avoir de telles intentions.

Gilles Robert, vice-président du Conseil général et maire du Russey, a présenté lors du salon du cheval à Paris le circuit équestre du Doubs frontalier créé en 2013.

torze communes, de Char- mauvillers aux Fins, en passant par Le Russey, Noël-Cerneux, Grand’Combe-des-Bois… Il est jalonné d’étapes touristiques et de repos, détaillées dans un topo-guide réalisé par Doubs Tourisme, qui permet de pré- parer facilement son circuit. Ce projet a pour objectif de valo- riser la filière équine comtoi- se, de poursuivre le dévelop-

pement de produits touristiques et la mise en réseau des héber- geurs. Il s’agit du premier iti- néraire équestre ouvert au public dans le Doubs. Le topo-guide du circuit équestre Doubs frontalier est disponible auprès des offices du tourisme du Doubs. Il est téléchargeable sur le site www.doubs.travel rubrique “Publications”.

M.J.C. de Morteau : pour mettre un point final…

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V A L D E M O R T E A U

La course de ski de fond la plus longue au monde C’est une première. Vendredi 28 février, des skieurs de fond participeront à une course (par équipe de 3) sur le tracé de la Grande Traversée du Jura. 200 km d’effort au programme. Des festivités sont prévues au départ de cette épreuve, au Meix Musy à Montlebon. Montlebon

En bref…

Loto Super-loto du judo-club du Val de Morteau animé et préparé par Michel, dimanche 12 jan- vier à 16 heures à la salle des fêtes de GrandʼCombe-Cha- teleu. Très nombreux lots dont tablette tactile, ordinateur, T.V., caddies, produits régionaux, etc. Buvette, petite restaura- tion. Ouverture des portes à 15 heures. Tourisme Doubs Tourisme vient dʼéditer une nouvelle brochure ne regroupant pas moins de 245 adresses dʼhébergements locatifs et 55 suggestions de séjours. Destiné en priorité aux touristes, ce catalogue de lʼoffre du Doubs disponible en réservation, est également lʼoutil indispensable pour les habitants du Doubs qui accueillent famille et amis. Renseignements : www.doubs- reservation.com Concert Les Amis des concerts dʼorgue du Locle organisent dimanche 19 janvier à 17 heures au Temple du Locle un concert sur le thème “Noël en pays fri- bourgeois” avec Maurizio Cro- ci à lʼorgue et le chœur Saint- Michel dirigé par Philippe Savoy. Entrée libre, collecte recommandée.

L a G.T.J. se fait un nom. Connue par les vété- tistes, les marcheurs, ou les randonneurs durant l’été, la Grande Traver- sée du Jura va être, durant 24 heures, le terrain de jeu de sportifs de l’extrême. Durant 24 heures, entre le 28 février et 1 er mars, des skieurs de fond réunis en équipe de 3 vont se mesurer à cette traversée par- courant le massif jurassien depuis le Meix Musy jusqu’à Giron, dans l’Ain. 185 km sont au menu (+ 15 km avec le pro- logue), trois départements seront traversés (Doubs, Jura, Ain) et

à ski de fond. “On fait effecti- vement rentrer le ski de fond dans l’ultra-trail. Il fallait donc mettre des règles, dit-il en connaisseur. Les coureurs vont remplir une fiche de pré-ins- cription dans laquelle ils doi- vent répondre à des questions sur leur expérience de la longue distance. Nous, les organisateurs, nous nous permettons d’être juges pour donner le feu vert.” La manifestation - soutenue par les collectivités où transite l’épreuve - promet d’être festi- ve vendredi 28 février (de 14 heures à 17 heures), au Meix Musy. Comme une mise en

une incursion en Suis- se voisine au niveau des Verrières. “On part dans quelque chose de nouveau avec une cour- se qui sera plus longue encore que la Vasalop-

bouche avant le grand départ prévu dans la nuit du vendredi au samedi, un “plateau nordique” sera offert par des professionnels de la montagne, des

Patrick Bohard (à gauche) est à l’origine de la course G.T.J. 200, une épreuve de ski de fond longue distance au départ du Meix Musy.

“Je leur conseille de bien s’hydrater.”

ra un ordre de départ -, les cou- reurs s’élanceront dans la nuit, à 4 heures, depuis le centre d’accueil du Meix Musy. “Nous avons déjà des réservations. Notre objectif est que les concurrents aillent au bout. Ils géreront leur ravitaillement grâce au troi- sième équipier qui les ravitaillera en voiture. Je leur conseille de bien s’hydrater, au moins 500 ml d’eau avec un apport de sucre. Il faut arriver au pied du Mas- sacre avec encore de la force car il restera encore 50 km à par-

Autre symbole de cette épreu- ve : les trophées qui seront remis aux vainqueurs (équipe hom- me-femme) seront confection- nés par un tailleur de pierre local et le sculpteur sur bois Denis Sandona. Les premiers participants devraient arriver samedi aux alentours de 15 heures… en fonction des conditions de glisse.

courir. Et ce ne sont pas les plus faciles” prédit Patrick Bohard, aidé par Jean-Pierre Henriet pour mettre sur pied cette mani- festation. Le médaillé olympique Sylvain Guillaume sera le parrain de cette première édition. Des séquences seront filmées. À Bois- d’Amont, des animations sont également prévues.

