Journal C'est à Dire 195 - Janvier 2014

V A L D E M O R T E A U

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Groupement de moyens techniques ambulanciers

Santé Le Don du Souffle s’installe à Pontarlier C’est à Pontarlier, rue Gustave-Eiffel, que l’association bisontine ouvre une antenne. Elle se rap- proche ainsi des malades du Haut-Doubs qui souffrent, entre autres, d’insuffisance respiratoire.

A MBULANCES MORTUACIENNES 03 81 67 02 91 A MBULANCES PONTISSALIENNES 03 81 46 65 95

L’ association le Don du Souffle qui a fêté ses qua- rante ans le 12 décembre ouvre une antenne à Pontarlier, rue Gustave-Eiffel. Elle a entiè- rement rénové un local de 190 mètres carrés pour installer une équipe pluridisciplinaire de cinq personnes, dont deux permanents, qui interviendra sur le Haut-

Doubs (technicien, installateur, personnels paramédicaux). “Nous avons beaucoup de patients sur ce secteur. En nous implantant à Pontarlier, nous serons plus réactifs” annonce Carmela Mar- chand, présidente de D.D.S. Assistance, la filiale qui regrou- pe toutes les activités écono- miques de l’association franc-

comtoise créée en 1973. La raison d’être du Don du Souffle est d’assurer l’assistance respiratoire du patient à son domicile, un service qui repré- sente encore 70 % de son acti- vité. D.D.S. installe, suit, contrô- le, entretient ce matériel néces- saire à la vie du malade.

il a besoin tel qu’un lit médi- calisé ou un fauteuil roulant.” Ce secteur est en croissance. Il représente actuellement 2 mil- lions d’euros de chiffres d’affaires pour D.D.S. Assistance. L’antenne de Pontarlier fourni- ra toute la panoplie des services de l’association dans un contex-

1, route du Mont Vouillot 25500 LES FINS vous présentent leurs MEILLEURS VŒUX et vous remercient sincèrement pour la confiance que vous leur accordée. L’ensemble du personnel des Ambulances Mortuaciennes et Ambulances Pontissaliennes

te où la santé “souffre de la crise.” La Sécurité sociale rembourse moins les prestations. Malgré tout, D.D.S. Assistance

“L’appareillage est tou- jours installé au domi- cile du patient. Nous en avons près de 9 000 en Franche-Comté. Chaque

“350 visites à domicile.”

s’adapte à la faveur du mala- de “sans baisser son niveau de qualité.” Elle le peut car, en tant qu’association, elle n’a pas les mêmes exigences de rentabili- té qu’un prestataire privé mû par le profit. Dans son cas, tous les dividendes sont réinjectés dans la structure qui “n’a jamais reçu de subventions” précise Car- mela Marchand.

jour, on effectue plus de 350 visites à domicile dans toute la région” précise Carmela Marchand. D.D.S. Assistance emploie 140 personnes et réalise un chiffre d’affaires de 13 millions d’euros. Cet organisme est réparti sur quatre sites : Besançon, le plus important, Chatenois-les-Forges dans le pays de Montbéliard, Lons-le-Saunier, et maintenant Pontarlier. Si l’assistance respiratoire est son cœur de métier, le presta- taire médico-technique a élargi ses activités. Il fournit égale- ment les pompes à insuline, les pompes à nutrition et s’ouvre depuis peu à la stomathérapie en accompagnant les malades qui ont subi une stomie. “Depuis 2008, nous nous développons aussi dans le maintien à domi- cile. Dans ce cadre-là, nous met- tons à disposition des patients tout le matériel de confort dont

Grand’Combe-Chateleu

La solidarité pour Davé Le comité local de L.A.C.I.M. se mobilise pour améliorer le confort des habitants du village de Davé au Bénin. Après la création de la materni- té, les bénévoles du Haut-Doubs ont développé le maraîchage.

Carmela Marchand est présidente de Don du Souffle Assistance.

D imanche 19 janvier à midi, les bénévoles du comité local de L.A.C.I.M. (Les amis d’un coin d’Inde et du Monde), vous convient à un déjeuner soli- daire, familial et convivial, à la salle du Pré Rondot de Gran- d’Combe-Chateleu. Les bénéfices de ce repas permettront à l’association de poursuivre son action humanitaire à Davé, un village du Bénin avec lequel elle est jumelée. Depuis plusieurs années main- tenant, les bénévoles de l’association sont mobilisés pour améliorer le confort des habi- tants qui vivent dans cette région du monde. En 2006, l’intervention du comité local de L.A.C.I.M. (Grand’Combe- Chateleu, Les Gras, Val de Mor-

teau), a permis la construction d’une maternité et d’un centre de soin. “La maternité compte huit lits et elle fonctionne très bien” remarque Michel Simo- nin, membre de L.A.C.I.M. des habitants au maraîchage. Un terrain d’un peu plus d’1 hectare a donc été entièrement défriché et travaillé de maniè- re à le rendre cultivable. “50 % des récoltes servent à la consom- mation personnelle des habi- tants. Les 50 % restants sont ven- dus. Cela leur permet de gagner un peu d’argent” précise Michel Simonin. Mais actuellement, le projet se heurte au problème de En 2012, l’association s’est lancée dans un projet de formation

l’irrigation. L’eau est insuffi- sante pour cultiver le champ dans de bonnes conditions. Grâ- ce à L.A.C.I.M., un premier puits a été creusé, mais son débit n’est

pas assez fort. “Il faut refaire un forage à gran- de profondeur. Un tel chantier coûte environ 4 000 euros” ajoute-t-

50 % des récoltes vendues.

il. Problème : l’association n’a plus d’argent pour le financer. L.A.C.I.M. cherche donc des solu- tions pour résoudre ce problè- me d’eau dans les meilleurs délais. Car sur place, elle redou- te que les habitants se décou- ragent et finissent par délais- ser les cultures, faute d’eau.

Renseignements : Le 19 janvier, repas de L.A.C.I.M. Tél. : 03 81 68 80 99

Grâce à l’antenne locale de L.A.C.I.M. qui réunit 60 bénévoles, les habitants de Davé au Bénin ont commencé à cultiver un terrain d’1 hectare.

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