pet (90 km en Suède)” résume l’organisateur de cet événement, le Villérier Patrick Bohard, spor- tif émérite reconnu pour ses exploits en trail et en ski de fond. L’homme qui demeure à l’auberge “Sur la Roche” au Chauffaud a voulu mettre en avant ses trois passions : le trail, le ski de fond… et la G.T.J. à laquelle il s’est déjà mesuré (seul)

clubs et artisans. Gratuitement, les visiteurs pourront s’initier au biathlon, à la randonnée nor- dique, ils assisteront à une démonstration de ski-jöring, à la raquette avec un accompa- gnateur ou une virée en chiens de traîneau. Un troupeau de rennes sera également présent. Après avoir parcouru un pro- logue le vendredi - qui établi-

Renseignements : G.T.J. 200 (la course) : www.kirtapbohard.wix.com/gtj-200

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V A L D E M O R T E A U

La direction de l’hôpital dément les menaces de fermeture La directrice de l’hôpital Paul-Nappez monte au créneau pour tempérer les craintes autour d’une menace de fermeture de l’établissement que laisse entendre un récent rapport commandé par l’Agence régionale de santé. Morteau

M onique Declerc, la directrice de l’hôpital deMorteau veut ras- surer lesMortuaciens suite à la publication d’un rapport d’étape assorti de préconisations commandé par l’Agence Régionale de Santé dans le cadre de la révi- sion du Schéma régional d’organisation des soins (S.R.O.S.- S.S.R). Les conclusions du rap- port laissent entendre que l’avenir des hôpitaux locaux qui ont un service de soins de sui- te et de réadaptation (S.S.R.) d’une capacité inférieure à 30 lits est menacé. L’antenne régio- nale de la Fédération Hospita- lière de France a d’ailleurs vive- ment réagi à ces préconisations en prenant la défense des éta- blissements de proximité qui selon elle jouent un rôle essen- tiel dans le parcours de soin.

Ce rapport qui n’est qu’un docu- ment de travail, et qui n’est assor- ti d’aucune décision, contribue- rait à nourrir les inquiétudes. “L’hôpital local est toujours obli- gé de se défendre, mais il a du répondant” admet Monique Declerc. Elle estime que les craintes doivent être tempérées dans le cas de l’hôpital de Mor- teau qui dispose d’un service de soins de suite et de réadaptation de vingt lits. Un chiffre certes inférieur au seuil critique des trente lits, souligné dans le rap- port, mais qui n’est en aucun cas de nature à remettre en cause l’avenir de ce service. “Cette taille critique n’est que théorique insis- te Monique Declerc. Je rappel- le que le service de S.S.R. de

l’hôpital de Morteau qui est poly- valent, comptait 16 lits en 1997 et que sa capacité a été augmentée à 20 lits en 2008. Ce service est à taille humaine. Il a toute sa place dans le parcours de soins.”

piratoire. Les 25 % restants concernent la gériatrie” précise encore Monique Declerc. Le service de soins de suite et de réadaptation de l’hôpital de Morteau a su évoluer pour être

Le S.S.R. est une unité intermédiaire dans laquelle un patient qui a été opéré, par exemple, dans un hôpital ou une clinique va venir se réta-

le plus pertinent possible dans la prise en charge des patients, dont la majo- rité d’entre eux a entre 60 et 90 ans. L’établissement a inves-

“Les bons virages au bon moment.”

blir avant de regagner son domi- cile. “65 % des patients qui vien- nent ici sont du canton de Mor- teau. On compte environ 300 séjours par an, et la durée moyen- ne d’un séjour est de 23 jours. 75 % des séjours concernent des patients qui ont un problème orthopédique, neurologique, res-

ti dans un plateau technique ani- mé par cinq kinésithérapeutes, pour la rééducation des malades. “C’est un établissement qui a su prendre les bons virages au bon moment” répète Monique Declerc estimant que l’hôpital démontre son utilité dans le parcours de soins.

Monique Declerc et Jean-Marie Chanudet entourent l’équipe des kinés de l’hôpital : Laurence Maugain, Frédérique Moureaux, Valérie Narbonne, Sylvie Galand et Fanny Roland (diététicienne).

Recensement 465 habitants de plus à Morteau Dans le Top 10 des communes franc-comtoises qui enregistrent un gain de population entre 2006 et 2011, 5 se situent dans le Haut-Doubs. Il s’agit de Morteau, Maîche, Les Granges-Narboz, Le Russey et Valdahon.

L’ I.N.S.E.E. vient de publier les chiffres officiels de la popula- tion communale en vigueur depuis le 1 er janvier. Avec 1 173 440 habitants, la Franche-Comté se hisse au 12 ème rang des régions où la popu- lation progresse (+ 0,39) de 2006 à 2011. Dans le détail, le Doubs a une croissance légèrement supérieure à celle des autres départements francs-comtois. En 5 ans, il a gagné 13 000 habi- tants, ce qui porte sa popula-

tion à 529 103 personnes. Si l’I.N.S.E.E. observe que “toutes les villes franc-comtoises de plus de 10 000 habitants en perdent entre 2006 et 2011 à l’exception

ré par la santé plutôt bonne de l’économie suisse sur les can- tons de Vaud et de Neuchâtel. La main-d’œuvre française à laquelle les entreprises helvé-

d’Audincourt” , des villes de 5 000 à 10 000 habi- tants en gagnent. C’est le cas de Valdahon, Morteau

tiques ont recours s’établit principale- ment sur le Haut- Doubs frontalier qui

+ 13,72 % au Russey.

et Grand-Charmont qui enre- gistrent dans cette catégorie les plus fortes hausses. L’étude de l’I.N.S.E.E. confirme le dynamisme démographique de la bande frontalière, accélé-

se lotit. Ce n’est pas un hasard si dans le Top 10 des communes franc-comtoises qui enregistrent le gain de population le plus fort sur les cinq dernières années, la moitié est située dans le Haut-Doubs. Valdahon connaît une des plus fortes pro- gressions. Sa population est pas- sée de 4 728 habitants en 2006 à 5 238 en 2011, soit une haus- se de 10,79 %. À Morteau, la démographie fait un bond de 7,39 % (de 6 293 à 6 758). Le nombre d’habitants à Maîche s’est établi en 2011 à 4 380 contre 3 959 en 2006 (soit + 10,63 %). Au Russey, la popu- lation a progressé de 13,72 %, passant de 1 954 âmes en 2006 à 2 222 cinq ans plus tard. La plus forte progression concer- ne la commune des Granges- Narboz et ses 984 habitants, soit une augmentation de 49,07 %. En revanche, Pontarlier, com- me toutes les grandes agglo- mérations perd des habitants, 780 dans ce cas précis. La capi- tale du Haut-Doubs en compte 17 998. Cette baisse est à nuan- cer dans le sens où elle profi- te aux communes de sa proche périphérie.

L’I.N.S.E.E. confirme le dynamisme démographique du Haut-Doubs frontalier.

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V A L D E M O R T E A U

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Élections Le panachage, c’est fini ! Désormais, le mode de scrutin qui permettait aux électeurs de panacher les listes aux élections municipales ne s’appliquera plus que dans les communes de moins de 1 000 habitants.

A doptée en avril der- nier, la réforme du scrutin entrera en vigueur dès les élec- tions municipales de mars (N.D.L.R. : loi relative à l’élection des conseillers dépar- tementaux, des conseillers muni- cipaux et des conseillers inter- communaux). En fonction des communes, les électeurs vont devoirmodifier leurs habitudes de vote.Jusqu’à présent,dans les vil- lages demoins de 3 500 habitants, le système permettait le panacha- ge. Le votant était donc autorisé à mélanger dans son suffrage les noms de deux listes, d’en ajouter et d’en rayer. Depuis la réforme, ce mode de scrutin n’est désormais possible que dans les communes de moins de 1 000 habitants. Au-delà, c’est le scrutin de liste qui s’applique. Ce changement concernera par exemple dans le Val de Morteau les communs des Fins, de Gran- d’Combe-Chateleu ou encore de Montlebon. Il vient bousculer une méthode qui conférait à l’électeur le pouvoir jubilatoire de “saquer” une tête jugée indé- sirable ou d’en flatter une autre. “Pour certains, le panachage ser- vait de défouloir, à tel point que cela en était même méchant. On

entendait parfois le coup de crayon dans l’isoloir. Avec la réfor- me, ce sera en quelque sorte plus humain” apprend-on dans une mairie du Haut-Doubs. Dans les communes prises dans la réfor- me, les électeurs devront donc prendre le pli du scrutin de lis- te : chaque candidat présente sa liste, respectueuse par ailleurs de la parité, et on vote la liste complète. Si le bulletin est ratu- ré, il sera déclaré nul. L’élection se joue le plus souvent sur un En pratique, cette réforme n’est pas facile à mettre en œuvre. Beaucoup de candidats se heur- tent à la question de la parité. Malgré la démarche active de parlementaires comme la dépu- tée du Doubs Barbara Roma- gnan (P.S.), qui a animé des débats pour pousser les femmes à s’engager en politique, et même si la loi force la culture et les mentalités à évoluer, la partie est loin d’être gagnée. “La plus grande difficulté est de parvenir à trouver des femmes prêtes à s’engager. Cette réforme part d’un tour comme à Vil- lers-le-Lac et Mor- teau, les deux seules communes du can- ton de Morteau où scrutin de liste est en vigueur.

bon sentiment, sur le fond elle est très bien, mais elle est com- plexe à appliquer” remarque Christophe André, le maire sor- tant de Montlebon. Dans cette commune, environ un quart des 19 conseillers actuels sont des dames. “La parité risque d’être un souci dans beaucoup de com- munes de plus de 1 000 habi- tants. Que va-t-il se passer si dans certaines d’entre elles il n’y a pas de liste à cause de la pari- té ?” interroge Christophe André. inquiets quant à la mise en œuvre de la réforme. “Beaucoup de maires nous appellent. On fait remonter leurs questions au ministère. Les plus fréquentes concernent la parité et la peur de ne pas avoir de candidat” indi- quent les services la sous-pré- fecture. Pour l’instant, la loi s’appliquera. Mais selon nos informations, il n’est pas impos- sible que des aménagements soient décidés en dernier recours pour que les élections munici- pales se déroulent dans les meilleures conditions. Il n’est pas le seul à poser la question. Régulièrement, la sous- préfecture de Pontar- lier enregistre les doléances d’élus

Les questions remontent au ministère.

Les électeurs éliront en même temps les conseillers communautaires qui seront nommés en tant que tel sur la liste.

Morteau

La télérelève pour les compteurs d’eau Les 1 630 compteurs d’eau de Morteau seront équipés d’ici juin de la technologie de la télérelève longue portée. Une solution pour suivre en temps réel sa consommation. Explications.

Internet leur consommation d’eau grâce à un mot de passe personnel. Les données sont stoc- kées pendant 13 mois, il est donc possible de comparer sa consom- mation journalière, hebdoma- daire ou mensuelle d’une année sur l’autre. L’installation des nouveaux compteurs s’étalera sur six mois, et “elle sera sans effet sur le prix de l’eau” assure Gaz et Eaux. “Dans d’autres communes où ce

Publi-information Retrouvez votre vraie nature !

M orteau est la premiè- re grande ville franc- comtoise à adopter ce système automati- sé de gestion en temps réel des consommations d’eau. Ce systè- me qui utilise des ondes hert- ziennes envoie quotidiennement des informations sur la consom- mation de chaque foyer équipé. La télérelève permet de faire remonter automatiquement et en temps réel les index de consom- mation des compteurs d’eau vers un système informatique central, contrairement au système de relè- ve annuelle pour lequel un rele- veur se déplace au domicile du consommateur et nécessite que celui-ci soit présent. “Les 1 630 compteurs d’eau seront équipés d’ici juin prochain. Cette tech- nique permettra aux Mortua- ciens de suivre leur consomma-

tion d’eau en temps réel et éga- lement d’être immédiatement alertés en cas de fuite pour évi- ter de réagir avec six mois de décalage” indique Clément Rit- ter de la société Gaz et Eaux à qui Morteau vient de renou-

L a nature et ses secrets, Ghislaine Picard en a fait sa spécialité. Diplômée de natu- ropathie à l’institut suisse I.H.M.N. et au Heilpraktiker en Allemagne, la Mortua- cienne a ouvert il y a quatre ans son cabi- net de naturopathie au 22, rue Louis-Pergaud (à côté de l’école du Trépied). La naturopathie est une médecine non conventionnelle qui vise à équilibrer le fonctionnement de l’organisme par des moyens naturels : régime alimen- taire, hygiène de vie, phytothérapie, aroma- thérapie, massages, exercices, réflexologie plantaire, etc. “La naturopathie, c’est avant tout de la prévention. Pour mieux cerner les gens, je pratique l’iridologie, c’est-à-dire que j’analyse l’iris de leur œil qui donne des indi- cations précises sur leurs éventuelles faiblesses” indique Ghislaine Picard. La naturopathie, c’est aussi des conseils précieux en matière de régimes alimentaires avec l’aide de com- pléments naturels et de plantes. Au premier rendez-vous, vous sera proposé un bilan natu- ropathique complet d’une durée d’1 h 15. Ghislaine Picard s’est fait également une soli- de réputation en matière de cure anti-tabac. Vous avez envie d’arrêter de fumer, vous êtes décidé à perdre du poids ou fatigué par le stress ?… Poussez la porte de Ghislaine Picard, naturopathe à Morteau. Elle a sans aucuns doutes la solution à vos petits maux.

veler sa délégation de service public. Chaque compteur est équipé d’un capteur d’impulsionet d’un émetteur radio V.H.F. Cet équipement peut

système a été mis en place, on a constaté une baisse de la consom- mation d’eau jusqu’à 10 %” ajoute Clément Ritter qui se veut ras- surant pour les abon-

“Une baisse de la consommation d’eau jusqu’à 10 %.”

avoir un effet positif pour les abonnés qui souhaitent rédui- re leur facture d’eau en sur- veillant de plus près leur consommation. Avec la télére- lève, il n’y a plus de facture esti- mée : l’abonné paie ce qu’il a vraiment consommé. Les usa- gers du service de l’eau pour- ront consulter chaque jour sur

nés qui craindraient l’effet nocif des ondes. “Les ondes hertziennes sont émises deux à quatre fois par jour par le compteur. Ce sont des ondes hertziennes qui n’ont rien à voir avec les ondes des téléphones portables ou la Wi- Fi. C’est comme si on allumait la radio durant une seconde.” J.-F.H.

Ghislaine Picard, naturopathe installée à Morteau.

Son traitement destiné aux personnes qui sou- haitent arrêter de fumer fait appel à la tech- nologie du laser qui agit sur certains points précis de l’organisme de façon totalement naturel et indolore. “En général, au bout de deux ou trois séances, les gens laissent défini- tivement tomber la cigarette. C’est une tech- nique très efficace mais il est nécessaire qu’à la base, il y ait une vraie volonté d’arrêter” ajoute la naturopathe mortuacienne. Le for- fait anti-tabac est garanti un an, c’est-à- dire que si l’envie de refumer durant cette période vous reprenait, des scéances pourront être reprogrammées dans le cadre du forfait. Enfin, Ghislaine Picard propose des séances de dôme infrarouge destinées à détoxiquer le corps. 22, rue Louis-Pergaud - 25500 MORTEAU (à côté de l’école du Trépied) Tél. : 06 73 09 19 53 www.naturopathe-doubs.fr

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La télérelève équipe déjà quelques petites communes en Franche-Comté. Morteau sera la principale.

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V A L D E M O R T E A U

Morteau Une nouvelle équipe pour le club affaires du V.C.C.M.M.

A lainGirardet ayant déci- dé de passer le flambeau à la tête du club affaires duVélo club des cantons de Morteau-Montbenoît (V.C.C.M.M.), c’est Éric Feuvrier, responsable des meubles Perrin à Orchamps-Vennes qui a été élu nouveau président. L’équipe est également renouvelée. Créé pour soutenir le club de vélo et le club de badminton de Villers-le-Lac, Éric Feuvrier prend la tête du club affaires du Vélo-club de Morteau-Montbenoît et du badminton. Chaque année, l’équipe alloue 20 000 euros. Une forme de sponsoring et un moyen pour les entrepreneurs de se rencontrer.

tous au niveau national, le club affaires depuis a déjà reversé 400 000 euros depuis sa création. “C’est du sponso-

Déjà 400 000 euros reversés.

Jean-François Ducrot (à gauche), président du V.C.C.M.M. en présence du nouveau bureau du club affaires. La nouvelle équipe du club affaires : Éric Feuvrier (président - Meubles Perrin)

Artisanat

ring et un soutien à ces clubs par l’intermédiaire de nos 50 adhé- rents, rapporte le nouveau pré- sident Éric Feuvrier. C’est aus- si un moyen de connaître d’autres commerçants, de ne pas être seul dans sa boutique, de côtoyer le tissu social ou politique. Nous organisons également des visites d’entreprises.”

Initiez-vous à la reliure avec les A.T.P. du Beugnon Henri Leiser anime un nouvel atelier de reliure des A.T.P. du Beu- gnon à Grand’Combe-Chateleu. À ses côtés, les personnes intéres- sées pourront s’initier à ces techniques artisanales.

Éric Soares (vice-président Directeur Peugeot Morteau) Alban Roussel (Trésorier - Mazars) Céline Arnoux (secrétaire) Dominique Mollier (secrétaire)

I l a pris sa retraite il y a sept ans, mais Henri Lei- ser n’a rien perdu de sa dextérité de relieur. L’habileté accompagne toujours chacun des gestes qu’il enchaî- ne tout au long de l’opération de restauration d’un livre. C’est

le vice-président. À ses côtés, dès le mois de janvier on pour- ra se familiariser aux tech- niques de reliure. “Mon but est de transmettre à d’autres tout ce que j’ai pu apprendre dans ma vie de relieur” indique Hen- ri Leiser, héritier d’un métier

“Les inscriptions sont ouvertes. En fonction des retours que nous aurons, nous fixerons les soirées de travail.” L’artisan en retraite est heu- reux de pouvoir faire parta- ger son expérience dans un contexte associatif. Cela n’aurait pas été possible s’il n’avait pas fait don de tout son matériel de reliure à la commune de Gran- d’Combe-Chateleu à la suite de sa cessation d’activité en 2006. L’outillage est resté entreposé longtemps dans un espace occu- pé par les A.T.P. du Beugnon à la ferme-musée. L’association vient de redonner vie à l’atelier de reliure.

à Grand’Combe-Chate- leu, dans la ferme- musée, que l’artisan mortuacien renoue pour le plaisir avec son métier, dans un cadre

en voie de disparition, qui participe à la sau- vegarde du patrimoi- ne écrit. Pour participer aux ate- liers, il suffira d’adhérer

“Mon but est de transmettre.”

associatif. Son atelier se trou- ve ici désormais, agencé dans une des pièces de la ferme. Il est ouvert maintenant à toutes les personnes qui veulent apprendre la reliure. Cette nou- velle activité est proposée par les A.T.P. du Beugnon, une asso- ciation dont Henri Leiser est

à l’association. Une participa- tion de 30 euros sera toutefois demandée aux participants “pour acheter tous les consommables” indique Henri Leiser. Il ajoute :

Renseignements au 03 81 68 86 90 mail : atp.beugnon@wanadoo.fr

Artisan relieur, Henri Leiser va former les gens à la reliure dans la ferme-musée où se trouve désormais son atelier.

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V A L D E M O R T E A U

Morteau

Le futur Intermarché sort de terre Un des plus importants chantiers de l’année est en cours sur la zone com- merciale de Morteau. Le nouveau magasin Inter- marché, plus écologique, ouvrira ses portes à l’automne, sur une surface de vente de 4 300 m 2 .

2014

vous souhaite une excellente année

Sur le plan architectural, la thématique de la feuille revient à plusieurs endroits du magasin. Avant Noël, le terrassement avait démarré. Des caisses et de l’entrée du magasin, la vue sera imprenable sur le Mont Vouillot.

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M algré le froid intense, lesentreprisesontbien avancé. Les murs de bétondufuturparking souterrain de 300 places s’élèvent surcequin’estpourl’instantqu’une vasteesplanadeàcielouvertdeprès de15000m 2 . Dans quelques mois seront édifiées les façades du futur magasin Intermarché qui deviendra le premier hyper- marché du Val de Morteau, avec une surface de vente de 4 300 m 2 , un parking de 150 places en sur- face et un parking souterrain de

300 places. En concevant ce nouveau maga- sin, les dirigeants d’Intermarché ont réfléchi à la manière d’intégrer au mieux le bâtiment dans son environnement. Cela se traduira par une architec- ture plus épurée que les stan- dards du genre, et le souci de fai- re entrer la lumière au maxi- mum. “Nous avons souhaité tra- vailler le plus possible avec la lumière du jour. Ce n’est pas le tout d’avoir les bons produits et les prix les plus bas, il est tout

aussi important que les consom- mateurs puissent bénéficier d’un environnement agréable” souli- gnent Maxime et Jérôme Des- cateaux, les dirigeants de l’enseigne mortuacienne. Trois des quatre façades seront tota- lement vitrées et le toit sera ponc- tué de verrières. Les soucis d’économies d’énergie ont également dirigé les choix des concepteurs. Les rampes d’éclairage seront dotées de varia- teurs d’intensité permettant des “économies d’énergie entre 25

et 30 %.” Les enseignes exté- rieures munies de leds joueront la sobriété. Même chose pour la production du froid, gros poste de dépense énergétique pour une grande surface. La technologie permettra de fortement réduire l’impact carbone et le mobilier froid sera doté de portes fermées, permettant un gain de consom- mation de 50 %. La récupération de chaleur des groupes produi- sant le froid servira à chauffer les lieux. L’étanchéité du maga- sin sera renforcée par des portes automatiques à tambour à l’entrée et des sas de livraison totalement fermés à l’arrière du bâtiment. Par ailleurs, “le tri des déchets sera poussé encore plus loin, notamment concernant les

trentaine de salariés seront embauchés à cette occasion, por- tant à 120 l’effectif global d’Intermarché. Avec la soixan- taine d’emplois récemment créés à l’occasion de l’ouverture du

produits périmés qui seront recy- clés et traités par méthanisation pour produire de la chaleur. Il y aura aussi un espace de décon- ditionnement des produits pour les clients qui le souhaitent” ajou-

te la direction. Par ailleurs, les parkings extérieurs seront éclai- rés grâce à des mâts éoliens munis de sphères rotatives. Enfin, le parking sera “le plus végétalisé possible.” Le nouvel Intermarché

centre commercial voi- sin, c’est une centai- ne d’emplois nouveaux qui auront été créés dans ce secteur com- mercial. Pour les com- merces voisins (McDo- nald’s, Centrakor, etc.), un parking d’une cen-

Aucune galerie

commerciale dans le futur Intermarché.

doit ouvrir ses portes “entre octobre et décembre prochain selon l’avancée des travaux cet hiver.” Il doit permettre de limi- ter l’évasion commerciale sur Pontarlier ou Besançon. Une

taine de places sera aménagé de l’autre côté de la rue. Dernière précision à toutes fins utiles : aucune galerie commerciale ne prendra place dans le futur Inter- marché.

Le parking souterrain sera doté de 300 places, larges de 2,50 mètres.

Du parking souterrain, les clients pourront accéder au magasin avec leur caddie en empruntant un grand tapis roulant.

Le nouveau magasin ouvrira ses portes au dernier trimestre 2014.

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Les Fins Téléthon 2013 : une excellente cuvée Les organisateurs des Fins ont remis un premier chèque de 65 000 euros au coordinateur de l’A.F.M. Les 6 et 7 décembre, au moins 10 000 per- sonnes ont fréquenté la salle polyvalente. Plein succès.

R obert Oudot a le sourire. Le président du comité des fêtes des Fins qui était chargé d’organiser la dernière édition du Téléthon savoure le succès d’une édition 2013 qui res- tera comme une réussite totale dans la belle histoire qui lie l’événement au Val de Morteau. Le 19 décembre dernier, Robert Oudot remettait un chèque de 65 000 euros au coordinateur de l’A.F.M. pour le Haut-Doubs, Mehdi Damien. “Cette somme est encore provisoire ajoute en plus Robert Oudot. Ce Téléthon 2013 a vraiment été une super-édition à tous points de vue. Tout s’est

retrouvés en Italie), l’émouvante prestation des enfants de La Chenalotte ou encore l’arrivée de la marche nordique et des handisports venus de Gilley. Sur

très bien passé, sans incident, et les gens ont formidablement répondu présents. Sur les deux jours, je pense que nous avons eu au moins 10 000 personnes.

le plan financier, aucun dérapage : la maîtrise des dépenses a été assu- rée également grâce à la belle implication des artisans et des com- merçants des Fins.

Et du côté des bénévoles et de tous ceux qui nous ont soutenus, tout le monde s’est donné à fond.” Parmi les temps forts que l’on retiendra de cet-

Sur le plan financier, aucun dérapage.

te édition 2013, on peut notam- ment citer la marche des enfants des écoles avec la montée aux flambeaux du Calvaire, ou enco- re l’impressionnant lâcher de ballons (dont certains ont été

La soirée du “Téléthon Merci” devrait avoir lieu le 7 mars aux Fins. C’est là que les chiffres définitifs seront connus et que Morteau reprendra le flambeau pour organiser l’édition 2014.

L’arrivée de la marche aux flambeaux, toujours un grand moment.

La chorale des enfants a donné de la voix.

Les bénévoles ont une nouvelle fois répondu présents.

La salle des Fins était archi-pleine.

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Groupement de moyens techniques ambulanciers

Santé Le Don du Souffle s’installe à Pontarlier C’est à Pontarlier, rue Gustave-Eiffel, que l’association bisontine ouvre une antenne. Elle se rap- proche ainsi des malades du Haut-Doubs qui souffrent, entre autres, d’insuffisance respiratoire.

A MBULANCES MORTUACIENNES 03 81 67 02 91 A MBULANCES PONTISSALIENNES 03 81 46 65 95

L’ association le Don du Souffle qui a fêté ses qua- rante ans le 12 décembre ouvre une antenne à Pontarlier, rue Gustave-Eiffel. Elle a entiè- rement rénové un local de 190 mètres carrés pour installer une équipe pluridisciplinaire de cinq personnes, dont deux permanents, qui interviendra sur le Haut-

Doubs (technicien, installateur, personnels paramédicaux). “Nous avons beaucoup de patients sur ce secteur. En nous implantant à Pontarlier, nous serons plus réactifs” annonce Carmela Mar- chand, présidente de D.D.S. Assistance, la filiale qui regrou- pe toutes les activités écono- miques de l’association franc-

comtoise créée en 1973. La raison d’être du Don du Souffle est d’assurer l’assistance respiratoire du patient à son domicile, un service qui repré- sente encore 70 % de son acti- vité. D.D.S. installe, suit, contrô- le, entretient ce matériel néces- saire à la vie du malade.

il a besoin tel qu’un lit médi- calisé ou un fauteuil roulant.” Ce secteur est en croissance. Il représente actuellement 2 mil- lions d’euros de chiffres d’affaires pour D.D.S. Assistance. L’antenne de Pontarlier fourni- ra toute la panoplie des services de l’association dans un contex-

1, route du Mont Vouillot 25500 LES FINS vous présentent leurs MEILLEURS VŒUX et vous remercient sincèrement pour la confiance que vous leur accordée. L’ensemble du personnel des Ambulances Mortuaciennes et Ambulances Pontissaliennes

te où la santé “souffre de la crise.” La Sécurité sociale rembourse moins les prestations. Malgré tout, D.D.S. Assistance

“L’appareillage est tou- jours installé au domi- cile du patient. Nous en avons près de 9 000 en Franche-Comté. Chaque

“350 visites à domicile.”

s’adapte à la faveur du mala- de “sans baisser son niveau de qualité.” Elle le peut car, en tant qu’association, elle n’a pas les mêmes exigences de rentabili- té qu’un prestataire privé mû par le profit. Dans son cas, tous les dividendes sont réinjectés dans la structure qui “n’a jamais reçu de subventions” précise Car- mela Marchand.

jour, on effectue plus de 350 visites à domicile dans toute la région” précise Carmela Marchand. D.D.S. Assistance emploie 140 personnes et réalise un chiffre d’affaires de 13 millions d’euros. Cet organisme est réparti sur quatre sites : Besançon, le plus important, Chatenois-les-Forges dans le pays de Montbéliard, Lons-le-Saunier, et maintenant Pontarlier. Si l’assistance respiratoire est son cœur de métier, le presta- taire médico-technique a élargi ses activités. Il fournit égale- ment les pompes à insuline, les pompes à nutrition et s’ouvre depuis peu à la stomathérapie en accompagnant les malades qui ont subi une stomie. “Depuis 2008, nous nous développons aussi dans le maintien à domi- cile. Dans ce cadre-là, nous met- tons à disposition des patients tout le matériel de confort dont

Grand’Combe-Chateleu

La solidarité pour Davé Le comité local de L.A.C.I.M. se mobilise pour améliorer le confort des habitants du village de Davé au Bénin. Après la création de la materni- té, les bénévoles du Haut-Doubs ont développé le maraîchage.

Carmela Marchand est présidente de Don du Souffle Assistance.

D imanche 19 janvier à midi, les bénévoles du comité local de L.A.C.I.M. (Les amis d’un coin d’Inde et du Monde), vous convient à un déjeuner soli- daire, familial et convivial, à la salle du Pré Rondot de Gran- d’Combe-Chateleu. Les bénéfices de ce repas permettront à l’association de poursuivre son action humanitaire à Davé, un village du Bénin avec lequel elle est jumelée. Depuis plusieurs années main- tenant, les bénévoles de l’association sont mobilisés pour améliorer le confort des habi- tants qui vivent dans cette région du monde. En 2006, l’intervention du comité local de L.A.C.I.M. (Grand’Combe- Chateleu, Les Gras, Val de Mor-

teau), a permis la construction d’une maternité et d’un centre de soin. “La maternité compte huit lits et elle fonctionne très bien” remarque Michel Simo- nin, membre de L.A.C.I.M. des habitants au maraîchage. Un terrain d’un peu plus d’1 hectare a donc été entièrement défriché et travaillé de maniè- re à le rendre cultivable. “50 % des récoltes servent à la consom- mation personnelle des habi- tants. Les 50 % restants sont ven- dus. Cela leur permet de gagner un peu d’argent” précise Michel Simonin. Mais actuellement, le projet se heurte au problème de En 2012, l’association s’est lancée dans un projet de formation

l’irrigation. L’eau est insuffi- sante pour cultiver le champ dans de bonnes conditions. Grâ- ce à L.A.C.I.M., un premier puits a été creusé, mais son débit n’est

pas assez fort. “Il faut refaire un forage à gran- de profondeur. Un tel chantier coûte environ 4 000 euros” ajoute-t-

50 % des récoltes vendues.

il. Problème : l’association n’a plus d’argent pour le financer. L.A.C.I.M. cherche donc des solu- tions pour résoudre ce problè- me d’eau dans les meilleurs délais. Car sur place, elle redou- te que les habitants se décou- ragent et finissent par délais- ser les cultures, faute d’eau.

Renseignements : Le 19 janvier, repas de L.A.C.I.M. Tél. : 03 81 68 80 99

Grâce à l’antenne locale de L.A.C.I.M. qui réunit 60 bénévoles, les habitants de Davé au Bénin ont commencé à cultiver un terrain d’1 hectare.

Publi-information Karine Boillot-Tari prend soin de vos cheveux

P UBLI - INFORMATION Un cordonnier pour vous servir C ela fait 20 ans maintenant que Sébastien Tari est maître cordonnier. Un métier artisanal qu’il exerce avec passion dans son atelier situé aux Fins face à Intermarché. Son expérien- ce, il la transmet désormais à Mélissa, 26 ans, qui travaille la matière à ses côtés depuis le mois de mars. Ensemble, ils répondent à la demande de la clientèle qui sollicite le savoir-faire des cor- donniers pour réparer toutes sortes de chaus- sures. Elles retrouveront leur allure entre leurs mains. Talons cassés, semelles usées, œillets arra- chés, cuirs délavés, coutures abîmées, Velcro qui n’accroche plus, “nous réalisons tous les tra- vaux de cordonnerie traditionnelle et la vente de crampons que les clients peuvent ajouter à leurs chaussures” annonce Sébastien Tari. L’artisan propose toujours à son client un devis avant d’intervenir sur une chaussure. Dans son atelier, on trouve aussi tous les pro- duits d’entretien du cuir, à commencer par des cirages proposés dans une grande diversité de couleurs. Les teintes permettront aussi de reco- lorer un canapé. La chaussure n’est qu’une par- tie de l’activité de la Cordonnerie du Tambour. Le champ d’intervention de Sébastien Tari s’étend jusqu’à la maroquinerie. “On répare des sacs, des blousons de cuir, des combinaisons de moto, les poignées des valises, on change les fermetures- éclair” dit-il. Des chaussures usées, un blouson écorché, une poignée de valise arrachée, faites appel au savoir-faire du cordonnier Sébastien Tari. Il saura redonner vie à ces objets.

OUVERTURE : Mardi 9 h - 12 h - 14 h à 18 h Mercredi 9 h à 12 h - 13 h à 18 h Jeudi 9 h à 12 h - 14 h à 19 h Vendredi 9 h à 19 h non-stop Samedi 8 h à 16 h non-stop

2 014 est une année événement pour le salon de coiffure Michel Delgrande deVillers- le-Lac. Il fête ses dix ans ! “Nous allons marquer le coup. Je réflé- chis encore à la manière dont nous fêterons cela” promet la gérante Karine Boillot-Tari. L’initiative sera à la hauteur de la bonne humeur qui caracté- rise le salon situé 2, rue de l’Église. Ici, la qualité de l’accueil s’ajoute à l’attention particuliè- re que les trois coiffeuses accor- dent à chaque personne qui s’installe devant le banc de coif- fage. Karine, Émilie qui a repris son travail après un congé paren- tal, et Anaïs qui est venue com- pléter l’équipe en septembre, sont soigneuses de chaque chevelu- re. Mais elles conseillent aussi les clients indécis sur leur cou- même exigence de qualité et sauront vous accueillir dans un cadre agréable et confortable. Gérante du salon de coiffure Michel Delgrande à Villers-le-Lac, Karine Boillot-Tari porte une attention particulière à sa clientèle. Émilie et Anaïs ses deux collaboratrices ont la

Karine Boillot-Tari entourée d’Émilie et

d’Anaïs, trois coiffeuses qui vous accueillent avec un café ou un thé mais surtout avec le sourire.

Tie&Die. “Cela donne un “effet soleil” comme lorsqu’on revient de vacances” explique Émilie. Côté teinture encore, les coif- feuses utilisent des produits peu agressifs pour les cheveux. Elles proposent encore les produits Hair Chalk, “grâce auxquels on peut se teinter les cheveux de la couleur que l’on veut pour quelques jours seulement” com- plète Anaïs. Dans ce salon, Émi- lie peut également vous maquiller avec les produits “couleur cara- mel” 100 % bio, et soigner les ongles avec Hélène Girardot. Un système de carte de fidélité donnera droit à des réductions et aux clientes qui prennent ren- dez-vous le mois de leur anni- versaire, Karine Boillot-Tari accorde une réduction de 8 euros sur les prestations aux clientes.

pe de cheveux. “Nous sommes visagistes. Le plus important pour nous est d’être à l’écoute de notre clientèle” poursuit Karine Boillot- Tari. Les professionnelles travaillent avec une large gamme de pro- duits Loréal et Kérastase, qu’elles conseillent à la clientèle, car ils améliorent la qualité de chaque type de cheveux. Elles utilisent également le nouveaux “steam pod”, un lisseur qui soigne les cheveux en profondeur et éga- lement les lisseurs GHD. Les dernières tendances sont dans ce salon comme la technique

À cette adresse, il est encore possible de refaire des clés. L’atelier dispose de 10 000 références ! Si la clé n’est pas en magasin, il est toujours pos- sible de la commander. Le service sur mesure et des clients satisfaits sont la marque de fabrique de cette entreprise artisanale. Sébastien Tari travaille depuis 9 mois maintenant avec Mélissa qui apprend le métier de cordonnier à ses côtés.

Cordonnerie du Tambour 3, route Pré des Combes LES FINS (face à Intermarché) Tél. : 03 81 67 64 27

HORAIRES D’OUVERTURE Mardi, jeudi, vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h (Mercredi de 9 h à 12 h

Salon Michel Delgrande Villers-le-Lac - 03 81 68 04 93

et de 14 h à 18 h à partir du mois de mars) Samedi de 10 h 30 à 12 h et de 14 h à 16 h

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